La quête des Mages Ira

Les mages Ira

Dans une citadelle dissimulée dans les montagnes, il existait des êtres noirs. Personne ne connaissait leur existence jusqu’alors. Un seigneur découvrit leur secte quelques jours auparavant lors d’une nuit agitée…

Sur le chemin menant à son royaume, dans la pénombre, un homme : Odrouk entendit plusieurs personnes marchaient en dialoguant silencieusement. Curieux de voir des gens à cette heure si tardive, Odrouk les suivit. Au bout d’un certain temps qui parut des heures aux yeux du seigneur, les pas stoppèrent. Odrouk fit de même restant à plusieurs mètres. Quand soudain, une voix s’exclama :

- « Troupe Ira 4 »

Un grincement de porte se fit entendre. Dans le noir, la seule chose qu’Odrouk apercevait était la montagne. A son grand étonnement, la porte qui s’était ouverte menait à l’intérieur de la montagne ! Je dois être dans la forêt des montagnes d’Alendir se disait-il. Ne sachant point exactement où il se trouvait, le sieur tâta le sol sec et s’endormit dans l’herbe. A son réveil, le seigneur à la cape noir était stupéfait, il avait atterrit dans une pièce, un cachot ! Cette petite pièce sombre était entourée de barreaux. Une petite fenêtre lui laissait voir le paysage de la vaste forêt. Le garde vêtu tout de noir, qui le surveillait tenait dans sa main gauche une longue et fine hache tranchante. Le garde coupa le silence qui régnait en exclamant à haute voix :

- « Le garde s’est réveillé ! »

A ce moment, une personne fit son apparition subite d’un pas lent et autoritaire dans la salle. Cette personne avait une capuche et des longs cheveux qui lui recouvrée le visage. Impossible de distinguer si c’était une femme ou un homme. Cet être était probablement le maître des lieux. Sans lui laisser le temps d’observer quoi que ce soit, la sombre personne emmena le prisonnier toujours ligoté. Lorsque la Dame approcha la porte du cachot, le garde partit en courant, affolé. Odrouk se demandait encore pourquoi était-il parti. Peut-être la peur, mais de quoi ? Odrouk se posait maintes questions sur toute cette mascarade. Pendant ce temps, il était en train de monter des centaines de marches circulaires, toujours tenu par le maître des lieux.

Après une longue marche, ils étaient enfin arrivés en haut, l’être le fit entrer par la seule porte de la tour. La personne jeta Odrouk sur une chaise avant de s’asseoir en face de lui. L’être si mystérieux qui soit abaissa sa capuche. Et par surprise, on pouvait voir une Dame. Une dame terrifiante ! Ses cheveux et sa peau étaient totalement noirs avec un air sadique et un sourire vicieux. Sans parler de ses yeux verts tonitruant qui le fixaient. Jamais il avait vu une femme de la sorte. Il comprit désormais pourquoi le garde avait eu si peur. Mais Odrouk ne montrait en aucun cas une forme de crainte envers cette Dame des plus anormales. Tout en le fixant, elle prit la parole :

- « Comme tu as certainement du t’en apercevoir, je suis la constituante de la citadelle. Et tous ici formons les mages Ira. Nous avons un but très précis à exécuter en premier lieu : Eradiquer tout les êtres non maléfiques de ce monde, c'est-à-dire, tout les êtres ne pratiquant aucune magie. En effet, nous savons pratiquer une magie appelé Mag’Ira.

Ces temps-ci, beaucoup de seigneur vienne dans la forêt par soupçon. Tous sont morts sans avoir prononcé le moindre mot. Donc si tu là, c’est que j’ai quelques questions à te demander sur votre race. Et je te conseille de répondre juste si tu ne veux pas mourir tout de suite…

Possédiez vous un système d’échange commerciaux ? »

Elle fixa Odrouk mais rien n’était à en tirer et elle l’avait bien remarqué. Ceci l’énerva :

- « Répond ! » Cria t-elle.

Odrouk sentit sa gorge se resserrer. Elle venait de faire une démonstration de sa magie. Par bonheur, elle arrêta brusquement et Odrouk retomba sur sa chaise à moitié évanouie.

- « Tu as de la chance que je n’est pas le droit de te tuer ainsi sans faire le sacrifice du Coméra ! Tu seras exécuter demain. »

Elle termina sa phrase sereinement et s’en alla. Par la suite, un garde arriva, prit Odrouk rapidement, sortit de la salle, descendit les escaliers et le jeta dans le cachot. Odrouk était désespéré à l’idée qu’il ne pouvait rien faire pour avertir le monde. Soudain, il entendit un aigle se poser sur le rebord de la fenêtre, étonné, Odrouk s’approcha de celui-ci. Il était blanc et magnifique. Odrouk venait de réaliser que c’était l’aigle de son père, jadis mort. L’aigle qu’il avait connu lors de son enfance et qui est revenu, aujourd’hui. Odrouk comprit qu’il était là afin de transmettre sa mauvaise aventure et d’avertir le peuple du danger qui l’entoure. C’est alors qu’il sortit un parchemin de sa poche et qu’il écrivit à la plume :

Citation :: Aguératonniens, aguératonniennes,

Une menace nous entoure. Des mages noirs vont tenter d’envahir nos terres. Pour les en empêcher, il vous faudra vous rendre dans la forêt d’Alendir et chercher parmi les montagnes une citadelle. Réunissez quelques hommes et pénétrez dans leur citadelle discrètement. Je suis situé dans les cachots au deuxième étage, j’ai de précieuses indications à vous faire part. Juste une chose, si vous croisez une personne de la citadelle, ne la regardait pas dans les yeux, leur magie est surprenante.

Odrouk, prisonnier de la constituante.

Il accrocha le parchemin au pied de l’aigle qui partit aussi vite. Espérant que le message arrive à destination, le prisonnier s’assit contre les barreaux afin de se reposer.

Le seigneur Elias venait de trouver le sommeil quelques minutes auparavant lorsqu'un de ses officiers vint le sortir de ses songes.

- Seigneurs, seigneurs! Réveillez-vous, un oiseau messager survole le royaume.

Reprenant quelque peu contenance, le seigneur, à demi éveillé, réagit à l'appel de son soldat et sauta de son lit.

- Quoi? Un oiseau messager? Mais qu'attendez-vous pour l'abattre?

L'officer baissa les yeux comme gêné de ce qu'il allait dire puis prenant son courage à deux mains s'élança.

- C'est que ... vous avez ordonné l'attaque du royaume d'à côté et nous avons envoyer tous les soldats comme vous nous l'avez dit.

Elias d'un air ennervé mit ses bottes et demanda un écuyer.

- Préparez moi mon cheval, si ce message est destiné à la capitale je veux savoir ce qu'il a à nous dire.

Après quelques ronchonnements sur le fait qu'il aurait pu dormir tranquillement et de nombreux cris sur les serviteurs qui avaient la malchance de croiser son chemin le seigneur Elias partit à cheval en direction de la capitale suivant l'aigle d'Odrouk.

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