Une silhouette dans la faible clarté du crépuscule...
La silhouette s'en va, avec pour seules bagages, une sacoche et un bâton.
Drapé d'une tunique marron, de bottes de voyages, ainsi que d'uen cape capuchonnée, cette ombre avance lentement, comme si elle se delectait du paysage, de ces rivages, de cette vue, de cet air, etc. Oui, rien n'était plus comme avant.
Un dernier rayon de soleil éclaire le visage de l'ombre, révélant l'ex-Garde, l'ex-serviteur du Doux, Elhandil. Autrefois fier serviteur d'Alérandir, devenu indifférend maintenant à sa cause, il entreprennait ce périple non pour son travail d'Explorateur, où multiples troubles sévissaient, mais pour son plaisir personnel, pour sa soif d'aventure, pour son enrichissement personnel. Oui, l'Ile est une inconnue, une belle inconnue.
Elhandil voulait pénétrer au plus profond decelle-ci, voir ce que jamais les autres n'avaient vu, vagabonder dans les territoires vierges de toutes idées, qu'elles soient pro-Doux, Pingouines, ect.
D'un pas régulier, et d'une démarche féline, il avançait, sans raisons particulières, simplement pour ce pur et simple plaisir, celui de marcher, marcher, sentir ses muscles fonctionner, ses nerfs, son sang, son corps travailler. Dans une harmonie totale, le corps se mouvoit, provoquant des remous, remous infimes, qui s'amplifient et deviennent cyclones, plus loin, vers d'autres mers, d'autres océans. Une relation que les savants-magiciens nommaient effet-papillon, petite cause pour grande conséquence... Etrange comme tout cela est relié, comme tout marche en fonction, en dépit, à cause de telle ou telle action. Qui aurait crû que le faible brassement d'air du Sir provoquerait une courant assez puissant pour porter le faucon ? Qui aurait crû que le batement d'ailes d'un papillon peut provoquer à un autre endroit le plus violent des orages ? Comme si tout était relié, comme si tout n'était que toile, toile d'araignée... Et eux, les êtres vivants, qu'étaient-ils ? Les mouches prisent dans le filet de ces actions ? Ou les oiseaux qui au contraire, surmontent ces évènements ? Tant de questions, tant de manque, tant de vides à combler..
L'esprit pris dans ses réflexions, Elhandil ne vit pas que la lune était déjà levée, il n'entendit pas, au loin, le hululement d'une chouette, les bruissements d'herbes révélant la présence d'un rongeur.. Non, hérmétique au monde, perdu dans ses moroses pensées, Elhandil devenait aveugle au monde éxtérieur, ne se comprennait plus lui-même. Qui était-il ? Un homme désireux d'aventure, ou bien un pauvre être à la recherche de sagesse ? Etait-il seigneur ou paysan ? Assassin ou héros ? L'esprit embrummé s'égare, et le réveil est toujours dur. Butant contre une pierre, se rattrapant de justesse avec son bâton, Elhandil vit enfin le monde extérieur, vit enfin ce pourquoi il était venu jusqu'ici, un nouveau paysage...
Devant lui était une colline illuminée par les étoiles, devant lui s'étendait une vallée verte, tachée de couleurs, violettes, jaunes, ou roses.. Qu'importe, la beauté n'est qu'éphemère, et souvent, superflue. Néanmoins, même dans la nuit, il pouvait aperçevoir ces merveilles, merveilels cachés aux hommes, dévastateurs et trop imbus d'eux-mêmes. Il avisa une petite butte, et s'installa là dessus. Pas de tente, pas de cheval, rien que lui, et sa cape comme seul couverture. Rudimentaire, mais efficace. Il regarda une dernière fois les étoiles, puis dans un soupir de contentement, il s'endormit.
La nuit noire, le néant total, le vide immense, Elhandil flottait dans un monde à part, où la luumière n'éxiste pas, où l'ombre est maitresse, où tristesse, rancoeur, mélancolie et peur y règne en maitres despotiques. Pas une lumière autre que celle qu'il émettait, pas d'autre décor, rien, le noir total, soudain, cette sensation de peur, il tombe.... Il tombe.
Se réveillant en sursaut, Elhandil se redressa, et s'étira. Il regarda autour de lui, et vit enfin l'endorit où il avait dormi, mais de jour cette fois. La plaine qui s'étendait devant lui était peuplée de plantes inconnues, de buissons violets, et plus étonnants encore, d'un grand arc de pierres qu'il n'avait pas vu la nuit... Pourtant, il était imposant, rien que de loin. Et il irradiait d'une magie inconnue à Elhandil, une amgie oubliée, une magie ancienne...
Sa curiosité s'éveilla comme un fauve sortant de sa cage, le poussant à aller voir, regarder, comprendre, le retranscrire... Prennant son "mal" en patience, il s'assit en tailleur, et sortit de sa sacoche une feuille enroulée, avec du pain Naëlik, qui se garde longtemps et qui remplit pleinement l'estomac. Il mangea sans se presser, il avait la vie devant lui. Fini la vitesse, finit le stress dû à a bureaucratie. La vie qui lui était offerteétait composée de découvertes, d'aventures, et de mystères.
Lorsqu'il eut fini, Elhandil se leva, et d'un pas rapide, marcha vers l'arc qui semblait maintenant briller de mille feux.
Il arriva enfin devan, et fut muet de stupeur...
Sur quasi la totalité de l'arc, des inscritions étaient gravées à même la pierre, une langue vieilles, qu'Elhandil ne comprennait pas tout à fait, car elle était très compliquée, et seuls les maîtres la parlaient. Or, il n'en était pas un. Cependant, il eut come une illumination, s'avança sous l'arc, et s'assit, en position lotus. Là, il ferma les yeux, et s'envola...
Dans un monde coloré, lumineux et plaisant, Elhandil, entouré d'une lueur argentée, était assis, comme dans le monde phisyque, sauf qu'entourer d'une assemblée de vieils hommes, tous portant longues la barbe, sauf un. Ils lui semblaient déjà vus, mais ne se rapellait pas ou. C'est celui-ci qui prit la parole d'une voix grave et nette:
- Elhandil, nous connaissons tes tourments, et connaissont les raisons. Qui nous sommes n'a pas d'importance, car une question en enjendre une autre, et ainsi sans fin. Tu n'est pas prêt à recevoir cette connaissance, donc ne parle pas, et écoute.
Tout être subi un jour une déception, et c'est à ce moment que se décide dans quel voie il va partir... La bien et le mal sont des conceptions humaines, elfiques, naines, etc. Les deux véritables voies sont celles de la sagesse, et celle de l'ignorance. L'ignorance est la facilité, la colère, la haine, le meutre. Alors que l'ignorance est si facile, la sagesse est une voie plus ardue, plus dure. Car sache mon fils, que la sagesse ne s'acquiert pas en une année, ni même en dix. C'est toute une vie qu'il faut pour la posséder, et encore cela est parfois insuffisant.. La sagesse est ce qui est réflexion, ce qui est recherche, la connaissance.
Maintenant que tu entrevois les deux voie dans lesquels peuvent tomber l'être humain, réfléchis bien à cela car tu est entrain de te perdre...
Ton coeur est envahi de colère, et de déception. Le voyage quetu entreprends t'apprendras à voir ce qu'il faut voir, et surtout à comprendre.
Maintenant, écoute bien ce qui va suivre, lorsque tu atteindras un pic escarpé, où les neiges éternelles sont à son sommet, et que le crépuscule tombera, va à la droite de ce pic, et observe...Ecoute l'Üstaigli, le chant de la Lune......
Elhandil se réveilla soudainement, le coeur batant la chamane...
Il se leva de sa position devenue incofortable, et regarda le soleil.. Ses yeux brillaient d'un éclat étrange, son rêve n'était pas un rêve.. Il ne savait pas avec quiil avait parler, mais leurvisage lui semblait trop famileirs, et lesparolesde l'homme étaient...trop sages. D'un pas hésitant, il se depassa l'arche, la regarda une dernière fois, et s'en fut vers l'Ouest..
Ven 7 Aoû - 23:29