A la citadelle luronne, un héraut avait été dépêché afin de transmettre le message du sieur Edailnes à la capitale. L'homme était assez grand et aguerri. D'age moyen, il était dévoué corps et âmes à la cause luronne. Et c'est sans la moindre hésitation qu'il accepta sa mission. Son cheval était sellé et la cartouche contenant le parchemin cacheté attaché à son flanc. D'un dernier regard, il salua le jeune page qui lui avait transmit les ordre et sortit de la ville.
Les sabots de sa monture tranchaient la neige tant bien que mal. Devant lui, la neige tombait en un brouillard vivant. Chaque lueur lui servait d'abris. Quémandant l'hospitalité pour une nuit ou pour une heure. Gêné par la neige, il n'arriva à la capitale que quatre jours plus tard.
Le cheval renacla tandis que le héraut attachait sa sangle aux barreau de l'une des écuries publique de la capitale.
Rapidement, il se retrouva sur la place où les policiers annonçaient leurs rapports. Il décacheta le document et inspira profondément:
Nous, membres de l'ordre des lurons bourré, Guilde officialisée et reconnue par les instance du Doux Hangrateur.
En ce jour, les hautes instance de la guilde ont appris l'usage abusif qui à été fait du terme "luron". Et bien que ce mot soit , dans le cas présent, bien usité ; il nous semble important, voir primordial, de rappeler que ce mot désigne les membres de la guilde luronnes. Et qu'a plus forte raison, l'expression"premier luron" désigne le chef de la dites guilde.
Ainsi, et pour les raisons précitée, nous demandons instamment le retrait de ce mot dans le rapport concerné.
Afin que les décision du doux et de son conseil ne soient pas ternie par l'amalgame entre la définition du mot, et sa présence dans l'arbre hiérarchique luronne.
Croyez bien que nous, dirigeant luron, comprenons l'importance de votre travail. Néanmoins, la neutralité de notre guilde dans cette affaire doit être absolue et non sujette a interprétation de certains simples d'esprits.
Le héraut ré-enroula le parchemins et le remit dans son tube de cuivre avant de le remettre au bureau de police. Là, il attendit une réponse à ramener à ses maitres.