[Privé] Invitation

En une journée comme une autre, Erandil occupait ses journées du mieux qu'il pouvait. Passant le temps en prenant son service à la taverne à s'occuper des clients qui restaient fidèles au poste même si ces derniers se faisaient de plus en plus rare. Il pouvait également s'exercer au maniement des armes même si la pratique devenait de moins en moins régulière. Le royaume devenait étrangement de plus en plus pacifiste, ses armées ne se battaient presque plus, l'économie du royaume résidant de la récolte des paysans. Une occupation avec l'aide d'une plume et un vieux bout de parchemin lui permettait de faire des croquis pour le plaisir, tuant le temps d'une certaine manière. La balade était aussi une solution, à vrai dire, c'est cette occupation qu'il choisissait ces derniers temps arpentant les sentiers tout autour de ses terres s'enfonçant dans les forêts ou parcourant les plages qui avaient toujours les traces des fortifications installées il y a peu.

Mais comme toute chose, la routine s'installa à tel point que ça en devenait presque ennuyeux. Presque tout n'avais plus de secret pour lui, du moins, géographiquement parlant. Mais il se souvenait d'une invitation qu'on lui avait faite, il avait dû là refusé car il fallait partir sur le continent. Hors il y avait trop à faire sur l'île pour qu'il puisse quitté cette dernière. Il se dit qu'il pouvait également invité la personne à venir sur l'île, ce qui serait plus simple et lui donnerait une excellente occupation.

Depuis ses appartements personnels, il prit un bout de parchemin et sa plume fétiche qui l'accompagnait dans toute circonstance pour immortaliser un paysage par exemple. Il trempa la plume dans l'encre et se mit à écrire son invitation. Avec soin il fit ses lettres, évitant les possibles rature qui donnerait un aspect brouillon à la lettre. La rédaction de la lettre lui prit un certain temps. Il relut rapidement son contenu, une fois satisfait de son écrit il marqua par le sceau de son royaume la lettre. Un messager pénétra dans la pièce et s'attela à sa tâche. Il n'y avait plus qu'a attendre l'arrivée de la personne concerné à présent.

Habitué Nombre de messages : 212 Participation RP : 2 Inscription : 12/04/2008

C'était lors d'une après-midi ensoleillée, où les oiseaux venaient faire couler leur chant aux oreilles des passants en s'installant près des fenêtres, que Mysteria, la fille d'Edwin, se maquillait quelque peu en lissant ses doux cheveux noirs. Pendant ce temps, à l'entrée de son royaume...

...

- Hep, hep, hep! Où vas-tu à cette allure?

Le jeune messager répondit d'un ton clair.

- J'ai un message pour la Dame... Mon maître m'ordonne de lui donner en main propre, donc veuillez me laisser accomplir ma mission.

Les deux gardes se regardèrent et l'un d'eux répondit au courreur.

- Très bien, mais Sirshka t'accompagnera jusqu'à elle.

Les armes se rangèrent et l'élus pour escorter le messager arriva et se fit un plaisir d'apporter l'homme aux loges de Mysteria.

...

Tout d'un coup, on toca à la porte et Mysteria s'écria paisiblement.

- Qui est-ce?

- Sirshka, maîtresse. J'escortes un messager qui à une lettre pour vous.[/b]

[b] - D'accord laissez le entrer!

Mysteria mit un drap blanc cassé autour d'elle pour cacher son corps dénudé. Malgré le serviette, on pouvait entrevoir les magnifiques courbes de la Princesse. Le messager sortit un parchemin de sa poche et le tint à la Dame qui le prit avec un sourire. Elle le remercia et fit signe à Sirshka de l'amener jusqu'au campement le plus proche pour qu'il puisse se reposer et prendre des forces avant de retourner chez lui. Mysteria fermit la porte s'installa dans son grand divan de cuire. Elle fut bouche-bée et très joyeuse de voir l'invitation du Sir Erandil. Elle se prépara et partit en direction de son port.

1 heures plus tard, elle fut sur le quaie en regardant ses matelots préparés les voiles pour quitter sur l'Île. Une fois près, elle embarqua et s'installa dans sa cabine où elle dégusta un thé avec les membres importants de son équipage qui lui faisait un compte-rendu des événements. Avant qu'ils retournent à leur travail, elle leur indiqua qu'il fallait accoster au port du Sieur Erandil. Vers la fin de la soirée, quand les nuages quittèrent le ciel pour laisser place aux magnifiques étoiles et à la Déesse Luna, le navire arriva à bon port et Mysteria embarqua sur le quaie de l'Homme en attendant sa venue. Elle était vêtue d'une courte robe noire hornée d'une fleur blanche argentée qui débutait au bas de sa fesse droite jusqu'au haut de sa hanche. Les marins se mirent à boire un peu, car ils devaient prendre des forces pour le retour.

Accouder contre son balcon, Erandil scrutait l'horizon, en particulier la mer. Il savait que si la dame acceptait, elle choisirait la voie maritime pour venir sur l'île. Le soleil commençait à disparaitre à l'horizon afin de laisser place à la lune et aux étoiles. La pleine lune permettait de voir clairement ce qu'il se passait sur la mer qui reflétait l'éclat de cette dernière. Les rayons donnaient un aspect argenté à l'eau. Ce petit moment d'observation du paysage s'acheva quand il vit les lueurs d'un bateau qui faisait voile vers le port. Il se demanda qui pouvait bien venir accosté à une heure aussi tardive. Il appela un de ses serviteurs qu'il tâcha de s'informer sur ce bateau.

Pendant ce temps, Erandil enfila une tunique verte émeraude afin d'accueillir le visiteur. Il prit plusieurs minutes afin de revêtir l'ensemble de sa tenu, boutonnant jusqu'au dernier bouton. Son blason était brodé en fil d'argent sur ses épaules. Il ouvrit la porte de ses appartements quand un de ses soldats vint à sa rencontre exécutant le salut militaire de rigueur.

Le bateau à accosté sur notre port, aucune menace, on vous fait quérir au port.

Très bien, j'y vais de ce pas.

Le port se trouvait à une centaine de mètre de là où se trouvait Erandil, il descendit jusque dans la cour. Tout y était bien calme, on apercevait la lumière s'échappant des chaumières, éclairant faiblement les ruelles qui menait à destination. Quelques minutes plus tard, il descendit les dernières marches menant au port, il apercevait au loin la silhouette d'une femme. Un large sourire se dessina sur ses lèvres, il savait qui c'était. Il eu sa confirmation en s'approchant de la silhouette. Son invitation avait finalement était accepté. Une dizaine de mètre le séparait de son invité qui portait une courte robe noir. Belle tenu se dit il. Arriver devant elle, il exécuta une légère révérence.

C'est un réel plaisir que de vous voir ici, a Valiro. Bienvenu en mon humble royaume ! Si vos hommes ont besoins de quoi que ce soit, indiquer le à un de mes hommes, ils s'exécuteront aussitôt. J'espère que votre voyage n'aura pas été trop exténuant et que votre escale ici vous laissera un bon souvenir. Peut être voulez vous vous reposez d'ailleurs ? Peut être avez vousfaim également ? Dites nous tout, nous le ferons.

La visite le rendait vraiment de bonne humeur. Cela faisait longtemps que Valiro n'avait pas accueillit de visite, de plus, il espérait que la dame accepterait son invitation et c'était le cas.

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