Certainement l’endroit le plus repoussant et le plus calme de la capitale de nuit, quand le soleil le baigne de sa douceur, il devient le lieu de recueillement de la population. Le cimetière ainsi à lui seul représentait la paix de l’âme, éternelle ou provisoire. Mais avec les premiers rayons de soleil, ce n’est pas le silence si pesant habituellement qui faisait écho mais les cris des premières victimes avant de mourir. Comme toutes révolutions, il y avait des blessés et des morts et afin qu’aucune épidémie ne commence à contaminer la population, il fut décidé d’enterrer immédiatement les morts, ainsi de nombreux cadavres encore chaud se mirent à côtoyer les corps froids depuis des années.
Capitaine, on le met ou celui là ?
C’est qui ?
Un villageois qui n’a pas voulu respecter les ordres et qui voulait absolument entrer dans le quartier populaire.
D’accord, alors met le dans ce trou là avec les autres citoyens trop stupides pour ne pas se plier aux ordres.
Et lui ? C’est un de nos hommes, il était tellement excité par notre entrée dans la capitale qui a glissé et s’est empalé lui-meme sur son épée.
L’abruti ! Bon bin met le par là mais n’oublie pas de récupérer son équipement, cela pourrait servir par la suite.
Bien capitaine.
La rébellion venait de commencer que depuis quelques dizaines de minutes que déjà les morts arrivaient. Il fallait espérer que le changement de pouvoir se fasse dans le plus grand calme sinon il serait à déplorer des flots de sang dans les rues.