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| Ballade en forêt | |
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Elias Ecrivain
Nombre de messages : 460 Participation RP : 13 Inscription : 10/04/2008 Age : 32
| Sujet: Ballade en forêt Ven 11 Déc - 1:56 | |
| Alors que l'orc était enfin revenu de sa retraite et ait repris ses pouvoirs au sein de l'exploration, celui-ci se rendit compte que tout ce temps passé dans la forêt ne lui avait pas apporté grand chose, il n'en avait même pas profité pour explorer le continent. L'exploration étant l'un des leitmotivs de son retour, Elias décida d'explorer un peu plus les vallons de Gypse du royaume des Deux Frères. Les seules informations écrites qu'il possédait sur ce territoire étaient très mince, ces vallons étaient l'un des endroits les plus riches en gypse ainsi que la possession des mages d'Azurianne. Après de nombreux couchers de soleil le seigneur finit par sentir une certaine pression reposant sur les habitants de ces terres. On pouvait encore mieux la sentir lorsqu'on rencontrait un mineur de gypse.
Préférant faire comme s'il n'avait pas noté ce détail l'orc continua son chemin, notant les détails des vallons qu'il considérait comme intéressant pour étayer les notes disponibles à l'exploration. Plus il s'enfonçait à l'intérieur de la région plus un vent fort tentait de le repousser, les vallons étaient de plus en plus petits, balayés par ce souffle qu'on aurait pu croire divin à cause de son énorme intensité. A bout de force, Elias construisit un bivouac capable de résister pendant plusieurs jours, il lui fallait du repos, l'avancée en ces terres était épuisante. Petit à petit, s'habituant au climat local et aux aliments qu'on pouvait y trouver, l'orc regagné ses forces.
C'est alors qu'une nuit, une créature entra dans sa cabane improvisée et profita de son sommeil pour s'en approcher. Quelqu'un arrivant de l'extérieur n'aurait pu la décrire dans cette obscurité, celle-ci devait être adepte des ombres et savait se cacher, aucun homme confiant et apaisé n'aurait pu se douter que celle-ci était entrée. Pourtant la brute qui ne dormait que très légèrement et ne se séparait jamais de ses haches de lancées se redressa et la mit en joug. Pour la première fois, de ses yeux sombres capable de percer cette obscurité, il la vit... | |
| | | Elias Ecrivain
Nombre de messages : 460 Participation RP : 13 Inscription : 10/04/2008 Age : 32
| Sujet: Re: Ballade en forêt Lun 21 Déc - 14:18 | |
| Ne me tuez pas, je ne suis pas là pour vous agresser, ... ni pour me faire agresser.
La créature parlait, encore une espèce pensante qu'il faudrait répertorier. De ce qu'il pouvait en voir la créature avait forme humaine mais était bien trop maigre pour sa taille. Cette démesure était encore plus visible au niveau de ses bras et de son cou, bien plus long que chez un humain mais aussi plus fin. A l'un des quelques rayons de lumière que pouvait offrir la lune l'orc entrevit une fine membrane repliée le long de son corps. Il ne put déterminer si cette membrane en faisait partie intégrante ou si ce pouvait être une sorte de cape. Elias se rappela ces petits rongeurs qui arboraient de telles membranes afin de pouvoir planer d'arbre en arbre. C'était donc surement une créature volante, en ces territoires venteux les déplacements aériens s'ils étaient apprivoisés pouvait être des plus rapides. Encore une raison de faire preuve de prudence en ces terres.
Si je suis ici c'est pour vous mettre en garde, n'allez pas vers la forêt, ce pourrait vous être fatal, c'est même quasiment sûr.
La créature sortit comme elle était entrée et l'orc ne chercha pas à la retenir, ce dont elle l'avait averti était maintenant retourné dans tous les sens. Une forêt dans ces valons? Etait-ce possible? Ou peut-être que ce n'était pas une vraie forêt mais plutôt une sorte d'amas de quelques choses à la place des arbres. Difficile à savoir. Mais comme un enfant à qui on interdit d'aller prendre la sucrerie posée sur le comptoir Elias n'avait qu'une chose en tête, trouver cette forêt et y entrer. La créature l'avait peut-être assez observé pour savoir qu'il allait lui désobéir et c'est donc peut-être pour cela qu'elle avait formulé sa phrase ainsi. Personne ne pouvait dire s'il le saurait un jour. De toute façon seul la forêt comptait. L'excitation lui montait à la tête, il tournait maintenant en rond et ne pouvait plus dormir. La forêt ... | |
| | | Juiffon Grand orateur
Nombre de messages : 559 Participation RP : 31 Inscription : 04/01/2009 Age : 32
| Sujet: Re: Ballade en forêt Ven 22 Jan - 0:42 | |
| De la neige, de la neige et encore de la neige... le paysage était blanc, un blanc mêlant splendeur et profondeur; un blanc terne et désert. Non pas désert d'ambition, détrompez-vous, il est seulement immaculé; dénué de signes de vie. La nature quoique éphémère l'emportait sur les terres oubliées, non pas celles d'Aguératon, mais plus modestement celles du fief de Juiffon. Vous savez cette chose malingre, dénuée d'interêt, assoiffée de sang et affamée de souffrances. Cette brute décervelée au grand cœur, ayant à sa seule décharge un attrait pronnoncé pour le savoir, car avide de sagesse, il cultivait en sa tête les futilités constituant sa connaissance. Pour parfaire cette qualité et peut être enfin l'exploiter, il avait décidé de déposer sa demande de candidature au poste d'explorateur, mais, pauvre de lui, il vivait désormais sans l'espoir de la moindre réponse. Cependant, ce matin, comme d'ailleurs la plupart des matins, Juiffon partait faire la relève de ses missives, trop souvent inutiles et peut nombreuses pensait-il mais justement, aujourd'hui, sans doute journée anormale penserait-il, une lettre était harmonieusement déposée sur son réceptacle (nom donné à sa boite aux lettres)...
"Seigneur Juiffon, Bonjour. Votre candidature a retenue l'attention de notre jury, Ainsi, veuillez bien vous rendre en notre ambassade afin que votre cas puisse être traité. Merci de votre compréhension, de plus nous tenons à rajouter que nous aprecions l'attention que vous offrez à l'exploration, de ce fait, merci d'accepter ce présent de bienvenue..."
une coiffe se joignait en effet à l'enveloppe; quel sens de l'humour, au terme explorateur s'associait bel et bien ces traits commiques; l'homme solitaire aux moeurs nomades et aventuriers.
Une journée entière suffit à Juiffon pour qu'a dos de cheval, il puisse rejoindre les portes de la capitale... le paysage était somptueux; le blanc de la neige envoutait le chant des sabots de sa monture. Juiffon était dans un autre monde, ses rêves le bercèrent tout au long du chemin jusqu'à la vénérée citadelle... Quoique un peu vide, la grande citée rayonnait toujours de sa jeune beauté, ses rues étaient envoutantes et ses commercants acceuillants, son parfum doux et ses édifices impressionnants. Le siège des explorateurs tronnait désormais devant le regard ébahi du jeune gnome; le bâtiment paraissait sobre et charmeur tout en restant néanmoins étriqué parmis d'autres demeures. Juiffon entra. Bien acceuilli, il fut redirigé vers le bureau du seigneur Elias, là, il espérait enfin entreprendre les prémices de sa passion; l'exploration. Première déception, le chef était absent; *cette jolie jeune femme à l'acceuil aurait pût le signaler tout de même* pensa Juiffon. Une note brouillait le bureau de marbre soigneusement ordonné du directeur, *sans doute pour moi* se dit il égoïstement. En effet, en devanture de ce papier figurait le patronyme du jeune seigneur:
"Juiffon, à l'heure ou tu lis ce papier, je vaque à mes habitudes; l'exploration. Je savais que tu finirais par venir; j'espère que pour toi le chemin n'a pas été trop long, car désormais, afin de te plonger imediatement dans cette passion qu'est l'exploration, je te convie en un lieu des plus oubliés; la forêt des vallons de Gypse, au fin fond des royaumes des deux frères, tu y trouveras ma cabane, encore inexistante au moment ou je t'écris mais là est l'atrait de l'exploration; le goût de la découverte dans l'improvisation. signé: Ellias, meneur des explorateurs..." *Et bien mon p'tit Juiffon, tu sais ce qu'il te reste à faire...* murmura t'il dans sa petite barbe. De ce fait il retourna de suite à son cheval, et partit au trot à travers la capitale, le galop y étant proscrit, Juiffon se devait de controller sa monture quelque peut sauvage. Passant devant la taverne, Juiffon voulut s'y arrêter; pauvre de lui, de cette dernière ne restait que de vulgeres cendres... *tant pis, pour une prochaine fois... etonant tout de même, je ne me tiens pas assez au fait de ce qui se passe en nos terres; c'est un point à changer* dit il à son cheval mimant alors une esquisse de ce que l'on pourrait appeler sourire.
S'étant renseigné sur une des cartes du libraire Jean l'ivre, Juiffon se rendit compte que cette fameuse forêt n'était pas si loin, cependant, la nuit se faisant menaçante pour un seigneur sans défense, il préféra dormir dans une auberge. Dès l'aube, les seigneur et sa monture repartaient dans leur petit cheminement et une fois au devant de la forêt, Juiffon se sentit ridicule car incapable de trouver une quelconque trace de son nouveau maître. Il confia son camarade de route à un mineur du coin; attaché à un gros callioux, le bel étalon ne pouvait guère repartir, la bête entama donc son temps de repos, son flanc carressant gentillement les quelques brins d'herbe environnant, ses naseaux entamèrent leur symphonie du sommeil... La neige n'avait pas laissé de traces dans cette vallée, peut être même qu'elle ne s'y était pas aventurée. Il faisait tout de même froid, et malgrés la bonne qualité de son veston, Juiffon tremblait au grés de la fraicheur qui lui enlassait le corps, des orteils au menton. La forêt paraissait sombre et pesante, rien donc qui ne pouvait inspirer le jeune aventurier, mais, l'idée de rencontrer son nouvel ami le remotiva, ainsi, c'est de bonne humeur et orné de son petit sourire narquois que Juiffon pénétra dans le premier bosquet. Un baraquement de fortune lui attira le regard, fait de brindilles et de feuilles, on pouvait bien se demander comment le vent n'eut plaisir à le détruire; peut être tout simplement parceque ce dernier n'atteint pas cette forêt.
Il n'y avait personne, la petite pièce était vide mais les quelques cailloux souillés de cendres montraient qu'une personne civilisée eut occupé ces lieux. Là encore une note attendait Juiffon.
"Mon petit Juiffon, je vois que tu as trouvé mon habitation de fortune, si tu lis ce papier, c'est que je suis parti cultiver mon savoir dans cette forêt qui pourrait se nomer désespoir, en effet, depuis tout ce temps que je l'observe, elle ne m'a encore rien dévoilé; je suis cependant sur une piste; rejoins-moi vite, je suis au sud ouest de ta position, à seulement quelques minutes de marche." [...] (élipse narrative volontaire xD) En effet, Juiffon avait enfin retrouvé le seigneur Elias, mais dans quel état... Quelle catastrophe, son visage était souillé de sang et ses vetements déchirés, troués et tachés de boue. Le grand Orc gisait au sol, le sablier de sa vie voguait dangereusement vers la mort. Il était grand temps de le resaisir, afin que ses derniers grains de sables ne tombent pas dans l'oubli... Juiffon pris le corp sur ses épaules, dur labeur pour un petit être comme Juiffon, car bien qu'etant correctement bâtit pour un gnome, sa taille ridicule n'était rien face à l'envergure de l'orc. De retour à la petite cabane, il attendait désormais une réponse du sir Elias, qui semblait avoir remporté son premier combat face à la mort; il revenait peu à peu à ses esprit, et pourrait peut être éclaircir les pensées de Juiffon qui pour le moment n'étaient que subjectives; mais sûrement trop imaginatives. | |
| | | Elias Ecrivain
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| Sujet: Re: Ballade en forêt Sam 23 Jan - 3:01 | |
| L'orc ouvrit ses yeux aux côtés d'un gnome, qu'il reconnut d'ailleurs assez rapidement, tout particulièrement grâce à l'étrange coiffe que lui avaient surement envoyé les services d'administration du Doux. Se redressant péniblement l'imposant seigneur récapitula le plus soigneusement possible aux sieurs Juiffon ce qui s'était passé pour qu'il se retrouve dans un état pareil.
Une créature étrange est venue me parler il y a plusieurs lunes, je serais incapable de préciser plus que cela combien de temps s'est écoulé depuis. La seule chose qu'elle m'a dite c'est que je ne devais pas approcher cette forêt. Je me demande encore si elle ne cherchait pas plutôt à m'y attirer. En tout cas j'ai déplacé mon campement le plus près possible des premiers arbres, l'intérieur m'étant pour l'instant assez inconnu, même si je le sais dangereux, et ai guetté. Au début tout s'est bien passé. Même si mes pistes ne se poursuivaient pas, je n'avais pas d'ennuis. Et puis petit à petit j'ai ressenti ... la puissance de cette forêt. Elle est comme le plus bon des alcools, enivrante, attirante, mais aussi sournoise et terrassante. Cette dernière caractéristique je l'ai découverte assez récemment, j'ai cru revoir la créature et ai couru à sa poursuite. Là ...
Elias se sentit obligé de se remémorer une nouvelle fois la scène. C'était dur pour un être pensant de se faire terrasser et encore plus pour un orc, alors de là à le raconter, rien ne pouvait être plus pénible. Toutefois il fallait tout raconter, et en détail. Un nouveau bestiaire aller pouvoir être mis en place, si bien sûr ils survivaient.
J'ai senti des présences autour de moi, et bien avant que je puisse faire quoi que ce soit je me suis retrouvé encerclé. Leurs forces ne résidaient pas dans leurs bras, ni même dans leurs jambes. Ces êtres étaient minuscules et leurs armes ressemblaient plus à des rameaux qu'à des lames. Mais leurs piaillements, leurs cris, m'ont à eux-seuls mis à terre. Je perdais l'équilibre, quelques-uns m'ont assaillis et je les ai tués ou fais voltiger mais à cause de leur nombre je n'ai pu tous les repousser. Et à force de me flageller de leurs brindilles voilà dans quel état je me suis retrouvé. Mais quelque chose leur à fait peur, ils ont commencé à me dépouiller avant de s'enfuir en piaillant de plus belle. Cette forêt est étrange mon ami, je crains que sans une très grande vigilance de notre part nous ne puissions y survivre. Avec un peu de chance peut-être que de nouveaux explorateurs viendront nous aider.
L'orc avait besoin de repos pour pouvoir continuer cette aventure mais il restait apte à défendre son abri, il allait donc pouvoir continuer ses observations car les deux compères allaient devoir en apprendre d'avantage s'ils souhaitaient percer à jour cette forêt et surtout ses mystères. L'explorateur cherchant à rester méthodique, même dans de telles circonstances se mit à rédiger une fiche descriptive sur les créatures qui l'avaient agressées, les informations s'y trouvant y était maigres mais utiles. Un nom se devait de leur être attribué et il s'y pencha du mieux qu'il put. | |
| | | Juiffon Grand orateur
Nombre de messages : 559 Participation RP : 31 Inscription : 04/01/2009 Age : 32
| Sujet: Re: Ballade en forêt Mer 27 Jan - 21:13 | |
| *Un nouveau bestiaire... intéressant comme boulot* cette pensée redonna le sourire au petit gnome, en effet il fallait désormais progresser, le pauvre Elias, diminué de par ses blessures reprenait du poil de la bête; même si sans transitions, Vous devriez penser qu'un orc poilu, c'est rare... Ce n'est pas le tout mais le travail appelle distinctement nos deux nomades; Juiffon préparait une tambouille supposée être digeste, pendant qu'Elias décrivait les petit monstres sur un feuillet mobile. Au cours du repas, Juiffon pris la peine de resortir sa morale inutile;
"Enfin notre recherche aboutirait-elle? surtout, il faut considérer ce point comme étant des plus importants; ce sera notre principe fondateur: ne nous séparons plus, toutes excursion devra se voir assurée, ce n'est pas encore le moment de se perdre; nous venons tout juste de nous rencontrer. Je propose que l'on parte dès l'aube, car même si la transition jour/nuit ne se voit guère en cette forêt, l'air frais du matin saura revigorer mes sens, et par la même occasion, aura le mérite d'assainir mes narines. Je prépare un petit sac de voyage, mon équipement de recherche ainsi que mon arme et nous allons pouvoir s'y ateler dès demain mon ami"
Juiffon prépara son baluchon; un quignon de pain, un fruit, de l'eau, une plume, un encrier hermétiquement fermé et un vulgère support papier. Cela suffisait pour le lendemain. Avant de dormir, Juiffon cousu de la fourrure épaisse au niveau des oreilles sur son chapeau, il fit de même avec celui d'Elias.
"bon ce n'est pas très éstetique mais si tu me dis que leurs cris sont horribles, faisons en sorte de les éviter.
Il s'alongea dans son lit et entama un petit sommeil; espérons que la nuit se passe bien; car même si l'arme de Juiffon n'était pas loin, le danger lui se verrait peut être encore plus proche... | |
| | | Elias Ecrivain
Nombre de messages : 460 Participation RP : 13 Inscription : 10/04/2008 Age : 32
| Sujet: Re: Ballade en forêt Ven 5 Fév - 1:19 | |
| L'orc s'était levé peu après le gnome, et ceux-ci préparaient leurs affaires avant de partir continuer leur exploration, le temps que le soleil puisse éclairer leurs pas. La nuit avait été des plus calmes, aucun bruit ni aucune forme étranges n'avaient été aperçus. C'était troublant mais en même temps, s'ils étaient épiés, ceux qui faisaient attention à Elias depuis quelques temps avait dû apercevoir l'arrivée de Juiffon. L'orc avait bien fait d'emmener tout ce qu'il pouvait dont son armure. Fini les casseroles, instruments d'observations et autres ustensiles non guerriers. Seul une lunette d'exploration qu'il avait lui-même fabriqué, et qu'on aurait cru dessiné par un enfant malvoyant de six ans, quelques parchemins, plumes et encres se trouvaient dans sa petite besace. Le reste de son équipement était ses deux haches de guerre et ses haches de lancer. Il était définitivement décidé à partir en guerre, ce peuple de lilliputiens allait devoir se faire massacrer pour rembourser son offense. Il leur avait même donné un nom : les Boulzous. Assez facile à prononcer et assez ridicule pour être porté par un ennemi qui allait être terrassé.
Bon, nous allons commencer en essayant de trouver des pistes à l'orée de la forêt puis nous avancerons progressivement en marquant notre chemin, si le besoin se ressent, j'abattrais des arbres pour pouvoir parquer notre passage. Je ne pense pas que nous progresserons très loin dès aujourd'hui, il vaut mieux être prudent.
Sortant de leur habitation, Elias fit, malgré son extrême noirceur, briller son armure. La dernière fois qu'elle avait vraiment servi remontait déjà à bien des années, ça n'allait pas lui faire de mal de revoir un peu de sang frais.
J'espère que nous reverrons ces bestioles, que je leur montre ce qu'est un orc sur le pied de guerre en colère, ils n'y reviendront pas à deux fois.
Il avait bien l'air sur de lui alors qu'il avait été facilement terrassé à leur première rencontre. Peut-être comptait-il en les cache-oreilles du Sieur Juiffon. En tout cas il était déterminé et mieux ne vaut pas rencontré un orc sobre convaincu qu'il pourra vous réduire en pièces. | |
| | | Juiffon Grand orateur
Nombre de messages : 559 Participation RP : 31 Inscription : 04/01/2009 Age : 32
| Sujet: Re: Ballade en forêt Ven 5 Fév - 21:42 | |
| Sabretache, de quoi griffonner, manger, son épée, son plastron; l'armure entière aurait été trop emcombrante, et le plus important; sa caboche. Tout était prêt. Juiffon pouvait donc sortir rejoindre son companion de chasse. Un programme fixe était établi pour cette journée, il ne fallait pas trop en vouloir; de ce fait il était prévu de scrutter seulement la lisière de la forêt, les profondeurs seraient pour un autre jour, enfin du moins c'est ce qu'ils croient...
Très motivé, Juiffon ouvre la marche aujourd'hui; c'est sans doute car il ne sait pas ce qu'il l'attend. D'après les dires précis de son ami explorateur, ces individus étrangers seraient petits; de ce fait Juiffon soulevait chaques feuilles et champignons succeptibles d'abriter ces petites bêtes, cela n'eut pour seul effet de faire rire son collègue... Mais oui, quel imbécile ce gnome, elle ne sont pas si petites ces bestiolles... Naïvement, Juiffon ne sut répondre qu'un maigre "ah bon?" et de son air niais, il poursuivit sa marche. La matinée se passa bien vite, l'heure du "manger" arrivait donc à grands pas, et comme chacuns le sait, Juiffon est un estomac sur pattes inutile donc de songer ne serait-ce qu'un court instant à sauter un repas... Leur progression fut longue mais efficace ce matin, de ce fait, il devenait de plus en plus dur de trouver un bon coin pour se rassasier. Cependant, à force de recherche, Juiffon trouva un cailloux ou deux rayons de soleil se battaient en duel; comme quoi, quand ce dernier a faim, il ne réfléchit pas à deux fois avant de faire preuve d'efficacité... Les deux explorateurs s'asseyèrent donc sur le gros rocher poli et entamèrent leur repas, jusqu'au moment ou un craquement vint briser le fil de leur conversation; encore ces nains diaboliques? ... | |
| | | Elias Ecrivain
Nombre de messages : 460 Participation RP : 13 Inscription : 10/04/2008 Age : 32
| Sujet: Re: Ballade en forêt Lun 22 Fév - 0:09 | |
| Un, puis deux, puis une multitude, les petits monstres poilus étaient de retour, l'orc goba ce qu'il restait de son repas et se lava précipitamment. Les deux compagnons rangèrent ce qu'ils pouvaient et dégainèrent les armes massacrant à tout va. Remarquant qu'ils n'étaient pas encore encerclés ils se mirent en mouvement tout en assénant de terribles coups. Elias avait opté pour le plat de ses haches. Ceux-ci lui permettaient de cueillir plus d'ennemis à la fois, la force de la projection et le retour au sol étant suffisant pour leurs briser les os. Le mouvement leur profitait, aucun cri n'avait encore était entendu et les quelques lanceurs de pierre ayant essayé de participer à la chasse avaient tous soit tiré à côté soit assommés l'un des leurs. Le mouvement dû pourtant s'activer. Les deux explorateurs ne se retournaient plus que pour porter de puissants coups quasiment tous mortels. Les cadavres commençaient à s'empiler et pourtant l'ennemi et toujours aussi présent. Plus il en mourrait, plus il en venait. Quelques intrépides rongeurs charognards gagnaient le champ de bataille dans l'espoir d'un bon repas mais la plupart se fit piétiner, les Bolzous préservaient du mieux qu'ils pouvaient les corps de leurs morts, ils allaient surement les enterrer, ... ou peut-être les manger.
Si on s'en sort je ferais un festin de ces bestioles. Je suis sur qu'elles sont appréciable, et puis courir, ça m'a toujours ouvert l'appétit c'est dans ma nature, il faut que je compense.
L'orc reprit un peu de salive, parler en courant ça assèche. Une idée farfelue lui vint à l'esprit. Il n'avait pas penser à personnaliser l'abri, il paillasson en poil de Bolzous serait parfait devant l'entrée. Ils pouvaient aussi en faire des descentes de lit. Soudain trois langues jaillirent de nulle part pour attraper chacune une rangée de ces satanées créatures. L'étonnement prit les esprits, puis ce fut la peur. Les bestioles s'arrêtèrent et attendirent, les deux comparses ne savaient pas quoi faire, pouvaient-ils se fier à ces langues? L'orc était sur que c'était grâce à elles qu'il avait été sauvé mais avaient-elles changé d'avis? Quel bon repas qu'un orc grassouillet et un gnome mangeant pour dix. Trois quadrupèdes foncèrent alors en direction des troupes de poilus. Ce fût la panique. L'union avait disparu. C'étaient surement des prédateurs naturelles pour qu'ils n'aient pas peur de deux haches meurtrières mais de trois langues. A bien regarder ces trois créatures ressemblaient très fortement aux tamanoirs communs à l'exception que ceux-ci étaient bien quatre fois plus grand. L'un d'eux découvrit une impressionnante rangée de dents faisant frémir l'orc. L'ennemi de notre ennemi est notre allié, à condition qu'on ne le dérange pas. L'orc ramassa quelques cadavres et revint vers Juiffon qui lui faisait signe de rejoindre une petite dune d'où on pouvait voir l'action d'en hauteur.
On va essayer de ne pas les énerver, c'est pas qu'elles me font peur ces machines mais si je pouvais rester intact ça serait bien.
Le tout était maintenant de savoir où il avait bien pu atterrir dans cette vaste forêt. | |
| | | Elias Ecrivain
Nombre de messages : 460 Participation RP : 13 Inscription : 10/04/2008 Age : 32
| Sujet: Re: Ballade en forêt Ven 12 Mar - 0:58 | |
| [...]
Tous ces nouveaux évènements se bousculaient encore dans sa tête. Ils avaient été enlevé, torturé puis s'étaient échappés en l'espace de quelques jours depuis qu'ils avaient rencontré ces créatures étranges semblables à celle qui l'avait averti dans sa tente. Ils allaient maintenant chercher à s'en prendre aux autres races intelligentes dont ils venaient d'apprendre l'existence. C'était beaucoup trop pour un orc et un gnome qu'elle que soient leurs fonctions, Elias et Juiffon courraient donc désormais en direction de la capitale, la garde puis tous les guerriers valides devaient être prévenus, une nouvelle guerre allait bientôt éclater et s'ils perdaient, hommes, elfes, nains, orcs, gnomes et même daërlines deviendraient les esclaves de ces créatures. L'urgence les pressait et en ce moment de panique même leurs ventres ne pourraient les arrêter. La capitale n'était plus si loin et ils se devaient de réussir. | |
| | | Juiffon Grand orateur
Nombre de messages : 559 Participation RP : 31 Inscription : 04/01/2009 Age : 32
| Sujet: Re: Ballade en forêt Mer 17 Mar - 23:50 | |
| De la dune, cette scène paraissait rocambolesque, parsemée de péripéties extraordinaires, elle paraissait impossible. Et pourtant, nous autre, pauvres explorateurs, n'eumes que nos yeux pour pleurer, car finalement, nous entamons là, que le début de notre aventure...
Le seigneur Elias, légèrement plus vaillant que ce trouillard de Juiffon était resté un peu plus longtemps au combat, mais de ce fait, il ne pût avoir assez de recul pour aprecier la violence de nos nouveaux enemis... En effet, même si ces derniers nous aident aujourd'hui, rien ne nous dis qu'ils feront de même demain. Leur envergure est démesurée, comme aléatoire, elle est étonnante. Les trois grosses bêtes ne faisaient pas toutes la même taille; cependant, je pense que l'on peut s'accorder a dire qu'elle avaient la même puissance. Cette force incroyable était pigmentée de vivacité, tous ce qui nous manque en quelque sorte. Dans sa petite tête, Juiffon se dit que ce ne serait pas si bête d'envoyer en formation ses jeunes recrues dans la forêt, cela forgerait leur caractère..
Seigneur Elias l'avait rejoint, les deux guerriers débutèrent dès alors une course des plus haletantes; un pied devant l'autre, surtout ne pas trébucher, ne pas sentir la fatigue, ne pas se retourner ni même s'imaginer ce qu'il y avait derrière, voilà tout se que se disait le jeune Juiffon, il s'efforcait de penser à tout, sauf au danger qu'il courrait. Les deux explorateurs s'étaient mis d'accord pour rejoindre au plus vite la capitale... La peur qui hantait leurs yeux témoignait à elle seule de la situation menaçante qui les terrorisait. En effet, cette attaque était des plus ennuyante; non pas par la lassitude qu'elle créerait en nous mais plutôt pour l'envergure qu'elle risquerait de prendre. En effet, elle nécessitera sans aucuns doutes les meilleures forces aguératoniennes, c'est en quelque sorte un appel au secours que les deux explorateurs doivent transmettre aujourd'hui...
Ainsi, ils couraient, couraient, et cela pendant de longues heures, la capitale approchait à grands pas ou du moins c'est à grands pas qu'ils approchaient de la capitale. leur peur les avait monentanement quitté, c'était désormais la fatigue qui les tourmentait; effectivement, la route aurait été plus courte à dos de cheval... | |
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| Sujet: Re: Ballade en forêt | |
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| | | | Ballade en forêt | |
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