Reccueil d'articles du PP

Apprenti Nombre de messages : 45 Participation RP : 45 Inscription : 02/11/2009

Article 1 :

De sombres coïncidences

En ces temps froids des terres d'aguératon nous nous sommes posés les questions que tout le monde se pose mais que personne n'osent émettre. Qu'arrive-t-il aux terres? Pourquoi certains seigneurs s'enfuient-ils donc si vite vers d'autres contrées? Pourquoi certains disparaissent sans laisser la moindre trace? Et enfin comment se fait-il que par dessus tout ça certains en viennent implicitement à mourir?

Ayant recueilli des informations à droite et à gauche, pour l'article mais aussi pour ceux à venir, j'ai pu en même temps me renseigner sur les possibles causes de ces sombres conséquences. Certains pensent que c'est ces soudaines arrivées de démons en tous genres, notamment, les armées de Balzropht, et surtout maintenant, l'arrivée des dragons, qui en ont fait fuir plus d'un. Certes cette hypothèse est fort possible. Mais les seigneurs disparus avaient pour la plupart au moins des amis. Comment se fait-il qu'ils aient ainsi disparu et qu'on n'en entende plus parler. Et bien il y a une autre hypothèse toute aussi farfelue mais qui résoudrait bien des mystères. Cette hypothèse est celle de la théorie du complot. D'après de nombreuses personnes une organisation ce serait introduite aux seins du gouvernement et des postes de pouvoirs afin d'y établir son ordre et de faire chuter toutes autres règles ne leurs étant pas profiteuses. Ce pourrait être ainsi que certains partent, disparaissent ou meurent. Qui sait si ce n'est pas eux qui ont tué Griffon, notre Griffon, idole du peuple et défenseur de la justice. Peut-être s'était il trop attaqué à la trop grande oisiveté de certains. Peut-être même que c'est pour cela que Malénie a fuit avec le corps de son époux vers Néphis. Non pas parce qu'elle souhaitait y retourner, non. Mais peut-être qu'elle a tout simplement été chassée pour ne pas dévoiler la vérité. Rien qu'en émettant simplement ces hypothèses des frissons me parcourent la colonne vertébrale, et c'est pour ça que je préfèrerais garder mon identité secrète, la mort est si vite arrivée de nos jours. Au moins rester caché le temps de pouvoir donner un nom à ce journal.

Vous pensez surement que j'essaye de vous faire peur en me basant sur le cas Griffon l'étendant simplement à celui de Malénie, qui, je le rappelle, savait surement bon nombre de choses étant donné qu'elle était l'Hastratrice responsable de la gazette. Une raison de plus de devenir le vrai journal d'aguératon, comment un journal peut se revendiquer comme libre et non-censuré si son chef est Hastrateur et donc couronné directement ou non par le Doux. Mais revenons en au sujet. Un cas plus récent. Celui d'un autre journaliste, le sieur Hazeltorn. Certains vont rire de mon emportement pour l'avoir appeler sieur mais ce n'est pas aujourd'hui que je discuterais de ce sujet. Ce dont je veux parler c'est de son projet de guilde qui semblait bien monté, une guilde totalement marchande, un nouveau projet des plus novateurs, mais que certains ont vite contré. Contré par les membres du Conseil, ces dit seigneurs qui comme moi cachent leurs identités, mais eux, dans le but de pouvoir garder l'anonymat sur la décision de confier ou non un blason, le sieur Hazeltorn, qui de plus, fut brimé par nombreux d'autres seigneurs, n'eut d'autres choix que de partir. Etrange non? Pourquoi choisirait-il de partir alors qu'il avait de nombreux projets en tête, réalisables avec ou sans blason? Pourquoi partirait-il ainsi alors qu'il était accompagné déjà de quelques autres seigneurs? Et bien juste avant de voir son projet de guilde refusé, le pauvre journaliste avait eu l'idée mal avisée de récupérer les doléances de chacun, afin de pouvoir, clairement, dénoncer les puissants, disons, zélés et corruptibles. Bien sur tout ceci n'est qu'hypothèse et constructions d'idées autour d'une hypothèse, ainsi que regroupement d'idées construites autour d'un hypothèse, ce n'est pas comme si nous pouvions être certains d'un certain complot, loin s'en faut. Un dernier mot, réfléchissez, même si ça fait mal à la tête, c'est pour votre bien.

Note adressée à certains intéressés par un poste de journaliste du PP : Il est fort possible que l'équipe s'agrandisse mais pour que vous puissiez y entrer vous devez vous présenter en nos lieux afin d'y faire un entretien. Soyez sympathiques et imaginatifs, venez déguisés.

Cousin Raté, seigneur de ce monde

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Article 2 :

Bric à brac

Et voilà ! Une fois de plus le con-seil a rendu son verdict: Nous aimons votre charte ! Mais désolé ce n'est pas possible...

A quoi sert donc ce conseil qui aime tant refuser les chartes? Qui plus est une charte magnifique qui nous aurait servit de magnifiques marchands magnifiquement rempli d'or si magnifique ! (Notez que le mot magnifique apparaît assez de fois pour que je fasse une remarque entre parenthèse)

Je réponds à ma propre question: A rien ! Le conseil est obsolète est n'a plus de raison d'être, déjà qu'il ne reste que 4 guildes en vie, les pauvres pingus mourant sous les attaques répétées des Infinirectum et des pas-si-juste-que-cela, et les Orions? Ben mort tout seul.. Faut dire Dame nature n'aurait jamais accepté de laisser en vie pareil erreur.
Le monde a besoin de guilde ! 4 Guildes ce n'est pas suffisant pour faire son choix, si l'un seigneur veut se décider enfin après avoir développé son royaume à intégrer une guilde il a le choix entre: Une guilde de gentil qui tape plus fort que les méchants et sans raison, une guilde d'hommes ivres qui pelote tout ce qui passe, une guilde inactive qui vit on ne sait comment et une guilde déjà bien trop nombreuse pour accepter quiconque sous peine de payer une taxe de surpeuplement, quand les IS affrontent deux guildes en même temps, ils restent plus nombreux que leurs adversaires ! C'est dire...

Mais l'heure n'est pas à la plaisanterie ! En effet c'est la crise en Aguératon ! Les plouks ont fait leur grève pour avoir plus de terres, et l'ont eu ! Depuis quand des larbins ont des droits? Reprenons ce qui nous ai dû ! Des sous-fifres n'ayant aucun droit de parole ! Non mais, et pourquoi pas des congés pendant qu'on y est?

De plus la taverne se meurt petit à petit... Mise à part les interventions d'un piaf et d'un oiseau, Pifou,(Le Piaf c'est Everlord pour les mauvais) la taverne succombe de ses blessures portées à l'arrivée du grosbillisme du tavernier Uramir et de ses acolytes bouh-laids : le cire Everlord et le sait-gnheure Phenomen. De magnifiques spécimens de débilité navrante pour notre décadente société... En effet nombre de leurs répétitions ont portés des coups meurtriers aux morales des vieux de la vieille d'Aguératon, les vieux ne comprennent pas ce qui se passe dans la tête des jeunes, les vieux rêvent tous de mourir le plus vite possible, leur rétine brûle à chaque passage de nouveau seigneur arrivant brandissant fièrement leur diplôme de bonne maitrise de la langue Herpé, hélas ce diplôme est décernée par une académie si basse et vile, que même moi je suis en possession d'un tel papelard.

Enfin je finirais cet article par une protestation envers le sir Aldénor qui n'a pas encore critiqué les nouvelles règles mise en place par le Mou, euh le Doux.

Ratine la Tartine, aimant vous brûler la rétine avec son écriture orange citrouille. Joyeux Halo win.

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Article 3 :

Gobons la censure

Lecteurs, lectrices, bonjour. Aujourd'hui nous allons aborder le thème de la poésie. Ce bel art se rattachant de très près au chant, chant qui lui n'a, jamais ou presque, été représenté en aguératon, se meurt. La dernière fois que des poésies ont été réalisées pour notre belle contrée c'était pour un concours. Mais vous rappelez vous de ces poèmes? Et bien, à moins que vous n'ayez accès aux courriers de l'académie ou que vous en fassiez parti je ne pense pas que ayez pu les lire. Pourquoi? Et bien parce qu'ils n'ont pas été rendus publiques. Bizarrement le gagnant, ou, devrais-je dire la gagnante n'était autre que Nihintxa Etchegarya, elle qui était tant attiré par le beau Zéas. Zéas membre de l'académie des langues, donc membre du jury qui nota les poèmes. Aucun autre poème de la part de cette dame ne fut écrit, si celui-ci fut écrit. Elle arriva donc un jour dans ce domaine pour le concours, gagna ce dit concours et ne réécrit plus de poèmes. Je vous laisse croire à la simple coïncidence mais laissez moi croire le contraire. Certes c'est un peu tard pour se réveiller mais j'ai mis du temps avant de mettre en place le PP et donc je ne pouvais me plaindre qu'aujourd'hui.

J'espère tout de même que vous avez remarqué que le titre parle de censure, le thème premier de cet article. Et oui, si je vous parle de censure c'est parce qu'un art se meurt et s'il meurt c'est parce qu'on ne le laisse pas s'épanouir.

C'est vrai que des concours ont été organisés, mais, un thème et une limite de temps ont été imposés, tout ça pour de l'argent bien sur. Qu'es ce qui me choque? Surtout la limite de temps. Une rémunération, bien sur, l'artiste doit pouvoir vivre de son art, un thème, pourquoi pas, les membres de l'académie des langues n'étant pas très compétent on besoin des cadres sur lequel juger, mais, cette limite de temps ne me revient vraiment. Chers académiciens, savez-vous qu'on ne commande pas l'inspiration? Surement pas. Oh on peut me ressortir les besoins de la limite de temps, le vainqueur doit être élu et si le concours continu un autre peut toujours arriver. Je vous propose une solution simple. Arrêter de récompenser le meilleur, récompenser le bon, voir le très bon. Et comme la durée sera plus longue l'inspiration arrivera bien plus de fois, et la censure d'un vrai travail, mené jusqu'à son aboutissement et de bonnes qualités disparaîtra. Nous pourrons enfin lire de vrais poèmes, plus de torchons bâclés pour l'amusement des plus simple. Il y aura donc plusieurs vainqueurs voir plusieurs fois le même vainqueur mais si l'artiste est de qualité je vois une rémunération régulière, pour ses travaux, normale. Le Doux est attaché à ses ressources et ne les lâchera pas comme ça je le sais très bien, mais bon, vu le nombre de ponctions de dîmes déjà effectuées sur nos ressources, un pauvre salaire d'artiste n'endommagera en rien ses richesses. J'en ai fini avec cet article, et j'espère que les poèmes seront miraculeusement postés, s'ils existent bien sur.

Cousin Raté, votre fidèle serviteur

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Article 4 (article d'essai du dindon vagabond) :

Le marché insulaire; un lieu en perdition?

Comme chacun le sait, les terres aguératonniennes peuvent se voir classées en deux parties distinctes; le continent et la péninsule. Grossièrement, la population y est équitablement répartie, cependant il est malheureux de constater qu'aujourd'hui, ce n'est plus le cas de l'économie. Attention, je ne dis pas là qu'il y a un clan dit des "riches" qui s'oppose aux "pauvres", mais plutôt que nous sommes confrontés à un centre économique prépondérant. Tout se décide, s'achette, se vend ou encore se négocie dans notre capitale; Alérandir Daäh. Vous me direz peut-être que c'est normal car elle comporte le plus varié mais surtout le plus gros des marchés de nos terres. Mais trouvez-vous également normal que sous prétexte d'être une puissance, aussi bien sur le plan économique que politique, notre capitale écrase au sens propre du terme le commerce insulaire? Je rappelle que ce dernier était réputé jadis pour ses poissoneries de luxe (et de qualité) mais surtout pour ses multiples bijouteries ou orfevreries, l'or y coulait à flot... Étant du continent, j'ai mené ma petite enquête, je me suis donc rendu par bateau sur cette fameuse île, aussi belle que les écrit la décrivent soit dis au passage. Le marché crie de tristesse, ses hauvents qui furent si acceuillants par le passé montraient désormais signes de faiblesse, un manque d'entretien général sans doute. Au jour d'aujourd'hui, seul un quart des locaux sont utilisés (et peut être même utilisables); ils servent de dépôt... En effet, les seigneurs y apportent leurs ressources qui immédiatement sont conditionnées, elles sont stockées a court terme dans les fameuses boites de bois standardisées du conte Heineure. De multiples navettes acheminent ensuite en masse ces biens jusqu'au port de la capitale où des sortes de passeurs modernes s'occupent de la revente. Les recettes de ces ventes sont immédiatement renvoyées aux vendeurs initiaux. De nos jours, le progrès ne s'arrête plus, le tonnelage de chaque nouveau navires ne cesse de s'accentuer, ainsi de plus en plus de marchandises peuvent transiter en temps réduits, ils appèlent cela la modernisation; j'utiliserais le terme de déshumanisation. Tous les contacts entre vendeurs, marchands ou commerçants ont cessés, tout se fait par vente de gros, cela favorise soit disant le profit rapide, c'est ainsi que l'on peut voir des ressources passant furtivement et rapidement sur le troc à des taux avoisinant le 0,01...
Bon pour en revenir au sujet initial, comme je le disais précédemment, j'ai visité la partie cachée de ce troc, quelle tristesse; les mauvaises herbes s'y battent en duel et les rats se font des courses de slalom entre les déchets qui parsèment le sol... Il faut absolument remédier au problème, vous pouvez vous en rendre compte par vous même si l'envie vous en motive, il vous suffit juste de visiter dans notre grande bibliothèque, la partie de dame herpé consacrée au marché insulaire... (http://agueraton.jdrforum.com/le-marche-insulaire-f83/) vide, il n'y a pas d'autres mots, plus personne ne s'y aventure, tout se meurt...
Heureusement, quelques commercants se battent encore pour survivre, ils y vendent leurs ressources exclusivement pour d'autres habitants de l'île (et l'on observe le même phénomène sur le continent) mais ne pouvant faire face à cette concurence massive, les prix observés sont exorbitants, on observe des montées jusqu'à 15 d'interêt; cependant, le doux reste présent pour limiter ces excès...
Il y a peut de temps, il était possible de croire à une reprise du marché insulaire; je parle de notre longue période de brouillard, les échanges se sont vus forcés de rester intrarégionaux ainsi, les artisants et les revendeurs avaient pût retrouver le sourire. De plus le doux fût forcé de négliger la dîme pour ces terres, que du benefice donc pour nos "îliens"... Mais toute bonne chose a une fin, ce temps est révolu et nous rebasculons vers un monopole économique. Réagissons ensemble pour la relance de l'économie, faisons marcher nos petits commerces de proximité ! (la taverne peut même être de la partie pour nos camarades les plus fêtards...)

le Dindon Vagabond, article d'essai à la candidature au PP.

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Article 5 :

Le pirate nous manque

Ah l'exploration, une équipe d'aventuriers, beaux, intelligents et courageux, bravant tous les dangers et ayant acquis quelques onces de pouvoirs en nos terres grâce à leur respect. Mais que de passé, aujourd'hui les explorateurs n'en portent plus que le nom.

Souvenez-vous la fine équipe qui commença par s'appeler ainsi, une bande de bras-cassés, alcooliques et cinglés, mais eux explorés. Et ce pirate, Sayole de Thanit, le chef de la bande, baroudeur, gueulard et plein de braises. Lui, avait le panache. Lui, était le digne porteur du titre de chef des explorateurs. Et puis, l'exploration finit par être elle aussi couronnée par le Doux, Sayole devint donc Hastrateur et se fit éjecter de son poste quelque temps plus tard.

Pourquoi? A cause de sa trop forte réputation, de son esprit à revendiquer et à contrarier, ou bien tout simplement parce qu'il ne faisait pas partie des plans de certains. Un nouveau seigneur dont on ne connaissait pas le nom quelques jours plus tôt débarqua et prit la place de chef, les anciens explorateurs ayant déjà de l'expérience dans le domaine en étant tout simplement écartés. Celui-ci après être entré dans une folie furieuse fut lui aussi renvoyé et même banni des terres d'Aguératon.

Et si celui-ci avait été forcé à entrer dans cette folie? Menace, empoisonnement, magie? Qui sait ce qui a pu être comploté. Fini la nostalgie, revenons au présent, qu'explorent les explorateurs à part leurs bureaux? Le plus comique c'est qu'au lieu d'être écrit exploration sur leur écriteau, est écrit à la place animation. Comme s'ils avaient déjà prévu de ne pas faire ce à quoi les gens s'attendaient. Même leur hiérarchie est devenue étrange. L'exploration est devenue composante des postes de la fonction publique, c'est-à-dire, sous la coupe du Doux mais le seul Hastrateur présent dans ce groupe, messire Odrouk est déjà Hastrateur des gardes et c'est d'eux qu'il s'occupe.

On tue l'exploration! Réagissez! Un Hastrateur n'a pas sa place dans leurs rangs, surtout pas celui de la garde. Libérons-les de leurs chaînes, qu'ils puissent nous faire rêver comme l'ont fait leurs aînés, nous voulons de l'aventure!

Maintenant je vais publier dans cet article le message que j'ai reçu de cette très chère Elenna, défendant son parti, une si belle lettre ne devant pas rester cachée.

Citation :: Au Cousin Raté, membre du PP

Le 6 Hísimë

Au royaume Elyon de Dame Elenna

Journaliste Raté,
Bien le Bonsoir,

Si à ce jour et en cette heure tardive je vous écris une lettre, ce n’est point pour postuler au sein de votre équipe de rédacteurs, mais pour remettre au clair certains points de votre article ‘Gobons la censure’.

En effet, vous dîtes que les poèmes n’ont pas été rendus publiques, or la Gazette les a publiés. Ce n'est pas en donnant des informations erronées que vous allez séduire vos lecteurs...

De plus, vous dîtes que la Poétesse Nihinxta Etchegarya a été nommée ainsi par favoritisme de l’Académicien Zeus. Étant moi-même membre du jury et ayant eu connaissance des notations de chacun, je peux vous assurer que le népotisme n’est en aucun cas la cause de la victoire de Dame Nyx.

Encore, vous n’avez pas connaissance de nos projets donc vous ne pouvez pas vraiment nous juger sur un point dont vous n’êtes pas informé… Par là, je veux dire que le titre n’est pas forcément fixe à une personne, peut être pourra-t-il être remis en jeu. N’étant pas fixés, je ne peux vous en dire plus là-dessus.

Pour finir, je vous conseillerai donc de vous assurer de la véracité des renseignements dont vous faites part à votre public.

Je vous encourage tout de même à continuer de publier des articles… Cela me fait plaisir d’enfin voir de l’activité dans le domaine de Dame Herpé.

Cordialement,
Dame Elenna

C'est vrai que j'avais oublié cette bonne vieille Gazette dont l'utilité n'est plus à justifier, combien de bouteilles se seraient entrechoquées si l'on n'avait pu y mettre entre chacune ce torchon? Certes cette chère Elenna est académicienne mais ce n'est pour cela qu'elle n'a pu être dupée par le reste du groupe. Ayant un certain respect pour celle-ci je préfère écarter l'idée qu'elle cherche à protéger les siens. Je vous laisse apprécier la lecture de l'article et de la lettre, le terminant en vous proposant de voter pour l'entrée ou non du dindon dans cette délirante aventure qu'est la nôtre. Plus les réponses seront construites plus elles auront de poids et n'hésitez pas à demander qu'il change certains points ou qu'il en appuie certains autres.

Cousin Raté, excentrique à souhait

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Article 6 :

Un sixième article fut rédigé par le rédacteur usant du pseudonyme, Ratine la Tartine, mais, ayant été censuré, interdit à la publication, et les quelques exemplaires rendus publiques brulés, nous ne sommes pas en mesure de vous le présenter. Un jour peut-être cette page pourra être remplacée par l'article correspondant. Pour plus d'informations l'article 7 parle de cette censure.

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Article 7 :

Ma première censure

Et voilà, nous l'avions prévu, peuples d'Aguératon, les premières censures arrivent ! l'hastration déteste avoir tort, car rappelez vous, le tort tue !

Je tiens à remercier le sir Balrog pour la censure de mon article, pourtant journal indépendant, aucun pouvoir hangratial n'ayant des droits sur cet article, je vous prierais de laisser vos mains dans vos pantalons souillés plutôt que venir toucher aux dernières traces de vie dans vos terres oubliées.

En effet, on ressent déjà après l'apparition de changements de stratégies au sein de nos terres, des tensions. Une administration croulant sous les plaintes, les héros étant si narcissique qu'ils demandent à eux seuls plus d'entretiens que toute une armée... Les plouks ont, comme je vous l'ai déjà dit, gagnés un doublement de leurs terres et personne n'arrive à reprendre le pouvoir sur ses stupides paysans.. Espérons que le mou fasse quelque chose face à cela...

Enfin remercions encore une fois une personne de l'administration: Le sir Ostros, qui, pourtant farouche opposant aux formes d'anarchies en Aguératon, nous a soutenu dans une brève missive de son messager sans nom.

Pour re-souligner la bêtise de la PAMN, rappelons que nombre de seigneurs ont, sous un faux nom, créé de nouveaux royaumes, bien installé en Aguératon, les anciens Valinors notamment, avant le magnifique putsch du sir ombrageur Marduk, ayant bon nombre de ses faux royaumes.

Les preuves dans le prochain article (Si nous ne sommes pas une fois de plus censuré par les méduses médisantes).

Ratine la Tartine, qui, si elle est fixée à un chat, vole.

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Article 8 :

Témoignages d'une asservitude déjà bien ancrée

Et oui, chacun son tour, et ce n'est plus les puissants de ce monde que je critiquerai dans cet article, enfin, non, tout changement de cible a ses limites, ils ne seront qu'un peu moins prioritaires. La cible de cet écrit ne sera donc autre que vous, lecteurs et simples seigneurs de ce monde. Et oui, si un peuple en arrive à être autant réduit à l'état de larve ce n'est pas forcément parce que ses dirigeants sont inventifs, cruels ou bons dans leur discipline. Un peuple en arrive à ce point s'il n'est pas capable d'au moins espérer à accéder à un stade supérieur.

Certes, nous, membres du périodique, ne brassons que du vent, mais au moins nous faisons avancer des choses. Bien sur il vous apparait peut-être inutile de brasser de l'air simplement dans l'optique de déplacer quelques molécules, qui de surcroît sont invisibles, mais l'énergie ne se perd pas et, qui sait, peut-être que grâce à nos brassements un jour se créera une tempête ou un cyclone à l'autre bout du royaume. J'espère que vous avez compris ce à quoi je pensais en utilisant cette métaphore, rien qu'une simple réaction peut, grâce à un principe d'accumulation, entraîner un vent de révolte.

Mon collègue, la Tartine s'est révolté contre la suprême police anti magie noire, qu'est-il arrivé à son article? Supprimé, plus aucun exemplaire n'existe, à part peut-être, quelque-uns, encore cachés en notre belle rédaction. Et vous trouvez ça normal. Certes l'individu est des plus remontés mais la censure n'a pas à agir sur un écrit qui reste malgré tout une composition artistique. Je ne me monterais pas contre l'auteur de cette censure, on le laisse faire, pourquoi s'en serait-il abstenu? Non, ce que je trouve déplorable, c'est que vous, troupeau d'agneaux que vous êtes, n'ait pas réagi. Certains me diront qu'il a dépassé les limites de la liberté d'expression, mais pensez par vous-même! La liberté n'est point si elle possède des limites. On ne peut concevoir un homme libre s'il est emmuré, on ne peut donc concevoir un droit à l'expression si celui-ci est réglementé et normalisé.

Je sais de sources sûres que mes écrits sont lus, mais trop peu de mes lecteurs me critiquent. Les académiciens vont encore se sentir visés mais ce que je rapproche à nos écoles et nos éducateurs c'est qu'on nous apprend à lire et à écrire mais pas à comprendre ni à penser. Combien d'entre nous se sont fait brimer pour avoir des idées trop novatrices et ont donc fini par entrer dans le moule? Ceci entraînant cela nous sommes entrés dans un cercle vicieux où les anciens brimés briment à leur tour les jeunes novateurs. Les puissants n'ont plus à le faire et se délectent de n'avoir qu'à déposer la sanction. C'est pour cela que vous devez vous battre jusqu'au bout, qu'importe un résultat paraissant comme vain, la vraie victoire est dans l'espoir et la ténacité, les premiers ne pourront que montrer l'exemple et surement ne verront pas le fruit de leur acharnement mais qu'importe, ils auront lutté avec dévotion, effaçant du coup toute possibilité d'éprouver des regrets à cause de leurs inactions.

Critiquez, donnez-nous vos points de vue sur l'article du dindon, levez-vous contre les aberrations que vous font gober les puissants, transmettez-nous les adresses de vos messagers sans nom afin de nous faire part plus rapidement d'informations pouvant faire l'objet d'articles. Et surtout, ne vous arrêtez pas à nos demandes, nous n'avons aucun droit sur vous, et personne n'a aucun droit sur vos écrits et vos dires. Rappelez vous-en.

Cousin Raté, amateur de bières au beurre