Prince Anastase Apprenti
Nombre de messages : 25 Participation RP : 0 Inscription : 22/12/2008 Age : 36
| Sujet: Les écrits des esprits libres. Sam 24 Jan - 10:54 | |
| Pouvoir penser librement fut toujours chez nous considéré comme une aventure, le libre penseur étant un héros, celui-ci s’opposait en effet aux interdits et à l’obscurantisme présents sur notre monde.
Ici seront donnés quelques uns des écrits présents au sein de notre bibliothèque. Si tous types de textes y sont présents, ici, nous vous offrons l’opportunité de découvrir quelques uns des récits philosophiques utilisés à l’université de Sapienta, la capitale de la principauté d’Elesmerr. Les textes qui seront ici exposés sont tous des réalisations de citoyens d’Elesmerr, qu’ils soient passés ou présents. Nous sommes fiers de partager nos visions, notre esprit. Comprenez bien, nous n’imposons pas, nous partageons, car la culture est un bien universel, chacun est en droit de la réclamé. Attention, certaine pensées risque de choquer, elles ne sont que les réflexions de quelques uns des résidents d’Elesmerr, non pas une Vérité que l’on chercherait à imposer.
Norik Ama fils de Nerstal, maître philosophe d'Elesmerr.
Le négationnisme, notre athéisme.
L’étude de notre monde mène à une conclusion simple et rapide, celle de l’absence totale de divin. Les dieux ne sont qu’un produit de l’imagination des êtres. En effet, les êtres ont créé les dieux et la religion et non l’inverse, pourquoi, comment ? Là encore, la réponse est d’une simplicité déconcertante pour l’être de raison : les êtres ont projeté à l’extérieur d’eux-mêmes toutes les valeurs idéales dans des êtres fictifs (ou un être fictif dans le cas d’une croyance monothéiste). Mais pourquoi une telle projection ? Le fait de projeter des valeurs idéales hors de soi prouve une conscience du mal qui habite l’être. Là, on peut l’utiliser comme une nouvelle preuve de l’absence d’existence du divin. En effet, quel étrange paradoxe d’avoir des dieux agissant pour le bien et un monde de mal. Mais il ne s’agit pas de réfléchir sur une raison, mais sur toutes les raisons. Selon les lieux géographiques et les sociétés l’apparition d’une croyance diffère considérablement. Si nous prenons en compte les terres où l’exploitation de la roture est telle que la vie n’est que souffrance et malheur, l’idée, la croyance d’un divin que l’on retrouvera à sa mort mène à une compensation pour l’être exploité, elle vise à lui faire accepter son sort plus que misérable au lui offrant le paradis dans un Au-delà qui n’existe pas. L’émancipation passe par le rejet de cette mystification. Le divin s’oppose à la science. La science s’approche de la Vérité, elle se base sur des études, des faits réels, des preuves. Le divin reste dans le domaine du mystérieux, de l’incroyable, croyez sans preuve, c’est ainsi mais nous n’avons pas de preuve, nous sommes sur car …
Les êtres purent inventer le divin pour expliquer les faits naturels incompréhensibles. Maintenant que nous commençons à arpenter le chemin de la raison et de la science, que nous expliquons au contraire de la croyance, le divin résiste. Il use de l’inculture des masses roturières qui ne peuvent pas accéder à l’éducation. La religion est un moyen de contrôle social, une façon de disposer d’un pouvoir fort, de richesses presque infinies, d’un capital sur et éternel dans le temps, d’une masse de fidèle prête à payer de sa vie pour protéger ceux qui abusent d’eux, triste sort en vérité. Si l’être forme dans son imagination un être totalement fictif disposant d’une pureté inimaginable c’est supposer que jamais il ne sera comme son rêve. Hélas. C’est considérer à l’être la présence d’une « nature ». C’est donc supposer l’être comme une chose limitée dans l’esprit et sa capacité de réalisation. Supposons un instant que cette nature existe, qu’elle-est-elle ? Elle n’est qu’une volonté de se perfectionner, l’être dispose d’une aptitude à progresser indéfiniment (nous le reverrons dans un écrit consacré à la liberté et son rapport avec l’action juridique). Mais celle-ci n’est qu’une image de la pensée qui anime l’être, qui devrait plutôt l’animer, c’est un idéal terrifiant, il suppose que chacun se montre responsable et agisse, mais les êtres aiment que l’on pense pour eux. Concevoir une nature aussi belle soit-elle c’est se limiter, sans nature l’être paraît plus libre et semble prêt à agir dans le sens de la raison afin de mener à la réalisation d’une société nouvelle. Rejeter l’idée du divin et celle de cette nature permet à l’être de reconsidérer les valeurs morales d’une façon nouvelle, elles sont siennes et en lui, lui seul peut agir et mener à bien la réalisation d’un monde qui enfin connaîtrait la paix. Croire c’est avoir peur, croire c’est rejeter la responsabilité, c’est accepter son sort et soutenir une société d’esclavage.
Mais si le divin n’existe pas, le domaine du sacré lui, est réel. Laissez-moi vous expliquer le paradoxe : si la vie n’est pas divine elle est forcément sacrée. HRP: telle se veut la conception du divin au sein d'Elesmerr. Même si moi-même je ne crois pas, sachez que je respecte les croyances des autres (petite précision juste au cas où ...). D'autres récits suivront à celui-ci bien entendu. Je vais bientôt du moins j'espère poster sur ce forum une histoire détaillée d'Elesmerr, là, vous pourrez mieux comprendre le sens de ce texte au sein de la société de la cité que j'invente. | |
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