[9] La loyauté, une question de prix?

L'hastratrice Eolia était gênée par la récente nomination de l'hastrateur Thanator, encore un nouveau collègue dont elle ne connaissait pas encore les objectifs. C'était pour cette raison qu'elle décida de tenter de l'acheter, après tout qui n'avait pas un prix? Elle pouvait lui proposer un haut poste dans le nouveau gouvernement qu'elle va mettre en place, lui proposer plus de puissance, plus d'argent, plus de femmes, bref, il fallait juste trouver la corde sensible pour faire fléchir cet homme.
Elle décida donc d'envoyer une personne pour se charger de corrompre cet homme, il fallait rester assez vague pour ne pas etre arreté mais suffisamment explicite pour comprendre les bien-faits de savoir etre du coté du plus fort. Si jamais cela se passait vraiment mal, Eolia n'aurait qu'à nier toute implication.

Aldrus, dis moi, as-tu bien donné l'adresse et le lieu de rendez-vous au seigneur Innisis?

Oui ma dame, et je me suis assuré que l'hastrateur thanator avait bien noté ce rendez-vous dans son agenda.

C'est bien, espérons que cet entretien se passe bien.

Eolia attendait beaucoup de leur entretien, elle espérait rallier plus de personnages importants à son plan pour qu'il se déclenche le plus vite possible.

"Un rendez-vous?" Oui un rendez-vous. Tard le soir. Ce ne devait en aucun cas être une mission officielle, ou quelconque entretien avec un dignitaire d'Alerandir Daâh... J'avais déjà une vague idée de ce qu'il allait arriver, mais je ne savais pas qui, bien sûr, viendrait me le présenter. Je portais donc toujours une dague légère, mais assez tranchante pour tuer, à la taille, dans un fourreau épais.
Assis dans le fastueux bureaux que me procurait de droit ma fonction d'Hastrateur, je réflechissais.
Toujours un temps d'avance sur les hommes, toujours une prémonition qui s'avérait juste, voilà ce que j'aimais plus que tout dans mon sang, mêlé de feu. Ce qui était sûr c'est que quelqu'un en voulait à l'Intendant, le fier Cébacile était en danger, le tout était de savoir si je le défendrais.

Attendre que la lune soit assez haute. J'attendrais...

Innisis se rendait a son rendez vous, assez tard dans la soirée...
Il éprouvait une certaine appréhension a l'idée de devoir éssayer de corrompre un certain thanator, et il savait que cette tache ne serait pas facile...
Ainsi donc, il frappa a la porte du batiment qu'on lui avait indiqué...Un lieux assez luxueux, ou l'on pouvait sentir néanmoins le doute et la mort peser dans l'air...

Toc! Toc! Toc!

Il n'entendit aucune réponse mais se hata d'entrer, préférant éviter de rester trop longtemps dans ce couloir sombre...

Tout était trop sombre à l'intérieur du fastueux bureaux de l'Hastrateur.

Les candélabres étaient éteints, j'avais entendu du bruit dans le corridor. Surrement l'homme qui venait me faire sa proposition. Puis, trois légères impulsions sur la porte. Moi, droit comme un "i" dans la pénombre écoutant les pas de l'individu qui s'infiltrait maintenant dans mon bureau, à pas feutrés, mais confiants. Trop confiants. La lune illuminant la pièce par la fenêtre ouverte, d'une lueur blafarde. J'allais lui faire regretter sa confiance teintée de curiosité.

La dague sortie de son fourreau venait enlasser soudainement le coup de l'étranger. Derrière lui, je le tenais fermement.

"Parles, qui es-tu? Pourquoi es-tu entré dans le bureau d'un Hastrateur sans en avoir eu l'autorisation? Parles ou je te tue sur le champ".

La lame froide sur son cou, rigide et impitoyable. Je sentais maintenant son poul s'accélerer.

Innisis ne bougea pas d'un cil...Il sentit une lame froide au contact de sa peau, et il eu un leger sourire...Toujours sans bouger, il demanda...

Eh bien, Sieur Thanator, quelqu'un vous voudrait il du mal?

Il fit lâcher la dague de celui ci et se retourna face a lui...Avec un sourire, il enleva son cpauchon...

Il avait parlé. Des mots qui n'avaient pas l'air d'être ceux d'un assassin. Tant mieux, je n'aurais pas à le supprimer de suite.
Je lâchais ma lame et il se retournait vers moi. Je reconnu un homme qui avait parfois hanté les batiments officiels de la Capitale.

- Que fais-tu ici? J'imagine que c'est toi le messager venant quérir mon attention?

A son air, je poursuivais, feignant une hésitation mesurée.

- Sais-tu... qu'entrer par effraction dans les appartements d'un hastrateur peut valoir la peine de mort? Et je peux même t'administrer ta peine de suite si tu ne parles pas prestemment, qu'en dis-tu?

Son air n'était plus le même.

Il le regarda d'un air de défi..

Eh bien, administre moi cette peine, mais tu n'aura au aucun cas le message que j'ai a te confier...

Il soutînt son regard, assez confiant...

Très bien...Je suis ici pour te faire une offre...Du moin, pour te convaicre de fermer les yeux sur certians méfaits...

Il attendit que l'hastrateur ai une quelqu'onque réaction avant de poursuivre...

De la corruption? Tiens, tiens, tiens... Je m'y attendais, mais pas si tôt. Il avait trop parlé et ma curiosité avait été trop chauffé à blanc, je devais me résoudre à le laisser vivre. Pour l'instant...

- Tu m'intéresses un peu plus maintenant... J'attends, dis moi sur quels agissements je devrais fermer les yeux. Il va sans dire qu'il s'agit du seul espoir pour toi d'échapper au Jugement de ma lame!

Allait-il parler? Peut être pas, mais dans ce cas là, je connaissais quelques caves, proprietés des Gardes d'Alerandir Daâh, où l'on y pratiquait les plus raffinées tortures qu'il pouvait exister. Et, si cela ne suffisait point, il y aurait toujours l'Avallon Lümbe.

Edité par l'Académie des langues

Le sieur le regarda avec un sourire...La curiosité, n'est ce pas un estomac affamé a la conquete de toutes nourritures..

Eh bien...Vous serez au courant de ces faits le moments venu...Pour le moment....Je dois savoir si je peux, ou non, vous faire confiance...Je vais faire comme si vous m'aviez invité a m'assoir...S'assoit sur un fauteuil moelleux, et que vous m'aviez invité a boire un coup?

Se sert un verre de la boisson posée sur la table...

Edité par l'Académie des langues

Quel toupet... L'individu en face de moi m'intéressait de plus en plus. Je dégainais mon épée une fois l'homme affalé sur mon fauteuil et attendant qu'il se servit un verre d'alcool des Elfes, puis de la pointe, je le renversais par terre.

- Comme c'est dommage... De toute manière cet alcool n'était pas fait pour un laquais de Dame Eolia, ni pour cette pourriture ambulante non plus.

Je m'avançais vers lui, le glaive toujours dans la main.

- Je sais bien que c'est elle qui vous envoie et si vous n'êtes pas mort c'est bien qu'elle a encore bien besoin de vous. Car, elle vous envoyait dans la gueule du loup mon cher... Innisis c'est bien cela ? Votre tête me revient: à l'Avallon Lümbe, vous fussiez bien pâle et peu avenant par rapport à aujourd'hui. Sachez donc que je suis un homme de guerre, je sais combattre plus que je ne serais jamais un simple bureaucrate engourdi de la capitale.

J'approchais la lame de la chair tendre de son cou.

- Dites à votre "maîtresse" que je ne suis pas à vendre, mais quelle saura déjà bien tôt quel sera ma position dans cette affaire. Elle a besoin de moi sans aucun doute : j'ai une forte influence sur l'Avallon Lümbe et je contrôle quasiment tous les marchés commerciaux du Nord, il n'y a pas de doute elle recherche le pouvoir. Je recherche autre chose, mais peut être l'aurais-je en m'alliant à elle, qui sait ? Je vous laisse la vie sauve, mais en fera t'elle autant mon cher Innisis ?

Je me retournais, le visage face à la lune blafarde.

- J'ai quelques milices à ma disposition, qu'elle me tienne au courant quand elle sera à même de me faire parvenir des instructions.

Edité par l'Académie des langues

Je ne pense pas que vous ayez le pouvoir sur ma vie... En effet, vous êtes un guerrier... Moi aussi... Peut être êtes vous plus puissant que moi... Mais je connais des secrets, des endroits que vous n'auriez jamais rêvé... Je reviendrais, avec des instructions plus claires... Et j'espère que vous serez plus, disons capitulant...

Au plaisir...

Sort de la pièce, ses plans ne s'étaient pas déroulés comme prévu...

Edité par l'Académie des langues

» Le prix des terres
» Prix des unités
» Le prix de l'arrogance!
» Le prix à payer
» [E] Les riches vont payer le prix fort