Une petite taverne...

Suite au cataclysme qui avait frappé les Terres Aguératoniennes la plupart des seigneurs avaient déserté. Certains, en nombre réduit n'avait point survécu. Pourtant, plusieurs mois après cette terrible catastrophe climatique, le monde d'Aguératon renaissait comme qui dirait de ses cendres. Certains revinrent, d'autres demeurèrent sur une autre terre. La Capitale avait déjà été réédifiée, mais les activités qui s'y déroulaient n'étaient point encore notoires. Malgré ce manque d'animation dans le centre, le sire Akhmar avait décidé de s'y rendre pour plusieurs raisons. La première était monotone, visiter les quelques recoins de cette ville neuve. La seconde était de se retrouver dans une des petites tavernes qui enjolivait les ruelles d'Alerandir Daâh. Akhmar était de grande taille, vêtu d'un long manteau vermillon et d'un linge de corps brun et fin. Sa chevelure était intensément foncée et la plupart du temps, ses yeux furent injectés de sang. Une étroite cicatrice traversait son oeil droit. Le Seigneur d'Oroless appartenait à la race humaine, ayant rejeté son côté Maudit. Sur son bras gauche était apposé un sceau douloureux qui se réveillait lorsque le Sire pourfendait un ennemi, laissant apparaître ses côtés démoniaques. Les tavernes étaient en expansion, mais point encore abondantes. Le seigneur pénétra dans la première venue. Il poussa délicatement la porte et, partit s'installer au comptoir. Quelques personnes y étaient déjà assises et conversaient entre elle. Le seigneur Akhmar d'Oroless était silencieux, pensif, peut être heureux de retourner sur les Terres de ses ancêtres. Rapidement, il commanda une pinte de bière naine. Il sortit de son long manteau vermillon une bourse de cuir foncée, y soutira quelques piécettes et déposa sa monnaie dans la main du tavernier. Il porta la bière à ses lèvres et se délecta de son arôme. Akhmar observait la petite taverne dans laquelle il était. Trois ou quatre tables étaient à la disposition des consommateurs ainsi que le comptoir. Une douce odeur de bois sec planait dans la taverne et saisissait légèrement les sens olfactifs du seigneur. Le Seigneur d'Oroless sortit furtivement de son habit une longue pipe d'ébène foncée et neuve. Il la fourra d'une herbe rougeâtre et aspira quelques bouffées. Le sire attendait patiemment que l'un de ses ami pointe le bout de son nez. Un ami, ou bien un quelconque seigneur avec qui, il pourrait converser.

Apprenti Nombre de messages : 20 Participation RP : 0 Inscription : 11/04/2008

Profitant de ce que son campement était sous bonne garde, Kaparqua le trapu avait décidé de se laisser guider par ses pas jusqu'a une taverne du centre...il y entra, embrassa rapidement du regard l'ensemble de la salle, a peine illuminé par quelques lanternes et le rougeoiment de l'herbe qui s'embrasait dans le foyer d'une pipe tenu par un homme au bar.

L'homme était de stature imposante...et son allure n'était en aucun point rassurante...

Néanmoins, Kaparqua décida que ce serait vers lui qu'il se dirigerait, dans un but bien précis.Arrivé a sa hauteur, sans politesses inutiles , il dit simplement:

"Monsieur, bien que l'odeur qu'exhale l'herbe se consumant dans votre pipe soit fort agréable, j'ai ici une bien meilleure herbe a vous offrir, en échange d'un petit peu de conversation et de tout ce que vous pourrez m'apprendre sur ces terres, ou je ne suis qu'un jeune chef de clan..."

Il s'assit a sa droite, et sortit une petite blague contenant des feuilles séchées, il sortit ensuite son couteau et réduisit ces feuilles a l'état de très fins copeaux, qu'il rassembla et tendit a l'inconnu:

"Prenez, et essayez la, au fait je me nomme Kaparqua...et mon clan se nomme Shabalansh, j'espère que mes hommes ne vout ont guère déja rendu visite, ce serait facheux"

Apprenti Nombre de messages : 36 Participation RP : 0 Inscription : 10/04/2008

Ainsi les royaumes oubliés n'avaient pas été engloutis par ce torrent... ce cataclysme qui avait surgi il y avait quelques temps. La pluspart des natifs d'Aguératon avaient du prendre la fuite par les voies maritimes afin de trouver une nouvelle terre à coloniser.
Il en était de même pour Krom... le barbare natif d'Ashradai, ancienne cité portuaire. Il avait quitté ces terres il y a peu avec d'autres aguératoniens vers des terres surs, où du moins des terres déjà habitées. Ils étaient arrivé sur un vaste territoire, où les habitants n'étaient pas très civilisés... du moins pour la plupart. Au sommet de ce continent, une reine, au plein pouvoir, à l'aspect doux et charmant, et aux manière tendres et entendues. Le rustre s'était développée dans les montganes rebatisant une cité à son éfigie... une cité du même nom que sa précédente... Ashradai.
Il y a peu... quelques lunes à peine, une missive parvint aux bastions de Sorgoth-Ur... là où les Légionnaires s'étaient regroupés et reformés. Une lettre, anonyme, disant que les royaumes oubliés avaient été découverts à nouveau , et n'avaient subi aucun dommage. Ce fut une curieuse révélation que le barbare découvra par stupeur. Il décida de lancer quelques recherche afin de s'assurer des faits évoqués. Quelques jours plus tard, les envoyés revinrent confirmant cette nouvelle. Le rustre décida alors d'envoyer quelques troupes coloniser à nouveau ces terres pour que son royaume s'étende un peu plus. Il décida de rester sur les terres où il se trouvait, il envoya l'un de ses généraux en son nom gouverner la colonie.

Ainsi, le général des armées d'Ashradai arriva sur ces terres. Le sol était aussi frais qu'auparavant, et la verdure qui s'y cotoyait n'en finissait pas de resplendir. Il batit un camp, près de la mer, afin de rentabiliser les trajets qu'il devrait faire avec l'autre continent.
Le temps passa lentement, et une première missive lui fut envoyée, il s'agissait du seigneur d'Oroless, un de ses anciens amis qui était venu portant le blason de la Légion de Sorgoth-Ur... cette lettre l'inviter à le rejoindre dans une taverne, afin de discuter. Il prépara une besogne qu'il emmena vers cette taverne.

Le général arriva dans la capitale, du moins l'ancienne capitale... les rues étaient désertes, quelques personnes semblaient avoir survécu du cataclysme et faisaient comme ci de rien n'était. Le général demanda son chemin à quelques passants afin de se rendre dans le bon établissement. Il arriva devant une affiche, qui semblait être la bonne, il passa la porte et se fia à la description que le barbare avait faite du maudit. Il observa les lieux, puis aperçu un homme à l'aspect semblable. Il s'approcha de lui avant de prendre la parole...

" Seigneur Akhmar, est-ce bien vous ? "

Il contourna la silhouette afin de se mettre en face de lui, puis continua

" Je me présente, Aldorane, digne générale de confiance du seigneur orc. Comme vous pourrez le constater je suis une elfe... et de plus... une femme... "

Elle déserra sa cape afin de faire apparaître les formes de son torse.

" Vous m'avez inviter en ces lieux... voulez vous parler de quelque chose avec moi ? "

L'elfe s'assit sur un tabouret tout en attendant que l'ami de son maître lui réponde...

La porte s'ouvrit une première puis une seconde fois. Akhmar détourna son attention de sa pinte de bière et se retourna en direction des nouveaux venus. Le premier était un jeune chef de clan apparemment... Kaparqua était son nom. A peine entré, celui-ci vint lui tenir la conversation. Le seigneur d'Oroless le fixa. Son interlocuteur n'était guère impressionnant et paraissait encore moins futé. Cependant, il semblait être doué d'une grande gentillesse et d'une grande générosité.

- Non merci, votre offre est d'une extrême bonté mais, je me dois de refuser. Mon herbe me suffit amplement.

Il lui fit un amical clin d'oeil. Akhmar toussota et laissa de côté pour le moment le jeune chef et observa la deuxième personne qui venait d'entrer. Elle lui demanda d'abord son nom avant de le contourner.

- Oui c'est bien moi. Akhmar d'Oroless.

Le Sire scrutait la jeune elfe, pourvu d'une grande beauté et d'une remarquable élégance. Sa voix était à la fois douce et harmonieuse. Son nom était Aldorane. Elle était qui plus est générale de son ami le Rustre. Elle finit par lui poser une seconde question.

- Aucune idée conversation ne me vient à l'esprit, sauf peut être ce frivole sujet : Où se trouve votre maître le Rustre ? Lui aussi serait-il en voie de revenir vers notre monde Aguératonien ?

Akhmar était navré de ne point entamer une conversation, mais il voulait voir son ami le Barbare d'Ashradai. Krom, lui aussi revenait sur cette terre, dévastée par la passé, par un terrible cataclysme. Le Seigneur d'Oroless patientait, espérant revoir bientôt son ami le Barbare.

- En attendant sa venue incertaine, puis-je vous offrir un verre amical ?

Akhmar patientait...

Apprenti Nombre de messages : 20 Participation RP : 0 Inscription : 11/04/2008

Kaparqua en était pour son compte...l'inconnu avait refusé son herbe, gentiment certes masi il s'était , sans le savoir sans doute, rendu coupable d'une des quatres plus grandes offenses que l'on pouvait faire a un nomade de sa tribu...

Néanmoins, il semblait bien plus rompu aux maniement des armes et bien plus impressionant que lui...Kaparqua décida donc de ne pas tenir compte de son refus, et , alors que l'inconnu entamait la conversation avec un autre interlocuteur, partit tranquillement s'asseoir au fond de la taverne, commanda quelque chose a boire, paya, et commenca a le siroter tranquillement, songeant déja a la route qu'il allait emprunter pour regagner son clan.

Apprenti Nombre de messages : 5 Participation RP : 0 Inscription : 11/04/2008

Huit heure trente du matin. Après un long voyage, l'orc débarque sur les terres Aguératoniennes.

Il s'installa, se réserva une partie des terres, commença à bâtir son royaume: ceci n'était point une chose aisée. Mais grâce à la motivation et à son imagination, son empire se construisait peu à peu. Il le nomma Drokthar. Il s'était déjà trouvé ses premiers plouks et continuèrent ensemble le développement du royaume.

En guise de pause, Vutlan décida de faire connaissance avec les personnes présentes ici, il était important de faire parler de lui dés le début. Pour cela, il ne trouva pas mieux à faire que de se rendre dans une taverne, s'il en trouvait une.

Voyant aller et venir bon nombre de personnes, l'orc demanda sa route plusieurs fois pour enfin arriver à ce qui ressemblait à une taverne et y entra d'un pas vif et déterminé. Sa tenue était lourde. On pouvait voir que l'orc, malgré sa carrure imposante, avait perdu l'habitude de porter de la ferraille lourde. Il était déjà prêt au combat, trop prêt peut-être, trop empressé d'engager des combats sur ces terres.

Il voyageait beaucoup, raison pour laquelle il était ici aujourd'hui. Après une trêve de dix ans, ces terres prometteuses représentaient à ses yeux une vie nouvelle...

Il attendit là et commanda un verre en espérant qu'on lui adresse la parole. Dans le cas échéant... il aviserait.

Apprenti Nombre de messages : 60 Participation RP : 0 Inscription : 11/04/2008

Un orc venait de rentrer dans la salle, et une soudaine inhalation grisante de tension filtra à travers la salle...Ou bien celui ci venait de passer les trois derniers jours dans l'étable d'un étalon en rut, ou bien celui ci lui rappelait quelqu'un.
Moitié porté par le souvenir vague, moitié porté par l'ivresse des quelques vers déjà descendus avant l'arrivée de ces joyeux lurons, l'homme, de race humaine j'entend, s'approcha par derrière de l'orc, et dans un grand mouvement de bras vers le manche de la cruche encore mi pleine de boisson douce et sucrée, de l'hydromel de dernière qualité, enlaça le nouveau venu tel un vieil ami.

-Ah ha ha Ce sacré vieux Brodûr, comment que ca va bien !?... Regard crispé, mi énervé mi surprit de l'orc en face qui en se retournant laisse apparaitre qu'il n'a rien de commun avec le visage qu'il s'attendait à voir.
-Ahh...Mais t'es qui toi ? Eh voleur, ma bouteille ! Mon précieux ! Crie t il dans un jappement avant de faire un pas de côté. L'orc en face n'a pas bougé, ne semble en faite pas trop savoir comment réagir

-Bah, en faite ca ne change pas grand chose l'ami, tu pourra bien vider cette bouteille avec moi aussi bien que n'importe lequel des orcs que j'ai déjà connu.
Qui est tu d'ailleurs ? Questionna t il alors qu'il s'asseillait sur la siège en face de l'orc.

Deimos entra dans la salle. Le bras en écharpe, un bandeau ensanglanté autour du crâne, il scrutait la taverne.
Laissé pour mort après la bataille du col pour sauver la cité du Doux, le mou comme il préferait l'appeler maintenant,
il avait été sauvé par des détrousseurs de cadavres après la bataille qui l'avaient bien entendu dépouillé de toutes ces richesses en contrepartie.

Il avait passé deux mois à se remettre de ses blessures et étaient parti vers d'autres monde. La nouvelle lui était parvenu, le royaume avait été détruit en une journée par la folie du doux et son frère Dakeyras avait trouvé la mort.

Il était allé jusqu'en Orkandia, puis avait décidé de revenir en ces terres afin de mediter. Mais le mou avait survécu, et rebati un royaume, appelant les survivants de toutes contrées à revenir.

Deimos était donc là, et avait tenté sa chance à nouveau. Il avait de l'expérience et allait gerer son royaume l'arme à la main.

Il entra donc dans la taverne en esperant revoir certains de ses anciens compagnons d'armes. Rares allaient être ceux à revenir, tué lors de la chute de la cité blanche, perdus dans la folie Illuminati ou blasé par les paroles du mou mais il ne desesperait pas retrouver un ou deux seigneurs de sa connaissance.

-Messieurs,
dit-il en s'installant à une table.

Apprenti Nombre de messages : 60 Participation RP : 0 Inscription : 11/04/2008

Et voila encore qu'un autre venait, décidément la soirée promettait d'être pleine. Rien comparé aux précédentes.. et aux précédentes des précédents.. bref pendant un long moment il n'y avait pas eu d'activité dans le coin, et comme rien ne l'avait poussé à quitter les lieux, eh bien il était encore là.
C'est donc avant même que son nouvel ami l'orc n'aie pu ouvrir la bouche qu'il héla le nouveau entré

-Hé mon gars, viens donc voir par ici si cette bouteille est trop pleine pour nous trois !
A ta caboche toute cassée je devine que tu a beaucoup à nous raconter !

Deimos vit que l'on le hélait et se déplaça vers l'homme, qui était en compagnie d'un orc.
Il s'assit sur une chaise près d'eux.
Il les jaugea du regard avant de prendre la parole.

-Vous, vous êtes pas du coin depuis longtemps, ça se voit.

Il prit un verre qui trainait, vérifia qu'il était propre puis le remplit à l'aide de la bouteille proposé. Une fois que ce dernier fut repli il attrapa deux autres verres qu'il distribua à l'homme et à l'orc.

-Tu aurais du prendre du béri-champagne, si les cultivateurs et vignerons ne sont pas tous morts... C'est la meilleure boisson que tu puisses trouver ici.

Apprenti Nombre de messages : 60 Participation RP : 0 Inscription : 11/04/2008

Le bérichampagne...ah tu veux parler de cette boisson de champignon ? Du jus de gobelin comme l'appelait mon vieux Freddy... Il reprit d'un air mélancholique -Tien bah d'ailleurs quand j'y pense lui il s'est fait tué par un gobelin, pauvre gars...
Il regarda un instant sa bouteille avant que l'orc ne se serve à son tour un verre un peu trop remplis à son gout. Il regarda d'un oeil mauvais le niveau de liquide baisser beaucoup plus vite que quelques minutes auparavant , lorsqu'une seule bouche s'employait à le vider.
-Par ici tu sais il n'y a plus grand chose, tout le monde est partit...Alors on boit ce qu'il reste, tant que y'a de l'alcool dedans, comme qui dirait...
Mais avec l'arrivée de tous ces messieurs, les bonnes choses vont revenir, c'est chose sure !

Un sourire dément passa rapidement sur le visage de Deimos laissant entrevoir la folie qui le guettait.

-Non malheureux le pire est à venir, les hommes sont de retours, les seigneurs en tout genre sont là. A partir d'aujourd'hui le sang rougira à nouveau les plaines et les rivières. Les chants de guerre, le choc des armes, le cri des mourants et les hurlements des femmes violés vont remplacer le champ des oiseaux.
Les trahisons et les meurtres vont reprendre de plus belles.

C'est la désolation et la mort qui attendent ces terres, et la prosperité pour ceux qui savent en tirer profit.

Deimos termina son verre d'une traite.

-C'est un monde violent dans lequel tu as mis les pieds. Rien qu'aujourd'hui plus de 2000 soldats ont perdus la vie... Et cela ne va faire qu'empirer au fil du temps. Des seigneurs mourront, d'autres prendront leur place. Des hommes se jetteront dans des batailles perdus d'avance pour leurs idéaux. C'est ce qui fait le monde d'Agueraton, cette cruauté, ce coté animal, mais qui rend la vie tellement passionnante...

Apprenti Nombre de messages : 60 Participation RP : 0 Inscription : 11/04/2008

Ah, quelle douce histoire que celle qu'il contait là. Finallement il avait vu juste : caboche cassée égale discutions intéressante.
Il s'empara à son tour de la cruche et en remplit son verre.
-Mais mon bon amis, c'est exactement ce que nous voulons par ici. L'autre semblait un peu désemparé. Qui dit malheur dit alcool pour le combattre.
Et qui dit alcool dit ambiance dans la taverne ! L'autre semblait comprendre ce raisonnement

Et puis vous savez, fut un temps j'ai moi aussi participé à quelques batailles, ce monde ne m'est pas entièrement étranger...

Ce qui sont là uniquement pour les combats ne devraient pas être seigneurs. C'est avec la vie de vos hommes que vous jouez.
Peut-être arrivez-vous à envoyer des centaines d'hommes à la mort sans frémir, mais moi je ne peux pas. Chaque combat mené est une défaite en soi, mais c'est la seule façon d'arriver à se faire un nom.

Alors que quelques temps plutôt il s'envolait dans des litanies guerrières, il parlait maintenant comme un homme brisé par de nombreux combats.
Il attrapa le bras d'une serveuse et commanda une bouteille de beri-champagne.

-Vous allez goûter au nectar de ces terres mes amis.

Il avait à nouveau changé d'humeur et semblait à présent joyeux.

Apprenti Nombre de messages : 60 Participation RP : 0 Inscription : 11/04/2008

Que nenni ne vous trompez pas sur ma classe sociale mon bon ami.
Si ma tête vous rappelle celle d'un ivrogne, c'est que j'en suis un et les batailles que je connus, ce fut au fil de la hache. L'homme fit un semblant de salut militaire, mal équilibré et un brin ondulé par l'alcool
-Fiores Tête d'os, des Grognards Cornus... Puis son air nostalgique revint quelques instants. D'ailleurs en faite ils sont tous morts maintenant donc je devrais plus me présenter comme tel, mais bon... Et il vida son verre d'un coup, de manière à pouvoir le remplir de la nouvelle bouteille qui allait arriver

-Les grognards cornus? jamais entendu parler... Une compagnie de mercenaire?
J'avoue ne pas aimer les gens qui se battent pour de l'argent... Enfin le monde est ainsi et il faut bien faire avec. D'ailleurs je ne t'ai pas encore égorgé c'est donc qu'au fond je t'apprécie un minimum...

Les paroles prononcés d'un ton léger n'en étaient pas moins lourdes de significations. Deux années passées sur les terres d'Agueraton dont une et demi au coté des meilleurs soldats de l'armée du doux avaient dévellopé la maitrise de techniques de combat de Deimos.

Apprenti Nombre de messages : 60 Participation RP : 0 Inscription : 11/04/2008

L'ivrogne sourit d'un air innocent
-Mais non mon bon, si tu ne m'a pas tué c'est que tu sais que boire tout seul dans une taverne a quelque chose d'assez ringard, n'est ce pas ?
Il semblait s'amuser de la menace...ou bien peut être était il trop raide pour comprendre la réelle signification des mots
-Et moi en contrepartie je ne t'ai pas encore vomi dessus ! Il replongea son regard dans son verre
...Ahh les Grognard Cornus...La Belle époque...Mais ma foi je crains qui si l'argent ne vous attire pas, vous n'appréciez guère plus ceux qui se battent pour le plaisir de le dire...

(et désolé pour les changements de mise en page, je me cherche quelque chose d'adéquat, ca fait longtemps que j'ai plus écrit sur ce forum ^^ )

Habitué Nombre de messages : 212 Participation RP : 2 Inscription : 12/04/2008

Edwin se promennait dans les nouvelles rues marchandes d'Alérandir Daâh. Il observait les kiosques avec les vendeurs qui harcelaient tous les passants pour leur vendre des produits artisanaux. Edwin se fit aborder par un marchand et il décida de lui acheter le petit pendantif qu'il avait dans son présentoir. Le vendeur dit d'une voix étrange et monotone...

Cela fera 25 piécettes d'or, jeune gaillard! Si vous n'avez pas d'argent allez voir ailleurs si j'y suis!

Le vieillard était irrétable facilement, à première vue. Edwin sortit une petite bourse en cuire et la il la tendit vers le marchand. Le jeune gaillard comme l'avait dit le marchand prit le pendantif et partit voir ailleurs. Quand Edwin fut un peu fatiguer il s'arrêta devant une taverne dans laquelle il pénétra d'un pied ferme et en prennant soin d'ouvrir la porte. Il alla au comptoire et dit de sa voix grave...

Je vais vous prendre une bière des plaines, je vous prix. Vous avez vraiment une belle taverne.

Après avoir dit ce compliment sur l'établissement Edwin observa les alentours et fit un sourire car il était très heureux que les terres des royaumes oubliées soient de retour.

*Une silhouette sombre, une capuche noire, juste une légère lueur passant sur le visage de l'homme qui entra.
Il respira profondément une fois arrivé à l'interrieur de la salle avant de jeter un léger regard circulaire autour de lui. On vit se dresser lentement sur son visage un large sourire qui devait bien retranscrire son bonheur du moment.
Il salua brièvement les seigneur déjà un minimum nombreux en ce lieu avant d'aller s'installer hâtivement à une table libre.
Une fois installé il tira une longue pipe de sa cape, la bourra et l'alluma savoureusement.
Il en tira plusieurs bouffées emplissant un petit espace devant son visage de fumé. Une fois celle-ci dissipée il se racla la gorge et lança:*

-Et bien tavernier apportez moi un tonnelet de bière naine, et avec sa autant de chopes que de seigneurs se joignant à ma table!

*Puis il attendit un moment, retira une bouffée de fumé puis regardant autour de lui il rajouta:*

-Et bien que tout seigneur voulant un peu de compagnie et un peu de boisson, tout comme mon humble personne, se joigne à cette table.

*Puis réjouit il attendit qu'on lui serve le tonnelet se servit une chope but une petite gorgée, et sourit toutes dents bien en vue.
Il retira une longue fois sur sa pipe, puis s'installa confortablement sur sa chaise, au près du feu, son endroit favori.*

Apprenti Nombre de messages : 5 Participation RP : 0 Inscription : 11/04/2008

Un étrange inconnu s'était intéressé à Vutlan tout en lui proposant de boire une bouteille. L'orc accepta volontiers et répliqua d'une voix rauque et grave après avoir bu un premier coup.

Youdhas Bak Thras Saigneur!
Remarquant avec déception qu'il avait quitté sa tribu, il reprit d'un langage plus... soutenu.
Bien le bonsoir cher seigneur! Navré de vous décevoir mais je ne suis pas Brodûr...

Vutlan parlait calmement et avec sérieux, il faisait de nombreux efforts pour bien se faire comprendre.

Moi? Je suis Vutlan. Orc de Drokthar.

Suite à une courte pause, l'affreux reprit:

Et vous? Hmmmmm... qui êtes-vous? J'ai... l'impression de vous avoir déjà rencontré. Ceci est peu probable mais... j'ai des doutes.

Offrant le reste de la bouteille au seigneur d'en face, il attendit sa réponse.

Apprenti Nombre de messages : 60 Participation RP : 0 Inscription : 11/04/2008

Devant l'offre plus qu'appréciable du nain nouvellement entré, Fiores se vit contraint de stopper séance tenante ses deux discutions.
-Ahhh, voila quelqu'un qui sait se faire aimer ! Beugla t il en se levant. En trois pas il fut à la table du seigneur au tonnelet arrivant.

-Sir Vultant, joignez vous donc à notre nouvel amis...Commença t il avec malice Je suis sur qu'il à beaucoup à partager avec nous !Puis il reporta son attention sur le nain
-Laissez moi me présenter, Fiores les Bières trempées, je suis celui qui fait vivre cette taverne en temps morts hehe ! Lanca t il comme si le faite d'être le seul ivrogne confirmé du coin était une fièrté.
Alors que l'orc joignait à son tour la table, Fiores reprit sa dernière question comme s'il venait de la poser.
-Ma foi je doute aussi que vous m'ayez rencontré, vous deviez déjà guerroyer que j'étais encore dans les robes de ma mère

Apprenti Nombre de messages : 4 Participation RP : 0 Inscription : 11/04/2008

Drokath ouvrit la porte de la taverne, il commanda une bière de la région et partit s'asseoir en silence.

*Le seigneur ne peut s'empêcher de sourire à la remarque du sieur Fiores*

-Et bien cher ami, je sais que je ne suis pas très grand mais de la à me prendre pour un nain...
Dites moi qu'est ce qui vous fait dire que je suis un nain?
Enfin bon les effets de l'alcool je présume...
Tenez prenez une chaise, une chope et asseyez vous donc!

*Il lui tendit une chope pleine de bière naine, sa bière préférée et l'invita à s'asseoir à ses côtés*

-Et bien mon cher comment se porte votre royaume?
Je ne vous ai jamais vu dans le coin, quoi que vous me direz que ces terres viennent d'être découvertes....
Qu'avez vous à me raconter cher seigneur?

Que de foule dans cette petite taverne ! A peine était il arrivé qu’Akhmar était entouré d’une multitude de personnes, orcs, humains, elfes. Personne ne lui adressait la parole mais il était loin d’être attristé. Il prit une nouvelle pinte de bière tout en contemplant la foule présente. Il parut reconnaître tout d’abord le seigneur Deimos. Lui aussi, il était parvenu à retrouver les terres Aguératoniennes.

- Salutations mon seigneur… dit Akhmar poliment.

L’odeur de l’alcool commençait progressivement à planer dans cette charmante taverne, saisissant les sens d’Akhmar. La plupart des sires présents festoyaient pour l’on ne sait quelle raison, des retrouvailles ? Des victoires militaires ? Akhmar ne distinguait point leurs dires, sans doute par le nombre de conversations.

Le seigneur d’Oroless vit parvenir en cette taverne un seigneur mystérieux, qui dès son entré partit s’asseoir après avoir commandé une bière de la région. Il demeurait silencieux, discret, peut être à l’affût de tout seigneur venant lui parler.

Deimos vit un homme le saluer.
Il ne le reconnaissait pas mais ces traits avaient quelque chose de familier.
Il le salua donc poliment.

-Bonjour étranger, assieds toi, ne soyons pas sectaire. Ce monde se relève à peine de ses ruines et un nouvel ordre est à mettre en place.

Ces paroles faisaient mal à Deimos, renier l'homme pour qui il avait tant donné, son sang, des centaines d'hommes, sa fierté et sa gloire, son royaume et sa loyauté, pour voir l'homme le plus puissant du royaume prit de folie.

-Il est temps d'instaurer un nouvel ordre ici, mais parlons d'autre chose. Votre visage m'est familier mais je ne puis dire ou je vous ai déjà vu.

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