Odes Volgixiennes

Côte à côte, tous étaient anxieux,
Ils étaient debout, en silence,
Quand les cors retentirent, intenses.
Certains ne rentreraient chez eux.

Alors, les guerriers s’élancèrent,
Ardents, ils partirent à l’assaut,
Ah ! Thor, qu’est ce que ce fut beau,
Sur eux, des pluies de flèches tombèrent,

Par dizaines ils tombèrent, hurlèrent,
Soldats défendant leurs murailles,
Participèrent à la bataille,
Et sur les barbares, tiraillèrent.

La porte principale s’écroula,
Ainsi les Vikings s’engouffrèrent,
Là, les fantassins se campèrent,
Et la vraie bataille commença.

L’espace d’un instant, ils firent face,
Puis chargèrent, emplis d’une furie,
Le fer trancha la chair, occit.
Les deux partis tenaient, coriaces,

Les Vikings, étant refoulés,
Les soldats se crurent à l’abri,
Mais le peuple adverse se reprit,
Et entonna un chant guerrier,

Repartant de plus bel, criant,
Les assaillants furieux conquirent,
Et en esclavage, le peuple mirent,
Leur territoire, toujours plus grand.

Glorieuse bataille, pendant longtemps,
Les Vikings ont pleuré leurs morts,
Avant de repartir, encore,
Dans un périple des plus sanglant.



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Le soir je t’observe, te détaille,
Tissu sombre, seul, qui semble descendre,
Telle une pluie légère, de cendres,
Dont quelques éclats mènent bataille,

Oh Firmament,
La haut, muet,
Songeur, tu es,
Froid et distant,

Tu sembles caché,
Ciel étoilé,
Quelques secrets,
Ce, à jamais.

Grande voute nocturne,
Frère du diurne,
Où prédateurs,
Sont à l’honneur,

Que protèges-tu,
Derrière cette toile ?
Dont perse l’éclat,
D’on ne sait quoi.

Gardes-tu les Âmes ?
Les cœurs infâmes ?
D’Hommes intrépides ?
De bêtes putrides ?

Les mystères que tu portes en toi,
Ne les connaîtrais-je donc jamais,
Où alors lorsque je mourrai,
Et que mon esprit, s'en ira ?

La ballade aux baies

J’étais dans la forêt,
Je marchais tranquillement,
Je recherchais des baies,
J’ai trouvé un géant.

Il était grand, large, costaud et j’en passe,
Celui-ci, très froid, semblait fait de glace,
Bien différant, j’étais surtout fugace,
Sûr, il m’a vu et m’a pété la face,

J’étais dans la forêt,
Je marchais tranquillement,
Je recherchais des baies,
J’ai trouvé un géant.

Mais j’avais tout prévu,
J’avais pris une massue,
Si je l’avais revu,
J’aurais tapé dessus,

Je voyageais, cherchant toujours des baies,
Vint un autre géant, bien plus menaçant,
Levant ma massue, je pousse un cri strident,
Je m’enfuis mais il me traque en s’acharnant,

J’étais dans la forêt,
Je marchais tranquillement,
Je recherchais des baies,
J’ai trouvé un géant.

Mais j’avais tout prévu,
J’avais pris une massue,
Si je l’avais revu,
J’aurais tapé dessus,

Cette fois je suis paré,
J’ai trouvé une épée,
Qui vient m’importuner,
Aura le cul botté,

Je retournais dans la forêt, confiant,
J’étais équipé, armé jusqu’aux dents,
Tout de feu bâti, vient autre géant,
J’attaque en premier, mais il me casse les dents,

Cette fois vous ne m’aurez,
Les baies c’est terminé,
Et moi j’ai décidé,
De m’en aller pêcher !