Un bruit sourd se fit entendre tout près dans la capitale d’Alérandir Daâh. Au loin un nuage de poussière cachait une chevauché de soldats Galbadiens. Au travers de ces soldats se distinguait une silhouette non méconnu. Celle de Seifer. Rare était les fois où le Général Pingouin se déplaçait à la capitale.
Aux portes de la ville, une escouade pris place aux cotés de la Garde du Doux, tandis que deux autres escouades escortaient Seifer. Habituellement, Seifer se déplaçait accompagné de quelques soldats de sa garde personnelle mais par les temps qui couraient, plus grande était la menace et ce n’est certainement pas les gueux du Doux qui allaient assurer sa sécurité en ces lieux.
Seifer se dirigea vers le quartier des ambassades. C’était un lieu magnifique où toutes les ambassades des guildes du monde entier siégeaient autour d’une grande place et de sa fontaine tant aimé des diplomates. Enfin toutes ou presque ! En effet le magnifique monument dédié aux Pingouins Barbares était toujours en construction. Le Doux jugeait nécessaire que se soit des employés de la capitale qui s’occupent de la construction de tels bâtiments, mais comme toujours, ces piètres plouks passez plus de temps à boire qu’à travailler.
D’un geste de la main, il ordonna à l’une des deux escouades de sécuriser la place. De cette manière tout le quartier était sécurisé. L’autre escouade n’étant autre que sa garde personnelle, restait à coté du Général.
Seifer avait en sa possession un parchemin destiné aux Spadassins. Cette pauvre et malheureuse guilde qui n’avait guère moyen de guerroyer sans peine. Cette même guilde qui accueillait bon nombres de traîtres, ivrognes et autres stupides seigneurs incompétents ! Il décida donc de se présenter à leur ambassade afin de leur soumettre une invitation pour une réunion au sein de la cité des Pingouins Barbares, afin de palier à la possibilité que des oreilles indiscrète s’immiscent dans cette dernière.
Une fois à l’intérieur, et sans dire mot il remit au premier plouk venu le parchemin en question. Seifer se retourna vers la sortie et commença à avancer. Il marqua une pause, puis tout en regardant devant lui, il dit d’une voix grave.
« Si tu tiens à la vie, cours remettre ça à ton minable chef !»
Puis il sortit de l’ambassade toujours accompagné de sa garde.