La nuit sanglante

Habitué Nombre de messages : 104 Participation RP : 0 Inscription : 11/04/2008

Il devait être environs quatre heure du matin , une nuit sans lune ...
Les navires de guerres approchèrent tout feu éteins des cotes de l'Ile d'Emeraude .

Hugue Sombrejoue le garde cote était posté comme à son habitude à son poste de surveillance maritime .
L'oeil rivé sur sa longue vue , il tentait de percer les ténèbres , à la recherche de la moindre trace lumineuse qui aurait pu déceler la présence de l'ennemi .

Peut être persuadé que le danger ne proviendrait que de par delà les vagues , il n'entendit pas l'ombre approcher par derrière , et quelle ne fut pas sa surprise quand il sentit la sensation glaciale de l'acier passant le long de se cou et le sang emplir ses poumons .

Sans un bruit , la sentinelle s'effondra .

Tout le long de la cote , à chaque poste de surveillance , la même scène se répéta et , lorsque tout le système d'alerte fut anéantis , un long sifflement déchira l'air , parvenant a la flotte à quelques miles de la .

Les voiles apparurent à l'horizon , pas centaines .

En silence , les armées ennemis débarquèrent .

L'effet de surprise fut total , les armée déferlèrent sur les villages de l'Iles , tuant , massacrant tout sur leur passage .

Les guerriers , tels des bêtes assoiffées de sang , tuèrent les enfants devant leur propre mère après avoir violées celles ci devant eux .

Les gens de peut furent les premières victimes du conflit et d'incommensurables dégâts furent infliger avant que les armées puisse organiser une défense viable .

Les armées du royaume d'Harmakhys établirent une ligne de front .
Les généraux établirent leur tente stratégique .
L'ennemis le plus proche portait les banieres du royaume de Sepult dirigée par le seigneur Hypogriffe .

Une centaine de miliciens chargèrent les guerriers nains , leur lignes rapidement enfoncées les barbus furent massacrés jusqu'au derniers .
Le capitaine Tod blake n'eu que peut de temps pour savourer cette victoire , la terre semblait soudain exploser sous le pas de ses hommes , Une vingtaine de miliciens périrent sans comprendre d'ou provenait le danger : une pluie de rochers pulvérisait le terrains , ils étaient sous le feux nourris d'une cinquantaine de catapultes ennemis .

Une pluie de sang et d'éclats osseux s'abattit sur le capitaine , derniers restes d'un miliciens broyé par un projectile .
Sans hésiter Tod ordonna la charge .
Commença alors la grande loterie de la guerre , la mort prenant les hommes sans distinction d'expérience , tous égaux faces a des rochers d'une centaine de kilogrammes .
Les premiers miliciens arrivèrent aux catapultes , celles ci puissante à distance , n'étaient que faible au corps a corps , les servants préférant bien souvent prendre la fuite que d'affronter la juste colère de leurs ennemis .

Rapidement , les catapultes furent réduite à néant .

Sur la centaine de miliciens , seul trente quatre hommes avaient survécus , vainqueurs de deux combats successifs .
Ceux ci observèrent l'horizon , n'osant imaginer quels combats les attendaient encore ...

Le ciel s'obscurcit soudain et Tod n'eut que le temps de crier « Draaaaggoonnnn » avant que la troupe s'abattit comme une nuée de corbeau sur les hommes exténués .

Ceux ci furent mis en pièces par les majestueuse créature en quelques secondes .

Plus de trois cents dragons dominaient à cet instant le ciel .

Les généraux d'Harmakhis réfléchissaient au moyen de faire face a cette nouvelle menace , le gros de l'armée n'était pas encore arrivée , il fallait gagner du temps .
Il fallait envoyer une unité rapide , assez puissante pour occuper les dragons ...

On envoya alors une centaine de griffons a l'assaut du ciel , et bientôt s'engagea un féroce corps a corps céleste .
Les dragons bénéficiaient d'un effet de masse , et ils étaient difficiles a contenir , les griffons avaient le dessous .
Ils ne tiendraient plus longtemps .
Alors que les derniers griffons périssaient , un coup de tonnerre assourdissant se fit entendre , et des centaines de dragons s'écrasèrent au sol .

Plus de huit cent fusiller étaient arrivés à temps et le tire au pigeons commença .

Les rois du ciel furent anéantis en quelques salves et bientôt le silence reigna à nouveau .

Les armées du seigneur Hypogriffe étaient anéantis

Alors que tous se félicitaient de cette éclatante victoire , un grondement se fit entendre .
Un nuage de poussière apparu a l'horizon et une nouvelle armée ennemis chargea .
Plusieurs milliers de machines spectrales enfoncèrent le flanc des fusiller .
Ce fut un massacre , plus de la moities périrent sous le choc , et le reste fut rapidement réduit au silence .

Avant d'ordonner la retraite , les généraux purent noter que les bannières de cette armée était celle du seigneur Stabulacum .

Privé de défense , le reste du royaume d'Harmakhis fut ravagé , et pillé le reste de la nuit .

Tels des tiques avide de butins faciles , d'autre seigneurs se joignirent a la curée .

Ainsi les royaumes des seigneurs Gunthar, Kalizar, FeeSatina et de Dame Melusine fondirent sur cette proie facile , abreuvant le sol du sang des innocents .

Fort de leur victoire , ils décidèrent tous de ne pas en rester la , et pillères nombre royaumes de l'ile apportant mort et destruction sur tout un peuple , qui n'avait jusque la eu pour seul torts de prospérer plus que leur voisins continentaux .

Sur des kilomètres , la terre était rouge de sang , et pas un bâtiment n'avait été épargné par les flammes .

Quelques part , en une terres inconnue , le seigneur H. déchira rageusement la missive .
Tant d'efforts , réduits a néants , par quelque opportuns sans importances , comment avaient ils osés se mettre en travers de sa route , comment avaient ils oser se dresser contre le Plan .

Sans doutes n'avaient ils pas idées des forces mises en œuvres , les idiots ...

Sa colère disparu rapidement , la pertes de temps n'était que minimes par rapport a un calendrier prévue depuis de temps immémoriaux .

Ce n'était pas ce léger contretemps qui empêchera la Prophétie de ce réaliser .

H. esquissa un sourire .

Personnes ne connaissait encore sa nature ni son nom .

Tour ce passerait comme prévue .

Il pris une plume et commença à rédiger ses ordres .

Apprenti Nombre de messages : 1 Participation RP : 0 Inscription : 31/05/2008

Les embruns lui glaçaient le visage, lui et ses compagnons d’infortunes. La mer était plutôt calme en cette belle nuit étoilée. Une fine particule de glace se déposait sur le pont du navire, ce qui le rendait glissant. Les gestes des matelots étaient rendus difficiles. Mais il en fallait plus que sa pour ralentir la cadence. Il se tenait, droit et fier à la poupe de son navire. Il ne distribuait aucuns ordres, ne dit aucun mot, mais le travail sur le navire était effectué. Le bateau avancé, fracassant les petites vaguelettes de sa proue. Ils n’étaient désormais plus qu’à une centaine de mètres des côtes. Elles s’étendaient devant lui, sombres aux milieux des flots. L’île de l’Emeraude, comme ils se plaisaient à l’appeler dans les contrées du continents. Cette nuit, elle prendrait un teint couleur rubis. Le navire s’était détaché du groupe d’assaut. Les combats avec la première vague avaient déjà commencés, et les renforts arrivés.

Dans un fracassement, le navire heurta la côte. Les hommes à bord dégainèrent leurs épées et autres armements primaires. L’écume aux lèvres, ils se jetèrent sur le sable. Leurs pas étaient lents et leurs gestes imprécis. Seul leur maître se tenait au milieu d’eux. Il paraissait humain, mais une aura malsaine émanait de lui. L’odeur était insoutenable. Les corps en décompositions qui constituaient jadis l’équipage du navire avaient été depuis bien longtemps bannis, naviguant entre la vie et la mort, un pas dans la tombe et un autre sur le sol sablonneux de la plage.
Bien des noms lui furent donnés, mais un seul ne pouvait être retenu sur ces côtes… Baron Chandagnac. Il psalmodia quelques incantations impies, et les morts se mirent en marche. Solitaire parmi ses esclaves de la non vie, le Baron pressa le pas jusqu’à atteindre une vitesse qu’un humain normalement constitué ne pouvait égaler. Sa course était fluide, presque animal.

Il arriva bien vite, seul, dans un village. Il n’en connaissait pas le nom, mais une odeur s’en dégagée, cette senteur dont l’espèce humaine répandait. Il passa sa langue sur ses lèvres, laissant apparaitre des canines d’une anormale longueur. Il huma une dernière fois les alentours et s’élança vers la petite maison qui lui faisait face. Il fit voiler la porte en bois d’un coup d’épaule. Il sentit des mouvements sur sa droite. Ses sens étaient accrus de nuit. Il bondit vers ce qui semblait être le père de famille, lui brisant le cou d’un coup de griffe en pleins visages. Ce qui devait être certainement sa femme poussa un cri. L’être sombre plongea, ses crocs en avant. Il les planta dans le cou de sa victime, lui aspirant son sang suffisamment lentement pour qu’elle est conscience de ce qui se passait. Elle tenta de se débattre… en vain. La vie l’abandonna petit à petit. Après quelqu’un instant, il releva la tête. Du sang coulait au travers du sommier du lit. Un petit bruit étouffé alerta le vampire. 2 bambins se tenaient dans un coin de la pièce, laissant échapper des sanglots. Il les observa. Petits êtres misérables issus d’une lignée de pécors et travaillant pour ce qui s’appelait être un Seigneur. Il leur souris et sorti de la pièce.
Le village était en proie à l’anarchie. Les gens, ou parfois ce qu’il en restait, étaient sortis de leurs maisons. Un zombi se dirigea de son pas chancelant vers la maison d’où le vampire sortait. Alignant quelques mots d’une langue depuis longtemps oubliée, l’abjecte créature se pressa, l’appelle du festin se faisant sentir. Quelques instants s’écoulèrent avant que les enfants ne crient. Les voix s’éteignirent aussi vite qu’elles étaient apparues. Les premiers feux avaient étaient allumés dans le village.

La nuit allait être agitée, faite de massacres, de pillages et de combats âprement disputés. Tel était la guerre, chose injuste que tous devait subir. Les combats étaient certes violents, mais non sans raison. La faute à qui ? Les insulaires ou les continentaux, les Déments ou les Pingus. Après cette nuit, tout le monde s’accorderait pour dire que la Démence était le mal de tous ces mots, seul responsables de combats bien inutiles à ses yeux.
Chandagnac était bien assez vieux pour passer au dessus de ces intrigues futiles. La nourriture était abondante désormais, le sol rougit par le sang versé.

Un voile de brume s’éleva autour du village. A son départ, seul la structure des maisons restaient en place. Mystère que personne ne pourrait résoudre au milieu de cette folie qui avait touché l’île…