Aguératon - Les Royaumes Oubliés
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 les compagnons d'Orion

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everlord
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MessageSujet: les compagnons d'Orion   les compagnons d'Orion Icon_minitimeMar 7 Juil - 19:40

Prologue :

Il fut l'un des grands chefs elfiques à se battre pour protéger et préserver le présent familial offert par son père. A 600 ans, il avait déjà accompli maintes guerres et combattu des milliers d'orcs, de gobelins, d'hommes et autres créatures répugnantes, niant et délabrant la terre sainte des elfes ainsi que la nature.

Il s'était battu pour une épée, une épée de renommée elfique: l'épée d'Alénoria.

Mais voilà que son père fut trahi par ses alliés et il dut fuir en laissant derrière lui la relique qu'il avait dérobée lors d'une sanglante bataille. Il ne parvint jamais à la récupérer car le glas de la mort vint se faire entendre avant que son fils ne gagne la bataille pour lui. Malheureusement il ne remit jamais la main sur cette lame.
Ce fils était Matthis d'Orion.


Dans les terres d'Aguératon, vivaient toujours plusieurs races : certaines occupées à se tuer, d'autres pactisant et faisant de nombreux échanges commerciaux. Dans le petit royaume d'Esser, se dressait un arbre gigantesque où vivait le nouveau prince de ce royaume : Everlord.
Il avait été l'un des anciens chefs de guerre de l'ancien temps d'Agueraton, avant de finir dans l'oubli comme tous ses camarades. Il ne baissa jamais la tête et quand revint le jour de grâce, il ne fut pas étonnant de le voir encore manier son épée d'une main de maître. Mais ses journées manquaient de niveau selon lui, il ne voyait devant ses murs que des seigneurs peureux qui venaient gagner, certes, mais repartaient là où le prince Everlord ne pouvait les suivre. Il se savait observé, mais l'action et l'aventure lui manquaient, il ne fallait pas en dire plus tant les choses qui lui arrivèrent allaient transformer la vie de cet elfe :

"Prince, prince, venez voir ce que nous avons trouvé dans la forêt d'Orion."

Deux jeunes elfes, âgés de 120 ans pas plus, étaient apparus dans une salle décorée de papillons bleus avec des petites coupoles colorées remplies d'insectes luisants. Une faible lumière bleutée éclairait les voûtes bâties de lierre et de branches.
La grâce et la magie des elfes n'étaient pas à réfuter, ce "bâtiment" avait été construit dans le feuillage d'un énorme chêne, seul rescapé de milliers de guerres et de tortures. Toutes les branches de cet arbre servaient à l'équilibre du bâtiment elfique, des bancs, jusqu'aux poutres, chaque brindille et rameau avaient leur propre fonction et faisaient appel aux plus grands soins de la part de la communauté elfique.

Le haut initié n'était autre que le prince Everlord, c'est lui que les jeunes elfes étaient venus chercher. Malgré son jeune âge, tout le monde le considérait comme sage et généreux, c'était surtout le seul fils du roi, son père, qui avait bâti le royaume d'Esser. Il était tombé à l'âge de 851 ans, sur la plaine de Dargaï, contre des orcs. Il était mort à l'orée de sa forêt, en défendant sa communauté et c'est donc Everlord, qui avait conduit les armées de son père à la victoire, la peur et les larmes laissant place à la détermination et la rage!
Puis il partit. Longtemps on n'entendit plus parler du prince ni de quelques uns de ses plus fidèles soldats. Seules des rumeurs circulaient et un jour, la rumeur de son retour apparut.
Il fut placé sous le signe de l'allégresse et du renouveau, un nouveau prince était revenu. La populace ne se fit pas attendre pour le replacer sur le trône.
C'est à partir de cet instant que le haut initié institua une démocratie, tout son peuple serait traité de la même manière et les décisions se prendraient à l'unanimité. Il imposa sa main sur le tronc sacré de l'arbre millénaire et personne n'osa le défier, mais de nombreux ennemis l'attendaient sur les champs de bataille et il décida de développer sa puissance militaire et de partir à la guerre pour des causes nobles et justes. C’est donc dans un contexte tendu qu’il écouta les deux apprentis.

« Orionel ? Ce territoire n’est plus en guerre depuis que notre peuple a parlementé avec la cité obscure d’Avallon Lümbe. »

Il arrêta le tressage d’une corde pour s’approcher des jeunes gens. Il les regarda de son regard perçant, mais leur demanda d’une manière dangereusement douce :

« Je me demande ce que vous y avez vu là-bas… »

Sans se décourager, un des soldats lui expliqua l’histoire :

« Nous faisions notre ronde dans le secteur nord et nous avons remarqué une étrange lueur dans le fin fond de la forêt. Nous avons donc attendu la relève pour aller observer cet étrange phénomène et cela nous a conduits à un immense arbre, tapi au cœur de la forêt. Il nous était inconnu mais il avait en son tronc une sorte de fente où l’on pouvait passer un par un… »

Le deuxième elfe prit la parole :

« Nous voulions aller voir à l’intérieur de la fente, mais l’étrange lueur nous bloqua le passage en sortant brusquement du tronc, oui prince, je vous promets que nous l’avons vue sortir du tronc.
Quoiqu’il en soit la lueur s’adressa à nous. Elle disait s’appeler Matthis d’Orion et voulait rencontrer le jeune prince des elfes d’Esser. Nous sommes donc repartis vous quérir. »


Sur ces derniers mots, le prince Everlord s’empara de sa cape verte, le rendant plus puissant et ossu, et sans même une parole, prit la direction de cet arbre et de cette lueur étrange, accompagné des deux jeunes elfes. Lorsqu’ils arrivèrent sur place le seigneur Everlord découvrit cette fente fermée avec des symboles elfiques gravés dessus :

Dans le lieu saint d’Orionel
Seul est accepté l’élu à la lignée éternelle
Impose ton cœur et ta main
Et vois si je t’ouvre le chemin


Le prince Everlord s’approcha du tronc et posa sa main sur l’immense arbre en chantant une étrange mélopée elfique. La fente réapparut et le jeune prince y pénétra avant de se tourner vers ses deux compagnons :

« Montez la garde, si je ne reviens pas avant le dernier chant du merle, repartez au camp. Je vous fais confiance pour prendre les bonnes décisions. Contactez également le primarque, qu’il soit là à mon retour. »

Il entra de pied ferme dans la fente de l’arbre, puis longea une sorte de couloir, avant d’entendre un bruit sourd : l’arbre s’était refermé, il était de nouveau dans le noir.

Ce qu’il remarqua, c’est que l’intérieur de l’arbre était beaucoup plus grand que la surface extérieure qu’il laissait paraître. Il fit environ 30 pas avant d’arriver à une petite porte basse. Il sentait la puissance de la sève coulant dans la lignine de l’arbre, il était à l’intérieur, il pouvait entendre l’arbre respirer.
Il ouvrit la petite porte et découvrit stupéfait une grande salle emplie de livres et autres parchemins. Elle semblait éclairée par les lumières du jour, mais en réalité la source lumineuse était indétectable, elle semblait provenir de chaque coin de la pièce. Après avoir observé la salle, il s’approcha d’une petite étagère où y étaient empilés des parchemins. En regardant de plus près, il vit des rapports de bataille entre les mescenes, les gobelins, les orcs, les vampires, les hommes et aussi des elfes. Ce fut un certain Matthis d’Orion qui avait pris les commandes des armées d’Esser, contre les alliances obscures et néfastes. De nombreux morts étaient à déplorer dans les deux camps et sur le premier parchemin, une écriture différente et saccadée lui mit la puce à l'oreille.

*A la montagne de Vianelis, tomba le chef de clan de la guilde noire, Rubuscus, et notre bien aimé seigneur et chef d’arme, Matthis d’Orionel, aux termes d’un combat acharné et meurtrier*

Un autre parchemin expliquait ensuite la fuite des deux armées, abandonnées par leur chef de guerre attitré. Ce combat ne connu aucune fin.

« Je n’avais que 600 ans, je n’étais qu’un jeune elfe, insouciant, innocent, mais déterminé. »

Le jeune prince Everlord sursauta et découvrit, en se retournant, la silhouette d’un vieillard portant les anciennes armoiries d’Esser.

« Pardonnez-moi, je n’avais pas remarqué votre présence. »

Everlord s’agenouilla devant le fantôme qui éclata d’un rire doux et plein de chaleur.

« Allons, allons, ne salissez pas votre si belle cape verte jeune elfe. »

Avec un énorme sourire, il invita le prince Everlord à se diriger vers le fond de la salle. Il approcha d’un livre taillé dans du bois, il caressa la fine écorce qui faisait office de couverture.

« C’est un bois précieux, provenant de l’Est des terres d’Aguératon, il se fait appeler boulorme et c’est un de mes alliés qui me l’avait rapporté après une fabuleuse victoire sur les ombres. J’ai ainsi usé de ma magie pour pouvoir y écrire ma vie privée. Je vais donc te conter une histoire, l’histoire inachevée d’un elfe intrépide, mon histoire. »

Le livre s’ouvrit et dans un éclair de lumière, le décor changea et Everlord se retrouva devant un paysage inconnu.

Une carte jaunie par le temps tomba devant lui. A côté se trouvait Matthis, aussi vieux que sous sa forme transparente.

« Voici l’ampleur du royaume que je contrôlais avec mes garnisons elfiques, tu remarqueras que l’Ivendel et la rivière Nivalaï appartenaient à mes terres, malheureusement les nombreuses batailles me forcèrent à m’en séparer »

Les éléments changeaient et Everlord se retrouvait toujours dans des endroits différents.

« Ici tu vois l’arbre où nous sommes, ce fut mon lieu de recueillement, là où se décidaient toutes les décisions commerciales et militaires. Il y a 6 générations d’elfes, mon père partit à la découverte du monde où il en ramena plusieurs joyaux, dont un de très précieux, cette épée… »

Everlord se tourna vers Matthis et par il ne sait quelle magie, une épée se retrouva dans ses mains. La poignée était incrustée de 10 pierres précieuses, d’un bleu azur et orné de 2 phénix, dressés tels des dragons enragés aux couleurs rougeâtres. La lame lui arriva dans les mains. Elle était fine et crénelée, longue et légère et d’une couleur verte claire.

« Elle fut le symbole de la force elfique d’antan et la puissance de mon père. Il fut si puissant qu’il attisa la convoitise et la jalousie de certains de ses alliés qui commencèrent à comploter contre son pouvoir et à se lever contre leur roi. Mon père fut contraint de fuir lorsque la résistance fut trop nombreuse. Il s’exila avec une centaine de ses fidèles hauts elfes et décida de récupérer son joyau coûte que coûte. Ce fut une bataille rude et il y laissa la vie. C’est à moi que revint la lourde tâche de rediriger l’armée de mon père et nous les avons écrasés. Cependant, à notre arrivée triomphante sur le royaume ennemi, l’épée avait disparu et le seigneur du palais également. Moi, l’héritier du royaume, je me devais de retrouver ce symbole perdu et j’entrepris donc les conquêtes de L’Ivendel et Nivalaï qui ne portèrent pas leurs fruits, aucune piste concrète, aucun indice ne me permit de remettre la main sur cette lame. C’est à ce moment précis que je me suis rendu compte que la bataille se ferait ailleurs, les ombres prenaient l’ascendant sur tous les peuples d’Aguératon, la terreur commençait à prendre les êtres vivants à la gorge, aujourd’hui encore, des ombres plus perfides et malfaisantes s’emparent de vos valeurs et torturent vos traditions, tuent vos hommes valeureux et vos femmes gaillardes. C’est donc dans le secret le plus total que je rassemblais une compagnie courageuse et fidèle, dans le seul but de retrouver cette épée et repousser cette nouvelle armée belliqueuse et meurtrière. »

Tout pendant que Matthis ânonnait son histoire, des images défilaient devant le prince Everlord, des guerres, des visages terrifiés, des enfants en larmes, des corps gisants au sol, des incendies. Et enfin un espoir, une lumière blanche, une épée à la poignée incrustée de rubis.

« Les compagnons d’Orion, en hommage à mon père, parcoururent les terres, découvrirent de nouvelles races, de nouvelles plantes, de nouveaux animaux, pactisèrent avec de nombreux seigneurs et firent la guerre ensemble, cherchant avec un fol espoir, l’épée disparue, mais jamais on ne la retrouva. Lorsque je mourus, les compagnons se sont démembrés et certains pactes furent oubliés. »

Après être revenu dans le présent, revoyant l’intérieur de l’arbre, Matthis s’exclama :

« Il est temps maintenant, temps de repartir à la conquête de l’épée enchantée, de renouer des pactes inhibés, de combattre et d’imposer vos valeurs, sur ces terres aguératoniennes, vous faire respecter et être craint des provocateurs et des seigneurs trop ambitieux. Je vous confie cette carte, précise et explicite, elle retrace exactement le chemin déjà effectué par les compagnons de jadis. A toi maintenant de retrouver cette épée et d’amener tes hommes à la victoire, tout en suivant la voie que toi et ton cœur aurez tracée sur cette carte. Je te confie également ce livre, tu y écriras tes quêtes et tes rencontres. Partage ce savoir avec ta communauté si tu le souhaites, je ne t’en ferais pas grief. Si je te le demande à toi, c’est que tu es quelqu’un de respecté et d’important, tu es le digne descendant de la lignée d’Esser et que tu es ambitieux. Cette quête ne sera pas aisée, tu devras t’entourer des seigneurs les plus agiles et intelligents, des seigneurs qui mettront la gloire de côté pour connaître souffrance et combats, mais qui, au final, ne regretteront en rien leur engagement et repartiront encore plus forts et déterminés. »

Les visions se dissipèrent et le prince Everlord se retrouva seul dans la pièce. Pendant un moment, il sentit un poids dans ses mains et lorsqu’il baissa les yeux, l’épée se désagrégea en poussière. Il s’empara du livre et sortit par la fente qui était bizarrement ouverte. Les 2 gardes étaient toujours aux aguets et, à la vue de leur prince, se turent et le dévisagèrent.

Everlord ne faisait pas attention à eux et se dirigeait déjà à grandes enjambées vers le village. Lorsqu’il arriva, il monta au sommet du gros chêne et sonna le « gaëg nurmur », cloche lourde, sonnant un son grave et appelant la communauté elfique à se rassembler devant le grand arbre sur la place principale. Sur sa cime, apparut le seigneur Everlord, au visage rayonnant et conquérant, un léger sourire aux coins des lèvres. La foule grossissait à vue d’œil et un vacarme de badauds faisait frétiller les feuilles lobées du chêne millénaire.


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everlord
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MessageSujet: Re: les compagnons d'Orion   les compagnons d'Orion Icon_minitimeMar 7 Juil - 19:41

Lorsqu'ils furent présents, il prit la parole:

« N’avez-vous pas vu les frêles guerriers venir sur nos terres ? Les guildes nous déclarant la guerre avant même que nous ayons un statut adéquat ? Des miséreux envoyer leurs rejetons paysans à la mort contre nos armées ?
Oui peuple d’Esser, aujourd’hui est un grand jour, comme moi vous voyez les changements plus ou moins négatifs !! Les démons débarquent et sont sur le point d’être renversés… »


Un grondement dans le peuple se fit entendre et une personne s’avança :

« Pourquoi ne pas être parti en guerre contre ces créatures sir ? Nous avons peur à nos familles et vous restez ici !! »

« Je comprends votre inquiétude peuple d’Esser, mais le sir Everlord et moi-même avons détruit 17 démons à nous deux réunis, pourquoi perdre des hommes en les emmenant tout au bout des terres aguératoniennes ? Nous avons détruit ceux qui étaient trop proches de nos royaumes et aucun n’a porté un coup de lame sur nos murs et notre peuple !!! Notre rôle a été de protéger vos arrières, ce que le sir Everlord veut vous dire, il vous donnera une explication quant au pourquoi du comment ! »

Un deuxième homme, venait de parler, il était adossé à un orme et regardait par terre. Lorsqu’il enleva son capuchon, le sir Accolon montra un sourire timide et hocha la tête en direction du sir Everlord.

« Bien, voici le seigneur Accolon, primarque des compagnons d’Orion. »

Un brouhaha se fit entendre, ce mot, ou plutôt ce bout de mot leur était familier, et le prince vit une sorte d’étincelle passer dans les yeux des gens les plus proches. Les plus anciens s’agitaient nerveusement en parlant avec leurs voisins.

« Mes frères !!! Aujourd’hui est une renaissance. Une cité jadis construite, a été retrouvée dans un boulorme par deux gardes. Elle renferme une bonne partie de notre passé se traduisant par parchemins ou rapports de batailles. Une main pleine de générosité m’a été tendue, pour partir à la recherche d’un objet perdu : l’épée d’Alénoria. »

« C’est une légende !!!!!!!!! »

« C’est ridicule, balivernes !!!!! »

Le sir Accolon était venu près de lui et se pencha à son oreille :

« Est-ce vrai ? Ce que vous racontez là est-il fondé ? »

Le sir Everlord le regarda et il comprit que ceci n’était pas une plaisanterie, il braqua son regard droit devant lui.

« Alors ça y est ? le temps est venu pour nous de prouver que nous sommes à notre place sur ces terres ? »

Un sourire narquois rendait son visage archangesque, décontenancé par cette révélation, une excitation étrange vint les assaillir et tout deux regardèrent la foule avec un grand sourire.

« Comme certains le savent peut être, la lame d’Alénoria rend son détenteur puissant et pratiquement invincible. L’histoire de cette épée est mystérieuse, on rapporte qu’elle a été forgée par le feu d’un phénix et refroidie par l’eau du glacier ganai-wetaï, réputée la plus froide et la plus pure. La légende raconte également que des humains en avaient fait cadeau à une dame elfe qui les avait aidés à combattre l’envahisseur. Elle l’avait adorée toute sa vie, jusqu’à sa mort, où elle revint à son fils aîné qui en fit un usage purement militaire. Il périt vaillamment sur le champ de bataille, traversé par 12 carreaux d’orcs et au corps à corps avec 5 chevaucheurs de loups. L’épée fut ramenée par le chef victorieux des orcs, anéantissant en même temps les espoirs d’un monde nouveau et paisible. Un elfe prit aussitôt une armée et rattrapa l’armée affaiblie des orcs et ramena l’épée au camp ! Mais le peuple elfe, trop peu nombreux, fut contraint de laisser les orcs et autres forces néfastes reprendre des terres et des forces, mais la crainte d’une confrontation n’attisa aucune bataille. Le seigneur Elfe qui avait l’épée en fit le symbole du courage et partit combattre avec, au côté des hommes Daërlines, les espèces en sous nombre. Mais la cupidité et jalousie de certains fidèles finirent par avoir raison du roi, qui dut fuir à cause d’une révolte. L’épée lui fut volée, en même temps que son honneur. Il mourut de chagrin quelques temps après, avant que son fils ne le venge, mais dans son malheur, il ne retrouva pas la lame ni le chef de révolte. Ce fils fut MATTHIS D’ORIONEL… »

Il avait crié le nom plus fort car le peule s’exaltait de cette histoire. Quand le nom de Matthis fut dévoilé, les gens parlaient rapidement entre eux et faisaient coïncider des histoires que leurs parents leur racontaient le soir avant la tombée des dernières lucioles.

Il continua dans une puissante et claire voix :

« Matthis d’Orionel m’a confié la mission de rechercher cette épée pour rapporter la gloire à notre communauté. »

De nouveau, des exclamations étouffées, une joie immense volée sur le cœur du peuple, une légende renaissait de ses cendres.

« Non, le seigneur Matthis n’est pas revenu, mais il m’est apparu avec des quêtes et ce livre… »

Il leur montra le livre en boulorme, et la couverture représentant un arbre et une épée.

«… Ce livre raconte la vie mystérieuse du roi Matthis, ainsi que ses quêtes, ses combats, ses pactes et son alliance : les compagnons d’Orion.
Oui peuple d’Esser, je reprends le flambeau, je vais diriger la guilde de Matthis, nous allons retrouver cette épée avec l’aide des membres qui m’ont déjà rejoint et nous pactiserons avec de nouveaux seigneurs et des guildes déjà existantes !!
Non peuple d’Esser, l’heure de la destruction de notre communauté n’arrivera pas tant que je guiderais mon peuple et pas tant que les seigneurs des compagnons ne s’acquitteront pas de leurs tâches. Je conduirai mon peuple, seul s’il le faut, sur les chemins de la gloire et de la reconnaissance. Mais je vous demande à vous, âmes sylvains, frères, sœurs, acceptez vous la réunification des compagnons ? »


Le poing triomphant, les trompettes sonnantes, le peuple hurla et applaudit à s’en rompre le cœur. Le grand initié sentait les ondes d’excitation s’accrocher à sa peau et lui donner la chair de poule ! Le sir Accolon sortit son épée et la leva bien haut en criant, à qui voulait l’entendre, qu’il était avec eux.

L’histoire était en marche, les compagnons allaient reconquérir leur symbole de courage et leur honneur. Conscient que sa réputation n’était pas saine dans la cour du Doux, il lui fallait pourtant prendre son courage à deux mains et prouver qu’il était plein de bon sens et de bonté! Qu’il avait des valeurs et un peuple à défendre, peu importait le prix a payer.

Il laissa le sir Accolon continuer à acclamer la foule, pour poser les buts de la guilde sur un bout de parchemin, il fallait être clair, sans préjugés. Dès que la plume de posa sur la feuille verte, les mots s’écrivirent seuls :

- Les compagnons veulent ramener l’ordre sur les terres d’Aguératon en premier lieu, en faisant la guerre aux forces du mal qu’ils considéreront trop menaçantes pour dame nature ou pour les seigneurs faibles et désireux de faire leurs preuves.

- Les compagnons partiront à la conquête des terres perdues par le sir Orionel et les autres chefs elfes d’antan. (RP)

- Les compagnons partiront également à la recherche de l’épée d’Alénoria. (RP)

- Les compagnons recruteront des seigneurs débutants pour les aider à percer parmi les plus grands seigneurs existants et leur éviter les attaques des charognards.

- Les compagnons mettront l’accent sur le développement militaire en fonction des préférences de chacun, c'est-à-dire que la différence entre un seigneur qui détruit des bâtisses et les seigneurs qui préfèrent le corps à corps sera visible de par leur composition patrimoniale.

- Les compagnons d’Orion mèneront des attaques sur les seigneurs visés le plus souvent possible, en n’épargnant aucune personne.


Il relit sa prestation et après avoir corrigé quelques erreurs de syntaxe, désigna les différents rangs des compagnons d’Orion :

- Le Haut Initié : Chef de guerre des compagnons, il est seul dans ses fonctions et c’est par lui que passent toutes les idées d’améliorations sur le fonctionnement de la capitale, posées par le peuple ou l’alliance. Il gère les pactes, les recrutements et participe au maximum aux quêtes en RP. Il est assisté des primarques.

- Les primarques : Ce rang est destiné aux seigneurs de confiance, certains s’occuperont du recrutement, d’attirer les jeunes seigneurs et d’autres du livre de Matthis, de la gestion des bâtiments de la capitale et de l’armée en l’absence du haut initié. Ils sont amenés également à participer activement aux quêtes proposées.

- Les gardes d’Orion : Les membres participent à la vie de l’alliance, définissent des lois internes, et participent à la défense de la capitale en cas d’attaque. Ils donnent également leur avis sur les seigneurs postulants.

- Les apprentis : Rang pour les nouveaux seigneurs, ils participent à la vie dans la capitale et font leurs preuves auprès de la populace. D’abord avec nous pour se construire, ils rejoindront ainsi le cercle fermé des gardes, voir des primarques pour les plus motivés et prometteurs.







Sire Everlord,


J'ai corrigé une partie des fautes. Sans doute y en reste t-il en encore.

Je vous conseille d'écrire en lettres les nombres.

De plus, faites attention au changement de personne. A un passage, lors d'une description, vous parlez d'Everlord à la première personne du singulier alors que le reste du récit, vous le mentionnez à la troisième personne.

Dans la description du rôle des apprentis, qui est défini par le pronom 'nous' ?

Dernière question, c'est Matthis ou Mathis ? (j'ai mis Matthis...)


Cordialement,

Elenna de l'Académie des Langues.


Dernière édition par everlord le Ven 10 Juil - 23:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: les compagnons d'Orion   les compagnons d'Orion Icon_minitimeMar 7 Juil - 19:46

voila, je m'excuse, je me suis trompé d'endroit dès le début, je tiens à remercier celui qui me l'a fait remarqué!

voila j'attends donc ceux qui peuvent m'indiquer les fautes, car l'ayant fait sur Word, je pense que c'est en conjugaison que ça doit pêcher.

votre avis ne me déplaira pas également, meme ceux contre qui je combats régulierement et qui ne m'apprécie pas, je demande juste un peu de sérieux.

merci d'avance
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