[F] Le population se rebelle

A l’aube, comme convenu depuis plusieurs jours, tous les villageois sortirent de leurs maisons et crièrent d’une même voix leur haine du régime en place. Bizarrement beaucoup avaient des armes, certainement venus des réseaux de la dame de la rébellion Le peuple n’en pouvait plus des meurtres, du doux qui se fichait de leur vie. Depuis leurs enfances, toutes ces personnes avaient été bercées par les histoires de héros et de combats titanesques. L’âge d’or ageraton comme ils l’appelaient, les batailles menées par le doux, l’unification des seigneurs contre les envahisseurs mort-vivants, contre les trolls et contre les forces du chaos. Mais depuis le cataclysme due à la folie du doux, la vie devint de plus en plus difficile, les taxes de plus en plus élevées. Cela suffisait, il fallait mettre un terme à tout ça.

Mort au doux ! Vive la dame de la rébellion !

L’histoire est en marche !

Rien ne nous arrêtera, nous sommes le peuple, nous sommes agueraton!

La propagande d’éolia avait marché à la perfection, les citoyens allaient même jusqu’à répéter ses propres termes. Au milieu de cette foule déchainée, un homme prenait la tète.

Mes amis, souvenez-vous de nos réunions secrètes. Nous sommes là pour la révolution et non pour détruire nos vies. Attaquons-nous seulement aux bâtiments représentant le doux. Et n’hésitez pas peuple d’agueraton, si la garde n’est pas avec nous, alors elle est contre nous alors tuez tous ceux qui voudrons résister à la marche pour l’avenir. Et souvenez-vous tous, la dame de la rébellion sera bien là !

Vive la dame, vive la dame !

En avant !

La foule avança en direction des sites pour les taxes et vers les différents points de ralliement de la garde afin de les désarmer. L’homme qui était à leur tète habitait ce quartier depuis des années mais n’était l’agent d’éolia que depuis quelques mois. Il était totalement dévoué à sa dame et ferai tout pour la mettre au pouvoir. C’est ainsi que Lozar monta peu à peu la foule vers le jour fatidique où le monde allait changer.

La rébellion....
La Garde l'avait prévu, mais avait tout fait pour éviter ce cataclysme...
Mais les Hommes ne savent que cherchez malheur et douleur...

*******

Elhandil était dans de service, il réglait une affaire à la Taverne, lorsqu’il vit surgir un messager essouffler et blanchâtre.
Il lui délivra un message à haute voix du Général.
Révolte dans les Quartier Populaire !
Il partit en laissant ses hommes à la Taverne puis alla chercha sa troupe… Les Silvin’s !
Il arriva alors sur le lieu principal de la rébellion, une place avec au centre un énorme rocher sculpté couleur ambre.

*******

Il voyait un homme haranguer la foule, criant des mots qu’il ne comprenait sans doute même pas, cependant, la foule l’acclamait… Ainsi, la bêtise était universelle.
Des seigneurs étaient présents mais aucuns n’avait encore participé… De quel coté allaient-ils donc être ?
Le jeune Capitaine lança d’une voix dure :

- Qui êtes vous donc pour dénigrer le Doux comme cela ?
Etes-vous donc si temeraire pour vouloir risquez votre vie, ainsi que votre honneur ?
Répondez, repondez bien sinon vous risqueriez de m'irriter...
Je vous le deconseille vivement...

Le Capitaine attendit une réaction de l'homme, et plus particulièrement des seigneurs présents... Il esperait seulement qu'ils ne l'obligerait pas à levé l'épée contre eux.

Lozar était suivi par la foule, ils avaient déjà saccagé plusieurs batiments, principalement ceux servant à prélever les taxes. Certains gardes avaient également été maltraités mais en générale la foule s'était pas mal controlée ne voulat pas causer de dégats à ses propres chaumières.
Après l'allocution du capitaine Elhandil, la foule se figea et se tourna vers lozar qui prit la parole.

Vous oser demander qui nous sommes?Vous oser nous menacer? Je vais vous dire moi qui je nous sommes, nous sommes le peuple, le peuple sur qui le doux est sensé veiller, le peuple que le doux est sensé faire prospérer et que la garde est sensée protéger et non menacer.

Lozar avait parlé bien fort afin que toutes la foule l'entende et le suive dans son élocution.

Vous là, vous ne dedriez pas être contre nous mais avec nous, ce n'est pas le doux qui est le maître mais le peuple et cela depuis toujours. Si le peuple veut changer de souverain, vous devez le suivre et le menacer. Nous ne sommes pas le troupeau du doux, présent pour l'engraisser.
Bientot, la dame de la rébellion viendra parler à la foule et l'histoire prendra un nouveau tournant, soyez avec nous, montrez que vous oeuvrez pour le peuple et non pour un seul homme.

Lozar regarda le capitaine et attendit sa réaction, il ne souhaitait pas que la foule se fasse chargée mais si c'était le cas, un combat sanglant commencerait avec d'un coté des soldats expérimenté et de l'autre une foule en colère et particulièrement imposante. Mais quel serait l'intérêt de protéger une ville vidée de ses habitants?

Des paroles creuses, des mots liés sans aucuns rapports...
Un sage avait un jour dit:
Les hommes ne souhaitent pas construire leur bonheur, ils ne veulent que réduire leur malheur.
Et c'est ce qu'il se passe !
Ces gens veulent être bercés dans leurs rêves infantiles...
Pourquoi faut-ils donc que les hommes soient comme cela ?
Elhandil, excédé, lâcha dans un soupir:

- Arrêtez donc de vous laissez influencez par des paroles chargées de venin de cette dame de la rébellion ! Ne voyez vous donc pas qu'elle se sert de vous comme de vulgaires pions ? Non me direz vous, elle vous à ouverts les yeux, seriez vous capable de dire...
Comportez vous comme des hommes, ne laissez pas le poison se glissez dans vos veines, sinon, cela signeras votre fin...

Sa troupe était impatiente de combattre, seulement, Elhandil voulait limiter les pertes des civils au maximum... Avait-on besoin de lui autre part ?
Il esperait que ces hommes du peuple changeraient leurs positions...

Eolia commencait à ne plus pouvoir maintenir sa magie active, heureusement le lieu de rendez-vous avec la foule prévue par son homme de main était proche. Dans un dernier effort, elle se posa sur une estrade suivie de son garde du corps, l'humeur. D'un rapide coup d'oeil, elle balaya l'assemblée et repéra la présence d'un garde et d'un bataillon mais sous les hourra, la foule se rapprocha de l'estrade bloquand ainsi tout passage jusqu'à elle. Lozar n'aurait plus besoin de parler, éolia prenait les choses en mains.

Peuple d'agueraton, je me présente devant vous non pas entant qu'hastratrice, mais en tant que dame de la rébellion.
Oui, celle en qui vous avez fondé vos espoirs pour un avenir meilleur est devant vous et je ne vous décevrai pas. Il temps que le pouvoir revienne au peuple et que celui-ci soit protégé comme il se doit, le pouvoir ne peut rester entre les mains du doux qui ne fait plus rien depuis longtemps.

Eolia attendit de voir si les réactions se faisaient sentir, et voyant qu'elle avait toute l'écoute, elle continua.

Sachez peuple d'agueraton que j'ai réussi à enfermer le doux avec à un sort afin de nous protéger de sa folie. Ainsi, nous ne risquerons pas un second cataclysme. Le pouvoir sera bientot à nous, mais il ne faut pas se laisser aller, car beaucoup de seigneurs voulant encore profier de leurs privilèges aident le général griffon resté fidèle au doux. Votre liberté ainsi que le futur d'agueraton est maintenant entrevos mains, etes-vous avec moi?

La foule cria hunanime son soutien à la dame de la rébellion.

Seigneur elhandil, je sais que vous pensez bien faire mais croyez-vous vraiment qu'aller à l'encontre du peuple soit la bonne décision? Le général Griffon est un grand homme et il faut suivre les grands hommes mais il n'est rien face à l'homme que je sert, face à l'homme qui est à l'origine du changement de pouvoir, l'hommequi représente le renouveau et le voici!!!!

Eolia leva les bras et pointa le ciel, et c'est à ce moment qu'apparu....

Apprenti Nombre de messages : 17 Participation RP : 1 Inscription : 10/04/2008

Tout le peuple d'aguératon massé devant éolia se mit à regarder la ciel mais l'évenement qui suivi fut visible de partout en la capitale. Dans le ciel apparu des éclairs, de plus en plus nombreux avant de voir s'ouvrir une sorte de fissure dans la ciel, le meme genre qui avait permis une exode de la population d'aguératon lors du cataclysme. C'est alors que traversant cette faille de l'espace, un gigantesque navire apparu dans le ciel. Malgré son état fortement endommagé, la splendeur de ce batiment volant qui autrefois avait permis de repousser l'armée du chaos rayonnait toujours, la navire des cieux était de retour dans notre monde.

La population était ébahi, ce navire symbolisait tant de chose, la première rébellion des hastrateurs, la quiquétance du savoir faire de ce monde alliant la meilleure technologie à la meilleure magie et l'age d'or de ce monde, celui qui précéda le cataclysme. Le navire s'approcha de l'hastration afin d s'y amarrer.

Regardez, c'est le navire des cieux! Cria l'un des villageois. Il est de retour s'exprima un autre. Vous croyez que c'est encore le seigneur Lord eld qui le commande? S'interrogea un dernier.

Mais les surprises ne s'arretèrent pas là, car l'un des villgeois remarque une chose insignifiante qui se posa devant éolia sur l'une des rembardes de l'estrade.

Tiens regarde, ce pigeon me dit quelque chose.

Tu regarde un pigeon quand un navire volant sur vole la capitale toi?Puis il se figea. Mais attend, ce pigeon, c'est "super pigeon". Regardez-tous, c'est super pigeon.

La foule cria alors de plus belle, l'élite du transport de courrier, celui-là meme qui était à la tete de la communication de l'hastration, super pigeon était de retour.

Super pigeon est revenu, il est de retour...

Pipiouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ! super pigeon salua de son aile l'assemblée.

C'est alors que volée de pigeon apparue, toute la ligue des super pigeons était de retour. On pouvait voir super moineau, pigeon d'acier ou alorsle pigeon télépathe. Le moyen de communication ultime était de revenu dans son monde, et cela ne voulait dire qu'une chose, leurmaitre n'était pas loin.

Trois femme montèrent alors sur l 'estrade accompagné d'un troubadour et chantèrent.

Il est de retour, suite à ce jolie tourrrrrrrr jolie tourrrrrrrrrrrrrrrrrrrr repris le coeur
De son monde éloigné, il ne vous avait pas oubliéééééé oubliééééééééééééééé
Haissant le mouuuuuuuuuuuu, surnomé le fouuuuuuuuuuu le fouuuuuuuuuuuuu
Voici pour vous,le magnifique raizouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu raizouuuuuuuuuuuuuuuu

Et là, descendant du ciel, porté par le pigeon costaud, raizarus, le dernier hastrateur d'avant la cataclysme encore vivant, apparu. Dans l'assemblée, des femmes sensibles s'évanouirent sous le choc.
A peine avait-t-il posé les pieds au sol qu'il prit la parole.

Peuple d'aguératon, me voici à nouveau devant vous. Vous pensiez etre abandonné, livré à la folie du doux, mais non, moi raizarus je ne vous avait pas oublié. Je reviens pour vous redonner espoir. Beaucoup d'entre vous se souviennent des jours fastes qui ont précédé la folie destructrice du doux. Je suis revenu pour vous les faire retrouver et cette fois-ci, je me suis assuré de pouvoircontroler les pouvoirs destructeurs du doux, un nouvel age d'or va pouvoir commencer.

Le voile venait de se lever, éolia n'était que la subordonnée de raizarus, celuidont elle était amoureuse, la vrai instigateurde toute cette révolution n'était autre que cet homme avide de pouvoir depuis toujours, raizarus.

Elhandil attendit une réponse du peuple lorsqu’éolia apparut dans le ciel. Elle se mit sur l'estrade et le peuple entoura celle-ci, empêchant Elhandil d'agir.
Le peuple, traître, scandait le nom d'éolia.
Un messager apparut à ce moment. Son visage était en sang et sa tenue de garde était déchirée à maints endroits.
Il donna une missive, celle-ci comportait:

Citation :: Elhandil, rejoins moi vite au Grand quartier, un homme qu'on décrit comme un monstre a tué le meilleur de mes caporaux. J'ai besoin d'aide, vite!!!

Klaedr

Elhandil arrêta de sourire. Il scinda sa troupe en deux et envoya une moitié aidé son ami et collègue. Les Silvin's choisis disparurent immédiatement.
A ce moment, le ciel se déchira et un navire apparut.

Des oiseaux apparurent, les gens du peuple murmurait et trépignait.
Un homme apparut à son tour, sur le dos d'un pigeon gigantesque.
Elhandil reconnu l'ancien hastrateur, décrit dans les parchemins relatant la vie d'avant le cataclysme.
Celui mit pied à terre et commença à parler:

- Peuple d'Aguératon, me voici à nouveau devant vous. Vous pensiez être abandonné, livré à la folie du doux, mais non, moi raizarus je ne vous avais pas oublié. Je reviens pour vous redonner espoir. Beaucoup d'entre vous se souviennent des jours fastes qui ont précédé la folie destructrice du doux. Je suis revenu pour vous les faire retrouver et cette fois-ci, je me suis assuré de pouvoir contrôler les pouvoirs destructeurs du doux, un nouvel âge d'or va pouvoir commencer.

Elhandil fut choqué... Comment avait-il donc pu revenir dans ce monde ?
Cependant la foule l'acclamait. Promesse futile qui réjouit le pauvre. Pion d'échiquier contrôlé.
Elhandil et ses hommes réagirent au quart de tour. Le Capitaine psalmodia des mots en levant sa main :

- Santär crehor barsö !

Un éclair jaillit de sa main, se dirigeant vers le coeur d'éolia.
Deux de ses Silvin's disparurent pour réapparaitre aux cotés de raizarus. Folie lui avait été de rester devant la populace.
Il avait maintenant deux hommes prêts à l'égorger. Leurs lames se dirigèrent vers son cou....

Eolia était épuisée mais heureuse, enfin l'homme qu'elle aimait, non qu'elle vénérait était à ses cotés. La première fois qu'elle en entendu parler était dans les livres d'histoires qui avaient su résister au cataclysme. Elle parlait d'une personne aimée du peuple mais également surnommé le fou pour ses plans plus osés que jamais. Ce n'est que plus tard qu'elle entendu une voix la conseiller, lui parler lors de ses nuits agitées et qui la réconfortat lors des crises de sa maladie. Ce monde allait voir un virement dans son histoire, virement qui aurait du avoir lieu il y a longtemps déjà.

Pendant qu'éolia avait l'esprit lointain, le chef de la garde saisit cette occasion pour attaquer en traitre l'hastratrice. Heureusement pour elle, l'humeur, son garde du corps formé par le seigneur argos s'interposa. Il lança un couteau qui vint rencontrer l'éclair. Dnas une vive lumière, l'éclair chargea la lame qui tomba à terre.

Apprenti Nombre de messages : 17 Participation RP : 1 Inscription : 10/04/2008

Raizarus ressentait à nouveau la joie de se sentir ovationné. Cette fois-ci, rien ne l'arreterait, il lui avait fallu beaucoup de temps et d'énergie pour organiser tout ce plan ainsi que manipuler cette pseudo hastratrice qui se tenait à ses cotés. Comparé à l'ancien temps, les dirigeants actuelles n'étaient que des pions à ses yeux, ils n'avaient pas le talent de ses anciens opposants.

Tout à coups deux silvin's aparurent pret de raizarus afin de l'assassiner. Les gardes de ce nouvel agueraton ne faisait vraiment preuve d'aucune manière, oser l'attaquer comme cela...Mais il est clair qu'ils ne connassait pas les talents de la ligue des super pigeons et ils allaient le payer cher.
L'hastrateur n'eu qu'à regarder super pigon pour qu'il comprenne ce qu'il devait faire.

Pipiiiiiiiiiiiiiouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu

L'oiseau s'éleva rapidement pour foncer à une vitesse démensielle sur le premier silvin's bec en avant et le transperça de part en part. Le trou béant qui s'en suivit eu raison de la première menace.

Super moineau apparu alors au dessus de la deuxième menace.

Piiiiiiiiiiiiiouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu

Dans un tournoiement ultra-rapide, il créa une mini tornade qui éleva le silvin's en le tailladant de toute part avant de l'envoyer voler au loin.
Raizarus reprit alors la parole en foudroyant éolia du regard au passage, elle qui aurait du déjà maitriser la capitale à cette heure.

Voyez peuple d'agueraton comment les gardes en place décide de régler les problèmes, par la force, toujours la force mais prennent-ils le temps de vous écouter?Non bien sur, car pour eux vous n'etes rien.
Quand à toi garde, comment oses-tu m'attaquer, moi le grand raizarus? J'ai traversé la grande guerre contre les trolls, j'ai résisté aux forces du chaos qui menaçaient de détruire ce monde. J'ai contribué à la sauvegarde de ce monde bien plus souvent que tu ne le seras jamais amené et tu crois me faire disparaitre avec tes pauvres pantins?

Raizarus ne quitta pas cet impudent du regard pendant deux bataillons de mercenaires arrivaient au loin. Le quartier pauvre venait d'etre maitrisé et la seconde étape venait d'etre lancé, l'envahissement du quartier populaire.

"Zut"
Son attaque avait échoué contre éolia. Un homme derrière elle avait lancé une arme magique qui semblait avoir aspiré l'éclair, celle-ci était par terre... Deux de ses hommes avaient été tués par ces oiseaux: un transpercé de part en part et l'autre...mutilé. Il faudrait faire très attention dorénavant à ces volatiles.
Il regarda tout le peuple volatile au dessus de lui. Ceux-ci tournoyaient autour de lui comme des rapaces... Comment les empêchez d'attaquer ? Peut-être quand les appâtant... Seulement, leur vitesse était identique ou supérieur à ses hommes. Cependant, les Silvin's avait aussi des donc magiques...
Il proféra quelques mots magiques, puis fit un signe à un de ses hommes et lança à raizarus, d'une voix forte et claire:

- Messire raizarus.
Vous êtes là, devant nous, investigateur de toute cette machinerie infernale et vous dites représenté l'espoir du peuple ? Vous qui avez corrompu l'hastratrice et qui l'avez manipulé ? Vous qui avez ramené la violence brutale sur ces Terres ?

La foule commençait à se calmer, à écouter le Capitaine, celui-ci continua.

- Vous avez aussi, étant le stratège, commandité les meurtres des gens de la ville ? Appelez vous cela, les libérer ? Par la mort ?

La foule, petit à petit approuva le garde, cependant, quelques gens restaient partisans de raizarus.

- Et votre intervention, ne génère-t-elle pas plus de mal qu'auparavant ?
Vous n'êtes qu'un serpent vicieux et retors, manipulant les humains et autres pour parvenir à ses fins. Vous êtes déchu, ambitieux et fourbe...
Et vous vous présentez comme le sauveur du peuple ?

Pendant qu'il parlait, un des Silvin's avait approché le poignard lancé et l'avait prit dans ses mains, un sort le protégeant.
Il regagna la troupe d'Elhandil.
Le jeune seigneur continua:

- Je suis navré d'avoir à en arrivé là, car j'aimerais plus que tout connaitre votre histoire complète, mais tant pis.
Quand à vous, éolia, ne voyez vous pas que vous avez été un pion, tout comme le peuple ? Je suis navré pour vous dans arrivé là, mais navré.

A ce moment, un cor retentit. Des troupes remontaient du Quartier Pauvre... Elhandil jura puis scinda de nouveau ses hommes en deux. La moitié partit à la rencontre de ces nouveaux ennemis. Pour ne plus prendre de risque, les Silvin's utilisaient la magie. Vitesse et Magie. Chuintement de l'acier, sang rependu. Une bonne partie de ces brigands reposés déjà à terre mais tout pouvait encore changé...

Puis Elhandil se tourna de nouveau éolia, il lui jeta un regard triste puis lui envoya plusieurs rayons destructeurs vers elle et son garde du corps...

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Les combats faisaient rages devant l'estrade et la foule ne savait que faire entre se lancer dans la bataille pour leurs idéaux et fuir les combats pour leurs survies. De même, raizarus hésitait entre pousser le peuple à se battreou leur dire de reculer. En effet, à ce stade de la bataille des troupes désorganisées et faibles n'apporteraient que des morts supplémentaires et ne servirait en aucun cas la rébellion. Ainsi, il prit sa décision.

Peuple d'agueraton, je suis revenu pour vous, pour vous apporter un nouvel espoir et non une mort certaine. La garde est devenue folle, elle charge sans distinction alors repartez dans vos chaumières et laissez faire les hommes en arme.

Doucement et à contre coeur la foule commença à se séparer, principalement guidé par la peurde la mort que par les paroles de raizarus.
Tout à coup, l'attaque du garde Elhandil recommença en direction d'éolia. Il n'était pas inquiet car elle possédait un garde du corps très efficace mais celui-ci disparu d'un coup. Eolia dont le role devait encore servir était sans défence et sans force. En un éclair, raizarus saisi son troubadour par le col et se plaça devant éolia en le brandissant comme mur. Et c'est dans un cri de douleur qu'il encaissa toutes les attaques et succomba immédiatement.
Pendant que le corps tombait à terre, raizarus se tourna vers éolia.

Tu devais t'assurer le controle totale de la capitale et regarde, j'ai même du ordonner à la foule de fuir. Tu as été incompétente.

Mais mon amour, j'ai fait ce que tu m'avais dit, j'ai fait tout ce que j'ai pu, je l'ai fait pour toi.

Et regarde le résultat? Mon arrivée devait sonner la victoire, au lieu de cela nous allons être obliger de nous replier dans le navire des cieux. Allez, lève toi, nous partons.

Eolia se releva difficilement et les deux conspirateurs s'envolèrent grâce aux pigeons hastratiaux vers le bateau volant. La scène allait continuer sans ses principaux protagonistes et les combats allaient s'accentuer avec l'arrivée de nouvelles troupes de mercenaires.

Envolés...
Les deux félons étaient partis, à dos de leurs oiseaux...
Elhandil essaya de les arrêter, mais en vain.
Il les vit se dirigé vers l'hastration... Il avait échoué.. Déception et honte. Deux sentiments
Il lui restait une vingtaine de Silvin's, en comptant ceux qui combattaient déjà contre les mercenaires.
Le Capitaine leva les yeux vers ceux-là puis fit un signe.
Ses hommes arrêtèrent de combattre puis vinrent prés de leur chef.
Elhandil parla d'une voix forte et menaçante:

- Mercenaires !
Votre protectrice s'est enfuie, ainsi que l'ancien hastrateur, Raizarus. Vous ne pouvez gagnez, le sort qui vous attend est la mort. A moins que la raison triomphe de la bêtise et que vous déposiez vos armes.. On vous jugeras, et condamneras après la fin de cette rébellion. Le châtiment sera dur, je ne vous le cache pas, mais vous aurez au moins la vie sauve. Pensez à vos familles. Mérite-t-elle la souffrance que vous allez leur infligez ?

Il s'arrêta de parler et les laissa réfléchir. Calme avant la tempête. Désapprobation évidente.
Les mercenaires semblaient vouloir continuer, même si la mort était la seule issue. Fichue témérité.
Elhandil mit sa troupe en formation d'attaque, puis les lança à l'assaut. Les Silvin's étaient invisibles dans le feu de l'action, leurs lames scintillaient un instant puis s'enfonçaient dans la gorge des révoltés. C'était un massacre, et non un combat. Malgré l'effet de surprise devant la rapidité des hommes d'Elhandil, les mercenaires, plus nombreux, se reprirent...
Ils se mettaient à plusieurs sur le même homme et arrivaient à le tuer.
Rapidement, le combat fut fini. Le résultat était peu glorieux. Environ une dizaine de Silvin's morts...
Cependant, malgré cela, les mercenaires étaient maintenant à six pieds sous terre.

Elhandil plaça un sort de conservation sur ses hommes morts au combat. Ainsi, il pourrait leur offrir une sépulture décente.
Après quoi, il se dirigea avec le reste de sa troupe vers les bâtiments hastratiaux, d'un pas décidé, là ou les traîtres avaient fuis. Son regard était sombre... Promesse de mort.

Devant les forces de la garde et la fuite de leur chef, les mercenaires prirent la fuite dédaignant un combat pour lequel ils risquaient de ne pas etre payé.
La foule, préférant sacrifier ses convictions au profit de sa propre vie se retira rapidement pour aller se cacher dans leurs demeures.
Ainsi, en l'espace de quelques heures, les affrontements sanglants laissèrent place à un calme sans pareil depuis des lunes. Seul le sang coagulant encore dans les canivaux et les pleurs des survivant envers les personnes disparues rappelaient les drames qui venaient de se produire.
La rébellion avait échouée et le doux était resté maître des lieux mais à quel prix...

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» [12] Quand la population gronde, le pouvoir en place s'effondre!