[Public] Une cliente pour le moins discrète

Il faisait froid ce jour-là, et la nuit déjà étreignait de ses ombres les rues désertes de la capitale. Les fenêtres allumées des maisons projetaient sur les ténèbres nocturnes des lumières aux silhouettes humaines biscornues. Il ne faisait pas bon sortir la nuit, pourtant il restait encore deux étranges personnes marchant d'un pas tranquille, ignorants tout ce que leur environnement pouvaient leur communiquer : pas un bruit, une ombre, une senteur ou même le froid caressant avec douleur les mains ne venait les déranger.

Une petite personne encapuchonnée entra dans la taverne. Étrangement, ce n'est pas elle qui poussa la porte, mais bien un grand colosse de métal qui semblait escorter la demoiselle. Elle se dirigea tranquillement vers une table du fond, faisant fi des regards portés sur elle ainsi que des autres clients en présence. Prenant place avec beaucoup de féminité, on pût entrevoir une lueur d'émeraude derrière la capuche. Son garde du corps resta debout, près d'elle. Sirotant un breuvage ne sentant pas l'alcool, elle semblait se délecter des discussions des autres clients.

Était-ce une enfant, ou bien une petite-personne ? Le contraste de taille étonnant entre les deux personnages rajoutait un certain mystère. Tandis que le garde en harnois était devenu l'objet de tous les regards et de toutes les curiosités, la petite silhouette renversa un peu d'une boisson couleur ambre sur la table richement décorée. D'une main délicate, elle ramassa la précieuse boisson et sembla s'en délecter avec délicatesse.

Avec un geste discret et typiquement féminin, elle laissa apparaître son visage, relâchant avec soin la capuche sur ses épaules. Un petit minois pâlichon s'exhiba aux yeux des sobres comme des soulards. Des cheveux noirs jais coupés aux épaules et lissés avec semble t-il beaucoup de soin cachaient la deuxième partie de son visage enfantin. La jeune fille ne devait avoir qu'entre quatorze et seize ans, à vue d'œil. Un instant, elle tourna légèrement la tête pour regarder un voisin dont le regard semblait pesant. Un regard qui visiblement ne lui convenait pas. Dévoilant son visage en intégralité, deux très beaux yeux verts firent tourner la tête à l'observateur malsain. Ce vert sombre et profond dégageait une sensation étrange, comme si tout l'être ainsi fixé perdait la mesure de la réalité et basculait dans un état second à la fois proche de la peur et à la fois dans un était proche de la domination. Il semblait impossible pour quelqu'un peu confiant ou de faible volonté de tenir un regard aussi particulier.

Satisfaite de ne plus ressentir ce regard vicieux sur sa personne, elle prît de nouveau son verre et en bu une gorgée, replongeant dans ses pensées.

HRP : Toute personne est la bienvenue pour rp.

Une jeune femme, visiblement serveuse dans l'établissement, vînt apportée une boisson étrange à Morticia qui ne réagit pas tout de suite aux paroles de son interlocutrice. Un liquide couleur orangée, identique à la précédente tournée, dégageait une odeur de légume. Ce légume était très certainement de la citrouille. Il pût paraître étrange qu'une cliente demande une boisson non-alcoolisée, qui plus est du jus de citrouille !

Le silence glaça un peu plus la taverne, comme prise d'un malaise par la seule présence d'une jeune fille au comportement étrange et d'un puissant colosse de métal dont nulle partie découverte de toute armure ne laissait deviner sa nature. La jeune fille finit par répondre, plongeant son regard si spécial dans les yeux de la vendeuse. Neydrinella pût voir quelques instants son esprit prît d'une absence et d'une sorte de vision, coupée de la réalité.

Dans une salle lumineuse et richement décorée, elle pût voir un trône assez majestueux où reposait une femme d'une quarantaine d'années d'une très grande beauté. Celle-ci, seule, semblait lire une missive de papier jaunie. Deux fanions verts et bleus avec un signe typiquement elfique reposaient près du siège royal. Le plafond ouvert sur le dehors laissait pénétrer un puissant rayon de soleil, éclairant la salle avec l'aide de quelques chandeliers en fer forgés. La salle dégageait une impression de sérénité et de chaleur malgré la taille et le décor de celle-ci. Une personne de la taille d'une enfant encapuchonnée de noir entra dans la salle du trône, deux hommes en armures poussant les lourdes portes de bois massives. Ce qui ressemblait à la souveraine s'avança vers la forme humaine comme si elle avait connaissance de son identité. La jeune fille encapuchonnée, qui ne semblait n'être que la jeune fille de la taverne, sembla dire quelque chose dont le contenu se perdît dans un écho incompréhensible. La souveraine serra Morticia dans ses bras, telle une mère son enfant, puis resta figée. Sa peau devînt bleutée et son regard se figea. La salle lentement changeait d'ambiance, et progressivement s'assombrit sous l'influence d'une lumière bleutée. La souveraine n'était plus qu'une statue de glace, figée dans une expression aimante pour l'éternité. La salle, désormais, ne dégageait que peur et angoisse. Morticia se retourna enfin, fixant de ses yeux Neydrinella, comme si elle était présente derrière elle en observatrice invisible. Il n'y avait que de l'indifférence dans le regard de l'enfant. Lorsque les regards des deux femmes furent face à face, Neydrinella retourna brusquement à la réalité...

Morticia, devant elle, avec le même regard que quand la vision s'acheva, lui répondit. Alors que sa bouche s'articula pour parler, on pouvait voir naître un sourire sur ses lèvres.

Merci, mademoiselle. Pour répondre à votre question, je suis en voyage. Je marche depuis un mois déjà, par-delà les royaumes et les paysages urbains et naturels, en quête d'une ville importante pour mon Royaume, très loin d'ici. La route sera longue, votre auberge est une bénédiction pour mes pieds meurtris.

C'était une petite voix enfantine. La jeune demoiselle ne semblait visiblement pas très âgée, mais ses paroles étaient prononcées sur un ton mature et réfléchit. Ses dires semblaient intéresser les oreilles voisines. Le garde du corps n'avait toujours toujours pas bougé d'un iota. Morticia ne tourna pas son regard quand elle sentit des regards sur elle, se fixant uniquement sur la serveuse à qui elle avait répondu. Pourtant, leur présence n'échappait pas aux oreilles aiguisées de la jeune fille qui exhiba des oreilles pointues lors d'un léger mouvement de tête...[/color]

Alors que Neydrinella s'approcha du garde du corps métallique de Morticia, celui-ci ne bougea toujours pas. Parler à cet être si secret semblait être comme...impossible. Fixe, enfermé dans un silence tenace, il ne bougea pas la tête, continuant à regarder fixement sa maîtresse, comme si chaque seconde passée à ne pas la regarder avec attention aurait eu de nombreuses conséquences. Sirotant son jus de citrouille, la jeune cliente ne se retourna pas vers son serviteur, mais prononça quelques mots dans une langue inconnue. Celle-ci ressemblait à de l'elfique ancien.

Astr'ï des opta meräree sendi, plistakna miö Kragthor ?. (Tu désire quelque chose, fidèle Kragthor ?)

Aucune réponse ne survînt. Le grand personnage restait muet, même après une demande de sa maîtresse. Morticia plaça sa main sur son front pour ouvrir son chakra frontal et obtenir une réponse télépathique de son garde du corps, qui en réalité n'était qu'un golem esclave de la volonté de sa maîtresse. Malgré son état de servitude absolu, il pensait, même si ses capacités mentales étaient très limitées. Recevant un message de refus très sommaire, prévisible car un golem de fer n'avait besoin de rien si ce n'est d'un maître, elle prît la parole pour faire l'intermédiaire.

Il vous remercie, mais il ne désire rien. Pardonnez le, il n'est pas très bavard.

Il était bien sûr évident pour la jeune fille que révéler l'identité de son bras droit pourrait lui nuire, c'est dans cette objectif qu'elle tût sa vraie nature. Afin de reporter l'attention de la serveuse sur sa personne, elle engagea à son tour la conversation.

Depuis combien de cycles vivez-vous en cette capitale ?

Abura avait attendu un long moment la réponse de la jeune femme. Le silence s'était installé, pesant durant cette attente. L'elfe avait vu entrer un sir, mais cette entrée n'avait pas semblé gêner le couple si étrange. Pendant un instant, la tavernière sembla ailleurs, comme si elle voyait autre chose que les décors familiers de la taverne. Un frisson parcouru Abura, quelqu'un utilisait la magie et elle ne doutait pas une seconde de l'identité du magicien. Puis neydrinella avait semblée réintégrer la réalité et la jeune fille avait parlé. La réponse était courte et très vague. Le couple était en voyage. La dame attendit un moment que la jeune femme ajoute quelque chose puis elle détailla son acolyte. Il ne bougeait pas telle une statue. Il n'avait réagit à aucune paroles, à aucun événement, même lors de l'entrée du sir Seifer. Rien n'indiquait dans son comportement qu'il soit conscient de ce qui l'entourait. Pourtant, l'elfe savait qu'il réagirait si la femme lui demandait. Neydrinella lui demanda alors s'il voulait boire, la encore il n'eut aucune réaction, l'adolescente lui parla dans une langue étrangère que la dame ne connaissait pas. Puis elle posa sa main sur son front. L'elfe ressenti une nouvelle fois la présence de la magie. Cette utilisation de la magie intrigua la dame, qui toujours aussi curieuse attendit la suite des événements avec intérêt. Elle faillit parler et poser une question mais se retint à temps et plongea dans un examen lent et méticuleux des faits et gestes du couple insolite.

Seifer toujours attentif à ce qui se passait à la cinquième table suivit discrètement Neydrinella des yeux. Il ne savais pas si cette dernière allait remplir son rôle de tavernière en engageant une quelconque conversation avec ces êtres étranges et discrets. Pourtant un son de voix retentit. Une voix que connaissait bien Seifer, puisque c'était la voix du fantôme pingouin. Seifer avait concentré toute son intention à cette acte courageux et bénin dans un sens. Quoi de plus naturel pour une tavernière que de demander si ses clients veulent se rafraîchir ou même manger un peu. Mais ce qui intriguait le plus cet homme, c'est si la jeune femme allait répondre. Depuis leur entrer, nul mot n'avait été prononcé, nul bruit ne s'était fait entendre, même pas le bruit qu'une armure de fer pouvait dégager lorsque celui qui la portait était en mouvement.

Alors que Seifer avait sa choppe presque vide, même totalement vide, il la leva comme pour boire, n'ayant même pas aperçut qu'on pouvait voir à travers le fond du verre. Son attention était fixée sur une unique chose, ses yeux ne regardait qu'une seule partie du visage des intéressés. Et là ...

Les lèvres de la jeune femme se mirent à bouger et une voix se faisait enfin entendre dans la taverne. Elle avait parlé.

Alors que la conversation était enfin engagée, Seifer tourna son regard vers sa choppe vide. Mais soudain un évènement survint. Alors que la taverne était éclairée de quelques bougies seulement, une brise souffla les flammes et plongea la taverne dans l'obscure. Seifer se tourna brusquement comme si il savait déjà que la jeune fille était la seule coupable. Les regards de la tavernière et de son elocutrice étaient comme ... vides. Elles semblaient toutes deux déconnectées du monde réel. Seifer, en temps normal aurait interrompu tout ça d'un coup d'épée frappant la jeune fille. Seulement, elle semblait si innocente que Seifer était figé. Son corps ne répondait plus, il ne contrôlait plus rien. Il ne pouvait se limiter qu'a une unique chose ... penser.

Alors que cela ne dura que très peu de temps, il vit les quelques bougies se rallumer. De nouveau la taverne profitait d'un peu de lumière. Neydrinella avait de nouveau un regard normal, tandis que la jeune fille avait les yeux qui brillaient. Que c'était-il passé ? Qu'avait subit le fantôme ? Autant de questions sans nul réponse pour le moment. Seifer allait attendre pour poser la question à sa camarade d'armes.

C'est alors que, comme si rien ne s'était passé, Neydrinella enchaîna en demandant si l'être de fer désirait quelque chose. Un silence. Puis la jeune fille se mit à parler à son binôme dans une langue que Seifer ne comprenait pas, bien qu'il l'est déjà entendu quelque part.
Une main se posa alors sur le front du garde. C'était celle de la jeune fille. L'obscurité allait-il encore plonger la taverne dans le noir ? Allait-elle se servir de nouveau de cette magie lugubre ? Non, encore un silence. Enfin, jusqu'à ce qu'elle reprenne de nouveau la parole. Elle remerciait Neydrinella, lui disant que son gnome ne se nourrissait uniquement de l'emprise de son maître, ou dans le cas présent de sa maîtresse.

Bien avant que tout ces évènements viennent chambouler les habitudes de ce lieu Seifer avait tout de même retenu quelques mots que la jeune fille avaient dit. On avait pu y apprendre que celle ci recherchait des terres ou implanter son royaume. A priori la jeune fille avait aussi beaucoup marché.

Engager la conversation ou attendre que d'autres le fasse ? Telle était la question que se posait Seifer. Mais d'un élan de courage, il se leva et se dirigea vers la table des deux personnages.

Seifer, gérant des terres de Galbadia et chef des armées de la horde de Pingouins dit-il pour se présenter. Une légère révérence accompagna également ses paroles.

Puis-je me joindre à vous ?

La réponse du fantôme en présence étonna un peu la jeune fille qui ne montra pourtant aucune réaction. Une Banshee. Cet être mort-vivant était décrit dans un des livres de la bibliothèque royal de son royaume, dans un de ces vieux livres poussiéreux que la jeune fille avaient dévorés depuis sa jeunesse. On disait que son cri pouvait tuer n'importe quel être vivant dans d'atroces souffrances.

Morticia plongea son regard dans celui de Neydrinella comme si elle cherchait à lire dans ses pensées. Bien que ce ne fusse pas le cas, elle se mît soudain à rire. Un rire glacial. Elle redevînt sérieuse, fixant dans les yeux le fantôme, le regard amusé. D'un ton ironique elle répondît.

Des espions vous dîtes ? Vos informations sont à demi-exactes je le crains. Mon couronnement est en effet récent de 5 lunes, mais mon peuple est plusieurs fois centenaires. Mon royaume ne fait que de renaître de ses cendres.
Mais je crois qu'une autre erreur s'est glissée dans votre phrase forte courtoise. Ce ne sont pas des espions qui vous ont apportés ces informations, mais bien un seul.

Je crains que le deuxième ne repose au moment où je vous parle dans ma galerie des glaces. Rassurez-vous, il n'a pas souffert longtemps, le froid glace les organes assez rapidement, je devais être d'humeur conciliatrice ce jour-là. Mais en tout cas, je tiens à vous féliciter, votre homme de main n'a pas parlé. C'était un homme de confiance, quel dommage qu'il soit tombé sur la mauvaise personne au mauvais moment.

La Banshee n'eût pas le temps de répondre. Un grand homme plutôt beau garçon vînt aborder les deux femmes au fond de la taverne. Sa présentation et son rang avaient eût le mérite d'égayer la curiosité de la jeune fille qui se mît pour la première fois à sourire de façon incontrôlée. Déjà, elle ne portait plus aucune attention à la banshee.

D'un geste, elle dévoila une petite main de jeune fille très pâle et indiqua la chaise en face d'elle, invitant le seigneur de guerre à s'asseoir.

Seigneur Seifer, prenez-place je vous prie. C'est un honneur pour une jeune reine comme moi de recevoir un seigneur dont la réputation n'est plus à faire dans le monde...

L'elfe était de plus en plus intriguée, en fait plus la jeune femme parlait plus sa curiosité augmentait. Sa première impression était cependant confirmée: cette femme n'avait pas besoin de garde du corps, elle frissona en imaginant ce qu'il était arrivé à l'espion de Neydrinella. Elle redoubla d'attention pour la conversation que Seifer avait engagée avec elle. Le garde du corps n'avait pas bougé, pas réagit, rien... Puis une présence entra dans la taverne, son instint lui dit de se méfier. La dame se mit alors à observerle nouveau venu tout en guettant la suite de la discution entre Seifer et la jeune fille. Elle espérait que cette dernière ne voudrait pas se reposer...

La question à sens unique du seigneur Sefier la fît sourire. La tournure de la question était naïve et traduisait bien son désir de discuter et de faire connaissance. Morticia s'en réjouit et répondit d'un air faussement contrit.

Je crains qu'une reine n'ai pas le temps de se reposer quand son peuple est en danger. Cette taverne est une bénédiction pour ces quelques heures de repos, mais je crains que bientôt je ne doive repartir. Les affaires m'attendent, je pense que vous comprendrez.

Elle marqua une pause, comme pour nuancer son récit qui semblait être l'annonce d'un départ proche. Elle bût une gorgée de sa choppe, tout en fixant du regard son interlocuteur d'un air intéressé. Voilà une rencontre hasardeuse forte intéressante, se dit-elle. Écartant le verre d'un geste délicat de la main droite, elle remarqua l'entrée du mage. A peine entré, l'homme annonçait déjà par son aura la noirceur de ses désirs. Ses regards ambigus envers Seifer, pour Morticia, semblaient confirmé un certain sentiment de haine envers le général, bien que tout ceci ne restait intuition féminine.

Avant de reprendre la conversation, trop longtemps vide de tout propos, donnant de ce fait un sentiment de tension dans la taverne, la jeune fille secoua ses cheveux en arrière et plongeant sa fine main dans ceux-ci, elle en ressortit une broche en argent sertie d'une pierre d'une couleur noire.

Veuillez m'excuser, ce bijou me tirait un peu trop les cheveux.

Alors qu'elle finît sa phrase, la pierre se mît à luire très faiblement, confirmant les soupçons d'une autre magie dans les environs. N'y faisant pas plus attention pour ne pas attirer la méfiance de son invité, l'adolescente continua la conversation de façon totalement naturelle.

Je crains que mon esprit ne soit pas en éveil. Pardonnez mon impolitesse, permettez moi de me présenter. Je me prénomme Morticia et j'appartiens à la lignée royale des Ventorwys, famille régente de Verestrie. Vous n'avez pas du entendre de mon royaume, c'est maintenant chose faite.

L'entrée de l'orc coupa la jeune fille dans ses paroles. Son visage laissait apparaître une moue de dégoût. Les orcs, brutaux et sales, constituaient la race la plus détestée du royaume de la jeune reine. Par de nombreuses fois ils avaient violées frontières et femmes pour parfois des restes de ce que les autres attaquants avaient laissé sur place. D'un œil vigilant, elle surveillait maintenant le personnage répugnant, nouvel arrivant, et le mage qui semblait observer avec attention leur discussion.

Bonjour,lança-t-elle au nouvel arrivant plus par habitude que par politesse.

Lurtz fut assez surpris que quelqu'un lui adresse une salutation, de plus venant de la race qu'il déteste le plus. Il ne fit pas attention et ne répondit pas à la personne, ne lui lança pas un seul regard... il poussa un léger cri bruyant, n'ayant pas pour but d'être menaçant mais simplement parce qu'il respira assez fort. C'est alors que la jeune tavernière s'approcha de l'orc

Bienvenue au tourbillon des flots que puis je faire pour vous satisfaire ?

L'alcool... la plus forte. Rétorqua l'orc.

Suite à cette demande, Lurtz scruta les alentours... Il croisa le regard de la demoiselle accompagner de son garde du corps. Il vit aussi l'harchimage assis qui regarder également en direction de la jeune fille, mais il vit aussi l'homme avec l'épée. Lurtz jeta de nouveau un coup d'œil dans la discutions, et croisa de nouveau le regard de la jeune fille, L'orc connaissait se regard, il pouvait lire la haine et le dégout sur son visage. Lurtz cessa de la dévisager et voulut préparer sa bourse pour pouvoir payer, mais il se leva brusquement laissant tomber son tabouret. Il se rendit compte que quelqu'un lui avait subtilisé.