La place forte des prisonniers d'Oktar

Bien caché dans la forêt, près d'une rivière, les prisonniers ne manquaient de rien, la belle vie si on peut dire. La pêche était devenue très populaire parmi les hommes c'était un plaisir et un passe-temps. Sans oublier la chasse aux gibiers...

Plus loin ...

Un messager s'approchait vers le sir Hwesta...

Voici la lettre de Griffon... Je vous lis ce message...

"Seigneur Hwesta, je ne suis pas le parloir des plaintes, n'est-ce pas vous qui avez pillé une cité et tués deux gardes sur les terres du nord il y a quelques semaines? Je sais que vous nierez... Votre messager sèmera surement les gardes que j'enverrais à sa suite pour vous trouver, mais sachez qu'aucun dédommagement ne vous sera fait...

Général Griffon"

Qu'il aille au diable! Il ne veut même pas un procès...

Il devint fou de rage

Si c'est comme cela, je déclare la guerre à la Garde... Ah oui! Ce cher Griffon va payer cher! Qu'on fasse construire un fort, cela va devenir notre repaire...

Grohomir il faut que va recruter des seigneurs prêts à se battre. Dans les tavernes dans les cités... Partout!

Grohomir parti tout de suite à cheval sans dire un mot

Depuis quelques jours déjà, Hwesta avait demandé à Grohomir d'aller chercher des hommes pour combattre pour leur cause, faire tomber la Garde. Grohomir n'avait pas échoué dans sa mission, on pouvait bien voir une centaine d'hommes arriver chaque jour dans la place fort des prisonniers.

Le fort était presque fini... les évadés ont travaillé comme des fous sans relâche pour y parvenir.

La guerre était proche.

Apprenti Nombre de messages : 5 Participation RP : 0 Inscription : 13/12/2008

Grohomir, qui venait d'arriver accompagner d'une centaine de guerrier, aperçu le fort fini, enfin presque fini, on pouvait bien voir la brique fraîche et en plus il manquait la porte donc on va se contenter de dire "presque fini" Impressionné de la tour qui se trouvait en face de lui... Grohomir se demanda si Hwesta n'avait pas trouvé un architecte ou un Génie civil part hasard. Qui sait, un homme qui a réussi l'impossible, s'enfuir de la prison d'Oktarr, aurait pu trouver des gens qualifiés pour faire cette magnifique tour. Il s'y approcha et entra dans le fort. Et un gardien se pointa en face...

- Oh! Qui es-tu ?

- Je suis Grohomir... un conseil laisse passe espèces de vaut rien...

Sors une dague qui se trouve dans sa botte gauche et le point sous le nez du gardien...

- bi..bien sûr...!!! vous pouvez faire ce que voulez.

- Voilà ce que je voulais entendre.

Il entreprit l'escalier et vu Hwesta dans son bureau tout neuf.

Hwesta! Les rumeurs parlent que de toi, tu es devenu une personne très recherché et à la fois respecté par le peuple.

Répondant à Grohomir qui venait d'entrer dans son bureau fraîchement fabriqué.

Les rumeurs parlent que de moi ? J'aime bien que l'on parle de moi... J'espère que la peur les envahissent et qu'ils retournent se cacher au plus profond des trous !

Bon ! Parlons plus sérieusement... J'ai entendu parler que la Garde était en train de suivre notre dossier. Faisons de même ! Je veux que deux ou trois hommes vont enquêter sur tout geste et fait de la garde. Espérant qu'ils seront à la hauteur de ma mission. J'allais oublier que je veux aussi un homme qui donnera de fausses pistes à la Garde... il se proclamera comme un témoin de l'assassinat des deux hommes à Belle-lune... et il dira que les prisonniers se sont enfuient vers le royaume des deux frères... Tu ne trouves pas que c'est une idée d'enfer.

rit et puis Hwesta continua à parler sans laisser une seule seconde à Grohomir de dire un mot ou quoi que ce soit

sinon je ne t'attendais pas de te voir ici ce soir... mais je te souhaite la bienvenue dans ma demeure mon cher ami... tu auras bientôt ton bureau... crois-moi

Ta faim? j'ai de la nourriture en quantité si t'en veux

Regarde par la fenêtre et ensuite s'allume un cigare

Apprenti Nombre de messages : 5 Participation RP : 0 Inscription : 13/12/2008

Vos idées sont sur le point de devenir légendaire sir Hwesta et je vais m'assurer de trouver des hommes fidèles prêt à espionner... Avec tous ces arrivants dans cette place forte, je crains même qu'il y ait des espions ici mêmes, parmi nous. Il faut désormais faire attention à tout ce que nous faisons. Ne pas criez comme des fous nous intentions, si tu vois ce que je veux dire.

T'a pas l'idée à quel point j'ai faim, la tête me tourne et j'ai mal au ventre. Un bon repas va me remettre sur pied et en forme !

Hwesta fit signe à une femme qui se trouvait près du bureau de lui emmener un repas... Aussitôt elle partit et quelques minutes elle revint avec une assiette dans les mains. Il y avait un gros morceau de steak d'orignal, un peu de légumes.

Les hommes ont-ils tués un orignal dans la forêt?

La femme se permit de répondre ...

Oui les hommes ont tué un orignal ainsi que deux chevreuils dans la forêt... Une belle chasse je dois dire...

Grohomir qui se tourna vers la jeune femme qui, à ses yeux étaient très belles. Il lui fit un clin d'oeil... et se tourna ensuite vers Hwesta

Cela faisait deux jours que je traversais en tout sens la forêt d'Areêval, dont le sous-bois avait prit une teinte blanche, notamment ces jours-ci, où la neige n'avait cessé de tomber. Deux jours à dormir dans le froid, deux jours à lutter contre l'étreinte glaciale de l'Hiver. Je ne devais mon salut qu'a ma grande maîtrise de la survie en milieu hostile.
Qu'étais-je donc venu faire dans cette galère?
C'est ce que je me demandais alors que je montais mon camp pour passer ma troisième nuit dehors…
Dégager le sol de l'épaisse couche de neige, monter une tente de fortune avec ma cape, et recouvrir le tout d'un épais manteau de flocons pour rester discret mais aussi pour s'isoler du froid transperçant.
En plus en cette saison… C'est vraiment n'importe quoi de se rentre dans le Nord…
Calfeutrant avec soin l'entrée, je répandis sur le sol le contenu d'un fiole, et aussitôt une douce lumière émana du liquide, éclairant faiblement mon abri nocturne et réchauffant légèrement l'atmosphère. Je m'assaillais en tailleur, puis extirpais une carte détaillée de la forêt glacée, afin de faire le point sur ma folle randonnée. Il ne me restais plus qu'un secteur à explorer.
Franchement, si je n'avais pas autant envie de me retrouver avec les prisonniers d'Oktar, je rentrerais d'une traite en Narelendûr…
Voilà quel était le but de mon périple. Retrouver ce groupe de dissidents au Doux, et me faire accepter. Pourquoi? Je ne saurais le dire. Etait-ce une envie de rompre la monotonie des jours? Etait-ce pour me mêler à la Canaille? Etait-ce pour me remémorer ma jeunesse passé à défier l'autorité? Ou tout simplement, était-ce un caprice du Sombre? En parlant de lui, il commençait à remuer dans mes méninges, sans doute le fait de rejoindre ce groupuscule de marginaux l'exitait-il…
Je décidais donc de faire un somme, le lendemain ne serait pas de tout repos…

Le réveil fut dur. Le Sombre n'avait pas arrêté de murmurer dans mon Esprit, me ressassant l'inaccessibilité d'une demoiselle dont le charme et la grâce ne me laissaient pas indifférents… Futilités de mortels, mais le Sombre savait s'y prendre pour faire feu de tout bois.
Je sortis donc au grand air. Dégageant la neige nocturne, je défis mon campement et pris la direction du secteur à explorer.
Je n'étais pas arrivé dans ladite zone depuis trente minutes que je remarquais de nombreuses pistes grossièrement camouflées pour mon œil averti. Pestant contre ma Malédiction, qui m'avais fait perdre deux jours, et remerciant les Elémentaires de m'avoir tout de même mis sur la bonne voie, je m'engageais à suivre les indices qui devaient, du moins je l'espérais, me mener au camp des rebelles.

Le soleil était haut dans le ciel lorsque je trouvais enfin le camp des prisonniers d'Oktar, d'où s'échappait une activité frénétique. Les bruits de forge, les vas et viens d'ouvriers, les rugissements des instructeurs envers les nouvelles recrues donnaient au camp fortifié l'allure d'une cité sur le pied de guerre.
Mais soudain, un hululement de chouette se fit entendre, et tout cessa… Je compris que je m'étais fait découvrir… D'ailleurs je n'avais rien fait contre. De nombreux archers me mirent en joue et un détachement d'hommes vint à ma rencontre.
Sans crainte et le sourire aux lèvres, je quittais ma cache et me laissais encercler par des miliciens peu engageants.
Sans me démonter, j'annonçais à celui qui semblait avoir le plus de panache:

"Sans vouloir te déranger, brave guerrier, serait-ce possible d'obtenir une audience auprès d'Hwesta, afin de converser sur quelques points importants?"

Sans un mot, ce dernier leva la main vers le ciel, et je sentis comme un tressaillement chez tout les hommes, du plus proche soldat au plus éloigné des archers…

La suite s'annonçait des plus difficiles, et si je n'avais pas les deux mains en évidence pour montrer ma bonne foi, je serais sans doute en train de raffermir ma prise sur le manche de l'une de mes dagues…

un guerrier parvenu en courant de son mieux,il reprit son souffle et il dit

Sir Hwesta, quelqu'un veut te voir, il demande une audience afin de converser sur quelques points importants.

Ahhh... *se prend la tête avec sa main et pense pendant un instant* Je n'aime pas que l'on me demande pour des raisons idiotes, ¸ça va servir à quoi au fond une audience, nous faire repérés. Déjà que maint guerroyeur sillonnent les terres du Grand Nord à notre recherche pour ainsi hurler à la capitale, j'ai trouvé les prisonniers.

Va se chercher un peu d'alcool dans le tiroir de son bureau. Prend trois bonnes gorgés et le ramasse dans le lieu sûr...

Je vais quand même le recevoir va le chercher, c'est un ordre.

Le guerrier partit immédiatement.

L'astre du jour se couchait doucement pour laisser sa place à l'obscurité. Hwesta se trouvait immobile dans son Bureau, il s'alluma une bougie pour éclairer les feuilles qui se logeaient sur le pupitre. Une lettre destinée à Griffon, chef de la Garde d'Alérandir Daâh. Sur sa joue coulait une larme, comme si quelque chose le perturbait, comme si la fin était proche.
Il prit un sac et mit soigneusement plusieurs tranches de pain, du beurre et aussi un pot confiture aux fraises, une dînette comme il l'aime. Un léger sourire gagna son visage triste et il essuya ses larmes et sortit de son bureau accompagné de la lettre. Il aperçut un guerrier à quelques pas de lui.

Aie toi! Viens ici
Oui chef
Prépare mon cheval et envoie cette lettre au chef de la Garde Griffon, c'est de ton devoir qu'elle se rend.
Oui ne soit pas tourmenté.

Hwesta sortit en dehors de la tour. Plusieurs minutes s'écoulèrent avant que l'homme vint lui apporter son cheval. Il monta sur le cheval et partit sans dire un seul mot.

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