Le jour se lève, quelle tristesse! Il est temps pour le roi de se lever et d'aller travailler. Nous sommes dans sa chambre. Le roi ne daigne bouger un cil. Fait étrange, personne ne vient le réveiller. Phénomène explicable par la disparition des trois derniers hommes qui essayèrent...
Heelsay ouvre une paupière, puis la referme. Les rayons s'y mettent d'arrache pied pour le tirer de sa torpeur. Dur le matin...
En bas, les conseillers attendant les directives du roi. Ceux-ci trouvèrent une parade. Lorsque le roi se faisait trop attendre, il faisait quérir une jeune fille, pas plus âgé de six années et l'envoyait réveiller le roi. Celui-ci, encore trop bon pour faire disparaître une enfant, se voyait dans l'obligation de se lever. Ainsi, le flemmard se leva. A vol d'oiseau, il était aux environ de dix heures.
Sa majesté « l'andouille » impériale, comme disait ses adversaires politiques, enfila son peignoir rose bonbon, par flemme de se vêtir convenablement, confectionné par la soeur d'un ancien ami d'un autre monde, une des dernière relique d'un passé presque oublié, après avoir lavé son corps de tout pêché sous l'eau chaude des bains.
Holà! Je devrais me dépêcher moi!
Heelsay descendit les marches rapidement, c'est-à-dire en marchant, jusqu'à atteindre la salle du trône après moult péripéties tel que, l'esquive de gens qui avancent en sens inverse, des saluts royaux ou encore même la prise de baguette chez le boulanger.
Mes chers amis, bonjour!
J'espère ne pas trop vous avoir fait attendre! *rictus*
Une nouvelle journée commence!
Le roi bailla à s'en décrocher la mâchoire puis s'assit sur son trône de marbre. Son conseiller économique s'avança.
Votre majesté, nos greniers sont plein à ras bord, que devons nous faire. Dois-je ordonner à nos valeureux maçons la construction d'une nouvelle ferme? Ou d'une caserne militaire peut-être?
Gros dilemme, la construction d'un bâtiment le forcerait à se déplacer pour l'inaugurer, la flemme.
Hum, disposons-nous le numéro de Seifer? Ou d'Ayrwen?
Heu..Qu'est-ce que je dis moi?! Vous savez ou se trouve leur empires.
Oui, votre majesté. Nous possédons de ....
Oui c'est bien, ne me raconte pas ta vie Steph. Envoie leur quelques milliers de ressources à chacun, comme ça ils passeront outre le fait que je n'attaque pas les royaumes alentours.
Brutus, le conseiller militaire alla à la rencontre du roi.
Votre majesté. *s'incline*
Je ne puis vous forcez à combattre mais le nombre de nos bâtiments est trop faible.
Je dis ça comme cela, mais pourquoi ne pas en augmenter la quantité, cela ferait de nous un royaume plus puissant.
Toi aussi Brutus! Tout le monde me dit ça en ce moment! Construisez! Achetez!
Regardez dehors! Nos quatre soldats s'entraînent et font la farandole.
Le roi prit un ton compatissant.
Peut-être aimeraient-ils avoir de nouveaux camarades cependant, en attendant, ils sont très bien tous les quatre. N'allons pas les bousculer avec des nouvelles têtes.
Mais si l'on nous attaque ...
Ne t'inquiète pas, nous avons déjà mené de grosses batailles, je sais ce que je fait. Puis entrre nous
Sir, nous devrions au moins attaquer nos ennemis!
Ah non! La flemme!
Le roi s'horrifia!
Au mon dieu, c'est déjà l'heure de manger!
Fini journée! Enfin la liberté, je me nourris puis je vais promener!
Au fond, personne n'était vraiment surpris de cette attitude. le roi était un peu farfelu mais le peuple s'y était attaché. De plus, malgré son air stupide et son peignoir rose bonbon qui le discréditait, le roi était très malin. De simple voyageur, il était devenu le maître incontesté de ce royaume renommé Féavouard, en hommage à son nom de famille. Cette facilité à obtenir ce dont il désirait refroidissait considérablement ses adversaires politiques.
Plus tard, après ingurgitation de côte de boeuf grillé parfumé aux herbes, d'une bonne salade de saison et la dégustation d'un gâteau à la fraise, Heelsay prit son épée, enfila une tenue légères, déplaça ses poignards du peignoir pour les porter sur lui, chaussa ses bottes et quitta le royaume. Il avait assez pris ses conseillers pour des truffes aujourd'hui, il était temps de prendre l'air.
Il marcha longtemps, sa cité à quelques lieux de la plage où il avait atterrit.
Là, il s'assit au bord de l'eau, s'allongea sur le sable, histoire de venir passer l'après-midi et se changer les idées, par flemme de faire quelque chose de fatiguant.