Aguératon - Les Royaumes Oubliés
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 ~~Griffon~~

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Griffon
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MessageSujet: ~~Griffon~~   ~~Griffon~~ Icon_minitimeSam 22 Nov - 0:48

[hrp]Voici l'histoire de mon personnage, je n'ai pas finis de la rédiger,je m y prends par chapitre.[/hrp]

Griffon


Chapitre I : L’enfant de la nuit

Une femme seule traversait la nuit, elle marchait lassée de ne pas pouvoir dormir, lassée de vivre. Elle avançait sans savoir où, elle avançait pour échapper à la terreur qui la poursuivait. Dans ses bras, une boule de linge. C’était une nuit sans lune, la tempête grondait de toute sa colère, toute la colère accumulée au cours des derniers mois… Les éclaires déchiraient le ciel et le tonnerre faisait trembler la terre. La pluie remplissait les fossés jusqu’alors asséchés, elle remuait la boue sur le sol nettoyant le sang des dernières batailles. Les rivières sortaient de leur lit qu’elles chérissaient tant à l’habitude. C’est en ces moments là que la nature prend réellement le dessus sur l’être pensant.

Elle s’avançait lassé de tout… Suivant le sentier boueux en plein cœur de la forêt. Les arbres s’agitaient sous le poids du vent, mais ils protégèrent la femme tant bien que mal… Cela faisait maintenant dix cycles qu’elle fuyait la terreur de son royaume, dix cycles qu’elle ne mangeait que ce que la nature voulait bien lui apporter. Mais la nature était généreuse. Elle buvait l’eau des ruisseaux. En plein milieu de la nuit, la tempête cessa, plus de vent plus de bruit… Le vide complet. Puis, un seul bruit, un seul, un cri si perçant qu’il déchira le cou de la jeune femme, la laissant là, à même le sol, sans vie…

**
*


Le lendemain à quelques pas du drame

Le jour s’était levé et la tempête avait cessée, la lumière du soleil réchauffait le cœur des hommes en ce lendemain de nuit d’horreur. Le sol boueux aveuglait le monde à refléter la lumière du soleil. Deux cavaliers s’avançaient en lisière de la forêt, ils étaient de noble apparence, l’un s’était appareillé d’un long manteau blanc, il portait une légère armure dorée, un fourreau d’épée. L’autre, beaucoup plus jeune était vêtue d’une cape légère sur laquelle était brodé en fil d’or, un phœnix entourant une épée avec sa queue de flamme. Ce devait être le sceau du royaume des deux hommes. Ils chevauchaient tous deux des montures blanches de neige. Ils galopaient suivant la lisière de la forêt. Armées chacun d’une épée, d’un bouclier pour protéger le flanc gauche de leur destriers et d’un arc simple. Le plus jeune des deux s’arrêta alors que l’autre entra dans la forêt suivant un large sentier.

"Père, c’est la terre des elfes!"

"Ne crains rien Sebius, ils sont nos amis et nous laissent le droit sacré de la chasse tout les lendemains de nuits sans lunes"

Sebius, pas très confiant entra dans la forêt dans le sillage de son père.

"Tu vas découvrir la chasse en foret fiston. Tu verras, ce n’est pas très différent des plaines. Mais ne laisse pas traîner tes flèches quand tu manques ta cible, les elfes n’aiment pas passer derrière nous."

Les deux cavaliers commencèrent donc cette chasse… Au bout d’une heure, durant laquelle ils avaient abattu quelques lièvres. Ils décidèrent de faire une halte au bord d’un sentier. Les arbres portaient des souvenirs de la nuit passée. Des branches cassées jonchaient le sol. Certains frêles arbrisseaux avaient étés déracinés A peine eût-il posé un pied à terre que Sebius perçût un bruit un peut plus loin sur le sentier. De faibles pleurs… Ne comprenant pas de qui ils pouvaient venir, il fit quelques pas en direction des pleurs. Il marcha quelques secondes, puis… L’horreur s’offrit à lui. Une femme, un visage fin, des oreilles légèrement pointues, une grâce extrême se lisait sur son visage, elle avait une vingtaine d’années… La nuque déchirée ne parvenait à gâcher cette sinistre beauté. Le jeune homme était planté devant le corps de la femme… Plus rien n’existait que le corps de cette créature. Mais elle était morte… Un air mélodieux s’éleva soudain de la forêt. Le paysage se figea sous les yeux éblouis par les larmes de Sebius. Les sons de quelques voix magnifiques virent accompagner cette triste mélodie.

Des êtres au visage et au corps fin, avec une grâce qui n’était pas humaine apparurent de derrière les arbres. Ils semblaient d’une légèreté extrême car ils se déplaçaient sans autre bruit que leurs chants. Une main sur l’épaule fit sursauter Sebius.

"Ils bénissent l’âme de leur sœur, et de son enfant. Ils te demandent de le recueillir, mais je crois que c’est à moi de m’en occuper… Je suis content que tu découvre enfin les elfes, c’est un peuple magnifique! « Le beau peuple ». Mais je suis triste que tu fasses leur connaissance par un tel sinistre. Vois-tu leur corps! Il ne manque certes pas de grâce! Mais ne te méprend pas, ils ont une force surhumaine… J’espère que jamais tu n’auras à les affronter, ce sont de redoutables guerriers! Ils ne vieillissent pas vite… Ils ont une longévité extraordinaire. Regarde cette petite qui s’approche du corps de la femme, c’est la fille de la reine Aërandire. Elle deviendra une grande princesse, bien qu’elle préfère aux sceptres les épées."

La jeune elfe ramassa l’enfant, il avait miraculeusement survécût à la nuit. Elle s’avança vers Sebius et son père et s’agenouilla devant le roi. Celui-ci prit l’enfantin puis a fit se relever et s’agenouilla à son tours.

"C’est a moi de m’incliner oh fille d’Aërandire, princesse des elfes!"

"Tu ne me dois aucunement allégeance Ménelus."

La voix de la jeune princesse était envoûtante ce n’était pas la voix d’une gamine de onze an, mais celle d’un ange.

"Tu as fais beaucoup pour notre peuple! Mais j’ai encore un service à te demander au nom de la mère la reine. Nous voudrions que tu garde l’enfant! Il est de noble descendance, pour les hommes comme pour les humains, bien que la noblesse ne se démontre pas de la même manière chez les humains que chez les elfes… Sa mère était une elfe, elle est sans doute venue ici pour trouver refuge… Mais la tempête nous a empêchés d’entendre ses appels au secours… Cet enfant est de sang humain et elfique. Mais il ne sera pas en sécurité chez nous… La magie est trop dangereuse pour un nouveau née humain… Et malheureusement il faut être sur que son cœur est pur pour qu’il puisse connaître son peuple."

L’elfe expliqua à Ménelus ce qu’il devait savoir sur l’enfant. Elle était jeune mais s’exprimait avec une grande sagesse. Ainsi Ménelus, père de Sebius, protecteur de Guardia pris en charge l’éducation de l’enfant.

"Une dernière chose Ménelus! L’enfant s’appel Griffon."

Chapitre II : L’innocence

Le roi Ménelus éleva le jeune Griffon du mieux qu’il pouvait. Il lui apprit à lire, écrire et compter. Et quand son cerveau commençait à fonctionner correctement, il lui apprit à se battre, avec ou sans arme. L’enfant se révéla être un excellent bretteur aussi habile de la main gauche que de la droite. Sebius avait quitté son père pour « partir à l’aventure » lui avait-il dis en quittant le château un soir d’été. Griffon avait une vivacité d’esprit extrêmement développée, et malgré son corps fin, il avait une musculature très développée. Ce qui fit de lui le meilleur combattant du royaume, alors qu’il n’avait que douze ans. Malgré son origine elfique, l’enfant était totalement dépourvu de magie, ce qui n’était pas plus mal aux yeux de son père adoptif. Celui-ci détestait la magie… Il s’était pourtant forcer à engager un clan de mage pour sa protection. L’enfant n’avait jamais vue les elfes en vrais, il avait de vieux documents expliquant leurs coutumes. Il savait que Ménelus était son père adoptif et que sa mère, une elfe. En revanche il n’avait jamais rien sur de son père… Un humain, c’est tout ce qu’il savait. Le roi lui avait promis qu’il irait le jour de ses treize ans, retrouver le peuple de sa mère. Ce jour là approchait de plus en plus. Griffon venait d’avoir douze ans et il était impatient que cette année s’écoule au plus vite, il découvrirait enfin le beau peuple. Un soir, l’enfant fut appelé par son père adoptif, il monta donc à son bureau. La pièce était circulaire, face à la porte, une arche menant à un balcon duquel on pouvait voir, le jour, l’entré de la propriété, la nuit les étoiles. Un riche bureau en chêne se trouvait au centre de la pièce. Les murs étaient ornés de vielles et riche tapisseries représentants les batailles des dieux, de bataille d’humains, d’elfes et de nains, un autre représentait une femme en train de prendre un bain sous une chute d’eau. Un parquet richement cirée se présentait à Griffon. Le père adoptif de Griffon semblait malade… Il pria Griffon de s’assoir et de le regarder dans les yeux. Il fût. Le roi sur un air triste dit à son enfant.

"Fils, il est temps pour nous de se séparer…"

Le ton de sa voix alarma l’enfant, il savait que quelque chose n’allait pas…

"Mais père, je n’ai que douze ans… vous m’aviez dis que…"

A ce moment la, deux ombres apparurent par l’arche du balcon. Les deux êtres étaient vêtus de sorte qu’on ne décernait aucune partie de leur visage. Ils empoignèrent l’enfant, celui-ci tenta de se débattre, mais les deux hommes étaient trop forts. Le vieil homme répondit apeuré.

"Tu ne vas pas chez les elfes. Je suis désolé mon fils."

"Mais père!!"

"A dieu."

Ils sortirent du bureau avec Griffon et enfermèrent le vieil homme à l’intérieur. Ils jetèrent l’enfant dans une caisse de bois qu’ils entourèrent de chaînes. Quelques trous au fond de la caisse permettaient à l’enfant de respirer, mais il ne pouvait pas voir où ils allaient… « Je suis en vie, c’est déjà ça » pensa Griffon. Il se força à dormir pour économiser ses forces dans le but de s’enfuir. Puis une voix forte et grave le réveilla « Abaissez le pont-levis, serviteurs de Malusa! »

Clic clic clic clic clic clic Vrammm!! La caisse s’agita, on y donna un premier coup, faible, bang, puis un autre, plus fort, Bang, puis un troisième, celui-ci beaucoup plus fort, BANG \!/

"Voila maîtresse, il est tout frais!"

Et l’homme se mit à rire, il avait un rire malsain. Une femme portant un masque d’or se tenait devant l’enfant. Elle avait des jambes extrêmement longues, une déchirure sur sa robe laissait apparaître ses hanches, son corset était très peu serrés, il laissait apparaître une imposante poitrine.

"Une putain?"

Lança Griffon sur un ton injuriant. A ce moment la, il reçut il lourd coup de casque sur le crâne. La douleur lui transperça le visage.

"Ignoble petit monstre! Ça t’apprendra!"

"Ferme la, espèce de gueux! Ignoble vermine crasseuse! Moisissure!"

Griffon s’était levé et balançait des insultes à tout va à l’adresse de celui qui venait de le frapper.

« BLAM » un autre coup de casque beaucoup plus puissant que le premier plaqua Griffon au sol. Il saignait du nez désormais, les gens derrière eux riaient aux éclats de voir un enfant contre le sol. Griffon cracha du sang pour conjurer les mauvais sort, il se leva, fixa étroitement l’être dans les yeux, celui-ci enlevait son capuchon pour laisser apparaître un visage ciré, des joues creuses.

"Un jour, je te tuerais! Immonde créature!"

"Il suffit! Velchior retourne à tes occupations, je te remercie du travail que tu as fais pour moi. C’est à moi de la terminer."

La Reine elfe lança une bourse pleine d’or en direction de Velchior. Griffon remarqua que ses gestes étaient pleins de grâce. Il la dévisagea et remarqua que ses oreilles étaient légèrement plus pointues que celle des humains. Griffon pris un ton plus polie et demanda.

"Vous êtes une elfe?"

Pour répondre, la femme éclata d’un rire, un rire diaboliquement effrayant.

"Ai-je vraiment l’air d’une elfe?"

A ce moment là, elle ôta son masque, dévoilant à l’enfant un visage immonde, brûlé par les flammes.

"Bienvenue chez les elfes noirs mon petits…"

~~Fin du deuxième chapitre~~


Dernière édition par Griffon le Dim 15 Fév - 23:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ~~Griffon~~   ~~Griffon~~ Icon_minitimeDim 23 Nov - 21:53

Chapitre III : Evasion

Griffon entrait dans l’arène pour son énième combat. Il se sentait faible, pâteux… Ses pas étaient lourds, il peinait à porter son épée, à l’habitude si légère. Il se traîna donc au centre de l’arène. Son adversaire était un orc faisant presque cinq têtes de plus que lui. Il était vêtu d’un simple pagne laissant sa musculature s’exposer au soleil. Son arsenal était incroyable, en son dos pendaient une grande hache et une épée longue en acier. Il portait à la main droite, une lance simple, et au bras gauche, un écu de bronze pour bouclier. Griffon en était certain, la carrure de l’orc lui aurait permit de porter bien plus sans que le poids entrave ses mouvements. Le demi-elfe portait une simple épée en argent qu’il avait pris soin d’affûter avant son combat. Sa tenue était cependant plus habillée que celle de l’orc. Il portait une tenue d’armure légère.

La foule acclamait Griffon, hurlant son noms à tout vas, et frappant des mains. C’était en effet devenue un héro d’arène, le héro de beaucoup d’enfants, et l’adulé des anciens guerriers. Il était donc connu et aimé dans une grande partie du royaume des elfes noirs. Enfin, il subsistait toujours quelques personnes souhaitant mettre fin à sa vie, ainsi à sa célébrité. En effet, un esclave héro, c’était dérisoire pour une telle race. Et bien sur, tous les combattants d’arène le voyaient comme une créature maléfique qu’il fallait radier à jamais.

L’entré de l’orc fut moins bruyante. Elle était même très silencieuse, seuls raisonnaient les cliquetis de métal que provoquait l’entrechoquement de ses armes. L’immonde créature se rua sur Griffon sans crier garde. Celui-ci eut le temps de parer l’attaque. Il détourna la lance de son ennemi avec son épée. L’orc l’assaillit à nouveau. Cette fois ci, et malgré son état de faiblesse, Griffon esquiva le coup en se reportant sur sa droite. Sa main gauche serra le manche de la lance pendant que de la main droite, il se préparait à asséner un coup d’épée meurtrier. L’orc se prépara à parer le coup. Il ne fut pas la cible… L’épée de Griffon siffla pour la première fois du combat. Elle s’abattit sur la lance, sectionnant celle-ci en deux. La pointe de la lance tomba au sol et l’orc n’avait plus dans la main qu’un morceau de bois qui aurait pus lui faire office de cure dents. Cet assaut avait coûté beaucoup d’énergie à Griffon, il tituba, peinant à retrouver son équilibre.

Son ennemi en profita pour récupérer sa hache derrière son dos. Il lança une série d’assaut. Griffon esquiva les coups avec la finesse d’une panthère, il sinuait entre les mouvements de son ennemi. Il para un coup visant ses cotes et profita de la position basse de la garde de son ennemi pour lui administrer un coup de poing dans la gueule, des gouttelettes de sang vinrent arroser le visage de Griffon, l’orc recula de quelques pas. L’elfe en profita pour l’attaquer à nouveau, mais la créature parait ses coups tant bien que mal. Griffon faiblissait de plus en plus. Il fallait en finir vite avec se combat…

L’orc, profitant d’une faille dans la garde de l’elfe lui entailla la cuisse gauche, Griffon trébucha et tomba en arrière. La hache siffla et se planta la où se trouvait la tête de Griffon…

Où se trouvait la tête de Griffon un millième de seconde avant l’impact. L’efle roula sur lui-même, il lança son pied sur le poing qui tenait la hache, ce qui eut pour effet de faire voler la hache à quelque mettre des deux combattants. L’orc dégaina alors son épée, Griffon se leva et les deux combattants se lancèrent dans une série d’estocs, Griffon maîtrisait l’épée comme personne au royaume des elfes noirs…

En temps normale.

Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, un orc n’aurait pas dû lui poser de problème… Mais son état de faiblesse n’était pas normale…

Dans la foule, le combat était rythmé par des Hoooooo, quand Griffon était en position de faiblesse, et des Haaaaa quand il reprenait le dessus. Mais la pression que subissait l’elfe de la part de l’orc le vidait de ses forces. Il fallait terminer se combat au plus vite le temps qu’il lui restait une once d’espoir. Tentant le tout pour le tout, il se jeta sur son adversaire, concentrant toute se forces pour le faire flancher, ses coups d’épée étaient d’une précision foudroyante, mais il manquait de vitesse…

La foule était en émois, les deux adversaires étaient presque à égalité. Puis, le bruit du métal transperçant la chaire, le silence dans la foule, un silence de mort. Les corps de deux guerriers qui se percutent…

Suspense…

Des cris d’horreur, les corps qui se séparent… Celui de Griffon qui tombe en arrière, une main sur le cœur. Le choc avec le sol fit s’élever un petit nuage de fumé. L’orc lançant son cri de guerre, deux ou trois spectateurs applaudissaient l’immonde créature qu’était l’orc. Les autres étaient sous le choc d’un rêve qui vole en éclat. Ils croyaient Griffon invincible…

Il n’avait pas tord, pendant que l’orc ordonnait les spectateurs de l’acclamer en les menaçant de son épée, Griffon se releva dans son dos, silencieusement. La foule se mit à applaudir et à hurler de joie, sans que l’orc comprenne pourquoi… Du moins…

« Hey gros lard! »

Il sursauta et tourna sur lui-même. Le sifflement d’une lame qui transperce l’air, un geyser de sang, la tête d’un orc qui s’écrase au sol, suivie de son corps… Et puis, le noir complet. Griffon s’évanouit.

Il ouvrit les yeux. Il se trouvait sur une table de soin, à coté de cette table, une autre table plus petite sur laquelle se trouvaient des instruments de chirurgie. Griffon tata la table des doigts mais retira sa main aussitôt. Il venait de poser les doigts sur un objet tranchant. Il jura en silence. Il examina ensuite son corps, il était en piteux état, à en juger par ses pansements la blessure était profonde. Il avait plusieurs cotes cassées, mais il était vivant. Des bruits de voix provenant de derrière une porte mirent ses sens en alerte.

« Ça fait trois jours déjà qu’il dort, finissons en! Il ne se réveillera jamais. »

Griffon reconnaissait cette fois… Il ne l’avait pas oublié depuis tout ce temps…

« Velchior! Ferme-la! Si on en est ici aujourd’hui, c’est de ta faute. Estime toi heureux de n’avoir reçut qu’une si petite punition. »

L’autre personne était Malusa, la reine des elfes noirs. Griffon ne comprenait pas de quoi ils étaient en train de parler.

« Tu ne comprends pas Malusa? »

« Il n y a rien à comprendre, ne t’approche plus de l’elfe, ou il t’en coûtera bien plus que d’être bannis de l’arène. »

« Tu es en train de lui offrir ce sont il a besoin sur un plateau d’argent. Le peuple le porte dans son cœur… As-tu vus quand il s’est évanoui? On aurait dis que tout le monde se faisait attaquer et que notre monde était perdue… Le peuple c’est le pouvoir Malusa! Maintenant écarte toi, je vais en finir avec lui…Il va rejoindre ta sœur. »

Ta soeur? Qu'est ce que cela signifiait? Velchior repoussa Malusa, ouvrit la porte et se dirigea d’un pas décidé vers Griffon, le sang sur la table des outils ne l’alarma pas… L’elfe faisait semblant de dormir. Les yeux de l’elfe noir se posèrent sur son ennemi, ils se posèrent sur ses pupilles fermées…

Sur ses yeux ouverts…

Trop tard…

« Je te l’avais promis »

Un geste vif… La lame de rasoir trancha la gorge de Velchior. Le sang gicla… Les yeux verts de Griffon étaient devenus incandescents. Malusa entra dans la pièce… Elle poussa un cri d’horreur et de rage. Les rideaux flottaient au vent, il ne restait plus, dans la pièce, que le corps sans vie de Velchior… Griffon fuyait déjà dans les ténèbres que lui offrait la forêt à quelques pas du bâtiment
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MessageSujet: Re: ~~Griffon~~   ~~Griffon~~ Icon_minitimeDim 1 Fév - 0:18

Chapitre IV Liberté

La fuite de Griffon ne passa pas inaperçu, dès le lendemain, un nombre incroyable d’escouades fut envoyé dans la forêt pour retrouver Griffon. Mais malgré la noirceur de la forêt, Griffon était naturellement à l’aise dans les milieux boisés, il y trouvait donc tout ce qu’il lui fallait. Le nécessaire pour manger et boire, et bien sur, une cache face aux elfes noirs qui sillonnaient la forêt de long en large. Il s’avéra plus tard que cette forêt n’était autre que la forêt d’Elmiîllera. Mais le demi-elfe n’avait rien pour se défendre hormis la lame de rasoir qui lui avait servie à tuer son Velchior. Il lui fallait donc tendre un embuscade à la prochaine troupe qu’il croiserais. Mais comment faire, seul, désarmé… Il se posa contre un arbre et se mit à réfléchir.

Puis, ses yeux se posèrent sur des lianes. Il fit un rapide calcule dans sa tête puis rebroussa chemin en courant. Il arriva ensuite sur un sentier qui était traversé par un tronc d’arbre que la dernière tempête avait abattu. Il arracha quelques lianes à la forêt et tressa trois solides cordes. Il retourna au niveau du tronc et attacha une corde à chaque extrémité de celui-ci. Il attacha ensuite les deux cordes dans les arbres. Avec la troisième corde, il ceintura le centre du tronc, lança la corde sur une branche solide puis se ceintura lui-même. Il se servit d’une branche comme d’une poulie pour hisser le tronc dans les airs jusqu’à ce que celui-ci ne soit plus visible à partir du chemin. Il s’installa ensuite dans la cime des arbres et attendit… Une heure, deux heures, cinq heures, il s’endormit en équilibre sur la branche.

« Avancez avancez ! »

Des cliquetis de métal accompagnaient cette voix aigue. Griffon ouvrit les yeux, en dessous, il discerna sans être vus une troupe d’elfes noirs. Ils chevauchaient des chevaux noirs de jais et portaient tous une épée elfique dans le dos. Ils étaient cinq. Il patienta quelques secondes et une fois qu’ils étaient en dessous de lui, Griffon coupa sectionna la corde.

« Yaaaahaaa ! »

Le tronc fusa sur les elfes noirs, tous furent désarçonnés. Un mourut sur le coup, Griffon sauta de son tronc d’arbre et pris l’épée du cadavre. Il en tua un deuxième avant que celui-ci est le temps de se relever. Ensuite il fit face aux trois derniers combattants ceux-ci s’échangèrent quelques regards et partirent en courant dans les profondeurs de la forêt, Griffon récupéra deux chevaux et de l’armement plus des équipements. Il se retrouva avec un arc et un carquois plein de flèches, une armure elfique de seconde catégorie et une épée à lame incurvée. Il récupéra aussi quelques herbes, potions, vivres et autres petits objets qui pourraient lui êtres utiles. Une fois qu’il eut récupéré tout ce qu’il voulait, il partit à cheval cherchant la sortie de la forêt. Il savait que ce ne serait pas une chose facile.

Il prit donc en direction de l’est et chevaucha pendant plusieurs heures sans encombres, mais arrivé à un croisé de chemins, il s’arrêta net, face à lui, une vingtaine de cavalier, des humains à voir leur démarche et leurs équipements. Comme il n’avait rien à se reprocher, il les laissa arriver jusqu’à lui. Ils ne se montrèrent, à première vus, pas très agressifs. Ayant un heaume sur la tête, les humains ne virent pas son visage, mais il avait fière allure, et deux chevaux, son armure portait un blason, bref tout d’un seigneur.

« Holà messire ! Veuillez dévoiler votre identité et votre destination. »

Griffon prit un air hautain et répondit

« Il ne me semble pas que vous soyez en terrain conquis ici, qui êtes vous pour avoir cet air si sûr ? »

Le cavalier qui avait adressé la parole à Griffon semblait outré, ses suivants firent un léger sourire, ils se retinrent de rire. Mais le cavalier ne fut pas déstabilisé pour autant.

« Je suis le représentant de la garde d’Alérandir Daâh ici, je n’ai pas de compte à vous rendre, par contre vous si, alors ne jouez pas avec moi et répondez à mes questions. »

« Holà, doucement, pas la peine de s’énerver. Je suis Griffon, juste Griffon, je suis un voyageur qui n’a pas de destination, je voyage là ou me porte le vent. Je découvre le monde tout simplement. »

Il feintait à merveille l’honnêteté, en même temps, il ne mentait pas réellement, il n’avait vraiment pas de destination… Le cavalier lança un regard furtif à ses compagnons qui hochèrent la tête, il s’écarta.

« C’est bon, vous pouvez y aller, si vous continuez tout droit vous vous dirigerez vers Alérandir Dâah, en prenant à droite, vous allez en direction du royaume des deux frères, et a gauche, vers le grand nord. Sur ce messire, à dieux ! »

« A dieux… »

Griffon passa devant la garde et pris la direction des deux frères, Guardia devait être vers le sud s’il s’était correctement dirigé tout le long de son voyage. Mais la nuit n’allait pas tarder à tomber sur les royaumes oubliés. Il fallait bivouaquer dans la forêt. Il coupa donc des lianes dans un arbre proche et se tissa rapidement un hamac qu’il accrocha haut dans un arbre, afin d’être à l’abri des pilleurs et des créatures qui rodaient la nuit dans la forêt. Il ne dormit pas, les elfes dormaient rarement, fermer les yeux lui suffit à récupérer assez d’énergie pour reprendre son voyage au levé du jour. Il changea de cheval afin de ne pas fatiguer le même. Le voyage jusqu’à sa sortie de la forêt se passa sans encombre. Enfin presque… A quelques lieux de la sortie de la forêt il tomba nez à nez avec une troupe d’orcs… Ils étaient quinze. Autant dire qu’il était fichu d’avance. Mais il s’avérait qu’il s’agissait d’orcs ménestrels… Autant dire que Griffon crus tout d’abord à une ruse pour tenter de l’attirer dans un de leurs pièges mais quand il les vit chanter, et jouer de leurs instruments, c’est de bon cœur qu’il vient se joindre à eux. Toute la nuit, il dansa, chanta en compagnie des orcs.

Le lendemain il repartit, disant à dieux aux orcs, probablement ne rencontrerait-il plus d’orc chanteurs… Il continua donc son chemin en direction du sud. Et il continua à chercher Guardia. Pendant quelques jours de voyage sans rencontrer personne, il arriva à la frontière du royaume des deux frères. Des frontaliers lui indiquèrent qu’il ne pouvait pas aller plus loin car une bataille faisait rage non loin du poste. De plus quand Griffon lui indiqua sa destination : les mines d’Oliron, les frontaliers lui indiquèrent qu’il devait remonter dans le nord et prendre à l’ouest une fois qu’il franchirait le village de Teëlinas, au nord du désert des cendres. Il arriverait aux mines d’Oliron.

Le jeune elfe repartit donc pour un nouveau franchissement du désert des cendres… Cette traversée serait beaucoup plus difficile que la première, son chevale commençait à fatiguer. Il avait abandonné le premier au milieu du désert, il n’avait pas eut vraiment le choix car celui si était malade… Il l’avait donc achevé en lui tranchant la gorge froidement, pour que celui-ci ne sente rien. Durant sa traversé, l’elfe fit une étrange rencontre… Au bout de trois jours à lutter contre la chaleur, il tomba sur une femme à l’emprise de deux étranges créatures… Un mélange entre un humain et un ver de terre… Il accéléra la cadence puis au moment où il sauta de son cheval pour lui porter secours, elle claqua des doigts et les vers explosèrent… Griffon sursauta sur le coup. La femme le regarda avec un étrange sourire. Elle s’approcha de lui et le salua à la manière des elfes… Griffon, bien que surpris la salua à son tour.

« Bonjour étrangère, je suis Griffon, voyageur égaré. A la recherche de sa terre. »

Elle s’inclina légèrement.

« Elana, juste Elana… Magicienne errante à la recherche d’une compagnie pour explorer ces terres. »

Griffon lui lança un grand sourire.

« Enchanté, Elana la magicienne. Je ne connais pas très bien ce monde pour avoir vécu derrière des barreaux. Je suis actuellement en route vers les mines d’Oliron, j’ai quelques affaires à régler, ensuite, je partirais explorer le monde, alors si vous voulez venir avec moi, votre compagnie me serait agréable. »

Les joues d’Elana chauffèrent légèrement. Elle répondit à l’elfe avec un grand sourire.

« C’est avec joie que j’accepte votre proposition, Griffon. »

L’elfe sourit à son tour, il invita la jeune magicienne à grimper sur son chevale et ils partirent en direction du nord.

« Au fait, il faudra que vous m’appreniez à faire des tours de magie ! »


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MessageSujet: Re: ~~Griffon~~   ~~Griffon~~ Icon_minitimeDim 15 Fév - 2:35

Chapitre V : Retour à la cité Gardienne

Griffon chevauchait en compagnie d’Elana dans le Gaâd Mur, il venait de dépasser le désert des cendres et se dirigeaient maintenant en direction des mines d’Oliron. Leur voyage se passait bien, ils apprenaient à faire connaissance, ils partageaient leurs expériences, leurs savoirs. Elana ne crut pas tout de suite à l’histoire de Griffon, à sa détention, ses combats en arène et sa captivité. C’est seulement quand il lui montra les marques qu’il avait sur le bras et sur tout le reste du corps qu’elle s’excusa d’avoir douté de lui. Il lui répondit qu’il ne lui en voulait pas mais qu’il ne voyait pas à quoi cela lui servirait de mentir s’il devait voyager ensembles. Elle s’empourpra légèrement, mais il ne remarqua rien. A deux jours de route d’Oliron, ils rencontrèrent un vieillard en charrette avec sa petite fille assaillit par des gobelins, une dizaine. Griffon sauta de son cheval et attaqua pendant qu’Elana récitait une incantation magique. L’elfe en tua trois à l’épée, la magie d’Elana fit le reste, elle lança une langue de flamme qui entoura les gobelins pour se resserrer sur eux. Le vieil homme n’en revient pas d’avoir été sauvé in extremis par deux étrangers. Il les invita à partager un bon repas pour les remercier. Ils acceptèrent et passèrent la nuit dans la chaumière du vieillard.

Le lendemain ils repartirent pour Oliron de bonne heure, l’homme qu’ils avaient sauvé la veille leur offrit des vivres pour trois jours et suffisamment d’eau pour une semaine. Ils arrivèrent sans grande difficulté jusqu’à Oliron… De la ils pouvaient voir la cité de Guardia, la destination première de Griffon avant le long voyage qui le conduire à devenir ce qu’il est désormais. La cité paraissait inoccupée, la grande au passé blanche et resplendissante apparaissait noire. Des corbeaux, paraissaient survoler la cité à la recherche d’un quelconque cadavre…

Ils décidèrent de s’approcher un peu plus de la cité à la recherche d’informations, il fallait qu’ils sachent ce qui s’était passé à Guardia, Griffon devait savoir, cela faisait trop longtemps qu’il avait été enlevé à la cité gardienne. Ils découvrirent les portes de la cité fermées… Il leur était impossible de les ouvrir. Mais Griffon se souvenait d’un passage secret passant par les égouts de la cité. Elana fit une grimace quand il lui annonça son plan… L’idée de passer dans les égouts la répugnait… Mais elle se résigna à suivre le plan de Griffon, cédant sous son regard.

L’entré se trouvait près de l’entrée des mines. Elana et Griffon firent donc demi-tours et s’engouffrèrent dans la forêt qui bordait les mines. L’entré du passage se trouvait à quelque mètres de la lisière, il leur suffisait de grimper au sommet d’un arbre pour s’apercevoir que le tronc de celui-ci était vide. Il suffisait de se laisser descendre à l’intérieur de celui-ci pour atteindre une petite cave. A l’intérieure de cette cave, une petite trappe descendant jusqu’aux égouts de la cité.

Au bout de quelques minutes, ils atteignirent le centre de la cité, Griffon grimpa le premier et il souleva discrètement la grille des égouts, elle donnait sur une petite rue sombre. Le chemin étant sur, il invita Elana à la suivre. Une fois qu’ils furent sortis des égouts, un gamin d’une dizaine fondit sur eux en courant, il semblait apeuré… Griffon voulut le retenir pour savoir ce qui lui arrivait que déjà ils entendirent les cris des elfes noirs qui poursuivaient le gosse.

« Attrapez-le !! »

Griffon et Elana suivirent l’enfant, il ne fallait pas qu’ils se fassent attrapés avant de savoir ce qui se passait dans la cité. L’enfant les conduisit dans les bas-fonds de la cité, rassemblement de toutes les ordures de la région… A la vue de l’elfe et de la magicienne, ils affichèrent une mine étonnée.
Les trois personnages trouvèrent donc refuge dans une vieille taverne : Le croc du sanglier. Une fois sures qu’ils ne risquaient plus rien, ils consentirent à faire connaissance. L’enfant s’appelait Edwin, il avait échappé aux elfes noirs. Quand Griffon lui demanda ce qui s’était passé à Guardia, l’enfant lui répondit que les elfes noirs étaient arrivé il y à peu et qu’ils s’en étaient pris à la population toute entière, ils cherchaient un dénommé Griffon, un elfe, Griffon se félicita de ne pas lui avoir dévoilé son identité. L’enfant leurs dit aussi qu’ils avaient donc annexés la ville et qu’ils s’en étaient pris au Chevalier de celle-ci… Griffon sentit son cœur faire un bon dans sa poitrine, son père était encore vivant. Il fallait absolument qu’il le retrouve. Quand il demanda plus d’informations au gamin, celui-ci l’informa que les elfes le tenaient prisonnier dans le palais da la cité. Dans une pièce secrète. Griffon le remercia, il prit Elana par la main et ils sortirent de la taverne. Griffon lui expliqua son plan.

Quelques heures plus tard, à la tombée de la nuit, ils étaient à nouveau dans les égouts de la cité. Ils marchaient en direction de la cours principale du palais de Guardia, Griffon guidait Elana dans la nuit, il avait mainte et mainte fois pratiqué se chemin pour désobéir à son père adoptif qui lui interdisait de sortir. Une fois à destination, ils s’extirpèrent discrètement des égouts, la grille les avait menés dans un petit jardin, juste derrière un fourré. De là, ils pouvaient voir sans être vue, tout en faisant attention car les elfes noirs étaient nyctalopes. Ils examinèrent le chemin que prenaient leurs ennemis pour leur tour de garde, dès que la voie était libre, Griffon et Elana se précipitèrent jusqu’à la grange de l’autre coté du jardin. De là, Griffon connaissait un autre passage qui les mèneraient directement à l’intérieur du château. Arrivé dans la grange, un bruit les fit s’arrêter net. Ils entendirent deux personnes discuter entre elles, deux personnes que Griffon connaissait très bien, il s’agissait de Malusa et d’un de ses hommes, Griffon allait enfin finir ce qu’il avait commencé avant de s’enfuir. Il chargea Elana de s’occuper de l’homme qui accompagnait la femelle elfe. Ils avancèrent discrètement près de leurs ennemis et ils se jetèrent dessus pour les égorger. Des filets de sang jaillirent simultanément pour finir leur course sur le mur de la grange. Au même moment, un Cor s’entendit au loin, des incendies et des cris s’élevaient dans Guardia… La population se rebellait contre l’occupant. Profitants de la cohue générale, Elana et Griffon sortirent de la grotte et se mêlèrent à la population. Les elfes noirs organisaient leur défense. En voyant les archers se poster sur les murailles, Griffon voulut dire à Elana de se cacher, mais Elana lui fit signe de regarder à nouveau, les archers bandaient leur arc vers l’extérieur de la cité, Guardia se faisait attaquer. A l’intérieur de la cité, la population grondait, demandant la mort de Malusa pour ce qu’elle avait fait subir à Guardia, ils ne savaient pas qu’elle était déjà morte, les elfes noirs ne savaient plus de qui se défendre… L’armée chargea sur la cité. Des éclaires de magie frappèrent les elfes noirs, des flèches transpercèrent les assaillants, il pleuvait des flammes sur Guardia, les villageois durent s’abriter aux temples et prier. Laissant ainsi les elfes noirs se concentrer sur la défense vers l’extérieur. Un jeune poète rédigea sur un bout de parchemin.

Ô joie, Ô désespoir, en ces temps malheureux
En ces temps miséreux, tristes sont mes aïeux
D’avoir toute leur vie, d’avoir donnés pour ça
Et voir depuis les cieux, guerre et mort ci et là.

Ô miséricorde, cessez donc vos prières
Poursuivez le chemin, celui pris par nos pères
Qui mènera demain, à l’utopie rêvée
Pour être forgeron, il suffit de forger.

Forgez donc mes amis, forgez donc ce destin
Que demain nous aurons, et qu’hier nous voulions
Il faudrait s’empresser, et que vienne le faim.

D’un amour fraternel, et d’une paix sans fin
En ces temples n’est pas, la parfaite solution
Elle réside en nos cœurs, car la foi nous quittons.


Pendant ce temps, Griffon courraient en compagnie d’Elana en direction du palais. Ils tuaient tous les elfes qu’ils rencontraient sur leur passage, laissant derrière eux, mort et mares de sang. Et c’est là, que pour la première fois, ils la virent… Elle traversa l’allée devant eux, dans un voile blanc étincelant… Des yeux noirs comme ses cheveux, un sourire à peine perceptible. Elle avait à peine sept ans d’apparence… Mais ils ne firent pas plus attention à elle…

Ils grimpèrent les première marches du palais, celui ci était désert, tous les elfes étaient partis défendre la cité, du moins, ceux qui ne s’étaient pas enfuis. La grande porte d’entré était fermée ? Elana se prépara à lancer un sort pour l’ouvrir mais Griffon la tira par le bras, ils tournèrent à un angle, une fenêtre était ouverte au premier étage.

« Vous pouvez nous faire monter Elana ? »

Sans répondre, elle fit pousser des lierres le long du mur, elle lança un sourire à Griffon. Celui-ci commença à grimper, il était presque arrivé en haut que Elana le dépassa avec un petit rire, elle était ceinturé dans une liane qui la hissait jusqu’à la fenêtre. Elle lança un sort de détection, mais il n y avait personne dans la salle et dans les alentours. Une fois à l’intérieur, Griffon expliqua à Elana qu’il existait une partie du palais à laquelle ils ne pouvaient accéder qu’en passant par la bibliothèque. Et que c’était surement là qu’ils avaient enfermés le chef de la ville gardienne.

Pendant ce temps, la cité étaient en feu, les elfes noirs tentaient toujours de repousser les assaillants, mais ceux ci progressaient trop vite, ils n’allaient pas tarder à s’emparer de la ville. L’armée qui attaquait était constituée de hauts elfes, ils venaient de la forêt d’Ellimera. Ils étaient accompagnés par des elfes de la forêt, des Etres des Ents et des archers arrivaient au loin, des Dryades foudroyaient les elfes noirs, un nuage noir d’élevaient au loin et se rapprochait à grande vitesse de la cité.

Ils progressaient dans les couloirs du château avec une grande célérité, malgré toutes ces années loin de ses terres, Griffon n’avaient rien oublié du palais, il le connaissait par cœur. Elana et Griffon atteignirent rapidement la bibliothèque, de la Griffon fonça au fond de celle-ci… Il ne s’était pas trompé, le passage était ouvert. Griffon récupéra le poignard en argent qui se trouvait sur le bureau juste à coté du passage, il ne pourrait pas utiliser correctement son glaive elfique dans le passage.
Celui-ci était très étroit et humide, il descendait et ne permettait que de passer en file indienne. Les deux compagnons progressaient lentement et discrètement, à l’affut du moindre bruit. Au bout de quelques minutes, ils arrivèrent devant une porte en fer forgé, celle-ci était entre ouverte, Griffon poussa doucement la porte, Elana lança un sort pour l’empêcher de grincer sur ses gonds. Il se tenait là, derrière la porte... Le corps sans vie. Griffon accourut, s’écroula devant lui. Il poussa un cri à déchirer les abîmes, une larme coula le long de sa joue, une seule…
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MessageSujet: Re: ~~Griffon~~   ~~Griffon~~ Icon_minitimeDim 22 Fév - 1:51

Chapitre VI : Vers un long voyage.

La bataille ne finissait pas dans Guardia, les elfes noirs, bien qu’inferieurs en nombre et en puissance, tenaient toujours les murs de la cité. Les renforts ne cessait d’augmenter du coté de l’assaillant, si bien que l’armée grossissait à vue d’œil. Le nuage noir s’approchait toujours plus, on pouvait apercevoir des esprits, petites créatures ailés équipées d’arcs et de flèches. Il y avait des incendies ci et là, de parte et d’autre de la cité. Les villageois étaient toujours enfermés dans les temples, certains étaient prisonniers des flammes. D’autres cherchaient une issue sous les décombres de leur ancien abri. Quelques hommes courageux étaient sortis dans les rues pour combattre les elfes noirs, mais ils n’étaient ni assez rapides, ni assez forts, on pouvait entendre leurs cris d’agonie quand les lames elfiques pénétraient dans leur chaire. Quelques enfants qui n’avaient pas réussis à s’abriter couraient dans les rues pour trouver une cachette.

Du coté de l’assaillant, tout se déroulait comme prévus, les pertes étaient minimes, les renforts arrivaient en nombre suffisant, ils allaient bientôt pouvoir prendre la cité, le général de l’armée se tenait fièrement au sommet de la colline, la main posée sur la garde de son épée, la point de celle ci plantée au sol, il regardait la bataille, le sourire aux lèvres. Les mages elfiques ne fatiguaient pas et attaquaient toujours l’ennemi sans lui laisser de répits. Les flèches de l’ennemi avaient étés envoutées pour passer les protections des hauts elfes, mais leur boucliers les arrêtaient efficacement.

Puis, le général leva la main… C’était le signe, ils allaient attaquer. Les esprits étaient enfin arrivés au dessus du champ de bataille et les murailles de la cité étaient à portée… Les elfes chargèrent… Les cavaliers passèrent en premiers, tous les mages se réunirent, ils mirent leur magie en commun… En quelques secondes une gigantesque sphère s’était élevée dans les airs… Le général abaissa sa main d’un geste vif… La sphère fusa en direction de Guardia… Elle passa par-dessus les rangs des assaillants et vient finir sa course sur la muraille… Celle-ci vola en éclat, laissant le passage libre à l’assaillant.

Ils chargèrent dans un nuage de magie, s’en était fini des elfes noirs. Ils résistèrent à peine une heure… Ceux qui n’avaient pas réussis à fuir connurent une mort froide…

Griffon se releva, il venait d’offrir une sépulture à son père adoptif à l’endroit même où il avait retrouvé le corps. Elana s’était tue tout le temps que dura la cérémonie, elle avait juste aidé Griffon à creuser le tombeau grâce à sa magie. Des bruits de pas se firent entendre d’où ils étaient venus, Griffon posa la main sur la garde de son épée, il était prêt à dégainer.

« Y a quelqu’un en bas j’en suis sur ! »

Les personnes parlaient l’elfique, ce devait être les elfes noirs, Griffon serra le pommeau de son épée, prêt à frapper, il demanda à Elana de reculer, celle-ci lui rit au nez et prépara une incantation.

La porte vola dans un éclat de magie, Griffon dégaina son épée, Elana avait préparée sa magie, mais ils se ravisèrent aussi tôt, une dizaine de mages entrèrent dans la cave, faisant face à Griffon et Elana, à leur suite, le général des assaillants de la cité. Il lança un regard noir à Griffon et Elana, cinq archers entrèrent à leur tour, ils bandèrent leurs arc sur Griffon. Le général lança d’une voix sèche et menaçante.

« Qui êtes-vous ? »

Griffon replaça son épée dans son fourreau puis il répondit sur un ton de défi.

« Je suis Griffon, maître des lieux ! Et vous qui êtes vous ? »

Le général s’inclina avec rancœur devant Griffon sans que celui-ci saisisse le pourquoi de la forme… Puis comme s’il avait lus dans ses pensés, le général lui dit.

« Sir Griffon, je ne pensait pas qu’en arrivant à votre cité, nous la trouverions envahie… Nous avons d’abor crus que vous aviez rejoins les rangs de la sœur de votre mère, mais un paysan nous à expliqué ce qui s’était passé… Heureusement que nous ne sommes pas arrivés plus tard… Et qui est-elle ? »

Il montra Elana du doigt, celle-ci s’avança puis salua à la manière des Elfe, elle répondit dans la langue natale de Griffon.

« Je suis Elana, prêtresse de Griffon de Guardia. »

Griffon écarquilla les yeux au mot prêtresse… Elle lui répondit par un sourire, puis le général tint.

« Je vois… Sir Griffon, je suis le général Melchior, je commande l’armée qui viens de reprendre la cité aux mains de Malusa, malheureusement celle-ci n’est… »

« Elle n’est plus… »

Le silence s’installa dans la pièce, Griffon défiait le général des yeux, celui-ci semblait de pas vouloir le croire…

« Co… Comment ? »

« J’ai mis fin à ses jours général. »

Elana recula de quelques pas, elle se sentait de trop, Griffon lui fit signe de la main qu’elle n’avait pas à se sentir de trop. Le général cracha au sol et reprit.

« Comment un demi elfe pourrait mettre fin aux jours de la reine de la tribu des elfes noirs de Loënnie ? »

Deux flammes s’allumèrent dans les yeux de Griffon, la haine que lui portait Melchior alors qu’ils ne se connaissaient le faisait s’enrager, mais il resta impassible…

« Et bien je n’ai pas de compte à vous rendre, elle est morte tout simplement. »

Melchior lança un regard meurtrier à Griffon puis il tourna sur lui-même et tint en quittant la pièce.

« Mon armée restera là le temps que Guardia redevienne stable, ensuite nous repartirons d’où nous venons. »

Griffon le héla.

« Pourquoi êtes vous venus porter secours à Guardia ? »

« Car nous avons jurés de porter secours au fils de la princesse des elfes quand celle-ci s’es enfuie d’Elmiîllera enceinte… Nous ignorions alors qu’elle avait donné son corps à un humain… »

Puis il s’en alla d’un pas déterminé, les archers et les mages quittèrent la pièce, laissant seuls Griffon et Elana. Les deux personnages restèrent quelques secondes, silencieux, à réfléchir. Se fut Griffon qui rompit le silence.

« Pourquoi prêtresse de Griffon de Guardia ? »

« Car désormais, je suis votre prêtresse Griffon, je vous suivrais et vous aiderais où que vous ailliez, nous sommes amis après tout, et je n’ai pas de titre de noblesse contrairement à vous… Que comptez-vous faire pour Guardia ? »

Griffon haussa les épaules.

« Je vais laisser la cité aux mains de Melchior, il est leur sauveur après tout. Moi je ne suis rien pour Guardia. Il ne fera une cité elfique… Et puis ce que nous sommes amis, laissons la forme de coté et tutoyons nous… »

La magicienne écarquilla les yeux et un sourire illumina son visage.

« Tu ne comptes donc pas t’installer à Guardia ? Mais où vas-tu aller ? »

Un émit un petit rire puis répondit à Elana avec un grand sourire.

« Ne devions nous pas former une compagnie et explorer les monde ? »

Elle lui lança un regard caustique.

« En effet, je propose que nous commencions par nous rendre au Grand nord, j’ai entendue parler d’un village appelé belle lune, là-bas s y trouve un bretteur hors pair, je suis sur que tu aimerais le rencontrer… »

Griffon haussa les épaule, plus rien ne le retenait à Guardia, il fallait simplement qu’il annonce au peuple que le protecteur de la cité gardienne venait de s’éteindre et qu’ils allaient maintenant devoir se débrouiller sans lui. Annoncer aussi qu’un général elfique prendrait le commandement de la cité… Tout cela serait dur à dire à la population, mais il le fallait… Il prit un grande bouffé d’air, tourna une dernière fois la tête vers le tombeau, souffla puis quitta la pièce, il rebroussa le chemin jusqu’à la bibliothèque du palais en compagnie d’Elana. Une fois là, il laissa Elana dans la bibliothèque et s’en alla en direction de la chambre de son père.

Dans le couloir il croisa le général qui marchait en compagnie d’un de ses soldats. Griffon le héla.

« Général ? »

Celui-ci se retourna, le regard interrogateur.

« J’ai à m’entretenir avec vous… »

« Que puis-je faire pour vous Sir Griffon ? »

« J’aimerais que vous preniez le commandement de Guardia, je ne sais rien du rôle d’un chef, j’ai été enlevé par les elfes noirs à l’âge de 8ans… Je ne connais rien de moi et du rôle que je suis censé tenir à Guardia, je ne sais pas qui je suis réellement… »

Le visage du général resta impassible, il lui répondit froidement.

« Monsieur fuit ses responsabilités, pas étonnant, vous êtes comme votre mère… »

Le poing de Griffon fusa en direction du visage du général. Celui-ci l’arrêta du creux de la main, de l’autre main il attrapa le bras de Griffon et le catapulta contre le mur, il sortit ensuite son épée et la pointa sur Griffon.

« Que croyez-vous ? Vous n’êtes qu’un batard de sang mêlé, un semi-humain, vous n’avez rien d’un elfe ! Oui, je prendrais les rênes de Guardia, car si c’est ce que vous voulez, votre mère l’aurait voulue aussi, et je respectais votre mère… Et au fait, ne parlez pas à la population, ils viennent de perdre leur gardien, ils ne voudraient surement pas perdre son fils, mieux vaut qu’ils ne vous retrouvent pas, la cité attendra, le temps que vous fassiez ce que vous avez à faire. A dieux Griffon… »

Puis il tourna sur les talons et s’en alla, il tourna à une bifurcation et disparut. Griffon se releva et continua son chemin en direction de la chambre de son père, quand il pénétra dans la chambre du défunt, l’émotion s’empara de lui, il avait tellement peu de souvenirs… Il fouilla un peu partout dans la pièce, à la recherche d’un quelconque message que son père lui aurait laissé… Mais il ne trouva rien…

La miné attristée, il redescendit dans la cour du palais, Elana l’attendait, elle avait récupéré quelques provisions pour le voyage. Elle lança un regard interrogateur à Griffon comme pour savoir s’il avait tout ce qui lui fallait, celui-ci hocha la tête et ils prirent la direction de la sortie de Guardia.

Un dernier regard, une dernière larme… Ils chevauchaient vers le Grand nord…
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