Pour un accord commun.

La bataille face aux Iliens s’annonçait comme une des batailles les plus redoutables. Jamais la Garde n’a été dans une telle difficulté. Depuis toujours, les Pingouins imposent leurs règles et leurs lois sur ce qu’ils ont surnommés : « Le Caillou ». Et c’est en ces temps qu’ils ont décidés de réclamer leur indépendance, et à n’importe quel prix. Ils ont déjà porté atteinte au garde Seifer et déjà affronté l’armée de la Garde. Plus rien ne devrait les arrêter. Et même moi, Général de la garde, commençait à douter. Même si la puissante armée du Doux devrait pouvoir anéantir les Iliens. Ce ne serait pas sans provoquer un désastre humain conséquent.

C’est pourquoi, dans une ultime action avant une éventuelle guerre. J’écrivis une missive de la plus haute importance à destination des Chefs de la Rebellions Iliennes.

Citation :

- Salutation, Iliens.

Les récents actes de révolte qu’à subit le Peuple sont intolérables. Vous souhaitez l’Indépendance, ça, le Doux l’a compris. Mais est-ce l’avis de tous les Aguératonniens ? Car même si l’Ile est physiquement séparé par une mer avec le Continent, n’oubliez pas que ces deux territoires ne forment qu’un seul et unique royaume : Les Royaumes Oubliés.

Vous souhaitez une Indépendance, dites nous Pourquoi ? Pourquoi vouloir à tout prix l’Indépendance ? Pour la Liberté ? Quelle Liberté ?

Et si par… Comment dire… Bref, Vous obtenez cette indépendance. Comment souhaitez vous quelle se manifeste ? Qu’est-ce que vous attendez du Doux ?

Répondez à ces questions de façon claire et détaillée ! Et à ce moment là, je pourrais enfin juger de ce qui est le mieux pour chacun et chacune d’entre nous. Une dernière chose, je ne prendrais compte de votre demande seulement si vous cessez tout actes de violences jusqu’à ce qu’une réponse vous sera apportée. Et si vous relâchez les éventuelles Prisonniers Gardes.

En l’attente d’une réponse,
Odrouk, Conseiller Hastratial & Général de la Garde.

Par les moyens les plus sûrs, je fis parvenir ce message de la plus haute importance aux représentants de la Révolte Ilienne.

Erandil avait reçut la lettre du général de la garde alors qu'il se rendait à son royaume afin de préparer son armée. Il chevauchait son cheval et préféra attendre le retour à Valiro avant d'ouvrir. Mais la lettre l'intriguait au plus haut point, il était clair que le général de la garde voulait trouver un compromis avant d'empêcher la bataille. Une fois arrivé à son royaume il se dirigea dans ses appartements et ouvrit la lettre. Erandil soupira et déclara d'une voix qui ne cachait pas son énervement de la situation.

Une issus diplomatique qu'on me demande.. La prochaine qu'on me propose que je me jette moi même en prison ce sera plus rapide qu'une demande qui ne sert à rien !

Il ne savait pas si d'autre lettre similaire avait été envoyé à d'autre pingouins, enfin il fallait quand même répondre. Laquatus en recevra surement une se dit il, il lui répondra également. Erandil prit un parchemin posé sur son bureau et s'empressa d'écrire sa réponse. Il hésita s'il devait signé par son nom ou alors brouiller les pistes. C'était inutile puisqu'il avait arrêté Seifer, il savait à présent très bien qui était derrière la rébellion. Il prit une plume et se mit à écrire sur le parchemin.

Cher Odrouk,

Tout d'abord je trouve votre demande déplacé et totalement inadéquate à la situation. Actuellement nos "actes de révoltes" comme vous qualifiez nos agissement ne sont que de simple prévision de ce que vous pourriez faire et de simple réaction à ce que vous avez fait. Nous n'avons de ce fait aucune justification à vous apportés sur "pourquoi agissons nous ainsi".

Il est amusant de constater que vous parlez d'une fraternité entre l'île et le continent comme quoi nous ferons parti de ces Royaumes Oubliés. Pourtant si cela était le cas, pourquoi le Doux se désintéresse de nous ? Croyez vous que je me suis levé un matin et que je me sois dit "tient faisons une révolte contre le Doux". Si je fais cela c'est que nos deux territoires ne sont pas séparés que physiquement, il le sont aussi par nos mœurs. Vous ne voyez que ce qui vous arrange, tout ce que les continentaux ressentent envers nous n'est que amertume et haine. Pour preuve, vous ne verrez jamais un continental déclaré être l'égal d'un insulaire. Nous apparaissons comme des arriérés à vos yeux. Alors pourquoi eux, ces Aguératoniens pourraient décidés de notre sort ? Nous avons décidés de notre sort et ce dernier est inéluctable.

Mais après tout ce qu'on pense de nous n'est pas la raison principale. Dîtes moi, honnêtement trouvé vous que accordez une attention suffisante à ce que l'on vit ? La preuve que non puisque vous vous manifestez qu'en cas de crise et encore je n'écris qu'au simple général de la garde... Croyez vous que cette ignorance n'est pas suffisante pour que nous désirions nous séparés du Doux et du continent ? Prenons un cas de désintéressement total du doux. Cette fameuse guerre contre les démons, à l'inverse de certain de vos gardes, j'étais au front face à face avec l'ennemi. Je n'attendais pas patiemment à l'arrière comme un certain Elhandil. Je n'agissais pas comme un Shaoran qui nous revient de sa bataille du continent avec des soldats épuisés. Nous sommes en droit de penser à : pourquoi n'avons pas eu de renfort alors que Shaoran à emporté une partie de la garnison insulaire de la garde pour l'amener se faire tuer au continent ? Je suis curieux de votre réponse...

Nous faisons tout cela pour la liberté, une liberté qui nous séparera une bonne fois pour toute du Doux. Il prend nos richesses par des impôts et n'est même pas capable d'assurer la sécurité de ses terres. Si cela n'est pas suffisant, je pourrais vous racontez la fois où nous avons envoyés une missive à l'intendant Griffon afin de trouver une issue diplomatique à cette situation. Étrangement nous n'avons eus aucune réponse. Cela est d'autant plus étrange alors que vous parlez d'uniformité entre nos deux continents.

A présent je vous annonce que pour moi la diplomatie est morte le jour où je suis partit de la capitale. Quand le peuple à réclamé la liberté dans notre cité insulaire, la garde s'est dressé contre le peuple insulaire et à refusé de lui céder le pouvoir au profit du maintien de celui du Doux. A présent vous récoltez les germes de l'insurrection que vous avez semez par votre désintéressement de l'île.

Cordialement Erandil, un insulaire comme un autre...
Post-Scriptum: le seul garde que nous avons arrêtés pour le moment n'est autre que Seifer, il vous est revenu en un seul morceau donc pas besoin de relâcher qui que soit d'autre pour le moment.

Il effectua sa signature en bas de la page et marqua l'emblème des pingouins à l'aide de la cire d'une bougie. Il prit l'enveloppe et la donna à un de ses messagers. La lettre n'arrivera pas avant un bon moment. Au moment où elle arrivera l'île sera surement libre.

Sire Odrouk,

Bien que j'ai conscience que votre missive ne sert qu'à gagner du temps puisqu'au fond vous vous moquer bien des négociations, (j'en ai eu la preuve auparavant avec l'absence de réponse du Conseil Hastratial) j'ai tout de même décidé de vous répondre, puisque je suis sûrement le moins ingrat.

Nous souhaitons notre indépendance pour ne plus avoir à supporter vos lois ridicules, vos rébellions récurrentes, vos coups d'état fréquents, vos hastrateurs égocentriques et vos gardes despotes.
L'Île avait un fonctionnement qui lui était propre jusqu'à l'ouverture des frontières, jusqu'à ce que vos gardes appliquent vos limites imaginatives et artificielles sur notre monde.

Voyez-nous comme des sous-développés si vous voulez, comme des campagnards, comme des vauriens. Peu nous importe mais laissez-nous gérer nos terres. Vous ne comprendrez sans doute jamais que notre culture est différente, que ce qui vous paraît mal ne l'est pas forcément chez nous, que nous ne supportons pas votre mode de vie : votre cours du Doux où les coqs jacassent, votre Capitale, votre prison...

Non, nous ne vous comprenons pas. Nous ne pourrons être heureux tant que vous tenterez de nous insuffler toutes les failles de votre gouvernement. Il nous faut notre bol d'air. Nous devons pouvoir faire ce que l'on veut sur notre Île.

Le règne animal plutôt que la dictature humaine, c'est ce à quoi nous aspirons. Les autochtones que nous sommes rejettent votre civilisation et veulent leur propre identité sans avoir la lance d'une armée continentale sur la tempe. Vous devez comprendre que nous avons toujours été différents et indépendants, sieur Odrouk : mon royaume fabrique déjà son propre alcool, contre toutes les lois d'exclusivité de la taverne; je tue, comme un prédateur, pour me nourrir sans être inquiété par quelque milice que ce soit; et bientôt, en l'honneur de l'Île, une nouvelle ville sera construite où les perspectives seront différentes, où les interdits seront bannis et où la seule hiérarchie sera : mort ou vivant.

C'est pourquoi nous reprendrons le total contrôle de notre habitat, quelque soit la manière car nous avons beaucoup de choses à y accomplir et pas de temps pour les poids à traîner.

Vous devez le comprendre, nous sommes déjà libres, et nous le resterons jusqu'à ce que vous nous ayez annihilés jusqu'au dernier...

Nous sommes déjà libres,

Laquatus.

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