Un Nouveau Monde, mais toujours la même lâcheté…

Le Lord Anachnu, ancien grand propriétaire terrien et qui avait perdu tout son empire lors de la catastrophe, revenait de temps en temps se promener dans les ruelles bordant la petite taverne.
Au détour d'une petite maison, il vit un "pauvre homme" en détresse. Désireux de savoir les raisons de son malheur, il s'approcha à petits pas pour entendre son discours. Mais la curiosité du Lord n'eut pas la chance d'être satisfaite, car à la place d'un discours et de belles paroles, il n'entendit qu'une simple phrase... tout à fait banale, sans véritable sens profond...
Anachnu demanda aux passants si ils connaissaient le nom de cet homme. La majorité, de simples ouvriers pour la plupart, ne le connaissait pas. Une seul personne réussit à lui dire qu'il s'agissait du Seigneur SaYoLe de Thanit, mais que le pauvre bougre ne savait pas être très éloquent...

Il s'approcha de lui pour s'entretenir un peu avec cet homme...


"Bien le bonjour à vous.... Je vous ai vu de loin.. votre mine triste... qu'est-ce qui ne va pas ?"

Soudain, Anachnu vis le petit parchemain avec les rapport de bataille....

"Ahh, je comprend... les ressources de l'Hangrateur n'ont pas suffit à retenir les armées... c'est certain, le moral à dut en prendre un coup..." Le ton du Lord était plein d'ironie... tandis que son regard était plutôt mesquin. "Mais ne vous inquiettez pas, outre les pseudo-seigneurs qui sont charognards, il y a aussi des pseudo-seigneurs qui, grâce à un don magique de l'Hangrateur, peuvent remplir les caisses de ces charognards... Mon dieu, tant de pseudos-seigneurs..."

Le Lord Anachnu se retînt de rire... Oser se montrer si triste dans la rue, alors que les finances ne sont pas véritablement au plus bas, critiquer des gens dans leur bon droit... quel maque de savoir-vivre...

Hrp : C’est un récit que je comptais faire pour mon royaume et non un sujet ouvert, de plus, je suis dans mon royaume, pas des les ruelles de la capitale…


SaYole tourna un regard curieux vers ce nouvel arrivé en ces terres. L’homme commença à lui parler d’une voie moqueuse. Ses paroles tirèrent un petit sourire au Seigneur, il le laissa finir avant de rependre la parole.

Mes salutations seigneur anonyme… Il semblerait que la politesse se dégrade de plus en plus…
Je me Nomme SaYoLe, seigneur du royaume de Thanit.

Vous êtes moqueur seigneur, mais apprenez que lorsque vous voudrez vous moquer de quelqu’un, essayer d’être mieux renseigné.
Je n’ai jamais eut recours à de don de notre Hangrateur… Je lui ai seulement fait une offrande pour le remercier de la renaissance de ses terres, et pour cela il me gratifia de sort d’Ubicuité, les ressources de mon royaume ont toujours été celles de mes pillages et de la production de mes plouks…

Il marque une petite pause, le temps de ranger le parchemin qu’il tenait à la main et de se désaltérer à l’aide d’une petite gourde.

Je n’ai pas souvenir de vous avoir invité en mes terres, et je ne cherche pas de compassion là ou il n’y en a pas besoin.
Je vous demande donc de quitter mes terres sur le champ, j’ai une armée a refaire, et j’ai déjà assez de plouks ici, pas besoin d’un avoir un de plus…

Hrp: Alors si le sujet n'est pas ouvert, autant le préciser :-), pour le côté "pas les ruelles de la capitale", je suis d'accord je me suis trompé.

L'infortune et la misère poussait les gens de tous horizons perdaient la tête. La disparition des royaumes d'antan en était surement la cause première. La scène n'avait donc pas lieu où elle devait l'être... Soit, cela ne faisait rien... Ici ou là, le problème était le même. Imaginons donc que les faits se passent sur les terres sur sieur SaYoLe... Le Lord se trouve à dot de cheval, cape dans le vent, épée au fourreau. Ayant fait pied à terres après la réponse du sieur, pour pouvoir se reposer l'arrière train et surtout, pour perdre le plus de temps possible sur ses terres.
Les deux êtres ayant tous deux un sourire aux lèvres, une personne extérieur aurait put se poser d'étranges questions. Etaient-ils fous, heureux ? Les deux peut-être...

Le Lord, voulant à tout prix rester un maximum de temps, pour en faire perdre le plus possible à son interlocuteur, commença à répondre.

"Etre mieux renseigner... humhum... oui... ou non. Je ne me fie pas aux renseignements extérieurs. Je ne crois que ce que je vois, même si le témoignage des sens... enfin bon, que vaut le témoignage des sens d'une personne dont la seul boisson non contaminante pour son organisme est la Bière Noire aux Champignons. Vous connaissez ce breuvage ?

"Oui vous avez raison" reprit-il sans attendre de réponse, " il est amer, un peu visqueux... mais si bon. Un peu comme la délicate odeur d'une... non rien.
Ahh les ressources de l'hangrateur, quelle chance... a non que dis-je, ne je peut parler de cela avec vous, vous n'en avez point eu recours... juste de l'ubiquité... suis-je stupide... Mais enfin, revigorez-vous, puisque vous avez ce don de clairvoyance, rebâtir votre petite armée ne sera pas un problème.

"Oh je vous vois venir : "parles, parles pauvre fou, un jour ce sera ton tour, tu tâtera de la fourche de mes paysans, tes bâtisses brûlerons"... Mais ne vous inquiétez pas pour moi, là où il n'y à rien à détruire, la destruction n'est pas efficace... qui à parler de lapalissade ?


Et le monologue continua encore un peu de temps, entrecoupé de gorgés de boisson tirés du sac... jusqu'à ce qu'enfin :

"... Bien... le temps ce couvre, et j'ai encore un bout de chemin jusqu'à la forêt d'Elmiîllera. Je vous souhaite donc une reconstruction pleine d'ubiquité ? J'espère en tout cas avoir la chance de vous croiser, vous ou vos troupes... ou les deux... allez savoir."

Le Lord remonta donc sur son cheval avant de reprendre une dernière rasade de Bière Noire au Champignons... si doux et si délicat breuvage. La route s'annonçait calme...