Aguératon - Les Royaumes Oubliés
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 De l'art de critiquer

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Noose
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Noose


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MessageSujet: De l'art de critiquer   De l'art de critiquer Icon_minitimeMer 26 Aoû - 23:14

De l’art de critiquer…


« La critique est facile mais l’art est difficile », oui certes ! Quoiqu’en Aguératon, ce célèbre dicton diffère un peu… Que faire quand la critique est devenu notre sport national ? Plus qu’un sport que dis-je ! C’est désormais un art à part entière, le huitième ou bien… le neuvième, je ne sais plus !


Les seigneurs passent désormais plus de temps à provoquer critiques qu’à ne construire, le serpent se mord la queue…
A qui la faute ? Aux critiqueurs ? Au critiqués ? Pas de cause sans conséquence, et si notre nouveau sport national plait tant, il y a forcément une bonne raison quelque part.


J’ai tout d’abord débuté mon investigation du côté des critiqués : Nos gouvernants.


Qu’ont-ils pu faire pour susciter autant de débat ? Parfois même de haine… Au sommet de la pyramide il faut en trouver la raison : Notre Doux alias « L’homme au plus long poil dans la main qui ait pu exister de tout temps (surnom populaire, récupérés à moult reprises dans les chaumières). Au rythme d’une [mauvaise] réforme toutes les décennies, d’une présence équivalente à celle d’un fantôme perdu dans son propre château, à prendre ses sujets pour des buses, il accumule à juste titre les mauvais points. Et pourtant, il n’est pas le seul dirigeant impotent que je connaisse, ailleurs, une telle situation ne suffit pas à faire de la critique un sport…


Un peu en dessous de la pyramide vient Flow. Un type gentil. Certainement plus doué que son collaborateur mais qui lui aussi est un peu trop victime de l’absentonite ces derniers temps. A peine capable de gérer le flot (ahahah) de critiques quotidien. Sale métier qu’il a mais c’est pour le moment notre unique et maigre espoir à nous sortir du trou, ménageons le encore un peu.


J’ai pensé pendant longtemps que l’intendance, c’était un peu comme inaugurer les chrysanthèmes. Que ça servait juste à faire les beaux discours en gros. Preuve en est sur le règlement hangratial : l’intendant ne s’occupe que de dame Herpé. J’ai bien dû me résigner quand j’ai vu débouler Eorus dans les bureaux de la gazette pour donner son avis (qui a dit censure ?) sur mon entretien exclusif avec le JAP. Je me suis vite rendu compte que je n’étais pas le seul à grincer des dents de ce rôle trop encombrant, mais il fallait se rendre à l’évidence, d’ailleurs le principal intéressé ne s’en cachait pas : Avec les absences prolongées du duo hangratial, c’était lui le maître à bord et tant pis pour le règlement !


Passons à l’équipe hangratrice en général : gardes, taverniers, journalistes, etc. Un effectif trop nombreux, des dissensions qui ont plombé l’ambiance et la cohésion du groupe pendant trop longtemps. Des ambitions personnelles qui dérangeaient, des recrues parfois inexpérimentées, là encore, on s’abstiendra de dresser la liste exhaustive. Mais c’est la vie d’une équipe, à part quelques accros comme le cas Reck, je n’y ai jamais vu de comportements susceptibles d’amener à la situation à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui. Avec l’encadrement qu’ils ont, la médiocrité est le standard pour eux.


Force est de constater qu’Aguératon bénéficie donc d’une administration déplorable, cependant, l’adage est bien connu : Au pays des aveugles, le borgne est roi. Les Aguératonniens n’ont finalement que les dirigeants qu’ils méritent. Et si le niveau est aussi minable, c’est sans doute parce que la base est elle-même incapable de se faire représenter correctement.


Les critiqueurs d’aujourd’hui ne valent guère mieux que leurs propres cibles.


Aldénor ? Un ancien adjoint hangratial souffrant d’un manque de reconnaissance manifeste. Notre stroumph à
lunette par excellence (pardonnez moi le néologisme), il a en plus le don de ne jurer que par lui-même. Un égocentrique de mauvaise foi qui devient la risée de Royaumes oubliés à chacune de ses nouvelles interventions.


La meilleure façon pour lui de (re ?)devenir crédible, c’est inévitablement de se taire. Ne comptons pas sur lui pour apporter de l’eau au moulin Aguératonien.


Sayole, le petit frère d’Aldénor ne fera pas plus avancer le schmilblick, lui a au moins le mérite de ne pas s’enflammer dans des discours interminables. Hélas, il a aussi ce vilain défaut de répéter toujours la même chose (en plus court, certes) : « C’était mieux quand j’étais là ».


Difficile de croire un Seigneur qui allégrement abusé de la Magie Noire par le passé, qui n’a jamais eu le courage de l’admettre même lorsque ses délits étaient devenus une évidence. Lui non plus ne dispose donc d’aucune crédibilité, ne comptons pas sur lui.


Mais restons toutefois optimistes, la loi des statistiques retient que pour 100 imbéciles il y a un homme réfléchi en face. Bien qu’en Aguératon, il semble que ce rapport soit un
peu plus dilué, soyons patient et attendons notre messie. Celui qui arrivera à faire bouger les lignes avant qu’elles ne s’effacent définitivement…


Je terminerai en addendum par citer un dernier seigneur, j’ai longtemps hésité avant d’en parler son nom étant devenu un tabou en ces terres, mais pour moi et malgré ses travers et passé sulfureux, il est celui qui a le plus représenté la critique utile depuis mes débuts.


Le JAP a joué constamment avec les règles, utilisé l’ironie avec maestria, intervenant peu mais à chaque fois avec parcimonie. Bien sûr, son vocabulaire châtié lui vaut un bannissement définitif, mais j’avoue avoir été très souvent d’accord avec ses propos sur le fond, plus qu’avec quiconque. Ses remarques faisaient mouche à chaque fois, sans doute cela favorisa les dirigeants à l’exclure de nos terres…

Critiquement votre,
Noose, critiqueur critiqué.
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Aldénor de Faëorn
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Aldénor de Faëorn


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MessageSujet: Re: De l'art de critiquer   De l'art de critiquer Icon_minitimeJeu 27 Aoû - 4:52

Une lettre simple, à peine cachetée, arriva sur le bureau de l'auteur du dernier article. Un emballage simple, à l'image de l'auteur de la lettre. L'activité des royaumes était au plus bas depuis déjà bien longtemps alors le peuple vivait du mieux qu'il pouvait et ce mieux n'était pas éorme. Régulièrement des attroupements avaient lieu pour pester contre les lenteurs administratives. Les conflits étaient de plus en plus nombreux, de plus en plus violents et peu à peu le peuple dépérissait et tombait dans le fatalisme, la colère ou la foi. L'auteur devait avoir la foi pour écrire, la colère l'aurait poussé à incendier la gazette et le fatalisme l'aurait poussé à ne rien dire... Il était plutôt fataliste d'habitude mais il y avait des jours exceptionnels.

" Article en apparence intéressant et bon. D'ailleurs après des concours qui ont visiblement attirés les foules ou des annonces qui ont eu le même effet attractif sur la populace de ce vaste monde en déliquescence, il faut bien avouer que le challenge était dur pour nous faire sortir de cette douce torpeur dans laquelle un gouvernement compétent et avisé nous a placé afin de ne pas trop user notre si précieuse matière grise. Je dis précieuse car elle est distillée en chacun de nous de manière parcimonieuse et extrêmement limitée.

Félicitations donc pour m'avoir fait lire enfin un article de cet emblème de la puissance hangratiale qu'est la gazette qui nous montre par ailleurs cette main mise extraordinaire de la créativité, de l'originalité et du profond respect dont font preuve nos dirigeants en nous épargnant des articles un peu trop savants ou trop instructifs. En période de repos (qui dure chez l'homme environ trois cent cinquante jours par année) il aurait en effet été dommage de trop en faire.

Une formidable prouesse quand l'on sait que le dernier article lu en entier date de quelques jours aprèès mon départ de ladite Gazette. Ne nous méprenons pas, en tant que journaliste en chef (non par décision unilatérale mais plutôt car mes compagnons de l'époque me prêtaient une oreille attentive) je m'obligeais à lire tous les articles dont certains pouvaient sembler médiocres y compris des miens ne le nions pas.

Cependant et malgré toute votre créativité, cet article jouit selon moi d'un manque cruel de substance. Non pas en matière d'évènements rapportés mais plutôt en analyse de ceux-ci. Commençons par le commencement et parlons donc de nos charmants gouvernants qui n'ont en aucun cas été critiqués. Bien malin qui pourrait remettre en cause leur talents divins et leur capacités hors du commun à gérer des terres fort tumultueuses. Nous ne pouvons que nous applatir face à leur célérité et leur clairvoyance. Ainsi et puisque certains ont l'audace mortelle de s'en prendre à des figures du génie moderne, peut-être auriez-vous du analyser plus finement. Certes se sont de mauvaises langues mais ne pourraient-elles pas avoir un fond de vérité ? Je sais ce serait odieux et un outrage assez grand pour mériter la mort mais chaque argument se doit d'être analysé en profondeur pour en déceler l'utilité, je pense qu'en érudit vous serez d'accord avec moi.

S'il n'y a donc aucune analyse des reproches faits à nos gracieux dirigeants, les critiqueurs comme vous les appelez subisse un sort peu digne de leur condition et surtout de la votre. Vous auriez pu nous gratifier des mêmes analyses (aussi peu approfondies soient-elles) que pour nos adorés critiqués (qui ne le sont pas vraiment ou du moins par des êtres sans scrupule).
Je ne m'associe en aucun cas à ces gueux que vous citez soyez-en assuré mais j'aime à voir la justice rendue de façon équitable et sans appel possible. Or je vous trouve particulièrement horrible vis à vis de ces deux malandrins. Ni analyse, ni soupçon d'explication ni rien. Vous lâchez vos mots comme des vérités générales et bien qu'il soit certain que votre poste de journaliste soit mérité et vous procure une quasi-omniscience, je ne peux m'empêcher de me demander si tout ce que vous dites est bien réel et fondé.
N'est-ce pas borner votre raisonnement à des outrages gratuits ? Ces deux philistins méritent sans doute bien pire, ne serait-ce que pour oser douter de nos doux gouvernants qui n'ont que notre bien être commun en tête. Mais en mon infini désir de justice et de justesse j'aurais bien voulu des précisions quant à ces reproches. Je ne parlerais pas d'un droit de réponse qui ne sera d'aucune utilité car comme vous le dites si justement ils feraient mieux de se taire au lieu de vouloir flouer le bon peuple à leur profit personnel.

Il manque enfin une autre dimension des évènements qui est la rencontre de ces gens. Quand nos gouvernants rencontrent ces horribles individus, je ne peux imaginer qu'ils aient une envie de les écouter. Je pense que comme nous, le peuple, ils éprouvent de la haine et du mépris à l'encontre de ces malotrus. Mais leur sagesse les conduit nécessairement à tempérer ces ardeurs qui ne sont que l'apanage de ceux n'ayant aucun pouvoir ni aucun contrôle.
Pour le bien d'Aguératon je suis certain qu'en leur extrême bonté et leur parfaite intelligence ils tentent à coup sûr de raisonner ces critiques injustes et intéressés. Peut-être même, avec leur perception aiguisée arrive-t-ils à discerner des bribes d'idées constructives. Je ne dis en aucun cas qu'ils en ont, de toute façon ils les utiliseraient à des fins personnelles.
Il aurait donc fallu parler de ces rencontres, des attitudes constructives et enclines à la discussion de nos gouvernants et des attitudes bornées, obtues et destructives de ces odieux conspirateurs.

En définitive, cet article manque de fond, de preuves, d'anecdotes et je crains fort qu'il ne soit qu'une critique de plus. Une critique ratée d'ailleurs...
Mais c'est avec tout mon soutient et celui du peuple mieux pensant que je vous adresse mes plus sincères encouragements. Un long trajet vous attends pour cet art de la critique car vous l'avez vous même décrêté comme art... et si votre critique est facile, l'art (de critiquer donc) est difficile.

Mes hommages :

Aldénor de Faëorn,
Artiste critique. "
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