La rancune des Valïnor

Lors d’un après midi ensoleillé, alors que les oiseaux gazouillaient gentiment sur les branchages des arbres en feuilles, un homme parcouru le camp elfique du sir Everlord et vint se poster sur la place de la fontaine enchantée. Il prit la parole :

« L’ordre Valinor ne tient plus face à vos coups de semonces répétés et dévastateurs, ils ont ainsi décidé d’ouvrir une guerre contre le seigneur Everlord de ces terres et le sir Accolon, grand primarque de l’initié des compagnons. Ils se disent rancuniers et veulent assouvir les terres de ces pleutres, en épargnant personne et pense pouvoir calmer l’ardeur combattive de ces deux seigneurs. Ainsi peuple d’Esser, préparez vous à une guerre ouverte, votre heure semble proche, décidez de votre avenir et quittez dès maintenant les maisons qui vous serviront de tomb… »

« Foutaise !!!! »

Un homme ossu, grand et souriant s’avançait à la tête d’une immense armée, la joie sur leur visage était contagieuse et le peuple laissa éclater sa joie lorsque l’homme aux épaules colossales s’avança en direction du messager :

« Ceci n’est que foutaise, vos maisons ne seront ni vos tombes, ni votre dernière demeure !!Il est vrai que l’ordre Valinor nous déclare la guerre, mais réjouissons nous chers amis, ils nous ont voulu la guerre, ils avaient prédis notre perte à tous et voila qu’aujourd’hui, cette bande de ploucs et de femelles édentées nous provoquent une nouvelle fois. J’ai appris tard dans la nuit leurs dire et sommes partis aussitôt calmer leur folie et je peux vous dire peuple d’Essser, que nous sommes revenus vainqueur et avons détruit de nombreux bâtiments. A leur réveil, ils ne verront que les cendres et les flammes bruler leurs biens et leur royaume. Nous les persécuteront jusqu’à leur abdication ou leurs excuses. Je sais et je connais vos craintes chers gens, mais aucune guerre que nous avons entreprise ne s’est jamais montrée aussi bien entamée que celle-ci !!!! L’ordre Valinor regrettera leur affront et même si la plupart de ses adeptes sont lâches et vont se cacher dans les fins fond des montagnes, cela nous prouve qu’ils ont peur et que leur tâche sera voué à l’échec, nous remporterons les batailles. »

Il se tourna vers le messager et lui dit :

« Ne t’avise plus de revenir ici, langue de vipère, où je te décapiterais comme on décapite un porc un soir de fête. Repars d’où tu viens et garde pour toi tes fantaisies et si tu croises un gueux avec une fourche combattant un arbre, alors dis lui que le sir Accolon et Everlord vaincront sa secte car il ne fera nul doute que se sera un valinorien »

Le messager partit sans un regard en arrière, jurant dans ses moustaches et plaignant l’ordre Valinor qui sous estimé largement la motivation de l’initié des compagnons.

Un jeune homme avait entendu toute la scène, il prit son courage à 2 mains et s'approcha de la place:

« Je sais bien cher Everlord, que je ne suis qu'un nouveau dans ce bas monde, et que je fais toujours mes preuves pour pouvoir entrer dans votre grande armée, mais je vous ai prouvé maintes fois que j'avais le potentiel pour venir vous aider. Dans ce cas, ce ne sera pas trop difficile vu l'ennemi.

Se tourna vers le messager:

Tu as de la chance que maître Everlord soit dans ses bons jours, repart chez toi et va mettre ta femme et tes enfants en lieu sûr, car les armées des demis dieux Everlord et Accolon sont en route pour détruire tout votre misérable peuple.

Alors qu’il regardait le messager prendre ses jambes à son cou, un homme encapuchonné vint se placer prêt de lui. Deux hauts elfes voulurent se mettre à travers de son passage mais d’un geste de la main, le prince Everlord les invita à se retirer doucement. Lorsqu’il lui parla, le sir Everlord se rendit compte qu’il était jeune mais sa témérité méritait un grand respect.
Pendant qu’il discutait avec ses gardes, le jeune daerline cria quelque chose au messager, qui attira toute l’attention de la foule. Surpris, le grand initié leva la tête et prit alors la parole :

« Toi, seigneur Kouriam, tu te dis prêt à vouloir rejoindre mon armée pour combattre ces manants. Sache que nous n’avons nullement besoin d’aide mais ta témérité et ta force du caractère nous ont confirmé que tu pourrais devenir un bon chef de clan. Je t’offre ainsi la chance de servir à mes côtés et à te venger de toutes les attaques que tu as subies sur ces gueux, qui méritent un châtiment exemplaire. Je t’invite également à rejoindre notre groupe qui se nomme les compagnons d’Orion, vient poster ta demande quand tu veux lorsque l’envie t’en prends, tu trouveras une salle avec un parchemin placardé sur la porte. Entre et exprime toi, tu ne seras jamais refoulé. »

Puis dans un grand cri, il dit :

« Soit le bienvenu, sir Kouriam, que la force et la rage face de toi un ennemi redouté des empires valinorien »
Tous repris en cœur la parole du prince d’Esser, et sir kouriam, se sentit enfin chez lui !

Ayrwen s'ennyant comme un rat mort dans ses contrée décida d'intervenir. Faisant une brève apparition à la cours du doux elle s'imissa dans une conversation qui lui s'emblait entre voir de jolis débouchés:

S'adressant à Archangel:

Donc, si je les soutiens vous me punirez selon vos lois?
Aller, disons que je suis curieuse et que je les soutiens..

Mhahahahah

Sortit de la pièce en attendant de voir les fameuses lois en applications.

Il était 23h, une heure quelque peu tardive selon certains, mais méditative pour d'autres. Juiffon était des autres, il méditait. Le simple homme, droit et bien présenté ne se cachait de personne, il n'avait ni capuche, ni quelconque masque pour dénaturer son image, il était là soumis aux regard des quelques badauds et loques qui s'oubliaient péniblement dans l'alcool au coin de la rue. Contrairement aux apparences, son regard ne brassait pas le vide, bien au contraire, il était fixe et franc, vers le sol certes mais pas n'importe où, il fusillait un pauvre cafard, sans doute de passage à la recherche d'un peu d'amour et d'attention. Ce dernier divaguait entre les pavés, de détritus en détritus. C'est ainsi que Juiffon s'assimila à la pauvre bestiole, une poussière dans cet univers de personnalités à la recherche justement de leur personnalité. Il passait donc inaperçu dans ce monde de débauche, mais, Juiffon n'était pas de ceux-là, il se connaissait lui, il s'acceptait, lui et sa ribambelle de défauts. C'était un homme simple non prétentieux qui par conséquent ne cherchait pas la reconnaissance à travers un titre de "prince" ou en s'accompagnant de gargouille ou tout autre "outil" militaire. Non Juiffon vaquait toujours seul, il méditait. Mais cette soirée n'était pas comme les autres, un petit gamin vint interrompre ses méditations, dans un premier temps juiffon se demanda qu'est ce qu'il faisait ici? Ensuite il daigna l'écouter.

-Monsieur, monsieur! Je reconnais votre blason, c'est celui des valinors? Je voulais vous dire; qu'aujourd'hui alors que je me promenais dans le centre, j'ai assisté à de nombreux remous qui pourraient vous concerner!

-Et bien jeune garçon, parle, je t'écoute

-Donc, je voulais vous dire que suite à votre déclaration officielle de guerre face aux deux compagnons d'orion, il y a eu maintes réactions, en effet ce ne sont plus ces deux jeunes érrudits que vous devez affronter mais une multitude de personnes se disant alliées avec ces derniers.

-Sache jeune-homme que nous nous défendrons avec la même volonté, qu'ils soient seuls ou en troupeau, sur ce ne t'inquiète pas, nous saurons réagir comme il se doit... Rentre chez toi et passe une nuit tranquille, merci quand même de m'en informer.

Cette intervention n'a fait que tourmenter l'esprit de Juiffon, alors tracassé et déstabilisé, il se hâta de partir vers le siège de sa guilde au cas où les réflexions seraient déjà en cours d'élaboration malgré la nuit noire qui les menaçait.

Esser ... Royaume réputé pour son seigneur pratiquant la religion du bouléïsme !
Le seigneur Dakuzen m'a envoyé apporter un message là-bas, mais pourquoi moi ?! Une telle tâche ne peut être donnée qu'aux gens étant de corvée ou encore aux gens ayant commis un crime ; oui, car cette tâche est nettement plus sévère qu'une simple punition, pourtant je n'ai rien fait ! Enfin bref, le seigneur eût tout de même la gentillesse de me donner un cheval, j'avais peur en effet de salir mes nouvelles bottes en marchant sur le sol d'Esser ...

Une fois sur place, la foule était présente, s'écartant en voyant mon cheval.
Je me posais devant un petit paysan pas plus haut que moi, et pourtant il avait des talonettes !

- Bonjour tout le monde ! *Oh la vache qu'est ce que ça pue ici* Je cherche le seigneur Everlord, pouvez-vous m'indiquer où il se trouve ? *dis-je en m'abaissant pour être de la même taille que mon interlocuteur ayant l'aspect d'un gnome*.

L'homme ne répondit pas, je me retournais alors et c'est là que je vis tout les regards de la foule posés sur ce paysan ... Après quelques secondes de réfléxion, je compris qui il était véritablement.

- Oh quelle blague ! C'est vraiment vous Everlord ? Le seigneur adepte du bouléïsme ! J'ai tellement entendu parler de vous ! Enfin bref, je viens délivrer un message de la part de mon seigneur. Sachez que ni lui ni Archangel ne compte faire des excuses à une bande de gueux telle que la compagnie d'Orion. Il voudrait aussi que vous arrêtiez de venter vos mérites.
Vous dîtes avoir détruit beaucoup de bâtiments : beaucoup de personne ici vous croiront certes mais ce sera une autre histoire pour faire croire de telles balivernes à la cour du doux ... Sauf si vous souhaitez rester ici auquel cas vous devrez savoir que l'ordre Valïnor ne daignera pas venir de lui même en ce lieux, ici, ça sent vraiment trop mauvais !

Je me retournais et sautais sur mon cheval.

- Ah ! J'allais oublier ! Les espions de mon royaume nous ont apprit la présence de seigneurs pingouins ici. Le seigneur vous conseille d'apprendre à raider avant même de vous engager dans un conflit contre Valïnor, car ce n'est pas aux côtés de la compagnie d'Orion que vous allez apprendre cela. Sur ce, mon apné n'étant pas d'une durée illimitée, je vais partir !

La foule s'écarta et ma laissa passer.