Aldénor de Faëorn Légende
Nombre de messages : 2098 Participation RP : 1 Inscription : 12/04/2008 Age : 36
| Sujet: Exemple de charte Sam 26 Avr - 12:47 | |
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Un homme, une justice… mais quel homme est-il pour rendre La justice…
Par le verbe, tu es invoquée à une cour Qui n’est que la représentation des acteurs Assoiffés de haine, de sang, semant le malheur.
Par l’épée, maintes fois la terre d’Aguératon, Te brandissant fièrement, fût secouée. En ton nom, des milliers de vie sont enlevées.
Que t’ont-ils fait, Justice ? Qu’es-tu donc devenue ? Ils t’ont fait, de leur folie sanglante, la maîtresse. Un homme, une justice…non pas des Hommes la justesse. Justice, justesse, de ce royaume les mots perdus.
Justice, comme de tout temps bafouée fût ton nom. Justice, nous pleurons à l’évocation de ton nom. Justice, douce amie, nous jurons par ce serment Jusqu’à notre mort de te servir fidèlement. ~~~
L'Histoire : On était au printemps, la pluie tombait, Hondur galopait sur son cheval accompagné d’une petite troupe de chasseurs. Leur empressement s’expliquait par l’immense oiseau de proie presque aussi imposant que l’un de ces anciens dragons disparus. L’objectif d’Hondur et de ses hommes était de rapporter cet animal pour leur seigneur à l’occasion de l’anniversaire de ce dernier. La troupe avait redoublé d’efforts en apercevant l’aigle, car il s’agissait bien de cela : un aigle.
La course durait depuis déjà quelques minutes lorsque, telle une seule entité, les 6 hommes usèrent simultanément de leurs frondes visant une aile du géant. Touché, celui-ci tenta tant bien que mal de rester en l’air mais il chutait inexorablement. Par bonheur aucune zone rocheuse n’était en vue. Lorsque Hondur arriva au point de chute, il s’aperçut que l’oiseau n’avait que l’aile gauche brisée.
C’est ainsi qu’Hondur rentra au château de son maître et qu’il fut couvert de gloire et d’honneurs. Dans un premier temps le seigneur à qui l’oiseau avait été offert ne sembla pas vouloir le laisser plus de quelques minutes hors de sa vue. Il ne tarissait pas non plus d’éloges sur son maître fauconnier. En effet, Hondur avait été nommé à ce poste et pour s’occuper à plein temps de l’aigle. Les semaines passant, le seigneur se lassa de son animal. Si bien que le jour vînt où il ordonna à Hondur d’emporter l’oiseau avec lui dans sa retraite de chasse située sur l’une des frontières de son royaume.
L’aigle était assez placide, en apparence, cependant lorsque le maître fauconnier n’était pas là, il tempêtait jusqu'à ce qu’il revienne. De ces accès de colère l’oiseau ne gagnait que quelques chaînes supplémentaires amenuisant ainsi sa liberté de plus en plus. L’hiver se rapprochait quand , six mois après sa capture, l’oiseau eut une fois de plus un accès de violence, mais cette fois là, l’un de ses gardiens ne s’en releva pas. Il s’agissait du neveu du seigneur.
Ayant appris la nouvelle très rapidement, le seigneur, fou de rage, ordonna séance tenante l’exécution de l’oiseau par Hondur. Accablé, celui-ci dû se résigner à exécuter sa besogne… Au dernier moment, devant la petite foule rassemblée pour l’occasion, au lieu de décapiter la bête, il fit sauter ses chaînes pour ainsi lui rendre la liberté…
La populace assemblée pour assister à l’exécution était assez hétéroclite. Beaucoup étaient venus à la hâte pour voir cet événement. Le seigneur avait fait mander pour l’occasion toute sa cours ainsi que ses vassaux. On remarqua un petit groupe légèrement à l’écart qui discutait à voix basse. L’acte du bourreau prit de court toutes les personnes présentes. La foule était stupéfaite, le serviteur avait trahi son seigneur, ce dernier, ainsi déshonoré, fit pendre le maître fauconnier haut et court dans l’heure qui suivit son coup d’éclat.
Mais beaucoup de personnes présentes lors de cette journée furent abasourdies par tant de cruauté et de manque de discernement de la part de ce triste sir, si bien qu’une grande partie de ses alliés mit fin aux accords passé avec son royaume et perdirent leur confiance en lui. Le groupe de seigneurs qui avait été présent lors de cette journée trouva en Hondur la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Dans l’ombre, nombre de seigneurs et de dames opposés au seigneur commençait à se regrouper.
Ce groupe séparatiste se reforma quelques temps plus tard. Tous ceux qui avait approuvés l’acte d’Hondur et réprouvés celui de son maître décidèrent de s’unir. Le triste sir était devenu, avec ses alliés restants, leurs pires ennemis. Pour provoquer ce dernier, et laisser libre court à leurs sentiments, les seigneurs ligués choisirent, comme emblème, un aigle en vol dont les ailes immenses entouraient chacun de leurs blasons personnels. C’est ainsi que naquirent les premiers signes de rébellion envers le sombre, l’ordre ainsi né s’appropria un nom, celui d’Aile Gardienne
Défendant le courage, la justice et le sacrifice. Toutes les valeurs qu’ils avaient attribués à Hondur, qui d’après eux était de loin le plus noble de tout les gens du royaume du triste sir. Au fil du temps nous pûmes observer un élargissement du cercle gardien de cet ordre. De part cette affluence importante le triste sir, voyant sa puissance faiblir petit à petit, voulu en finir. Une guerre éclata donc entre les deux factions devenues rivales. De grandes batailles furent menées, bien des hommes furent tués. Le résultat aujourd’hui est une stagnation du conflit. Les gardiens pourchassent toujours sans relâche les partisans et autres soutiens du triste sir. Dès lors aucune paix ne peut être possible sans l’éradication d’un camp ou de l’autre, sans la victoire de la couardise ou bien celle de la justice.
Aujourd’hui l’ordre veut sortir de l’ombre. Il veut au grand jour révéler son existence car jusqu’ici seul des seigneurs isolés se sont opposés au triste sire. C’est pour cette raison que quelques uns, parmi les plus influents entreprirent un voyage pour trouver un groupe de sages, un conseil capable de rendre publique et de confirmer l’existence des Ailes Gardiennes. Buts : -Notre emblème étant l’oiseau, nous sommes les protecteurs de touts les êtres vivants ailés. |rp|
-Nous ferons tout notre possible pour inculquer à tous les valeurs d’Hondur. |rp+taverne|
-Former une assemblée pour résoudre certaines affaires du monde d'Aguératon dans le respect de la justice et de l’équité et cela quelque soit la nature des « présumés innocents ». Les débats au sein de cette assemblée se feront aux yeux de tous dans la citadelle gardienne. (On peut voir, mais il faut un accès spécial pour poster) |rp+in game|
-N’avoir pour ennemis que ceux qui entravent la bonne marche du monde. |rp+in game|.
-Travailler en corrélation avec les autres guildes pour un avancement commun à toutes. Ce travail peut aussi se faire avec l’assemblée. |rp+in game|
-Nous seconderons les taverniers dans leur travail en allongeant la peine des bien heureux bannis de la taverne. Pour le respect des valeurs de la bienséance leur châtiment sera défini et celui-ci sera appliqué jusqu'à la fin du bannissement. Bien sûr nous prendrons soins de nous renseigner sur les causes de ces bannissements. (C’est-à-dire que tout banni sera attaqué sans relâche le temps de son bannissement)|in game|.
-Afin de respecter les enseignements de Dame Herpé, nous parcourrons les chemins afin d'instruire, les seigneurs désirant, au doux langage de la cour |Rp|
-Les quêtes de notre Doux passeront avant toute autre problème ou action de la guilde. |Rp + in-game|
-Les personnes passants devant l'assemblée et reconnus coupables de ce qui leur sont reprochés seront apparentés au Triste Sire.Politique externe : -La parole est de mise mais l’utilisation de la force armée n’est pas négligeable. -L’écoute est avant tout notre préoccupation, nous respecterons nos interlocuteurs quand bien même ceux-ci se gausseraient ouvertement de nous. (la force armée sera peut être une réponse muette) -L’humilité et la justice sont notre apanage.Politique interne : -Respect de la hiérarchie -Respect de tous les membres. -Chacun doit savoir où est sa place et s’y tenir.Exception sera faite en cas de sauf conduit de la part de l’un de ses supérieurs. -Organiser l'assemblée au mieux, de façon à aussi pouvoir intervenir au sein de notre propre guilde.Hiérarchie : Le Garant : Ultime rempart protecteur de la guilde, il en est le représentant le plus officiel. Sa fonction consiste à assurer la liaison avec les dirigeants des autres guildes. Il est à la fois le pilier et la référence, en cas de doutes lui seul peut raffermir les bases des convictions de la guilde.Les protecteurs : La charge de représentant de la guilde est un fardeau que son porteur peut remettre en question dès que ses épaules se voûtent sous le poids de ses obligations. On ne nomme pas de successeur, on l'élit.Les Gardiens : Ils sont l'âme de la guilde, le fer de lance de la justice et la compagnie des preux. Leurs rôles sont multiples, ils sont à la fois, enquêteurs, jurés et exécuteurs. Ils ont autant d'influence que n'importe quel membre.Les conditions de recrutement : Nous apporterons une grande importance à la qualité du seigneur qui se présentera devant nous. En effet, celui-ci se devra d’être noble d’esprit, et noble de cœur avant tout. La culture est une des choses qui nous différencie des autres. Cela étant, nous demanderons également une puissance militaire apte à assurer la cohésion et la survie de la guilde.
Une épreuve sera de mise, vous pouvez la considérer comme un test. Celle-ci se décomposera en deux parties : une pour déterminer votre noblesse de coeur, l'autre pour jauger votre noblesse d'esprit. | |
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