[D bis] La garde face a la rébellion - Siège de la rédaction

La rébellion, sale chose qui laisse libre cours à la violence, aux rapines et à toutes sortes de débauches contre lesquelles la garde se doit de combattre. C'est sur ces pensées là que Klaedr se rendait, en compagnie des Loups Blancs de Thalésie, à la rédaction. Trop longtemps les journalistes avaient tenté d'influencer les opinions en défaveur du Doux, cela ne devait être en aucun cas. Le dernier article sur l'hastratrice éolia était une honte, une ode à la rébellion et au carnage. Le voyage s'était fait sans trop de difficulté car les hommes de Klaedr effrayait les populations, il y avait bien eu quelques accrocs mais ils avaient vite étaient exterminés, ou plutôt contournés. Le nain, capitaine de la garde, se trouvait donc au royaume des Deux Frères devant le château de la rédaction. Le Doux avait toujours laissé faire les journalistes mais cette fois ci ils avaient dépassés les limites. Le nain se porta donc sur un rocher en face de la rédaction et hurla d'une voix sans appel

Journalistes, vos articles ont dépassés les limites, prônant la rébellion, la Garde les jugent infâmes. Afin que cela ne se reproduise plus à partir d'aujourd'hui vous êtes considérés comme ennemi du Doux jusqu'à preuve du contraire. La loi martiale est décrétée, vous devez donc vous rendre immédiatement et sans grabuge. Nous avons ordre de tuer si cela n'est pas respecté. Les journalistes n'étant pas présents seront retrouvés et amenés à vos côtés en prison. Journalistes aguératonniens veuillez maintenant sortir

Klaedr se tut attendant que les journalistes sortent, il prit sa hache en main, il y allait sûrement avoir du grabuge...

Olis avait été "choisi" pour se mettre sous les ordres de Klaedr, le trajet avait été très dur, ces loups blancs ne se mêlaient pas aux autres soldats et c'est donc en solitaire que Olis avait parcourut la distance les séparant de leur destination. Il ne savait pas où il allait et donc c'est avec stupéfaction qu'il découvrit qu'il était là pour arrêter les journalistes. Il s'éloigna un peu des autres soldats et rédigea un message en vitesse

Citation :

Dame de la rébellion, votre identité n'est plus un secret si ce n'est de polichinelle. Hastratrice, votre lien avec les terres aguératoniennes risque d'être rompu, Klaedr est en train d'assiéger la rédaction et désire emprisonner les journalistes. Je vous préviens donc et vous réitère ma promesse de fidélité en échange d'un peu de pouvoir sous votre royauté.

Fidèlement, Olis garde des portes de la cité malheureusement en mission au royaume des deux frères...

Olis rejoignit les soldat en espérant que l'hastratrice enverrait des renforts aux journalistes où bien sa propagande ne se ferait plus...

Le siège durait déjà depuis deux jours et Klaedr avait été mis au courant qu'Argos combattait Griffon à la capitale, il lui restait donc à découvrir où se cachait les autres journalistes. Malheureusement pour l'instant le bâtiment était protégé par de vulgaires soldats mais viendrait le temps où les vrais journalistes présents dans le bâtiment devrait réagir et même si ils n'étaient pas là cela voudrait dire que la Garde pourrait prendre en main la Gazette et publier des articles contre la rébellion. Le seul espoir pour l'information était qu'un journaliste se montre enfin

Alors que le siège continuait, un Loup Blanc débarqua en courant auprès de Klaedr, le Capitaine lui demanda ce qu'il se passait ce à quoi le soldat répondit

Mon Capitaine, Ilvatios vient de succomber il y a environ trois heures. Il s'est battu contre un plouk difforme et celui ci l'a tué très facilement. Ilvatios était l'un des meilleurs après vous, le Quartier des Riches est en train de flamber sous les rebelles. Nous avons besoin de toutes nos forces, laissez cette rédaction tranquille, venez je vous en prie. Avant de mourir, Ilvatios avait découvert le point faible du chef des rebelles malheureusement il a rendu son dernier soupir avant de pouvoir me le donner.

Le jeune soldat était essoufflé pourtant sans s'arrêter il avait raconter en quelques mots ce qu'il s'était passé. Lorsque que le Loup Blanc avait annoncé la mort d'Ilvatios, Klaedr avait lentement fermé les yeux se remémorant les moments qu'il avait passé aux côtés de son Caporal. Ils allaient tous payer pour cela, oh oui il allaient mourir et souffrir lentement. Klaedr avait besoin de ses Loups Blancs il regarda donc Olis et lui dit

Bon soldat, je dois partir, je vous laisse ici avec cette dizaine de soldats que j'ai réquisitionné à la porte, ils ont l'habitude d'être sous vos ordres. Je compte sur vous, je dois retourner à la Capitale tout ne se passe pas comme prévu...

Klaedr sans attendre de réponse monta sur son cheval suivi du reste des Loups Blancs qui ne se trouvaient pas encore à la Capitale...

Olis souriait tranquillement, avec sa stupidité légendaire et sa naïveté à toute épreuve, Klaedr lui avait laissé les commandes du siège avec des soldats qui étaient tous du côté de la rébellion, trahison était coutume en ce moment...

Olis déposa les armes et dit à la rédaction

Le siège est terminé journalistes, je suis de votre côté et durant le temps que durera mon commandement ici vous pourrez faire ce que bon vous semble...

Olis se tut et rédigea en toute hâte deux messages, il envoya le premier à la Dame de la rébellion et le second aux journalistes...

Citation :

Cher Demoiselle, j'ai pris le contrôle des troupes qui faisait le siège de la rédaction et le siège est donc terminé. Je vous écris pour vous prévenir de plusieurs choses, premièrement le Capitaine Klaedr, habile combattant il faut le reconnaître, est parti en direction du Grand Quartier, faites attention il est très doué au combat. Ensuite je vous propose de faire de la rédaction un endroit où réunir vos troupes, on voit les ennemis arriver de loin et vous pourrez ainsi sans attirer trop l'attention préparer un assaut du palais Hangratial que je serais heureux de mener à vos côtés.

Loyalement, Olis Garde des Portes de la Ville

Citation :

Chers journalistes, je vous écris pour vous signaler que dès à présent vous êtes libre de faire ce que bon vous semble, toutefois ne rédigez aucun texte contre la rébellion, j'y veillerais...

Cordialement, Olis Garde des Portes de la Ville

Olis se retourna ensuite et s'allongea tranquillement dans l'herbe, ô qu'il était bon d'être un traître...

La marche extrêmement bruyante de 200 000 minotaures pour aider le Doux dans la guerre civile arriva devant la forteresse de la rédaction, le roi Krios prit conscience des rapports d'espionnage datant du début de la guerre civile, faut dire qu'ils sont très renseigné...

Soldats de Minoroth, rayons ensemble ce tas ce caillou en poussière, nous le faisons pour la gloire de notre espèce, et pour le Doux !
Mais d'abord envoyons un éclaireur, nous sommes diplomate avant tout...

Le roi écrit un message rapidement et le confiant à son éclaireur.
L'éclaireur rejoignit les rangs d'Olis et des journalistes pour apporter un message.

Bonjour ennemis du Doux, je suis le diplomate du grand roi Krios, et je vous apporte un message.

Citation :: "Rendez vous et on vous épargne de mourir écraser sous nos sabots et nos haches.
Si mon éclaireur n'est pas de retour avant que je perde patience, nous considérions que vous préférez perdre votre vie.

Cordialement, le grand, majestueux, bon et puissant Roi Krios de Minoroth."

L'impatience guettait déjà Krios alors qu'on pouvait compter l'absence de l'éclaireur en quelques minutes...

Olis se prélassait tranquillement aux abords de la rédaction lorsque des bruits de sabots se firent entendre, il regarda autour de lui et vit une grande vache ou un taureau. Il n'en était pas sûr. Bref cette chose portait un message pour la petite armée qui siégeait. Le responsable du "siège" de la rédaction déplia donc la missive et la lut

Citation :: "Rendez vous et on vous épargne de mourir écraser sous nos sabots et nos haches.
Si mon éclaireur n'est pas de retour avant que je perde patience, nous considérions que vous préférez perdre votre vie.

Cordialement, le grand, majestueux, bon et puissant Roi Krios de Minoroth."

Olis partit d'un énorme éclat de rire, l'expression de ce Minotaures si tel était leur noms était très saccadée et c'était un plaisir onctueux de la lire. Olis regarda le messager et sourit, il était seul et Olis et ses hommes étaient une toute petite centaine. Il regarda l'un de ses soldats, l'un des traîtres à la garde. Il allait lui dire de trancher la gorge à ce monstre mais finalement il se retint. Le traître regarda ses troupes. Il était inquiet car celui qui avait écrit le message paraissait trop sûr de lui. Olis devait à nouveau jouer double jeu. Il écrivit un message et renvoya le minotaure qui le portait

Citation :: Je ne sais qui vous êtes, mais laissez moi vous dire que je représente la garde d'Alérandir Dâah et que jamais nous ne nous rendrons. Nous assiégeons en ce moment même la rédaction où prolifèrent les ennemis du Doux. Si vous êtes de son côté alors rejoignez nous et rendez vous à la capitale pour les aider ou bien venez nous aider ici

Olis était anxieux, il espérait de tout cœur que sa traîtrise passerait a peu prés inaperçu et que ces minotaures allaient passer leur chemin mais il espérait sûrement en vain...

L'éclaireur revint vers l'énorme regroupement des minotaures pour apporter une réponse du groupe de garde qui était devant la rédaction.

Le roi Krios jeta un oeil sur la lettre avant de la manger...

Mes braves !
Ils ne sont qu'une poignée pour ce siège, nous allons les aider à démolir cette petite forteresse.
Que tout le monde porte des grosses pierres, et quand j'en donnerai l'ordre, jetez les sur les murs, on va tout détruire.

Les minotaures étaient prêts, d'énorme pierres allaient être balancées sur la rédaction sous l'ordre de Krios.

A mon commandement incontesté de tous les êtres vivants du monde !
Envoyez les cailloux !

Une pluie de rochers fraquacèrent les murs de la rédaction, en laissant place à une fumée grisatre de destruction avec les corps des gardes de la rédaction qui gardaient les murs...

Les minotaures rejoignirent les gardes, Krios ne savant pas qui peut être leur chef demanda

Mes chers amis les gardes du royaume d'aguératon, qui est votre chef, qu'il puisse jouir avec nous d'une dernière attaque sur cette... euh... forteresse de trahison !

Olis regarda passait par dessus lui des gigantesques cailloux. Il fut effaré lorsqu'il comprit que ces pierres étaient destinées à la rédaction. Stupides bestioles, pensait il. Elles venaient de démolir le principal fief de la propagande de l'hastratrice. Heureusement cela voulait dire que les minotaures avaient cru Olis qui entre temps avait prévenu ses soldats qui étaient prêt à jouer le jeu. Lorsqu'un énorme mastodonte s'approcha de lui Olis prit peur, il crut que ce dernier allait le manger mais heureusement ce dernier lui parla. Olis écouta les jambes tremblantes de peur puis il répondit d'une voix chevrotante et mal assurée.

Et bien je suis celui qui dirige les opérations, mais vous n'auriez pas dû détruire la rédaction si je puis me permettre
Sa voix se faisait plus lente et plus hésitante à chacun des mots qui sortaient de sa bouche
Donc Il nous faut arrêter les journalistes et non pas les exterminer. Ils pourraient toujours servir plus tard. Vous, vous comprenez ?

Le garde des portes se tut effrayé par l'immense monstre qui se dressait tel un roc devant lui, il cherchait dans sa sournoise tête une solution. Une porte de sortie comme d'habitude, un poignard bien placé pouvait faire l'affaire et après que ferait ces massives troupes de monstre. Non il fallait jouer le jeu et espérer que rien de grave n'arriverait au journal de la douce dame de la rébellion...

Krios ne pouvait pas se permettre de perdre des vivres bêtement, alors si il fallait nourrir toute une bande de prisonniers...

Bien sûr, mais on en gardera qu'un, les autres serviront de provisions pour vos humains...

Il leva son poing et son armée se mit au garde à vous.

Soldats, tuer les tous, mais si vous pouvez, épargnez en un, on le soumettra à notre interrogatoire avant de l'écarteler...

Krios se tourna vers Oris

Maintenant petit homme, regarde bien le spectacle, on fetera notre victoire dans votre capitale quant on l'aura délivré de l'ennemi.

Une immense masse de minotaures chargea la rédaction détruisant le reste des fondations par leur poids et leur force brutal.

De loin on pouvait entendre les cris des hommes massacrés dans l'attaque barbare des minotaures, à la fin il ne resta plus qu'un tas de ruine, et un survivant de la rédaction à qui on avait brisés les jambes pour ne pas qu'il s'enfuit...

Ami humain, si vous voulez l'interroger allez y, mais si vous ne vous en sentez pas le courage, nous pouvons le faire...

Il n'y avait aucune trace d'un journaliste dans la rédaction, uniquement des soldats...

Olis était rompu au combat, mais ce n'en était pas un, c'était un massacre sans nom.C'était un idole à la boucherie et au carnage. Le Traître préféra fermer les yeux durant cette bataille si l'on pouvait dire ainsi. Lorsque Olis les rouvrit il vit un pauvre soldat martyrisé, les jambes broyés par une force incommensurable, une force titanesque. Entendant le chef des minotaures lui proposait de l'interroger il ne put s'empêcher de sourire. Comment interroger un homme qui ne fait que laisser échapper des glapissements de douleur. Il regarda les décombres de la Rédaction et fut heureux de comprendre qu'aucun journaliste n'était présent. La reconstruction serait une chose aisée et alors la propagande pourrait recommencer. Mais avant cela il fallait éloigner cette armée et prévenir la dame de la rébellion. Le garde des portes prit donc la parole et dit

Il nous faut nous rendre à la capitale dès à présent. Maintenant que mon rôle est ici fini je me dois de retourner aux portes de la cité que je garde. Ne m'accompagnez pas car je viens de recevoir un message, que j'ai par hasard jeté au feu, qui me signale que tout est rentré dans l'ordre. La rébellion a été repoussé, vous pouvez rentrer chez vous, je vous enverrais une carte postale

Sans plus attendre et espérant que les minotaures ne le suivent pas jusqu'à la capitale, Olis monta à cheval et parti au galop avec ses hommes laissant là les minotaures. Sur la route de la capitale il rédigea une lettre qu'il envoya à la dame de la rébellion

Citation :: C'est en toute hâte que j'écris ces mots, une armée d'environ 200 000 minotaures marchent certainement sur la capitale pour venir en aide au Doux ou plutôt au Mou. Je vais reprendre ma position au poste de garde en espérant que ce satané monstre ne me suive pas.

Mielleusement et amicalement, Olis votre serviteur...

Le garde s'enfuit donc vers la cité sans regarder derrière lui si il était suivit, toutefois il pensait bien que le premier endroit où se rendrait les minotaures serait le poste de garde...

Krios regarda les gardes partirent au loin et très rapidement.
Un minotaure approcha de Krios.

Votre altesse, comment allez vous recevoir votre carte postal, je ne crois pas qu'ils connaissent l'adresse de Minoroth...

Le roi fit un bond

Bigre, tu as raison, nous devons le rattraper, il risque de s'en vouloir si il s'en aperçoit !
Sooooldaaaaats en avant maaaaarche !

L'armée des minotaures quitta les ruines pour suivre les traces des gardes d'Olis...