Une discution sur l'avenir

J'avais ouïe des rumeurs selon quoi de récents événements plus ou moins troublant avaient eu lieu dans la capitale, Alérandir Daâh. Sachant que les Hastrateurs n'avaient pris qu'une part restreinte lors de ces événements, j'allais donc voir le capitaine de la garde, le Sieur Griffon...
Il fut un temps où, moi aussi, j'étais un garde, pour preuve, le poste de garde n'avait presque pas changé. Tout était à sa place, ou presque, comme la dernière fois. C'était il y a fort longtemps, à cette époque je n'étais point grand chose. Je vis un serviteur flâner dans les couloirs, je l'interpelais et lui demanda de bien vouloir chercher le chef de la garde afin que je puisse m'entretenir avec lui, en effet, la capitale ne souffrait que trop et il fallait faire quelque chose au plus vite si l'on voulait un jour revoir la capitale éclatante de lumière, repoussant le mal par delà les frontières des Royaumes Oubliés...
Je m'asseyais donc sur un banc, dans l'antichambre en attendant la venu du capitaine ainsi que ses explications...

Griffon était dans la salle d'entraînement pour se défouler. Il frappait sur un sac de sable, évacuant ainsi sa haine grandissante pour ses ennemis inconnues. Un garde vient lui rendre compte que l'intendant se montrait enfin et venait lui parler. Griffon prit une serviette, s'essuya le visage et remonta dans le hall du poste de garde. Xalendan l'attendait.

"Tiens, t'es vivants?"

Il salua l'intendant d'une forte poigne. Puis ouvrit son bureau et fit signe à Xal d'entrer. A son passage, le capitaine de la garde tint avec moquerie.

"Après vous, monsieur l'intendant..."

Xalendan entra dans le bureau et s'installa sur le fauteuil devant le bureau du chef de garde.

"Je t'en pris, assieds toi."

Griffon referma la porte derrière eux et s'installa à son tours sur son fauteuil.

"Que me vaut l'honneur de votre visite? Il a fallut qu'il y est le feu pour que monsieur l'intendant daigne bouger le petit doigts? Du moins les deux pieds, pour venir jusqu'ici..."

Il fixait son supérieur dans le yeux, avec un regard noir.

Je regardais Griffon, il me parlait comme s'il était au-dessus de moi, je me devais donc de le remettre à sa place.

«Je vous en pris ne me parlez point sur ce ton, vous éviteriez une belle erreur... »

Je regardais toujours le Sieur Griffon, en attendant des explications de sa part, mais comme il avait décidé de me laisser la parole...

«Bien, j'ai ouïe entendre que quelques malheurs avaient eu lieu dans la capitale, et vous, chère capitaine de la garde, avez décidé de mettre en place un couvre-feu sans ma permission, vous ne m'avez en aucun cas mis au courant de certaines affaires... Ce tout pourrez vous coûtez votre place mon chère, alors soyez heureux que je sois de bonne humeur aujourd'hui.»

Le Sieur Griffon n'avait aucune réaction, je terminais donc.

«Cependant, j'attends des explications...»

J'attendis maintenant une réponse tout en restant inflexible face au Sieur devant moi...

Griffon explosa de rire. L'intendant lui parlait comme s'il ne se connaissaient pas. Les menaces commençaient à fuser alors que leur entretient venait à peine de commencer, Griffon savait qu'ils n'allaient pas aboutir à grand chose de cette manière.

"De bonne humeur, voyez-vous ça...Et c'est parce que vous êtes de bonne humeur que vous daignez enfin ouvrir les yeux sur ce qui se passe dans la capitale?"

Le ton de Griffon était sec et légèrement élevé.

"Vous êtes presque aussi invisible que le doux lui même, comment aurais-je pus vous demander votre avis pour le couvre feu? Sachez qu'au lieu de me pavaner dans la rue et à la taverne, je travail à élucider cette enquête... Quelqu'un essaye de s'en prendre au Doux, quelqu'un essaye de prendre le pouvoir! Quelqu'un qui à les moyens et des alliés! Le seul allié que j'ai c'est vous, et pour l'instant je dois m'en passer... J'aurais pensé que vous viendriez plus tôt voir ce qui se passait... Alors je vais vous les donner les explications!"

Griffon se leva.

"Quand on a pas les moyens on ne peut pas faire grand choses! J'ai du engager moi même des enquêteurs pour élucider certains meurtre... Je n'ai reçus aucune aide de votre part! J'ai dus puiser dans les réserves de nourriture de Guardia pour pouvoir nourrir la population de le capitale!"

Il fit le tour de son bureau et se planta devant Xalendan.

"Alors votre bonne humeur mettez la de coté... On à pas le temps d'être de bon humeur!"

Griffon resta devant l'intendant. Le visage impassible. Mais les yeux plein de haine.

J'eus un léger sourire puis je répondis au Sieur Griffon.

«Et bien, vous seriez venu me voir, au lieu de faire des pré-juger, je serais venu de ce pas, la sécurité de la capitale est aussi importante à mes yeux qu'aux vôtres, seulement vous ne savez apparemment strictement rien de moi, malgré les mois que nous avons passés dans la même guilde.»

Je le regardais, avec un regard plus adouci que le premier et continuais de parler sur un ton plus bas.

«Et maintenant, ne faites plus de pré-juger et agissez. Maintenant, nous allons agir, et ensemble, Hastrateurs et Gardes réunit autour d'un même objectif, celui de défendre la capitale par tous les moyens nécessaire...»

Je pris un bout de parchemin, une plume et un encrier, je marqua quelques mots puis je lui donna le bout de parchemin.

«Sur ce bout de parchemin est écrit le nom de la personne qui pourrait avoir un lien avec tout ceci.»

On pouvait y lire la première lettre : «é.....»

Maintenant j'attendis la réaction du capitaine de la garde calmement.

Griffon se retient de rire au nez de Xalendan il avait fait assez d'insubordination comme ça et il ne voulait pas se mettre son seul allier, si insignifiant soit-il, dans les dos. Il adopta un ton sérieux et respectueux.

"Je sais de qui il s'agit Xalendan. Nous allier contre cette personne? A plusieurs conditions. Nourris les mendiants, montre à la population que le doux est présent. Apaise les moeurs et surtout."

Il le fixa durement.

"Ais confiance en ce que je vais faire. D'accords?"

Il le regardait toujours dans les yeux.

J'étais toujours devant lui, je vis très bien qu'il s'était retenu de rire, je me retenu donc d'émettre un commentaire et lui dit :

«Merci mon chère Griffon, mais je sais se que je dois faire, je n'étais, hélas, point présent pour la population pour des raisons purement Hastratiales. Maintenant que certains points sont réglés et que d'autres sont entre de bonnes mains, je vais montré à la population qu'elle n'a pas eu tord de me choisir.»

Je pris un court moment de silence puis je repris :

«Maintenant, j'espère que je ne fais point une absurdité en t'accordant ma confiance...»

Nous nous regardions toujours dans les yeux...

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