Réunion de la Protection

HRP/ je préviens que cette réunion est inconnue des seigneurs ou dames adverses, les sorts et le reste sont des surprises, donc l'usage des informations dites ici est interdit/HRP

La guerre...
Celle-ci avait été declarée par le Pingouin Erandil il a quelques jours de cela.
Les troupes d'asternel ainsi que celle des Gardes avaient été de nouveaux deùandé, alors qu'elles se remettaient d'un combat face au démon.
Elhandil avait donc organisée une réunion rassemblant tout les seigneurs qui luttaient pour le Doux, envers et contre les Pingouins et ceux qui les soutenaient.
Cependant, l'armée déjà présente avait été réduite, d'un en cas de défaite, et pour apporter des renforts quand cela serait de mise, car la défaite était envisageable, sinon quasi certaine.
Elhandil le savait, c'était donc pour cela qu'il voulait donc proteger la Presqu'Ile de l'Emeraude. c'était le symbole du Doux, et les Pingouins, s'ils voulaient une victoire, devaient s'en emparés. c'était donc la ville qu'il fallait en premier lieu proteger.

L'armée d'Asternel et des Gardes était donc postée à environ deux lieues de la ville, pour avoir une retraite possible et le temps de barricader les portes.
Elhandil avait prévenu les habitants ainsi que les villlageois alentour, ne serait-ce que pour limiter les pertes. Le périmêtre prévu pour la bataille était donc desert, mis à part l'armée actuelle des defenseurs du Doux.
Il y avait donc pour le moment, cinq milles hommes, dont un millier d'épéistes, un millier de lanciers, placés en première ligne, un millier de cavalerie légère, cinq cent archers, sept cent cinquante mages et sept cent cinquante gryffons.
Plus la petite troupe de Silvin's, garde rapprochée du Capitaine, et l'armée de reserve, situé dans la ville, qui coprennait quelques centaines d'archers, d'arquebusiers, d'épéistes...

Les soldats d'Elhandil commençaient à préparer le terrain: les gryffons survolaient le champ de bataille et les mages plaçaient des sorts devastateurs.

Une tente au milieu de l'armée se distinguait par sa grandeur, c'était une cible facile à atteindre, mais un leurre. Celle du Capitaine Elhandil et où se déroulerait la réunion était plus petite, et quasiment à l'avant, là où les adversaires ne pourraient penser.
Le Capitaine Elhandil se tenait donc à l'intérieur de la tente, avec comme mobilier, une table, quelques sièges. Un de ses officers entra:

- Les mages ont-ils finis de poser des pièges magiques ? Est-ce que la reconnaissance des gryffons est terminée ?

- Oui mon seigneur, voilà la carte approximative ainsi que les endroits où des pièges ont été placés...

L'officier posa une carte sur la table, et Elhandil y jeta un coup d'oeil.
Il attendit maintenant la venue des seigneurs qui voulaient proteger l'Ile.
Elhandil avait juste un jaseran, ainsi que son épée à la ceinture. Son armure se trouavit dans un coin de la tente.

C'est alors que un de ses soldats leva le paneau de la tente, et fit entrer les seigneurs ou dames qui voulaient participer à cette bataille...

Shaoran allait être bref, il n'allait pas perdre son temps à parler. Les troupes de Kodraf et de son bataillon de la garde étaient prêtes. Finarfin n'avait pu venir mais cela soulagé Shaoran car qui aimerait voir sa bien aimée sur le front ? L'elfe entra donc et dis simplement quelques mots.

Colonel Elhandil, mes troupes ont été posté comme les vôtres ou presque. Ils se coordonneront donc avec vos troupes du mieux qu'ils peuvent. Je reste à vos côtés le temps d'écouter les autres seigneurs qui voudront prendre la parole.

L'elfe s'assied sur un tabouret, attendant que quelqu'un daigne parler.

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La Presqu'île de l'Emeraude. Sa belle, Elle l'attendait tant, il y arrive enfin. L'ombre saute de son embarcation isolée et traverse les eaux peu profondes de la basse marée effleurant de ses caresses de plus en plus entreprenantes la plage de sable fin et raffiné. Et pleinement L'Elfe encapuchonné embrasse cette île, sa nouvelle possession, son nouveau jouet qu'il foule à présent avec indolence.

Arakasï, deuxième du Nom. Il sonne maudit, comme tous ceux d'entre les Elfes qui le vénèrent et le suivent lorsque la haine des croyances malsaines les entraînèrent dans la plus grande conquête de la fôret d'Arvâal, dans la plus grande croisade contre les hérétiques du Royaume Elfique de Shurak. Immense entreprise sortie tout droit des fourneaux de l'enfer de la tête pensante, apparemment plus intelligente, plus perspicace, moins prudente que les autres. Arakasï, l'Elfe qui ne rechigne à rien et mêlé à ceux d'entre les plus dangereux qui pensent agir pour le bien de tous par leur perfides méfaits.

Évènements sanglants, malédictions et maléfices, guerres froides enchaînant les plus sournoises attaques dans l'ombre, les plus grands massacres à échelle innommable. Trahison, retournement de situation, mise en condition, fausse interprétation. Combien de stratagèmes a t-il usé si abusivement ? Nul n'en saura rien, personne ne les comptera jamais. Mais le bilan, bien que tout aussi superficiel que flou est cruel d'éloquence et sans appel.

Rien ne changera, rien ne se passera, rien ne se fera tant que cet individu sera en liberté pour disperser la haine et la folie dans les terres rougies et meurtries d' Agueraton. La trêve à jamais déchirée, la compromission sous couvert de la bienveillance et le souci de diplomatie, éternellement compromise.

Arakasï arpente les chemins étroits, son aura pâle empêtrée dans les vapes ténébreuses de son manteau sillonne les flancs de la plaine rougeoyante, appréciant chaque soldat à sa vue, chaque arme vaillamment portée à la main, chaque regard endurci, ces détails qui caractérisent tant et si bien la force et la pureté des actes nobles et sans état d'âme.. Bientôt Jund convole aux côtés des iliens, son esprit insondable, se jouant de leur tentatives maladroites et pitoyables dans leur souci avéré d'en savoir plus sur cet étrange et grisonnant personnage.

Comme une vipère se glisse insidieusement dans le nid de l' oiseau, L'Elfe s'élance et dérive, assumant véritablement la confiance d'un chasseur sur son territoire, piétinant aux milieu des bêtes hostiles mais soumises. Il se repaît de la brume environneante, qui bientôt s'incline à lui, le cajole et défraye ses atours plus noirs encore que son coeur. En chacun d'entre les îliens qui l'observent, il soupçonne un traître, un infidèle.

Les regards effrayés et curieux, lui donnent consistance, Arakasï s'imagine déjà troubler leurs rêves et participer aux plus vils tourments de leur cauchemars. Face à tant de questionnements étrangères, ses muscles faciales subtilement réagissent, en un sourire fielleux, figé et hypocrite, son souffle expirant imperceptiblement l'once d'un soupir brûlant, impatient. Prémisces à des actions dissipées, incontrôlées... fièvreuses.

L'immense tente apparaît. Lentement de l'intérieur, les premiers pas retentissent et discrètement, le nouveau venu se révèle à tous.

Il est venu sans armes, sans autres atours que sa vaporeuse bure qui révèle seulement sa peau albe et ses yeux d'acier perçant l'espace et la chair d'un froid troublant. Est-il vraiment parti pour la guerre ? Que fait-il seul ? Après être entré, il s'en va s'asseoir, s'arrogeant sans un regard à autrui deux siège pour ses soins. Le premier pour poser son fessier, le second afin d' allonger ses longues jambes qu'il croiserait et décroiserait nonchalamment selon ses divines envies.

L'elfe dans un silence religieux s'atermoie, balade sa langue sur ses lèvres pleine qui surplomblent son menton volontaire, signe d'une fierté et d'une arrogance certaine. Vient enfin le moment de balader son regard également, celui-ci s'attardant sur chacun d'entre les présents, avec appréciation, répugnance, indifférence.

Les yeux fermés, comme soudain assoupi, il murmure :

Enfin les gardes se réveillent de leur repos immérité, émergeant soudain d'outre-tombe et heureusement éveillés, guidés par les exhalaisons printanières alarmantes qui annoncent l'orage et la grêle. Une pluie battante et froudroyante qui atteindra bientôt de nombreuses vies. Mais la fin est déjà écrite, l'éclaircie s'en suivra bientôt. Ce qui a été perdu sera amené à être retrouvé. Gardes prenez acte, le Seigneur Arakasï s'en ira croiser le fer à vos côtés et détriturer ces résidus assechés par la perversité qui s'atèlent à provoquer l'incendie, obstruant incidemment notre chemin. Sachez le, mes armées débarqueront lorsqu'il viendra le moment opportun.

Il n'en dit plus, ne discute point stratégie et ne requiert aucun ordre. Arakasï ne dévoilerait rien de lui, ni de ses buts, ni de ses intentions.

Un homme vêtu de noir...
Il ne porte pas d'armure...
Seulement, un casque peint en noir, et une cuirasse qui lui couvre le dos et le torse...
A son côté pend une épée, dont la lame, encore au fourreau, et elle aussi peinte en noir.
Il ne porte pas de blason. Un morion de cuir informe lui couvre le visage.
Son cheval, aussi, est noir.
Personne ne l'a jamais vu auparavant.
Personne ne le connait.
Il dit porter un message pour le seigneur Elhandil de la garde.
Une proposition de soutien dans sa lutte contre les indépendantistes.
Bien entendu, les gardes ne le laissent pas passer.
Ce pourrait être un assassin, un espion, ou n'importe quoi d'autre.
Mais il est porteur d'un message.
Alors il faut prévenir le capitaine de la garde, un ralliement a toujours son intérêt, non?

Un nuage verdâtre surplombais la petite tente ,
un oeil semblai fixer attentivement les événements qui s'y déroulaient . Cyclamen avait alors deux miroirs sur ce monde d'où elle observait tranquillement les deux camps qui se préparait l'un à se défendre , et les autres à attaquer .
Quelle situation plaisante de pouvoir voir l'organisation des diverses armées . Le camps des défenseurs semblais pour le moment le plus petit , mais le plus fourbe , car reconnaissant le visage de l'une des créatures qui semblait venir tous droit de l'autre côté .
Il y avait aussi un autre curieux personnage qui venait d'arriver , et l'aura qui émanait de lui étais des plus intéressant .

Cyclamen regardait passivement tous ces êtres qui s'agitaient ; elle était donc tombée dans un monde ou vivait divers peuples qui se battre pour leurs convictions ,s'en étais risible plus de la moitiez des mondes qu'elle avait visités et ou des formes de vie capable de raisonnement semblais être destiné à se battre éternellement jusqu'à là fin des temps .

Cyclamen avait donc déjà vue ce genre de situation tellement de fois qu'un désintérêt encore plus profond l'assaillis , toutefois elle venait à peine d'arriver .

Elle resta à regarder ces miroirs de ses yeux rouges sang sans le moindre clignement , sa respiration était toujours lente et régulière , ce qui se passait ici bas ne la troublais absolument pas ,
elle attendait sans bruit .

Voilà donc les seuls défenseurs du Doux...
Les seuls qui lui étaient reconnaissants. De quoi ? Mais de beaucoup de choses, telle la civilisation ou les apports culturels... Enfin bon, les mensonges des Pingouins, empli d'une liberté utopique, avait convaincue mieux que la vérité décrite par Elhandil. Que croyait les seigneurs et dames iliens ?
Enfin, pour le moment, ce n'était plus son affaire, il devait se charger de la défense de l'Ile contre les Pingouins... Insurrection. Ce mot sonnait comme un blasphème horrible...
Elhandil se tourna vers les seigneurs présents.
Shaoran, son frère d'armes, son ami et Garde. Arakasï, un pro-Doux extrémiste, mais doté tout de même d'un sens implacable de défense envers le Doux. Et puis.. Il y avait le Seigneur Volkmar, qui lui avait fait donner une missive, fort discrètement par ailleurs. Il allait en parler aux seigneurs présents.

Shaoran était assis sur un tabouret, droitement, dignement. Elhandil lui sourit, puis reporta son attention sur Arakasï. Celui-ci se tenait allongé, sur deux chaise côte à côte, porteur d'une indescriptible arrogance. Le Capitaine de la Garde se retint de lui faire remarquer, mais attendit le moment opportun, où tous les seigneurs se seront rassemblés.

- Messires, soyez les bienvenus ici même, et pardonnez-moi le faible luxe de cet humble tente, mais la guerre ne nous permet pas d'avoir accès à des frivolités tel que des coussins ou autre.
Je vais donc aller droit au but... Pour commencer, voilà ce que m'a envoyé un seigneur, qui nous enverras certainement un émissaire d'ici maintenant peu de temps:

"Messires de la Garde.

Il me paraît simplement ignoble de ne serait-ce qu'imaginer la dictature pingouin sur l'île d'Emeraude.
Malheureusement, mes ressources ne sont pas bien grandes, mais...
Je suis tout prêt à les mettre à votre service.
Si vous les acceptez, afin de vous aider dans votre lutte, donnez un mot, me donnant des indications pour ce faire, ou un lieu de rencontre, au gamin roux vêtu de vert, qui traîne à la porte la plus au Sud de la ville.
Il lui manque une oreille, par ailleurs.
Vous le reconnaîtrez sans peine je suppose..

V. de A."

Le garde leur fit passer, puis Elhandil désigna la table au centre, avec dessus, une carte avec des points rouges situés dessus, les pièges... Shaoran regarda cette carte, mais pas Arakasï.
Le Capitaine le regarda fixement, puis lui lâcha:

- Pardonnez-moi, mais nous ne sommes pas dans un salon de thé. Vous ne voulez peut-être pas discuter stratégie à nos cotés, soit. Mais vous pourriez au moins, pour une sécurité relative de vos troupes, regardez où sont positionnés les pièges magiques.

Il n'attendit pas la réponse du Sir, déjà il continuait sur sa lancée, expliquant à Shaoran son plan, et à Arakasï si celui-ci daignait écouter.

- Nous avons un avantage, nous sommes les défenseurs. De cette position, nous allons en tirez tout les profits. Il semble qu’il y est une faible, mais néanmoins présente, côte pour atteindre le lieu de la bataille. Cela pourra jouez en notre faveur, notamment pour les archers, et pour le décollage des Gryffons, et surtout pour la vue.
Nous pourrons donc observez le déroulement mieux que nos ennemis d'en face.

Elhandil alla vers la table au centre, suivi par, certainement, les autres. Il montra la carte.

- Nous allons composée la première ligne de lanciers, la seconde de la cavalerie légère qui tenteront d'effectuer une trouée pour les épéistes, qui les suivront derrière.. Cela permettra de tenir le temps que les Gryffons, chevauchés de mages, puissent atteindre le champ de bataille pour lancer des sorts. Leurs troupes seront retardées par les pièges, ce qui nous laissera peut-être le temps d’avancer sur le terrain, ainsi nous aurons un avantage de plus, la prise du champ de bataille. Derrière nos épéistes ainsi que sur les cotés, nous positionneront des archers qui videront leur carquois sur les sbires des Pingouins.

Si vous avez des questions, ou des améliorations, veuillez me le faire remarquez, tout est le bienvenue.

Soudain, un malaise le prit. Il ne sût pas pourquoi, cependant, c'était trop tard, il avait déjà dit son plan... Il y avait de la magie dans l'air, et cela n'augurait rien de bon.
Il esquissa cependant un sortilège pour que rien de ce qu'il dit ne s'entende de l'extérieur. On entendit bizarrement, comme venue de loin, un hoquet étouffé.
Un de ses hommes vint lui parlé à l'oreille, puis ressorti aussitôt.

- Messires, je pense que l'émissaire auquel je vous parlais est arrivé.

Elhandil mit la main sur le fourreau de son épée, on ne savait jamais.
Un soldat leva le pan de tente, et laissa entrer le cavalier. Habillé de noir, sans blason. Cependant, Elhandil sentit qu'il était porteur d'un message, certainement celui du Sir Volkmar.
Elhandil lui fit rapidement un signe de parler, et au plus vite... La guerre n'attend pas.

Shaoran avait été des plus attentifs lors de la prise de parole de son frère d'arme. Son stratagème était simple mais c'est justement cela qui pourrait le faire fonctionner. Shaoran n'avait que peu de choses à dire, il se leva.

Messires, je ne vois rien à ajouter à part...

Il s'arrêta un moment, une mouche était venu l'embêter.

... Je pense qu'il serait bien d'affecter des mages à la première ligne. Vous allez me dire que cela est risqué mais je vous répondrai que non. Je propose que certains mages qui maîtrise parfaitement l'élément de la terre s'y introduise et attendent le bon moment pour attaquer. Les lanciers suivront.

Le Capitaine avait dit l'essentiel, il se tut donc et attendit une quelconque réaction.

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Pardonnez-moi, mais nous ne sommes pas dans un salon de thé. Vous ne voulez peut-être pas discuter stratégie à nos cotés, soit. Mais vous pourriez au moins, pour une sécurité relative de vos troupes, regardez où sont positionnés les pièges magiques.

L’entité elfique frémit, s'imagina... mais s’ordonna, un sourire fielleux figé sur son visage glacé inexpressif en réponse, dissimulant toute la fragilité de sa soumission, de son obéissance... L'heure était trop grave se disait-il pour s'y attacher, s'en formaliser. Leur monde se mourrait et les regards innocents rougies se porteraient vers un futur barré de noirs prémisses s'ils en venaient à se diviser. Les Elfes de Shurak se devaient de s'unir à ces loqueteux qui à défaut de représenter la noblesse et revêtir la sainte apparence, possédaient cette puissance écrasante que tous craignaient depuis les temps immémorés.

Arakasï, ignorant la remarque tourna un regard suspicieux sur le Seigneur Shaoran. Il n'avait pas manqué de noter sa parole étonnament courte et dénuée d'engagements... Etait-il déchiré intérieurement par la division des îliens, " ses compatriotes" ? Faiblissait-il au fur et à mesure du temps dans sa conviction de défendre la bonne cause ? L'Elfe les yeux plissés et courroucés se ferait un plaisir de le surveiller...

Mais la stratégie enfin s'installait et captivait toutes les esprits, toutes les attentions. Déjà la curiosité s’éveillait, des pièges étaient tendus. Elhandil interprétait sur la scène, grande admiratrice de ses mimiques, et sortait le grand jeu.

La table qui accueillait les premiers soupirs, sourires et l'étalage fantastique de la froide communication entre eux était tout de bois constituée, verni et d'une simplicité miteuse à faire pleurer même en temps de guerre... Arakasï ne manquait rien malgré sa nonchalance, furtive apparence trompeuse qu'il s'évertuait à imager, représenter et préserver afin d'apaiser, détourner ses alliés de la dangerosité de ses pensées.

Son oeil fantômatique enregistra chaque détail de la carte, perça chaque piège, définit chaque mouvement ordonné pendant que consignait le Colonel Ehlandil sur son plan.

Bientôt le silence s'installa et il fut sournois et froid. Il en fallait un pour ouvrir le bal, il en fallait un qui à l'image de tous se lève et fasse saisir son idée par tous. A nouveau le Seigneur Shaoran prit la parole, à sa suite Arakasï debout à leur côtés près des cartes, fit de même. L'action allait remplacer l'observation. Le pâle fantôme Elfique à l'aura ténébreuse devint chair et s'anima sous le poids de l'effervescence soudaine de l'esprit sous la musique fredonnante de la stratégie.

La " guerre ", ce mot le faisait revivre à chaque fois qu'il lui apparaissait dans la réalité, qu'il se présentait à lui, son air, son oxygène. Son bras se tendit lentement, son doigt se pointa et déroula un grand cercle autour de plusieurs points oubliés, son regard soudain enflammé comme le feu bleu glaçant de la foudre, se concentrant uniquement sur la carte pendant qu'il s'adressait froidement au Colonel Elhandil sans même lui jeter un oeil.

Colonel entendons nous bien. J'approuve votre plan qui est en soit excellent. Mais il m'apparaît à court terme et seulement régie par un esprit jusqu'au-boutiste de défense à tout prix, qui n'apporterait aucun avantage stratégique concret. Cette bataille victorieuse, dans laquelle nous perdrons de nombreux hommes ne règlera pas tout. Selon moi, c'est une erreur de concentrer tous nos efforts, d' épuiser toutes nos forces et fixer toute notre attention sur la capitale quand d'autres moyens astucieux nous permettraient de limiter les pertes tout en assurant notre prise sur le poisson. C'est une guerre îlienne, il est important de réduire les oppositions alentours tant qu'à isoler la ville ciblée investie.

Les côtes un peu partout doivent être persécutées, investies, envahies si possible. Le contrôle de la mer autour de l'île c'est le pouvoir. Il s'assimile à une clé indispensable, nous devons imposer une domination navale et aérienne massive et totale, prolonger une pression tenaillante, incessante, éreintante sur leur défenses cotières pendant notre engagement au coeur des enjeux. Je ne vous conseillerais que trop d'écrire à l'Intendant, et d'exiger qu'il se bouge le train sur ces moyens importants. Notre approvisionnement se doit être assuré de façon permanente par un convoi régulier, escorté, faisant navette avec l'extérieur, et nous permettant ainsi d'agir sur les approvisionnements ennemis en ces maudites terres sans nous affamer nous mêmes.

Brûler leur terres, brûler leur foyers, brûler leur stocks et même leurs paysans pourrait s'avérer nécessaire si vraiment ils nous mettaient en difficulté. J'espère que vous retiendrez cette idée. Mon armée adoptera un profil très particulier de débarquement et interviendra sûrement à la mise en route des pièges.

Voilà j'en ai terminé. Au final C'est vous qui commandez et mènerez l'effort de guerre. Je suivrai tant que vous agirez pour le bien d'Agueraton.

L'Elfe en a terminé, tout son discours prononcé avec distance et froideur. Puis au même moment se déroule sous ses yeux le spectacle d'un nouveau venu, apparemment l'émissaire dont il furent informés en début de réunion. Arakasï porta sur l'étrange ombre un regard indifférent. Dans la lettre il fut avancé qu'il combattrait pour le doux. Les mots n'étaient qu'apparences à distance, ils verraient bien en sa présence.

L'émissaire en question regardait les trois hommes dans la tente.
Avec une moue perplexe, sous son morion de cuir.

"Alors c'est tout ce qu'a trouvé le Doux?
Pas un seigneur de l'île ne vous soutient?"

Il parut un instant désappointé, malgré son visage masqué, puis fit quelques pas vers le centre de la tente...

"Comme nous vous l'avons écrit, messire, nos ressources sont bien faibles.
Nous n'avons qu'une cinquantaine d'hommes à déployer, dans la capitale de l'île.
Bien qu'ils soient des vétérans, des soldats d'élite.
Mais nous pouvons servir autrement."

Il hocha la tête en direction de l'elfe, comme pour reconnaître la justesse de ses idées.
Qui n'avaient peut-être pas la grandeur du plan des Gardes, mais étaient vêtues d'efficacité.

"Entre autre, passer entre leur ligne. Semer le désordre. Causer la panique. Ecumer leurs terres. Mais pas seulement. Il faut le faire au nom des Pingouins. Bien des paysans ne prendront pas. Mais si nous pouvons en convaincre une partie que les Pingouins les oppriment pour mener leur guerre seigneuriale, qui ne leur apportera que misère."

Il leva les mains en l'air, pour souligner une évidence...
Maintenant, il attendait leur avis.
Ensuite, il aurait d'autres choses à proposer...
Evidemment.

Avant que l'émissaire parle, les seigneurs présents réagirent au discours d'Elhandil. Ils acquiescèrent, et proposèrent à leur tour des améliorations. Elhandil écouta donc avec une attention particulière les différents avis et remarques. Le premier à réagir fut Shaoran. Bref, mais intéressant. Son frère d'armes y allait directement, ils étaient en guerre.
Puis le Colonel répondit:

- Ton idée est intéressante, sauf que si nous les mettons en première ligne, ils se feront attaquer en premier, et puisque le contact sera d'abord avec les lances et les arcs, nous risquons d'en perdre beaucoup plus qu'eux. Tes magiciens de terre vont, si tu as dans ton armée, montés les Phénixs. Ils seront quasiment intouchable, sauf s'ils ont des machines de guerres. Et ils pourront agir. Car la magie épuise, et nos mages ne peuvent être en première ligne. Ils ne sont pas endurants, et donc seront vulnérables une fois leur énergie utilisée. Ton idée est donc risquée, et nous nous devons de garder nos magiciens en sécurité, pour qu'ils puissent attaquer tout en étant en sécurité. La distance affecte le besoin de magie, mais mieux faut cela que de les voir tombés comme de mouches. Après, si tu veux prendre ce risque, fait donc.

Après avoir répondu à son ami et confrère, il écouta la remarque froide d’Arakasï. Cet elfe était original, même parmi le Beau Peuple (nota bene: le peuple des elfes). Il lui adressa la parole sans le regarder, avec une attitude désinvolte. Elhandil se retint de le remettre à l'ordre. Il verrait ce que valait cet homme, enfin cet elfe dans un combat. Peut-être pouvait-il avoir cette attitude, mais dès la fin de la guerre, Elhandil se promit de lui faire entre-apercevoir ses pensées...

- Colonel entendons nous bien. J'approuve votre plan qui est en soit excellent. Mais il m'apparaît à court terme et seulement régie par un esprit jusqu'au-boutiste de défense à tout prix, qui n'apporterait aucun avantage stratégique concret. Cette bataille victorieuse, dans laquelle nous perdrons de nombreux hommes ne règlera pas tout. Selon moi, c'est une erreur de concentrer tous nos efforts, d’épuiser toutes nos forces et fixer toute notre attention sur la capitale quand d'autres moyens astucieux nous permettraient de limiter les pertes tout en assurant notre prise sur le poisson. C'est une guerre îlienne, il est important de réduire les oppositions alentours tant qu'à isoler la ville ciblée investie.

Les côtes un peu partout doivent être persécutées, investies, envahies si possible. Le contrôle de la mer autour de l'île c'est le pouvoir. Il s'assimile à une clé indispensable, nous devons imposer une domination navale et aérienne massive et totale, prolonger une pression tenaillante, incessante, éreintante sur leur défenses côtières pendant notre engagement au cœur des enjeux. Je ne vous conseillerais que trop d'écrire à l'Intendant, et d'exiger qu'il se bouge le train sur ces moyens importants. Notre approvisionnement se doit être assuré de façon permanente par un convoi régulier, escorté, faisant navette avec l'extérieur, et nous permettant ainsi d'agir sur les approvisionnements ennemis en ces maudites terres sans nous affamer nous mêmes.

Brûler leur terres, brûler leur foyers, brûler leur stocks et même leurs paysans pourrait s'avérer nécessaire si vraiment ils nous mettaient en difficulté. J'espère que vous retiendrez cette idée. Mon armée adoptera un profil très particulier de débarquement et interviendra sûrement à la mise en route des pièges.

Voilà j'en ai terminé. Au final C'est vous qui commandez et mènerez l'effort de guerre. Je suivrai tant que vous agirez pour le bien d'Aguératon.

Il écouta donc la remarque de l'elfe ténébreux avec attention, et lui répondit :

- Sir Arakasï, non pas que je dénigre votre jugement, mais voyez-vous, votre idée de prendre les plages à déjà été faites certainement par nos ennemis les Pingouins, et je en veux pas lancer, disperser nos hommes en les lançant à tout les cotés de l'Ile, pour les envoyer à la mort. Car les Pingouins ne sont pas idiots, ils vont déjà prendre les plages. Nous aurons donc le port de la Presqu'Ile. Nous assurons nos arrières plutôt que de disperser nos forces à droite à gauche, pour nous retrouver démunis face à l'adversaire.

Nous ne disposons que des trois armées différentes, contrairement aux Pingouins qui possèdent l'avantage du nombre, car ils sont plus nombreux que nous. Nous n'aurons donc aucune chance si nous les harcelons comme vous le dites. Notre position est tenable quand défense, où nous possédons des avantages. Si nous attaquons, nous perdrons. Ils sont nombreux, et eux peuvent se permettre de tenir les côtes tout en lançant le gros de leur troupe à l'assaut.

Un messager est déjà parti pour informer l'Intendant d'une révolte sur l'Ile, et où je lui demande expressément de nous envoyez des renforts continentaux ainsi que des vivres en nombre assez importantes pour soutenir, au cas où, un siège.
Si j’avais pu avoir accès aux navires des Explorateurs, la mer nous aurait été acquise. Car notre flotte est une des plus puissantes et des mieux équipées....

Quant à votre dernière idée, malgré l'utilité qu'elle serait, je la réfute. Nous ne sommes pas les Pingouins, et ne bruleront rien de cette Ile, sauf les macchabés des ennemis. Je ne souhaite, et ne veux pas que nous soyons comme les Pingouins, usant de tout moyen pour parvenir à nos fins. Le Doux tient à cette Ile, ne la dévastons pas.

Elhandil se tut. Il avait répondu avec soin au discours d'Arakasï. Maintenant, l'émissaire prenait lui aussi la parole. Le Colonel l'écouta avec soin, laissant cet homme masqué s'exprimer. L'émissaire reprenait l'idée de l'Elfe, une idée qui serait utile, mais qui allait à l'encontre de la pensée d'Elhandil. La guerre nécessite tous les moyens, mais certains sont trop.extrémiste.

- Votre idée est semblable à celle d’Arakasï, et j'en viens à la même réponse. Nous ne sommes pas des Pingouins, ainsi nous n'abuserons pas d'actes tels que le pillage au nom des Pingouins. Cela serait faisable, pourrait marcher, toutefois, sans aucuns morts, mais je ne veux pas en entendre parler.
Cette idée est aussi en lien avec celle que j'avais, après avoir discuté, dans l'intimité, avec une autorité malhonnête, mais patriotique. Celle-ci m'avait proposé d'envoyez des assassins et des coupe-jarrets lorsque la nuit tomberait, et éliminer un maximum d'officiers. J’ai accepté cela, car n'inclue pas des innocents. Votre idée est quant à elle opposé, car incluant des innocents dans un conflit entre seigneurs. Bien que cela soit aussi leur affaire...

A ces mots, à qui savait lire entre les lignes, on pouvait comprendre que l'idée des deux seigneurs était acceptée, mais non encouragé. La guerre implique des sacrifices, et le garde le savait. Il avait aussi souligné qu'il ne prenait pas part à cela, et ne le ferrait pas lui-même. Il attendait la réaction des autres seigneurs...

Shaoran laissa son ami terminer et continua.

Elhandil, mes mages, spécialisés dans l'élément de la terre, attaqueront en premiers et se replieront aussitôt pour monter les griffons restants. Le reste de mes troupes se coordonneront avec les tiennes.

Soudain, l'elfe eut une intense douleur dans sa tête et après un moment, celle-ci s'arrêta. Le Capitaine reprit donc.

Elhandil, je te laisse le contrôle de mes troupes. Finarfin se chargera de celle de Kodraf. Excuses-moi.

Après ces mots, l'elfe disparu instantanément.

Qui aurait pu croire cela ? Quel homme de combat, fier de son honneur aurait pu demander cela ? Quel homme qui aime son pays aurait pu accepter cela ? Comment peut-on demander cela à un homme aimant son Ile et voulant la défendre face aux opposants ?
Nul ne le sait, et pourtant...

Shaoran disparut, nul ne savait pourquoi. cela devait être une bonne raison, sans doute, encore une comme celle qui allait suivre... Les deux autres sirs présents n'avaient pas répondu, comme absents, et se fichant royalement de l'avenir de l'Ile...
Elhandil soupira, voilà ce à quoi les hommes inspiraient... Le mot "solidarité" n'existe pas dans le jargon de ces hommes, n'importe lesquels... ceux qui se disaient iliens, où sont-ils ? Ont-ils voulu défendre leur patrie ? Veulent-ils être les suppôts des Pingouins ? Leur donner l'Ile sans résistance ? La lacheté est-elle devenu universelle ? Les hommes, elfes, nains, orcs, etc, se contregichaient du destin du Caillou.. Elhandil était déçu, mais qui ne le serait pas à sa place. devant lui, comme ennemis, il avait le drouit à toute la tribu des Pingouins, et avec lui, trois, non deux seigneurs. Elhandil s'était impliqué comme aps deux dans cette histoire, qui pourrait le lui reprocher son inactivité dans cette affaire qui concernait le Doux lui-même ? C'était son île qu'on laissait aux tyrans, c'était son peuple qu'on laissait aux mains des barbares... Et pourtant, et pourtant...

Nul autre seigneurs n'étaient venus preter mains fortes aux Gardes et leur peu d'alliés.. la défaite était imminente, leur vie allait s'échapper et gravir le ciel, pour s'en aller dans la plaine de l'oubli.. Le coeur d'Elhandil se souleva à cette idée. Lâche ! Le monde était lâche, preferant regarder dans l'ombre la victoire des autres, venir en toute hypocrisie, et cracher sur ceux qui le jour d'avant, leur avait tendu une main amie et juste. Voilà ce que devenait les seigneurs de maintenant, des pleutres sans noms, tels des lapins, se cachant dans leur terrier, avec l'envie pressante d'aller aux latrines, pour évacuer le liquide qui sortait seul... Les hommes étaient tous des lâches, la vérité avait été faite..

Pourquoi toute ces pensées ? voilà pourquoi...

Alors que le silence de la tente devenait opprésent, et qu'aucun ne prennait parole, un messager apparu de nulle part, portant une missive rédiger à la hâte, de la min du général de la garde lui-même... Voilà son contenue:

Citation :: Il vous est impossible de contrôler l'Ile de l'Ile. C'est pourquoi, TOUTE La garde doit quitter le Caillou le plus vite possible !

Pour cela, Je te demande de prendre possession des gardes que j'ai placé à proximité de la réunion et d'arrêter le Sieur Kouriam ! Tout cela, dans la plus grande des discrétions. Personne ne doit te voir agir. Lorsque tu l'auras arrêté, tu lui demanderas par quel côté de la côte tu peux partir de l'Ile. Et tu rassembles le maximum de gardes afin de partir en bateau jusqu'au Continent.

Averti Shaoran et Archangel de cette mission si besoin est.

Odrouk.

A ce moment, ce à quoi inspirait Elhandil s'éffondra. Il devait abandonner l'ile à ces tyrans, et laisser de même son royaume à leur faveur... Rage contenue, tristesse amère. Il regarda de nouveau cette missive, et sentit ses jambes défaillirent. il lança d'une voix enrouée:

- Partez, partez tous. Le général lui-même ne veut plus défendre l'Ile, celle-ci est morte, abandonnée aux Pingouins despotes... Partez, sauvez vos vies, car je ne pourrais défendre celle-ci avec le Continent comme ennemi...

Invoquant sa magie, laissant l'art ancien le prendre, il sortit de la tente, et cria d'une voix forte et grave.

- Que tout les gardes prennent leur tente, leurs armes, et leur vivres. Nous partont, oui nous partont. Partez, vers le port de la Presqu'Ile, des bateaux viendront vous receuillir. le général veut qu'on nous abandonnont ce Caillou, laissant ces habitants à la merci de nos opposants...

Silence. Rien ne bougea. Puis on entendit des clameurs opposée, des murmures courroucés, des avsi contraire. Cependant, tous écoutèrent, car ils avaient vu malgré la distance, les larme squi brillaient dans les yeux de leur Colonel. Tous savaient ce qui lui en coutait, et tous respectaient cet avis, malgré que ce que leur demandait était immonde. Ensemble, comme un dernier hommage, les bottes claquant, les capes au vent, ils remontèrent la pente, et s'en irent aux bateaux, venant les chercher. Elhandil retena un officier d'Asternel, et deux des Gardes. Le premier, celui de son royaume, il lui donna ordre de s'en allé avec son armée, allant dans leur royaume, s eproteger avec magie et arme déployée. lorsque celui fut partie, et que l'armée du Colonel fut sur le chemin, et que les mages lançerent des sorts temporels, les deux officiers des Gardes demandèrent leur travail. D'une voix paternel et triste, Elhandil leur dit:

- Toi, Emrick, va quérir un messager, et marque sur du parchemin à l'encre rouge de la défaite, que le Caillou leur appartient, aux Pingouins. Marque leur la décision du Général, et la piètre victoire qui est leur. Marque leur encore, que l'Ile leur appartient, et que ses habitants sont leurs. Marque cela, et que le message emporte le drapeau blanc, si ce sont des hommes d'honneur, ils le laisseront en vie. Qu'il essaye, autant que faire ce peut, d'arrêter Kouriam, mais qu'il n'y risque pas sa vie..

Le concerné partit, courant plus que marchant, dans la débandade funeste, annonçant à quin voulait l'entendre, la tristesse d'un homme. Le deuxième attendit son heure, voyant l'émotion de son Colonel. Lorsqu'Elhandil fut prêt, il parla d'une voix cependant ferme:

- Toi, Kléron, tu iras voir le général, et lui donneras ceci, et lui répéteras cela.Il lui donna ses galons, ainsi que le signe des Gardes.Je en suis plus complice de cela, je ne suis plus ton supérieur. Saches que l'Ile est abandonnée du doux lui-même, et que cela en sert à rien de chercher à la regagner. En tout cas, cela sera sans moi...
Tu diras encore au Général, que moi, Elhandil fils d'Asternel, est déçu de lui, et qu'il n'arrive point à la hauteur de Klaedr et de Griffon. Dis lui, et répète lui. Car il a désormais mon mépris, et l'Intendant, aussi. je ne réjoindrais pas les Pingouins, ces félons sans noms, mais jamais plus on ne m'attacheras au Doux, ou à comme certain le surnomme, au Mou.

- Mais Colonel...
Une voix brillante d'émotion, mais néanmoins résignié. Qu'allez vous faire ??

Elhandil lui fit un sourire triste, lui donna l'accolade, et lui répondit:

- Faire ce que jamais je n'ai puis faire, voyager comme cela me sied, être libre de mes choix, et surtout, ne lui plus rien devoir de personne.
Je ne suis plus Colonel, plus le garde Elhandil, mais l'Explorateur Elhandil. Je ne serais plus dépendant, cela est dit. Pars mon ami, et fait passer le message que je t'est confié.
Que les Sages te guident ! Et que le Vent soit ton allié...

Elhandil se détourna. retournant à sa tente, où il ne vit plus les seigneurs, il prit ses affaires, son épée , son arc, et des vivres. D'un geste méthodique il les mit, sortit de la tente avec un air navré, regarda devant lui. La plaine avait été vidée, en peu de temps pour toute une armée. Il regarda la Presqu'Ile, qui semblait pleine à craquer. Des navires partaient, et sur chacuns ont entendaient un chant triste, chant des Gardes quittant leur patrie..
Alors un messager passa devant lui, et le salua. Elhandil ne répondit rien, et le laissa partir faire sa mission, celui d'apporter la défaite. Des larmes coulaient de ses yeux, son coeur était gros, et avait été déçu par celui qu'il avait toujours admiré, le Doux est parti.
Dans un éclair tombé d'on ne sait où, Elhandil, ancien Colonel de la Garde, disparut alors qu'au loin, les navires s'en allaient...

Une voix magique retentit jusqu'à Odrouk, où que celui-ci se trouve.
"Voilà Général Odrouk, l'Ile est laissée à elle-même, mon royaume est de même. Je ne vous accuse enr ien, mais constate la lacheté de vos ordres. Que le ciel soit clémant envers vous, et que vous puissez trouvez la paix, malgré vous....."

Apprenti Nombre de messages : 65 Participation RP : 16 Inscription : 12/05/2009

Gwaaaahaaaa !

Arakasï sinistre, succombe à l'hilarité, froide et discordante. Il rit le temps de s’assurer que tout ceci est bien réel, que ce n’est pas une fantasmagorie issue d’un cauchemar imbécile. Et le rire devient fou, se nourrit des tourbillons de la haine envers tous ces lâches et tous ces mécréants. Bientôt les yeux s'enflamment d'un ton bleu glacé, la logique n'est plus dans le regard blafard du Prince. L'Elfe a perdu les dernières traces de sensiblité et s'affirme d'une expression déshumanisée sur son visage réduit à guère plus qu'un masque.

* Non Seigneur Elhandil, il n'en n'est rien. Tout ne fait que commencer au contraire. Dérobez vous misérable, soignez votre conscience tant que vous le pouvez... Vous pourrez toujours vous amuser à invoquer la fatalité de votre position et triturer dans chaque sens, vos grands mots et votre pitoyable apparence déconflite ne sont que le reflet de votre faiblesse. *

Très bien Seigneur Elhandil. Si le général exige la réedition, il n'y a plus évidement qu'à se résigner et quitter ces terres. Vous me voyez désolé de cette embarassante situation. dit-il d'un ton mielleux, inclinant naturellement de la tête. Je me retire dès à présent et retournes sur le continent...

Et l'ombre elfique, disparait sans un mot de plus.

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