Visites du Sieur Pendragon

Ici est trainé le traitre quand un quelconque seigneur demande à le voir, enchaîné, surveillé, il est là assit devant vous.
Deux garde l'épaulant, une table et deux chaises mises en face l'une de l'autre.
Voila son parloir.
Un garde ne cesse de vous rappeler que vous n'avez le droit qu'à cinq petites minutes alors faites vite!

Neydrinella avait été informée par ces espions qu'un seigneur était emprisonné pour avoir conspiré contre le Doux. Elle décida donc d'entrer pour aider ce seigneur à se défendre contre les institutions du Doux.

"Bonjour je suis Neydrinella, diplomate de l'Ordre du Cailloux, je viens en ce lieux pour vous aider à faire respecter vos droits. "

Elle s'assit face à Pendragon attendant sa réponse.

L'homme enchainé à sa chaise, regarde l'interlocuteur venu solliciter quelques réponses de sa part.
La confiance n'était pas chose facile par les temps qui cours, il se méfia donc des premiers abords du personnage

Enchanté, Neydrinella, en quoi douter vous que mes droits ne soient pas respectés en ce lieux qui ne compte que de compétentes personnes.

L'homme jeta un coup d'oeil à son pied droit, la chaine n'était même pas refermée autour de son pied... Les gardes de nos jours...
Il haussa les yeux au ciel, attendant de plus amples informations sur la visite de la Diplomate

Neydrinella sourit, il lui fallait gagner la confiance du traitre supposé pour le défendre au mieux.

"Ce qui me fait croire que vos droits sont conspués, c'est d'abord que vous êtes entravé lors d'un simple entretien avec votre représentant légal. Ensuite ces deux gardes présents dans la salle ne vous permettent pas de vous exprimer librement. Je me propose de vous représenter au tribunal, j'ai donc besoin de savoir ce qui s'est passé en détail. Ou du moins j'ai besoin que vous me racontiez votre arrestation selon votre point de vue. Si il y a eu vice de procédure je peux vous faire libérer en toute légalité."

Neydrinella observait son interlocuteur pour pouvoir lire sur son visage

L'homme fort intéressé par son interlocuteur n'arrêta pas sa parole en si bon chemin et commença de conter son histoire.

Par un soir d'été, j'envoyai un messager au capitaine de la garde afin de lui donner rendez vous en ce lieu si chaleureux qu'est la taverne. Mon but était de faire avouer à l'homme en question son infidélité à notre Hangrateur... Mais les médailles de sa Majesté ont eut un pouvoir plus fort sur lui que l'envie de concerter ces idées lugubres jusqu'au bout. Alors que les dires du Capitaine allait à l'encontre du Doux, sans même le temps d'un seul souffle, deux gardes se ruaient déjà sur moi sans raison.

Après avoir tenté de m'échapper en vain, j'ai du me rendre à l'évidence des cachots, et ce depuis 3 lunes déjà...

J'ai été payé par un homme dont la plume est sa seule arme pour faire avouer ces paroles... Mais je ne connais son nom.

L'homme qui commença à prendre confiance en la personne qui le travaillait s'arrêta sur ces paroles en espérant avoir détaillé au mieux la situation.

Neydrinella mis les mains en clocher tout en réflechissant

"Si j'ai bien compris, vous n'avez vous même tenu aucun propos contre le Doux ? Il y a t'il un témoin qui puisse confirmer vos dires, cela me facilitera la tâche. Les propos que vous avez tenus peuvent avoir une importance capitale."

Puis après un instant de réflexion

"Vous dites que vous avez été payé pour faire avouer au capitaine des gardes son aversion envers le Doux. Vous êtes donc innocent de ce que l'on vous accuse. Si vous me permettez de révéler cette information aux gardes je pense pouvoir obtenir votre libération conditionnelle avec versement d'une caution. J'ai une autre question importante, êtes vous bien traité ? Avez vous des repas quotidiens et satisfaisants ou dois je vous faire porter des repas consistants ?"

Neydrinella continuait de réfléchir à ce qu'elle pourrait obtenir au tribunal. Elle attendait les réponses aux dernières questions qu'elle avait posées pour faire valoir les droits du prisonnier.

Le pirate était interloqué par autant de compassion de la part de la Diplomate. Déconcerté au fond de lui même, il s'avoua à dire :

En effet, pour faire avouer ces paroles sordides au capitaine des gardes, j'ai du moi-même m'affairer à prôner des paroles à l'encontre de Sa Majesté.

Il réfléchit, mais la garde n'accepterait jamais de croire la vérité... Il autorisa d'un signe de tête son interlocuteur afin qu'elle en parle à la Garde ici présente.

Pour ce qui est des repas, je n'en ai pas souvenirs, voilà une lune qu'un crouton de pain m'a été servi, et une journée que l'eau ne coule plus dans mes entrailles...

Il espérait avoir convaincu au mieux la femme qui lui faisait face plutôt que de tenter une évasion forcée, ce qui compliquerai encore plus les choses.

Neydrinella soupira si son interlocuteur avait effectivement tenu des propos à l'encontre du Doux cela s'avérerait plus difficile de le défendre

"Il ne nous reste plus qu'à plaider la démence, alors désormais comportez vous comme un fou. refuser de répondre aux questions que l'on vous posera sans ma présence et si vous êtes maltraité informez moi au plus vite. Si je n'ai pas de vos nouvelle dans trois jours je considérerais que vous êtes privé de missive et je ferais le nécessaire pour que cela change. En attendant je vais vous quitter, je vais préparer votre défense"

Neydrinella pris des notes dans un calepin puis se leva et quitta la salle de visite.

Désolé de voir cette femme partir sans ne pouvoir prôner sa liberté rendit l'homme nerveux.
Une diplomate de cette envergure n'aurait-elle donc pas engager quelques conversations avec la Garde afin d'obtenir quelques avancement de leurs parts ou ne serait-ce qu'une proposition...
Mais il était ainsi, condamner à vivre encore quelques jour dans sa sinistre demeure. Il salua d'un signe de main la femme qui franchissait le seuil de la porte, avant que les gardes à ses côtés ne l'attrapent violemment par le col de sa parure déchirée.
Il ne voyait aucune sortie lui permettant un accès à l'air libre sans se faire arrêter de plus belle.
Afin de ne pas empirer son cas, il se laisse faire, et retourna dans sa geôle l'air pensant mais toujours hautain...