Malenie était dans son bureau quand elle avait lu la Gazette, elle s'était levée si vite, qu'elle avait failli renverser son bureau.
Ces journalistes mériteraient d'être en prison. Enfin bref ! Elle prit son manteau, qui était vert pour signifier qu'elle appartenait à la garde, puis se dirigea rapidement vers le Grand Palais.
En étant Colonel des Armées, Malenie avait la responsabilité de la population d'aguératon. Déjà qu'elle venait de mettre de ses économies pour avoir de précieuses informations, le Doux, avait intérêt de la recevoir au plus vite.Autrement, la révolution aurait lieu, et réussirait. Elle n'allait pas sacrifier ses hommes juste parce que Messire le Doux, n'était pas capable de se faire aimer par son peuple.
En colère, elle arriva au Palais. Un garde qui protégeait le palais l'arrêta. Malenie le fusilla du regard, et mal à l'aise le garde prononça d'une voix peu sûre.
"Caporal Malenie !
- Non c'est Colonel, maintenant."
En effet, elle venait de recevoir des nouvelles de son fiancé lui indiquant qu'elle était colonel. Ca changeait tellement vite !
"Désolé, Colonel Malenie. Vous voulez voir qui ?"
Elle faillit lui répondre Hubert, mais se tut et avec un contrôle de soi impecable, elle lui répondit :
"Votre Doux ! Dites lui que j'ai des informations de toutes urgences à lui communiquer."
L'homme acquiessa et partit. Pendant ce temps, la colonel patienta dans le hall d'entrée.