[QH] Une mobilisation [I-5]

La presqu'île d'Emeraude...
Malgré les divers combats d'ivrognes, et quelques débordements dus à toutes cités, calme.
Cependant, plus rien n'allait.
Oscorote, diplomate d'Asternel, s'avança dans la foule, marchant vers un point surélevé. Il trouvé enfin une estrade, au centre d'une des multiple place. Sauf que celle-ci était grande, peut-être une des plus importante. Et l'événement qui allait s'y joué allait être tout aussi important...
Le diplomate monta sur l'estrade, s'éclaircit la voix puis dit d'une voix forte:

- Seigneur et Dame de L'Ile !
Je me présente, Oscorote, Diplomate d'Asternel, serviteur du Colonel Elhandil, garde d'Aguératon.
Si je sis ici aujourd'hui, c'est pour vous annoncer une bien triste nouvelle...
Dans la région de Gaâd Mur, une armée de démons fonce tête baissée sur la capitale. En ce moment, la garde se prépare au combat, préparant les armées.
Malheureusement, ceux-ci ne vont pas s'attaquer seulement au continent. Non !

L'Ile, notre maison à tous, va être sujet à leurs attaques. D'après certaines sources, ils vont s'attaquer au Sud de notre magnifique Ile.
Mon seigneur, Elhandil, met à pie son armée, ainsi que les Gardes présents sur toute l'Ile. Malheureusement, cela risque de ne pas suffire.
Je viens ici vous avertir, mais aussi pour vous demander de l'aide. Sir Elhandil ne veut pas voir l'Ile dévastée. Il donnera sa vie pour empêcher cela, cependant, est-ce que cela suffira ?

Voilà donc ma demande, et celle de mon seigneur:
Qui, parmi vous, serait capable de nous aider à protéger l''Ile ?
Qui serait assez courageux pour risquez sa vie pour notre liberté ?

Le diplomate se tut, attendant les réponses. La foule avait retenue sa respiration pendant la déclaration du diplomate, mais maintenant, c'était un concerto de voix, qui parlait de mort, de terreur...
Cependant, tous avaient conscience que seule une alliance entre eux, avec les gardes, pourrait les sauvé de ce destin qui arrivait à grands pas...

Un des nombreux observateurs que j'avais jugé bon d'envoyer perpétuellement patrouiller sur l'île de l'Emeraude, fit son office et vint donc me prévenir de la visite inopinée d'un représentant de l'ordre.

Une fois qu'il eut fait son rapport, j'appelai quelques-uns des hommes de ma garde personnelle et nous nous précipitâmes sur les lieux.

L'Île de l'Emeraude n'étant pas bien grande, nous arrivâmes assez vite, la populace commençait à se rassembler et les commentaires allaient bon train.

Je mis pied à terre, donnai quelques consignes à mes hommes dont celle de se tenir à l'écart et m'approchai du diplomate.

Je vous présente mes respects Messire Oscorote ! Mon nom est Thorvald le bon, fondateur du "Clan des Gardiens d'Asgard".

Ce que vous avez annoncé ici m'importe au plus haut point, et ce pour deux raisons.

La première en est que depuis mon arrivée en Aguératon c'est sur l'Île de l'Emeraude que j'ai décidé d'ériger mon Royaume, Sacoridie et j'entends le protéger comme il se doit !

Pour ce qui est de la seconde c'est en qualité de dirigeant des Gardiens que je vais parler. En effet majorité de ceux-ci sont basés sur l'Île et je pense pouvoir dire sans la moindre hésitation qu'ils se joindront à moi pour défendre l'entièreté de l'Île contre toute force maléfique qui tentera de nuire à son intégrité.

Je pense également que les Gardiens d'Asgard ne seront pas seuls à défendre l'Île.

A présent pesez bien mes paroles et rapportez les à vos supérieurs.

Après un petit temps d'arrêt, je repris en insistant bien sur chaque mot d'une voix quelque peu plus forte et assurée.

Les Gardiens ne revendiquent nullement la propriété de l'Île mais la défendront comme si elle était leur !

Les Gardiens respectent les autorités sur le Continent mais ne leur reconnaissent aucune légitimité sur les Terres émergées. En conséquence nous agirons de manière coordonnée et en mais en aucun cas sous vos ordres.

Ces derniers mots créèrent un léger soulèvement dans la population. Je repris donc de plus belle.

Mais loin de moi l'idée d'entrer dans des considérations politiques, ce n'est ni le lieu ni le moment.

Je me retournai donc vers les insulaires rassemblés et levai mon bras le poing fermé.

MOI ! Thorvald le bon ! Défendrai au péril de ma vie la liberté des Insulaires !
NOUS ! Les Gardiens d'Asgard ! Feront face à la menace pour que règne ici bas l'ordre et la paix !

Cris, applaudissements se firent entendre. Ma détermination sembla avoir rassuré beaucoup de monde. J'inclinai respectueusement la tête en direction du Diplomate sans le quitter des yeux et me joignis à la populace laissant place à d'autres intervenants qui, j'en étais persuadé, ne tarderaient pas à se manifester.

L'Empereur de Kodraf, avant de partir pour le continent, demanda à sa chère amie de bien vouloir se rendre à la Presqu'île d'Emeraude. C'est ce qu'elle fit aussi tôt, Tandis que Shaoran naviguait sur les flots en direction de la Capitale, Finarfin était toute proche de la Presqu'île. On pouvait voir la foule se réunir autour du Diplomate. C'était comme l'avait décrit son ami, à quelques détails près. Cependant, un détail était exactement comme il l'avait prédit. Thorvald, le chef des Gardiens d'Asgard était là, prêt à défendre l'île. La seule raison de la venue de Finarfin était cela.

Elle se dirigea alors vers le Viking et après l'avoir saluer chaleureusement, elle lui parla.

Sieur Thorvald, je me présente, je suis Finarfin, second chef du royaume de Kodraf. Mon Empereur ne pourra sûrement pas venir défendre l'île car étant un Capitaine à la garde, celui-ci se doit de défendre Alérandir Daâh. C'est pour cela qu'il a décidé d'envoyer ces propres troupes défendre avec vous l'île. Tandis qu'il défendra le continent avec ces troupes de la garde, moi je serai ici, à vos côtés, défendant ces terres.
Si cela ne vous dérange pas, j'aimerai organiser notre défense avec vous, non pas sous vos ordres mais ensemble. Si tout ce passe comme autre fois avec le Sieur Shaoran, tout se déroulera parfaitement. Et il doit en être ainsi... Nous ne pouvons laisser des démons s'emparer d'Aguératon, nos terres ne sont pas les leurs.
J'attends une réponse de votre part, j'espère qu'elle sera positive. Dans les deux cas, je serai le représentant de Kodraf sur l'île et je la défendrai.

Finarfin fut assez brève. Elle regardait la foule, ainsi que le Diplomate l'ayant sans doute entendu. Son regard revint se fixer sur le Gardien d'Asgard, attendant un réponse.

Une belle inconnue s’approcha de moi, le vent jouait dans ses longs cheveux blonds. Son visage d’enfant inspirait tout sauf qu’elle put être une guerrière valeureuse, mais la vie m’avait appris à me méfier des apparences, elles sont souvent trompeuses.

Je décidai donc de la prendre très au sérieux et lorsqu’elle se présenta à moi je ne pus m’empêcher d’être troublé par ses grands yeux foncés.

Une fois son petit laïus terminé, je fis vers elle une petite révérence.

Cet endroit est honoré par votre grande beauté, soyez la bienvenue.

Je connais effectivement votre Empereur pour avoir combattu à ses côtés ici même.
Sachez que je le respecte pour ce qu’il est, un valeureux Guerrier, et non pour ce qu’il représente, un Capitaine de la garde.

Je comprends aisément que sa fonction le retienne sur le Continent et j’apprécie son geste à sa juste valeur, nous ne serons pas de trop pour défendre nos familles et nos terres. Si le Sieur Shaoran a pris la décision de vous envoyer en cet endroit, je pense qu’il doit avoir de bonnes raisons et je lui fais entière confiance.

Qu’il en soit donc ainsi ! Nous combattrons côte à côte avec force et rage !

J’inclinai le buste légèrement, posant la main droite sur le cœur en signe de respect.

Que les Dieux m’en soient témoins.

D’autres Seigneurs joindront certainement leurs forces aux nôtres, je restai aux côtés de Dame Finarfin.

Le diplomate écouta avec attention le discours du Gardien d'Asgard, puis il écouta la Dame. Enfin, il prit la parole en les regardant tout deux:

- Qui à dis que vous deviez combattre sous les ordres de mon Seigneur ? Pas moi, cela est certain. La victoire ne peut-être acquise que si nous nous allions ensemble, et non en vous soumettant.

Sir Elhandil ne veut pas vous soumettre à sa volonté, mais que vous l'aidiez à triomphez de ces démons. Non pas en tant que Colonel de la garde, mais en tant qu'Ilien !
Les conflits politiques ne sont pas de mises ici, l'affaire est trop grave pour des polémiques.

Notre île est en danger, et seule une alliance de plusieurs seigneurs pourra nous aider.

La foule émit un grognement approbatif. Le Diplomate avait utilisé les mots justes. Il continua néanmoins:

- Mon maître sera heureux de vous compté parmi ses alliés.
Malgré son expérience militaire, il n'a pas combattu face au Brigand, il était occupé à la Capitale. Votre expérience lui sera utile et servira au mieux la protection de l'Ile d'Emeraude.
Etes-vous d'accord ?

Cependant, si vous voulez plus d'information, il faudra voir cela avec mon seigneur !

Erandil comme à son habitude déambulait par si par là, aujourd'hui il se baladait tranquillement dans les confins insulaires loin de la capitale. Il assista à une déclaration pour le moins surprenante. Ainsi l'île sera bientôt attaqué par des démons. Quel drôle d'époque, après la "révolte" voilà la guerre qui déboule de nul part... Il écouta attentivement dans un coin obscur les différentes personnes présente. On y voyait donc les représentant de deux gardes et un seul indépendant. Il écouta plus particulièrement celui qui avait fait la déclaration au début, il ne faisait à aucun moment mention de renfort continental. C'est à ce moment là que Erandil fit son entrée en scène en sortant de l'obscurité.

Ainsi le continent nous abandonnes ? Aucun renfort envoyé par le Doux ? Loin de moi l'idée de crée une polémique mais pourquoi n'en recevons nous pas ? Après tout l'île appartient à cet homme... Bref je ne me lancerais pas dans un débat sur l'inutilité du Doux en cette bonne vieille île...

Il haussa les épaules en signe d'agacement de ce gouvernement qui gouverne sur une île qui la laisse seul face aux problèmes. Puis il reprit la parole avec un ton qu'il voulait des plus neutres.

Petite minute de présentation, comme le protocole l'exige. Je suis Erandil, tavernier au service d'un régent incompétent et seigneur pingouin enivré par le sang et la mort. Néanmoins, je n'en suis pas moins insulaire. J'ai vécu ici plus longtemps que nombre d'entre vous, cela n'a pas vraiment d'importance puisqu'on attache une certaine importance à ce lieux. Ainsi, je met mon armée à contribution afin de défendre l'île et ses habitants.Toutefois je ne servirais sous aucun de vos commandement et soyez assurés d'une chose, mon armée sera à vos cotés frappant dans l'ombre. Si certain souhaite combattre à mes cotés il n'aura qu'a venir. Et enfin je finirais par ceci... Peut être que certains seigneurs pingouins se joindront à moi, nous ne nous sommes pas encore concerté à ce sujet mais nous aimons notre "cailloux".

Puis il se commença à se mettre en chemin pour partir lorsqu'il se souvint de quelque chose qui avait une certaine importance à ses yeux.

Et je rajouterais que si je rentre en guerre pour protéger l'île ce n'est nullement pour sauvegarder le pouvoir que détient la personne qui siège à la capitale, si je fais ceci c'est que j'ai mes propres raisons et que j'y voit un certain intérêt. Bref, vous m'excuserez mais j'ai des hommes à réunir, on ne fait pas bouger des milliers d'hommes en un claquement de doigts, n'êtes vous pas d'accord ?

Erandil se mit en route en lâchant un rire derrière lui. Ces évènements appuyé sa théorie d'un Doux inutile qui n'a soif que de pouvoir et qui est incapable de protéger ses concitoyens laissant la défense aux seigneurs...

Finarfin écoutait le pingouin blatérer son discours. Cette homme voulait à tout prix rabaisser notre cher Hangrateur. De quel droit ? Aucun...

La Dame s'approcha de l'homme et commença à lui rétorquer calmement.

Erandil... Le continent ne nous à en aucun cas abandonné, il se trouve que ces hordes de démons attaquent non seulement l'île mais aussi le continent. C'est pour cela que la plupart des gardes se retrouvent en ce moment même dans la région de Gaâd Mur. Ils attendent l'attaque des démons, tout comme nous... D'ailleurs, si les gardes nous avaient abandonné, comment expliqueriez-vous la présence d'un représentant d'un Capitaine et du représentant du Colonel qui se battra à vos cotés ici-même ? Comment ? Nous sommes là pour protéger l'île, des gardes vont également nous rejoindre mais vous comprendrez que le continent étant plus grand, il requiert plus de soldat qu'ici.

Vous parlez ensuite de combattre à nos côtés sans pour autant être sous nos commandements. Où avez-vous entendu que les gardes vous ordonnerez de faire ceci ou cela ? Personne ne l'a dit. Les Capitaines que nous représentons en ces lieux nous ont dit une seul chose. Protéger l'île avec toutes nos forces et attendre ainsi l'arrivée des gardes qui ne devront plus tarder. Je peux vous assurer que le Doux protégera toujours le continent ainsi que l'île comme il se doit. Mais je vous le dis, je me fiche que vous me croyez ou non, vous êtes un pingouin, il serait dur de vous faire comprendre quoi que ce soit.

L'elfe s'arrêta alors de parler en regardant la foule qui riait de ces dernières paroles. Après quoi, elle reprit.

Maintenant, faites comme bon vous semble. Je vous remercie de votre aide pour protéger l'île, même si vous le faites dans vos propres intérêts et non celles des insulaires. Sur ce, à bientôt... sur le front.

Finarfin regardait le pingouin s'en aller, avec son petit rire, que seule une personne de son niveau pouvait comprendre. Elle se retourna ensuite vers la première personne qui lui avait parler et lui répondit.

Sieur Thorvald, je vous remercie pour ces compliments, ainsi que votre confiance. Je suis honoré de pouvoir me battre à vos côtés même j'aurai préféré vous rencontrer dans de meilleurs circonstances.

Le Sieur Erandil parla avec énormément de mépris et avec la maladresse qui caractérise les Pingouins.
Je prêtai grande attention à ces paroles ainsi que celle des autres intervenants.
C'est au Sieur Erandil que je m'adressai

Je vous salue Sieur Erandil ravi de vous voir en ces lieux.

Et bien comme vous le dites très justement, nous ne sommes pas ici pour débattre de l'utilité ni de l'inutilité de qui ou de quoi que ce soit. Concentrons nos efforts communs à la sauvegarde de ce "cailloux".

D'autre part, pourquoi aurions-nous besoin de renfort de la part du Continent ?

N'est-ce pas justement le moment de prouver aux autorités que non seulement les insulaires sont à même de gérer cet endroit mais que nous sommes également capable de le défendre.

Laissons donc de côté ces considérations futiles, nous pourrons y revenir plus tard.

Je suis pour ma part prêt à accepter une alliance avec les Pingouins afin de coordonner aux mieux nos efforts. Sans parler de commandement, il sera nécessaire que l'un ou plusieurs d'entre nous coordonnent nos offensives ainsi que notre défense.

J'ai déjà laissé au commandant de mes armées des instructions précises, au moment où je vous parle, Une partie de mes troupes doit se tenir prêtes à faire mouvement, l'autre est dores et déjà en mesure de défendre mon Royaume.

Je lui adressai un petit sourire et un petit signe amical de la main.

Le Diplomate écouta la tirade du Sir Pingouin, mais avant qu'il puisse y répondre, Dame Finarfin s'en chargea pour lui. Il hocha la tête. Le moment était mal choisi pour débattre de questions politiques ou autre. Seule importait pour le moment la défense de l'Ile.
Puis il reprit la parole d'un ton neutre:

- Merci Sir Erandil, de votre soutien ainsi que celui de vos confrères Pingouins. Merci à vous seigneur Thorvald pour votre présence et pour votre aide ainsi que celle des vos frères Gardiens.

Malgré cela, n'y a-t-il que ces seigneurs qui veulent prendre la défense de leur Ile ? N'y a-t-il qu'eux qui veulent nous aider ?
Est-ce par indifférence ? Par peur de parler en public ?

Seigneurs et dames encore inconnu(e)s,
n'ayez point peur de cela, montrez vous au grand jour,
aidez nous à chasser les démons de nos Terres, des terres d'Aguératon !
Battez-vous à nos cotés contre l'armée d'Ombreska !

Par contre, ne vous méprenez point.
Je ne vous juge nullement, seulement, j'espérais que plus d'Iliens participeraient à la défense de notre "caillou" bien-aimé.

Il finit son bref discours, reculant à l'arrière de l'estrade, attendant, guettant l'intervention d'un autre Seigneur ou d'une Dame... Le temps pressait, il leur était compté. Les armées du Chaos avançaient sans cesse, n'attendant point le bon vouloir des hommes...

Après que Erandil soit partit préparer ses hommes à la guerre, son conseiller était néanmoins rester. Il écouta les différents intervenants à la suite des paroles de son roi. Avant qu'il réponde, il aurait dû parier sur le fait que certains s'enflamment en écoutant les paroles de Erandil. Néanmoins certains avaient l'air beaucoup plus susceptible que d'autre... Il regarda rapidement dans les alentours voir qui s'avancerait pour défendre ces terres, mais personne. Après tout si certains aiment ne rien faire, c'est leur droit on dira. Il s'approcha à son tour du centre en repoussant son capuchon laissant apparaitre son visage.

Bonsoir ou bonjour, c'est comme vous le voulez... Mon nom est Välar, conseiller de celui qui déclenche de vive réaction parmi vous... En particulier vous, il désigna par un hochement de tête la dame, estimez vous heureux que ce soit moi et non celui à qui vous vous adressiez qui vous réponde, je suis plus calme que lui sur le sujet... Vos paroles sont la preuves de votre jeunesse à mes yeux, tout ce que vous venez dire renforce le sentiment d'indépendance de certain...

Mais comme vous dîtes, les pingouins sont des sots, mais il est une chose que les pingouins sont : des guerriers. Et des redoutables je rajouterais même. Alors un conseil pour vos prochaines élocutions, au lieu de railler un homme de cet Ordre en de pareil temps, assurez vous que celui-ci représente une force mineur et non le contraire... Enfin pour terminer sur une note plus douce, ce qu'entendait celui que je représente par le fait qu'il ne voulait être sous aucun commandant, c'est le simple fait qu'il ne répond qu'aux ordres du général pingouin en personne et de nuls autres...

Puis il se tourna vers le diplomate, le regarda de haut en bas afin de voir s'il ferait un bon guerrier.

Votre tentative est louable, mais je doute que vous obteniez de nouvelles réponses... Je propose que nous commencions à parler stratégie, ce qui évitera des morts inutiles et nous fera gagner du temps sur nos ennemis. Un autre lieu serait plus approprié peut être ?

Il alla retourné à sa place quand il croisa Thorvald, il se souvint de sa question et s'empressa de lui répondre de sorte que seul lui pouvait l'entendre.

L'île est largement capable de se défendre seul et je le sait. Mais quand on prétend posséder le pouvoir ici, il faut savoir protéger le dit endroit sans avoir recours à ses habitants.

Puis il reprit sa place précédente.

Apprenti Nombre de messages : 24 Participation RP : 24 Inscription : 20/04/2009

Finarfin écoutait clairement le conseiller du Sieur Erandil et se pressa de lui répondre d'une voix très douce.

Messire Välar, je n'appellerai pas cela de "vive réaction" mais plutôt des constats. Par contre, je n'ai jamais douté de vos forces militaires. J'en ai eu vent à certains endroits de l'île. Vous vous êtes fait connaître... Ensuite, vous me traitez de jeune ? Vous ne voyez que l'apparence très cher car malgré ce physique, je peux vous assurer que je suis plus âgée.

Elle s'arrêta un moment, sa gorge lui faisait légèrement mal mais elle se pressa tout de même de continuer.

Menaces ? Vous les pingouins ne savaient répondre que par cela ? Je ne répondrai pas moi même à celles-ci car je pourrai mettre en péril la "paix" des terres de Kodraf, le royaume de mon cher ami, Shaoran. Ce que je ne veux en aucun cas.

D'ailleurs, je ne vois même pas pourquoi je vous réponds. Ce n'est ni le lieu, ni le moment. Sur ce, bon vent à vous et malgré tout... merci de votre aide pour protéger l'île.

L'elfe se tut alors, laissant place aux autres seigneurs, espérant toujours la réaction de nouveaux seigneurs. Elle envoya par la même occasion un messager à Kodraf.

Sur le parchemin destiné au peuple de Kodraf, Finarfin a écrit:: Kodraf, comme vous le savait tous, je suis la régente du Royaume de Kodraf en l'absence de notre cher Empereur. Il est prit sur le continent, se trouvant en pleine guerre. Et nous aussi le serons bientôt ! Des démons vont prochainement arriver à la Presqu'île d'Emeraude, du moins, s'il ne change pas de direction. C'est pour cela que je demande à la moitié de nos troupes de me rejoindre ici. L'autre moitié veillera au bon fonctionnement de royaume.
Je demande donc que deux milliers de chevaliers, quatre cent haut elfe ainsi que cent magiciens me rejoignent à la Presqu'île. Je sais que notre royaume sera plus nombreux en force militaire mais c'est fait pour. Notre royaume ne doit en aucun cas être prit en notre absence.
Faites vite Kodrafiens, les hordes de démons arrivent à grand pas. Nous devons défendre le peuple d'Aguératon, l'île et notre royaume !

Finarfin, Princesse de Kodraf

Le messager était déjà partie depuis un bon moment, il ne restait plus qu'à attendre les troupes de Kodraf. Cela prendra un peu de temps...

Uramir avait écouté toute la conversation de loin et se dirigea vers les Seigneurs qui discutaient encore. Et pris la parole une fois près d'eux.

- Salutations Sieur et Dame, je suis Uramir, Gardien d'Asgard et chef du royaume d'Arïdias. Je passais par ici lorsque je vous ai entendu, je vous ai écouté quelques minutes de loin. Quand j'ai entendu Thorvald vous dire que les gardiens protégeraient l'ile, j'ai décidé d'intervenir pour vous confirmer ses quelques paroles.

Il s'arrêta quelques secondes pour observer les visages des personnes présentes.

- Cependant mon royaume est en cours d'évolution et donc mon armée ne sera peut-être pas aussi puissante que l'armée d'un grand Seigneur. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas défendre ou du moins essayer de défendre l'ile.

Uramir marqua un temps d'arrêt pour être sûr que tous les seigneurs présents suivent.

- Mettons de côté tous les problèmes de hiérarchie et combattons pour défendre ce beau paysage qu'est l'Île de l'Emeraude.

Le jeune Gardien laissa la parole aux autres Dames et aux autres Seigneurs.

Je ne fis plus trop attention aux dernières paroles de dame Finarfin, ces chamailleries de bas étage commencèrent à m'agacer.

Je souris à la dernière remarque que le Sieur Välar fit à mon attention, je me contentai de lui faire un petit signe approbateur.

Je me dirigeai ensuite vers le Sieur Uramir qui venait d'arriver pour le saluer chaleureusement.

Merci pour ton soutien le Fourbe, je saurai m'en souvenir. Ce n'est pas la taille d'une armée qui fait sa puissance, mais bien la valeur des guerriers et de leur Souverain.

Je m'adressai ensuite au conseiller Pingouin.

La sottise des Pingouins importe peu, ils sont aussi brave que sot et nous en aurons bien besoin.
Il est effectivement temps que nous envisagions une stratégie commune. J'ai déjà un plan que j'aimerais vous exposer à tous assez rapidement mais le faire en un endroit autre, plus propice, me paraît effectivement une très bonne idée.

Pour l'heure, j'aimerais que nous patientons encore quelque peu, d'autres Gardiens vont venir nous rejoindre, j'en fais le serment.

Je me retirai quelque peu à l'écart, le regard errant dans la beauté du paysage et je pensai : "N'aurons-nous donc jamais l'âme en paix, devrons-nous perpétuellement faire face aux forces du mal !".

Je rejoignis ensuite Uramir, sa présence me réconfortait.

Apprenti Nombre de messages : 91 Participation RP : 16 Inscription : 29/10/2008

Volgix et son peuple avaient quittés depuis peu le continent pour rejoindre la Presqu'île d'Emeraude, leur royaume était par conséquent encore bien loin d'être une puissance majeure. Volgix n'avait prit connaissance que depuis peu de temps des dangers que représentent l'armée d'Ombreska.

Il se rendit sur la grande place de l'île d'où on lui avait fait parvenir que des préparations étaient en coures.Il ne mit pas longtemps à remarquer l'attroupement, une fois sur place, et s'en rapprocha pour suivre ce qui s'y passait. Il décida alors d'intervenir sitôt que Thorvald eut fini son intervention.

-Et le sieur Thorvald n'a pas tord... Enchaina le chef d'Oralian en s'approchant des Dames et Seigneurs présents. Il s'adressa alors aux personnes présentes.

-Salutations, je suis Volgix, chef d'Oralian et membre des Gardiens d'Asgard. Je me présente aujourd'hui en ces lieux afin de confirmer à mon tour mon soutien à l'île. Mon peuple et moi même avons quittés le continent il y a peu et je refuse de perdre l'île sur laquelle nous avons si fraichement débarqués, et ce au prix d'un dur voyage.

Il marqua une pause puis reprit :

-Mes troupes combattrons aux côtés de celles des autres Seigneurs et Dames ayant choisit de défendre leur île.

Il se recula alors quelque peu, laissant la parole à qui la souhaitait.

J'écoutais attentivement les discours des seigneurs présents, les idéaux étaient tous différents, sauf celui d'une certaine invasion...

Franchement je n'y crois pas, personne n'oserait attaquer l'île, même le Doux, mais je devais à mon tour défendre ma position.

-Foutaise ! M'écriais-je devant les seigneurs

Ils me voyaient comme un étranger, j'ai oublié de me présenter...

-Je suis le Capitaine Elmurion de l'Elmurion.

Le dire fièrement de servait à rien, car personne ne connait mon navire...

Mais il fallait que je me fasse connaitre et ne connaissant rien à leur guerre, je devais trouver des preuves de ce que j'avance, ou bien les inventer...

-Citoyens de l'île, personne ne viendra nous attaquer, à part des mercenaires engagé par les gardes du Doux.

Je ne savais pas si c'était crédible, mais ça pourrait tenir la route.

-Le riche bourgeois annonceur de catastrophe, fait de la propagande pour le Doux,, ne rejoignez pas les gardes, si personne ne les aides, ils n'auront pas le choix que d'arrêter leur propagande visant à les considérer comme des héros.

J'espère vraiment que des personnes vont me croire, sinon je n'ai cas courir vers mon radeau et partir loin...

Uramir s'avança devant Elmurion et ne le salua même pas.

- Comment pouvez-vous être que les démons ne nous attaques pas ?

Uramir marqua une courte pause, mais Elmurion ne répondit pas.

- Ne seriez pas vous même un mercenaire engagé par les Pingouins ?

Sur ses courtes paroles, Uramir reprit sa place au près des Gardiens présents.

J'ai le sourire aux lèvres, un seigneur me répond, à moi, le petit plouk de bas étages, bon c'est qu'il ne me salue pas, mais on ne peut pas tout avoir dans la vie...

Dommage qu'il s'éloigne de moi, je ne pourrais pas lui tenir tête comme ça, enfin je m'avance de lui toujours avec le sourire jusqu'à me trouver en face.

-Mon navire est présent sur les cotes sud et j'ai moi-même vu les navires enlever les drapeaux du Doux pour en mettre un plus chaotique...

En fait mon navire est amarré au port et je ne suis jamais allé voir au sud de l'ile, mais je n'accordais pas tellement d'importance aux seigneurs présents, j'étais occupé à préparer un pillage massif, une fois que la sécurité de l'île soit affaiblie, mon dieu, ça m'obsède tous les jours de pouvoir voler tous ses seigneurs...

Bon je dois rester sérieux, car je viens d'avoir une absence à force de réfléchir...

-Je disais, que si vous ne me croyez pas, je pourrais vous emmener pour vérifier ce que je dis.

Bien sûr je profiterai de ce voyage pour les poignarder dans leur sommeil et les jeter à la mer après les avoir détroussé, il n'y a pas de petit profit...

Uramir se rapprocha Sieur Elmurion avec un sourire et répondit très vite.

- De nombreuses personnes rapportent avoir vu certains de ces navires chaotiques. Et malheureusement pour vous, ils étaient forts différents de ceux des hommes du Doux.

Le gardien regarda Elmurion sûr de lui.

- De plus, j'ai confiance, ou plutôt je fais confiance aux hommes du Doux et au Doux lui même. Je ne comprends également pas pourquoi le Doux attaquerait aussi subitement l'île, cela n'a aucun interret.

Il attendit une réaction toujours avec un grand sourire aux lèvres.

Apprenti Nombre de messages : 7 Participation RP : 5 Inscription : 22/04/2009

Un fermier sorti de nulle part fit irruption sur la place où étaient réunis différents représentants de l’île.
Visiblement épuisé, la terreur pouvait se lire dans son regard. Il aurait rencontré le diable que cela aurait eut pareil effet.

Il tomba à genou au beau milieu de la foule rassemblée. Couvert de transpiration, haletant, toussant tel un vieillard rachitique.

Ah, mais berk, il sourit, il me prend pour qui ?

Je ne suis pas un seigneur et je ne tolère pas qu'on m'appelle Sieur, ça fait trop fiotte...

-Et bien alors, qu'attendez vous pour partir au galop avec vos grands chevaux pur sang anéantir l'ennemi ?

Je me recoiffe vite fait sans aucun intérêt, j'ai peut-être développé un toc, en tout cas je me mis à observer les magnifiques chevaux des seigneurs présents, je crois que j'irais me servir bientôt, je pourrais surement en avoir pour des prix très intéressants.

-Vous devriez faire attention à vous dans votre guerre, peut être que quelqu'un vous poignardera quand vous aurez le dos tourné...

Et c'est ainsi que j'ai décidé de terminer ma discussion, mais je vis le paysan tomber à genou, je me baisse pour voir s'il allait bien, j'en ai même profité pour prendre sa bourse en passant...

-Hey mon vieux tu vas bien ?
On dirait que tu as vu un cauchemar, tu devrais boire de l'eau.

Je me relève, je ne pouvais l'aider à se relever, il était tout plein de sueur, dégueulasse !

Apprenti Nombre de messages : 7 Participation RP : 5 Inscription : 22/04/2009

Vin’dieu gamin ! vas-tu donc m’laisser tranquille ! Ch’uis encore capable de m’débrouiller tout seul. J'en ai vu d'autres.

Il se releva, adressant a cet homme un regard plein de mépris.

Il commença ensuite à parler nerveusement ne s'adressant à personne en particulier mais bien à tous les Seigneurs et Guerriers présents, levant les bras au ciel ou se prenant la tête dans les mains, son émotion était vive.

Mil’diou d’cré’vin diou ! Vous… vous tous… Gentilshommes…haaaa ! C’est…. c’est … terrible… y sont là…les ai vu comme je vous vois… j’me suis dis, mon gars, faut pas traîner dans l’coin.

Pour sûr me s’rais fait bouffer tout cru.

J’peux point dire combien mais y’en a une tripotée ! ‘cré bon sang…

Il respirait encore difficilement, toussa et expédia un énorme cracha qui vint s’écraser non loin de ses gros sabots de bois

Vont tout casser … vont tous nous massacrer ces bestioles, vont nous sucer l’sang. Vous m’semblez bin braves mais vous f’rez pas l’poids.

Il se dirigea ensuite vers un abreuvoir à bestiaux et s’aspergea abondamment le visage, avalant au passage quelques gorgées d’une eau plus très fraiche depuis longtemps.

Il se redressa ensuite, regarda la foule une dernière fois et s’éloigna la tête dans les épaules…en grommelant et poussant de gros jurons…

Cette fois c'était trop, je ne pouvais plus m'en empêcher, je me mis à ricaner...

Mais je ne devais plus rester trop longtemps sur l'île, je ne voudrais pas perdre la vie.

Je salue le paysan de loin et je me retourne vers les seigneurs.

-Il est fou, encore un qui a trop picolé à la taverne.

Il faudrait que je m'éclipse et vite, même si j'avais envie de fuir l'île, j'avais quand même l'envie de voir les soldats qui ont traumatisé le paysan, ils sont surement riche...

-Bon et bah messieurs, je vous dis au revoir, je vais faire une balade au sud...

Mes archers postés sur les toits ne tardèrent pas à me suivre de près, j'étais en route vers le sud, pour une rencontre amicale avec mes nouveaux amis, même si j'aurais préféré être seul...

Uramir rit alors pour se moquer d'Elmurion voyant le vieux partir.

- Il parlait sans doutes des démons ...

Mais le sourire d'Uramir s'effaça très vite.

- La question est maintenant... Comment allons-nous les coincer, nous devrions envoyer quelqu'un en éclaireur pour avoir une estimation du nombre.

Uramir réfléchit et repris la parole.

- Maintenant reste à savoir si l'idée et bonne et si oui, qui va partir, si quelqu'un veux se dénoncer, qui le fasse ! Sinon, j'irai ...

Voyant Elmurion partir, Uramir souriait, il avait sans doute peur de na pas avoir raison ...
J'attendis après une réflexion des Seigneurs présents.

Apprenti Nombre de messages : 24 Participation RP : 24 Inscription : 20/04/2009

Finarfin s'était tut tout le long, la présence du petit plouk l'importait peu, elle n'avait plus le temps de parler inutilement, elle réfléchissait à une bonne stratégie. Mais étant donné les tentions entres certains seigneurs, la coordination des armées serait plus dur. Du moins... c'est ce qu'elle croyait.

Elle décida alors de parler au Fourbe, s'excusant...

Je suis navrée, je peux partir pour le Sud, je dois attendre les... mes troupes ici-même. Je pense qu'ils arriveront peu avant l'arrivée des démons ou... peu après.

Elle s'arrêta alors sur ces quelques mots. Il regardait tout les seigneurs autour d'elle, c'était la première fois qu'elle combattait auprès du peuple d'Aguératon, pendant la révolte, elle n'avait pu les rejoindre sur le front. Thorvald était là, à quelques pas d'elle. Elle s'avança plus près du chef des Gardiens d'Asgard et lui demanda.

Alors Messire, pouvez-vous me faire part de la stratégie que vous comptez adopter ? Je suis curieuse de savoir tout les détails si possible.

Je ne prêtai que peu d’attention aux allégations du Plouk, Uramir semblait maitriser la situation.
Il finit par s’éloigner.

L’arrivée de Volgix me fit énormément plaisir, les Gardiens répondaient à l’appel.

Par contre l’incursion et les dires de ce paysan m’inquiétèrent, il sembla en effet que les hordes ennemies se rapprochaient dangereusement.

« Il est temps de se poser les bonnes questions et de prendre les bonnes décisions » ,me dis-je.

Avant qu’il ne soit trop loin, je m’adressai à ma garde personnelle.

Ne le laissez pas partir ce paysan, mais traitez-le avec respect ! Ses informations nous seront d’une grande utilité.

M’adressant ensuite à tous les protagonistes.

Il est effectivement temps d’agir, probablement qu’un éclaireur nous sera utile.

Sieur Välar vous nous aviez suggéré de nous retirer en un autre endroit, aviez-vous une idée derrière la tête ?
Je pourrai alors vous faire part de ma stratégie, et ainsi satisfaire la curiosité de dame Finarfin.

Je pense que mon plan est tout à fait défendable .

Je scrutai l'assemblée, j'avais perdu de vue le Sieur Välar. J'espérais qu'il ne fut pas parti.