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| Un village prit de panique. [PV: Baron de kalys, Edailnes] | |
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Baron de kalys Habitué
Nombre de messages : 214 Participation RP : 38 Inscription : 15/04/2008 Age : 38
| Sujet: Un village prit de panique. [PV: Baron de kalys, Edailnes] Jeu 12 Fév - 17:23 | |
| L'aube venait de se levée, la plupart de la population du village de Derveil dormait encore. Néanmoins le port de pêche était déjà en pleine effervescence .Les eaux euphotiques révélaient au monde leurs incroyables beautés. Les battisses côtières se voyaient être illuminées par une douce lumière montante au fur et à mesure du temps. Seul les hangars de la rive est du port de pêche restait dans l'ombre. La taverne « du gros saumons » venait d'ouvrir ses portes, les marins y pénétraient à toutes hâte. Le rituel voulait de prendre un dernier petit café, avant de pouvoir partir en quête de poisson. Un léger brouhaha commençait déjà à se faire entendre, il était accompagné par le son des vagues frappant mollement les coques des navires. Les constructions de cette petite ville était typique à cette région d'agueraton, notamment les toitures en ardoise. L'embrasement du signal lumineux appartenant au phare venait de disparaître, ce qui signifiait que la journée était à présent lancée.
Les marins sortirent de l'auberge, la plupart était désormais dans un esprit de sérénité. Très peu de bruit voyageait dans les airs. Seulement des sons coutumiers au port de pêche s'immisçaient dans les oreilles des navigateurs. Une dizaine de vieux chalutiers attendaient patiemment leurs maitres, ils étaient amarrés au quai depuis trois jours. L'heure était venue, la campagne allait pouvoir commencée. Les yeux de la ville pouvaient apercevoir ses ouvriers maritimes oeuvrés pour le ravitaillement des bâtiment flottant. Les filets de pêches furent entreposés sur les ponts, les doses colossales de sel marin furent chargées à fond de cale, ainsi que les réserves alimentaires. A la suite de cela un mouvement uniforme fût accomplit par tous les capitaines, ce signal signifiait le lancement de la chasse maritime.
Tous les navires quittèrent le port et peu à peu les voiles étendues ne devinrent qu'une silhouette, pour finir par être qu'une ombre évanescente. De ses yeux inexpérimentés, le jeune Efaïl, contemplait à tour de rôle, l'horizon interminable qui à présent était l'objectif de sa quête, mais par crainte, il lui arrivait de se retourner afin d'incruster au sein de sa mémoire une dernière image de sa ville natale. Une voix puissante brisa le silence harmonieux qui régnait sur les flots. Ces mots intempestifs, eurent pour mission d'inciter le jeune apprenti à accomplir ce pour quoi il avait été engagé. En prenant soin de ne pas vexé le vieux capitaine, il répondit avec un langage euphonique , qu'il réaliserait ses souhaits. L'homme d'âge mûre, prit un aspect satisfait, puis il reprît le chemin menant à la cabine de commandement.
Après quelques temps passés à tribord du navire de pêche, Efaïl déposa les cordages qu'il prenait plaisir à replier convenablement. Puis une soudaine envie de repos se fit ressentir en lui, il s'installa donc sur un coffre à leurre. Un mal être pénétra dans son corps, les vagues se faisaient plus violente et sa composition interne avait du mal à conserver un ordre irréprochable. Une montée d'alimentation à moitié engloutit fût refoulée avant qu'elle ne puisse souillée le pont du bateau. Il tenta désespérément de se ressaisir. Il y arriva après de nombreux efforts. Néanmoins un dégout persistait et il lui faudrait une énorme persévérance afin de résister aux assauts cruels de cette maladie fictive.
Les eaux compactes de l'océan se mirent soudainement à amplifier leurs attaques sur le bois immergé. La grosse embarcation débuta une danse frénétique, nul ne pouvait s'y opposé. La frayeur se partageait dans les regards des matelots. Une crainte, que le capitaine ne pouvait approuvé, il ordonna de nombreux ordres afin d'occuper son équipage. Mais ces mots tombèrent dans des têtes obnubilés par l'emprise qu'avait ce mystérieux phénomène. Le liquide entourant le bateau se mit à bouillir. Les eaux volèrent en tout sens, se propageant aussi bien sur le sol de la proue comme de la poupe. Les marins furent au début éclaboussés, mais sans plus tardé, leurs vêtements devinrent trempés.
Un rideau bleu s'éleva vers les cieux, l'écume de celui-ci semblait caressé les nuages. Un hurlement prit possession de nos ouïes, puis le mur gigantesque s'effondra. Laissant ainsi apparaître un être d'une incroyable laideur. Une tête énorme se dévoilait épisodiquement, une fois que le flux de liquide reprit sa place, le visage du monstre se laissa apercevoir complètement. Des écailles épaisses recouvraient toutes la surface de son crâne, des yeux noirs comme les profondeurs de la terre contemplèrent les pêcheurs. Puis soudainement, les eaux se remirent à bouillonnées, il en ressortit un vingtaines de tentacules, toutes plus longues l'une que les autres. Après cet événement, le monstre marin avait atteint une envergure inimaginable. L'attaque fût brève et meurtrière...
Trois jours après, un corps inanimé fût retrouvé, c'était celui du jeune marin « Efaïl ». Les habitants du village de Derveil prirent soin de lui. Le rescapé dévoila son savoir au chef de la petite ville. La décision fût prise à l'unanimité, les villageois souhaitèrent la mort de la bête mythique. Des courriers furent envoyés à deux grands seigneurs afin qu'ils puissent leurs venir en aide. Allaient-ils leurs répondre favorablement? | |
| | | Edailnes Grand orateur
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| Sujet: Re: Un village prit de panique. [PV: Baron de kalys, Edailnes] Mer 4 Mar - 23:21 | |
| J'étais monté dans la plus haute tour de ma demeure tôt le matin. Observant au loin les mouvements de la brume matinale. Arabesque de gris et de blanc glissant sur l'herbe en la couvrant de rosée fraiche. L'hiver avait commencé sa fuite annuelle. Libérant la vie de sa gangue de froid cristallin et le vent de ses entraves de glace. Un vent emplis du désir de reprendre ses droits. Soufflant tant et plus sur les terres gelée du nord. S'engouffrant dans ma tour par la fenêtre qui me servait d'observatoire. J'admirai, sans un mot, le spectacle que m'offrait la nature. Excuse inutile pour cet univers blanc qui disparaissait désormais tandis qu'autour de moi, les neufs sièges de pierres de mes prédécesseurs restaient inchangé. Immuables face au temps et aux éléments qui avaient fait de cette salle leur domaine.
Détournant le regard de ces trône à jamais inoccupé, témoins muets de ma nature, je me replongeai dans la brume évanescente. Cherchant sans cesse les contour indistinct des arbres, des plantes, des rochers et de toute la vie qui semblait se soustraire à mon regard par cette cape de tenebre blanche. Je regardai sans but. Simplement motivé par l'envie de voir la terre plutôt que la mer. Et ce ne fut que des heures plus tard que je perçus l'approche d'un cavalier. Le son des sabots contre la terre encore trop dur des chemins. Le claquement de ses brides contres l'air si dense. Et ensuite la vision floue d'une silhouette centaurine suivie par la précision des détails faisant apparaitre la tête et le coup de la monture ainsi que le corps large de son chargement. D'un souple déplacement, je quittai mon observatoire pour me diriger vers l'escalier qui débouchait au centre de la pièce ou je mourrais un jours. La tour ne contenait qu'une pièce et un escalier en colimaçon. Et ce fut le vent plus que mes pas qui fit vaciller les flammes des torches alors que je descendais. De loin en loin, elles étaient retenue dans des niches en fonte noirâtre.
Devant moi, je pus enfin apercevoir la vive lumière des quatre flammes marquant le début de l'escalier, et la lourde porte de pierre que j'étais seul à pouvoir ouvrir. Grande et blanche. Elle était gravée sur toute sa surface de signes obscures et antiques dont nous avions depuis longtemps oublié le sens. Nous contentant de passer notre mains sur les trois symboles qui ornaient les trônes de nos anciennes existence. Et dans un fluide silence étouffé, les portes s'ouvraient avant de se fermer derrière nous. Rituel que je connaissait trop bien, et que j'accomplissais chaque jours passé en mon domaine. Sans perdre plus de temps, j'avançai à grand pas dans la cour caillouteuse. Ne jetant qu'un vif regard aux rempart qui protégeaient ma demeure de l'extérieur aussi bien que les falaise me protégeaient des attaques maritimes. Et même si loin d'être inexpugnable. Ma demeure n'avait jamais été envahie.
Quand enfin j'entrai dans la partie principale du château, empruntant couloir obscures, portes immenses et salles louant le dieu démesure. Deux de mes servants humains se présentèrent à moi. Eux qui, contrairement à mes gnomes soumis par la magies de ma malédiction, s'étaient présenté à moi de leur propre chef. Abandonné, rejetté, parias innocent cherchant refuge dans le repaire du damné comme certains m'appelaient. D'un geste, je les fit relever. Le plus grand des deux pris la parole, ses yeux brun plongé dans les miens, comme je le leur avait demandé il y avait si peu d'année de cela.
Mon Sieur. Un homme, vraisemblablement un villageois, semble avoir une missive adressée a votre personne. Devons nous le faire monter dans les chambres où vous occupez vous de lui ?
Je tournai le regard vers celle qui était sa soeur et l'accompagnait avant de revenir sur lui.
Prépare une chambre. Ta soeur me conduira auprès de lui. Une missive portée par un hommes non assermenté... Et adressé à ma personne... Ne souffre d'aucun délait.
Les deux firent un rapide salut avant de se séparer. L'un plongeant dans le dédale ténébreux des couloirs du chateau. L'autre me menant auprès de l'invité. Ce dernier se trouvait dans le grand hall. Son cheval avait sans nul douté été conduit aux écuries. Lui, il regardait en tout sens, observant les armures traditionnelles qui s'appuyaient en rang paralèle sur les murs de la salle. Et je ne fus qu'a peine surpris du léger sursaut qui le pris quand il entendis le claquement de mes talon sur le sol dallé de pierre bleue. A peine me vit il qu'il tomba à genoux dans une position qui montrait son appartenance à un village libre de tout suzerain.
Et avant même que j'ai pus l'atteindre, il prononça la phrase qui devait me mener à l'aider:
Sieur Edailnes... Je vous en prie, acceptez notre requête... Aidez nous.
D'une main tremblante, il me tendit le parchemins contenant la demande. Et je n'eux pas fini la lettre que mes ordres étaient passé. Les chevaux scellé et mes gnômes préparé. Nous allions nous rendre en ce village... Et advienne ce qui devrait advenir. | |
| | | Baron de kalys Habitué
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| Sujet: Re: Un village prit de panique. [PV: Baron de kalys, Edailnes] Lun 16 Mar - 21:28 | |
| Les branches se brisaient sur notre passage, la course folle perdurait depuis une demi-heure. Les chevaux ne semblaient pas montrer de signes de fatigue. Les bois qui nous abritaient conserveraient nos empreintes démontrant notre passage en ces lieux, du moins pendant environ un bon mois. Les volatiles s'enfuyaient vers les cieux avant l'arrivée imminente de potentiels prédateurs. Mes yeux se portèrent sur eux, je les contemplais, un mélange de corbeaux et de colombes s'élevaient dans les airs. Le bien et le mal se mélangeant afin de fuir un ennemi commun. Quelle étrange observation...
Je repris mes esprits après une courte rêverie, le gibier tentait désespérément de nous semer. Mais ce qu'il ne pouvait savoir, c'est que nous avions avec nous Elyra Woulen, général des armées de Kalys. Ses qualités en tant que traqueuse n'était plus à démontrer. Son talent, laissait, malheureusement peu de chance à la proie de s'enfuir. Et cela allait être confirmé, lorsqu'elle irait jusqu'à projeter l'une de ses flèches dans le poitrail du cerf.
Ce fût chose faite, l'animal s'écroula directement. Le trait fût figé dans ses intestins, du sang s'échappa d'une plaie ouverte sur quelques centimètres? Le liquide rougeâtre c'était propagé sur les herbes hautes parsemant le parterre des sous bois. Les grands yeux noirs du gibier observèrent tant bien que mal les visages de ses meurtriers. Ils devinrent vitreux, puis se clôturèrent à jamais. Son souffle s'éteignit dans un silence annonciateur d'une mort prochaine. Des corbeaux sillonnèrent les cieux dans l'attente d'un repas pouvant être appétissant.
Elyra descendit de sa monture, elle s'approcha de l'être sans vie, son couteau scintilla quelques fois lorsqu'il vînt à l'encontre d'un rayon de soleil. Sa lame s'engouffra dans la chair de l'animal, de l'hémoglobine vînt tâché le pelage soyeux du gibier. Après quelques incisions rapides, la viande fût chargée dans des sacs emplit de sel et elle fût entreposée sur deux chevaux sans cavaliers. L'expédition chasseresse arriva à son terme, l'officier des terres de kalys remonta sur son coursier et nous reprîmes la route menant à notre capitale.
Après être sortit des sous bois, une lumière intense m'aveugla, mes yeux mirent quelques secondes à s'adapter à cet assaut de luminosité. Mon cheval fût surprit aussi, il se mit à hennir et a refouler mes tentatives, ayant pour but de progresser sur ce chemin rocailleux. Une fois calmer, nous reprîmes notre route en empruntant une humeur bonne enfant. L'un des soldats accompagnateurs, profita de cet instant de paix et de prospérité, pour engager une chansonnette. Le reste de la petite troupe poursuivit le chant en claquant leurs mains les unes contre les autres.
Midi s'annonçait, la brume matinale s'était levée, le soleil éclairait la lumineuse citée de Tyguir, nous permettant ainsi d'admirer sa magnifique robe crème de pierre taillée délicatement par les mains d'une orfèvrerie. Cette protection colossal masquait légèrement la grandeur de l'architecture des bâtisses de la ville. Au sein de celle-ci se trouvait des bâtiments majestueux. Au delà de tous les espoirs, la capitale des terres de Kalys était enviée par tous les souverains ayant un joug limitrophe à celui-ci. Néanmoins durant des siècles d'existence, la ville avait été conquise que lorsque sa population noblesse l'avait abandonnée pour des raisons d'ordre stratégique.Désormais elle avait été reconquise et c'était à présent le grand retour d'un peuple possédant un savoir immense et une culture intensément riche.
Perdus, dans mes rêveries, je ne m'aperçus qu'au dernier instant qu'un enfant c'était intercalé entre ma monture et la porte principale de ma citée. Des cris furent émis, incompréhensibles et irritants ils vinrent s'engouffrer dans mes oreilles. Un mal de tête se mit à me saisir, sa pression fût insoutenable, je débutai là une lutte acharné afin de conserver un contrôle partiel sur mon potentiel de réflexion. L'enfant poursuivit sa narration, je ne l'écoutai que brièvement, l'envie de me reposer se fit plus pressante. J'éperonnai mon destrier avec ardeur dans l'espoir de fuir cet être insouciant. Le jeune homme présagea mon action et se faufila une nouvelle fois, nous barrant ainsi directement la voie pour pénétrer au sein de mes repaires familiers. Je sentis la colère s'engouffrer en moi, mais je la refoulai avec vigueur car un Luron ne se laisse pas gangréner par des émotions obscurs. Je pris la décision de demander à l'enfant ce qu'il était venu faire en ces lieux, la réponse ne se fit attendre que quelques secondes. Après avoir prit connaissance d'un danger immédiat sur des terres qui me semblai être en dehors de mon royaume, je me mis à réfléchir intensément. De nombreuses questions d'ordre moral et immoral me taraudèrent l'esprit... Je luttai entre l'envie de secourir un peuple inconnu et le fait que celui-ci fût justement en dehors de ma protection...
L'enfant me paraissait maussade et son petit air tristounet atteignit mon cœur si violemment que j'aurais pu comparer cette sensation à l'attaque fulgurante d'un ouragan sur une citée dépourvue de protection naturelle. Durant un instant je me sentis être dénudé, prêt à être contaminé par d'infâme émotion. Un sentiment de vulnérabilité c'était épris de mon être intérieur. Je succombais peu à peu à la tentation et l'œuvre que j'allais sûrement accomplir ne serait peut être pas bien vue par mon peuple, néanmoins l'obligation moral d'aide à autrui était la plus puissante des motivations.
Mes ordres furent donnés, les chevaux furent scellés et ma dizaine de soldat entreprirent ma prochaine directive. Ils montèrent tous instantanément sur les destriers. Nous prîmes donc la route vers une quête mystèrieuse. | |
| | | Edailnes Grand orateur
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| Sujet: Re: Un village prit de panique. [PV: Baron de kalys, Edailnes] Mar 24 Mar - 16:49 | |
| La chevauchée durait depuis plusieurs heures déjà, foulant le sol encore dur d'un printemps qui se faisait attendre. Nous étions dix en me comptant. Cinq chevaux monté chacun par deux gnomes qui s'accrochaient à l'aide de l'une de leurs invention étrange faites de cuivre et de rouages complexes. Le village se trouvait sur la cotes du désert gelé. A plusieurs lieux de mon domaines. Et je savais qu'il me faudrait sans doute une journée pour l'atteindre. Mais penché sur nos montures, nous les poussions au maximums de leurs ressources. Ce villages avait besoin d'une aide assez impérieuse que pour faire appel au damné maitre du donjon maudit. Je n'avais pas le droit de refuser ni d'abandonner. Nous arrêtant seulement pour laisser nos coursier s'abreuver dans une marre, un ruisseau où autre point d'eau. Au fil du temps, plongé dans me pensée, je ne vis qu'a peine le soleil débuter sa chute interminable dans le ciel se parant de couleurs roses à azurées et, sans laisser de répis au monde, la lune prendre le pouvoir sur cet univers de nuit et de ténèbres.
Au loins je sentis enfin l'atmosphère si particulière d'un port de pêche. mélange de sel, d'iode et des reste de pêches laissés à l'abandon des oiseaux marins. Du sommet d'une falaise proche, nous pouvions apercevoir pleinement la petite ville composée de bâtisse allant du bois à la pierre au fur et à mesure que l'on s'éloignait de la mer pour atteindre les murailles de pierre de la falaise proche. Des pilotis aux bases solides, sur tous le village régnait un silence étrangement brisé par le bruit du vent, de ses vague et des cris des seigneurs des cieux.Dans la crique, un bateau gisait à l'écart du port en activité, les voiles déchirée, la coque meurtrie et visiblement attaqué par l'être qui avait motivé leur appel à l'aide. Détournant les yeux, j'éperonnai ma monture d'un coup de talon et me dirigeait vers les habitations.
Dans la villes, les regards que l'on nous lançait semblaient mêler crainte et espoir à la vue de mes cheveux immaculé. Et sans même que nous puissions atteindre le centre, un homme vint à notre rencontre. Le dos vouté, les habits rapiécé mais propres, il était sans aucun doute l'un des dirigeant de cette ville. Il leva les yeux vers moi et se mit à parler :
Nous... Nous vous remercions d'avoir porté suites à notre demande... Nous...
Je vous attend dans le bâtiment principal. Nous commenceront à vous expliquer la situation des que l'autre seigneur sera arrivé...
Je n'avais pas eu connaissance de l'arrivée d'un autre seigneur mais qu'importe, j'invitai mes gnomes à mettre pied à terre avant de les imiter puis, laissant un jeune homme prendre nos monture, je nous laissai conduire vers notre lieu d'hébergement. Avant l'arrivée de mon hypothétique allié, il me fallait me reposer.
Dernière édition par Edailnes le Sam 11 Avr - 19:46, édité 1 fois | |
| | | Baron de kalys Habitué
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| Sujet: Re: Un village prit de panique. [PV: Baron de kalys, Edailnes] Jeu 26 Mar - 23:41 | |
| Le vent martelait mon visage, je pris la décision de rabattre mon capuchon afin de couvrir mon visage parsemé de cernes. Une fois que la façade élégante de mon être corporel a été masqué, il ne me restait plus qu'à poursuivre ma route en compagnie de ma petite troupe de soldat Kalysien. Les chants guerriers avaient été abandonnés dés l'instant ou la tempête avait débutée son œuvre machiavélique. L'esprit de tous mes hommes de guerres était à présent, affaiblit par les assauts frénétiques donnés généreusement par mère nature. Je tentais désespérément de reconsolider les rangs afin de poursuivre le chemin qui devait nous conduire sur notre lieu de quête. Le périple était grand car nous marchions vers une destinée qui nous était inconnue.
La « météorologie », un mot inventé par un cercle de mage ayant le don de prédiction. Le maître magicien qui nous accompagnait, venait d'utiliser ce terme technique afin d'énumérer les évènements climatiques qui venait de cesser. Notre marche s'accentuait depuis que les rafales énergiques s'étaient dirigées vers un sommeil régénérateur. Après une dizaine de lieux, nous pouvions enfin admirer l'eau majestueuse de l'océan ainsi que ses vagues gigantesques qui se fracassaient sur les rochers en contre-bas de la falaise. Cette vue nous était proposées dés la sortie d'un bois que nous venions de traverser de par en par.
De multiples nuages de fumées blanchâtres virevoltaient dans les cieux, ils accompagnaient malgré leur volonté, des volatiles migrants vers une zone un peu plus chaude. Peu à peu les toitures d'ardoise se laissèrent distinguées, ainsi que les cheminées qui y étaient ancrées. Des sons s'immiscèrent au sein de mes oreilles, ils hantèrent mon esprit quelques secondes avant que je puisse reconnaître leur nature. Ces quelques sonorités n'étaient entre autre que les hurlements et les gémissements d'une voix de femme... La curiosité gagnait nos êtres, que pouvions-nous faire face au désir humain qui consiste à vouloir tout savoir? Nous succombions donc, car nous nous approchions irrémédiablement de la source de ces vociférations.
A première vue, la personne féminine hurlait à la mort, elle proférait des insultes qui se perdaient dans les confins de l'atmosphère. « Atmosphère » Un terme créé par le même cercle de mage qui avait créé l'expression météorologie. Cette dame d'âge mûre, déduction réalisée grâce à l'observation de son épiderme creusé par les années de labeur, avait l'air très attristée. Ma première impression lorsque je me mis à l'observer a été, de la peine et un peu d'empathie envers ce qu'elle devait endurer. Néanmoins je devais résister à l'envie indéniable de lui porter une dose de réconfort car ce n'était pas le but de ma quête. Nous passions à présent qu'à quelques centimètre de la miséreuse. Elle observait immanquablement l'océan, elle n'avait même pas bougé un cil depuis que nous avions fait sa rencontre. Nous devions la laisser à son deuil et poursuivre notre chemin.
Nous arrivions sur une grande place, son aspect était austère. Les façades qui nous entouraient semblait être conquit par un mal inconnu. Elles étaient lugubre à souhait pour toutes créatures maléfiques. Ce village était si peu accueillant, que des frissons se mettaient à parcourir ma chair. Une ombre se dirigeait vers nous, elle était sortit des entrailles de la terres, aucun de nous ne pouvait déterminer avec exactitude d'où elle provenait!
Une voix glaciale retentit soudainement:
- Veuillez me suivre, seigneur Eldor des terres de Kalys...
J'exécutai ses ordres avec un peu de réticence, néanmoins je ne cherchai pas de querelle donc je fis signe à mes soldats de poser les pieds à terres. Puis nous entrâmes dans une vieille demeure... | |
| | | Edailnes Grand orateur
Nombre de messages : 1145 Participation RP : 24 Inscription : 12/04/2008 Age : 41
| Sujet: Re: Un village prit de panique. [PV: Baron de kalys, Edailnes] Sam 11 Avr - 19:45 | |
| Sous le choc de mes pas parcourant la chambre de long en large, je sentais le planché fait de poutre craquer. Par l'étroite fenêtre donnant sur la mer, je percevais la lueur encore forte de la lune de fin d'hiver. Nous n'étions que deux dans la chambres, les autres gnomes couchants dans le sous sol mieux adaptés à leur morphologie. Quant à celui qui était resté avec moi, il dormait. Assis dos à la porte. Rempart si frêle face à la tempête qui s'annonçait au loin, affichant ses intentions par les rafales de vents iodées emplissant la pièce par l'ouverture murale. Sans mot dire, je me dirigeai vers le lit de paille qui avait été mis à ma disposition, la mains frôlant le mur et détachant les croutes de poussières salines. Témoins de l'autarcie d'un village où nul voyageur ne passait. Je jetai un regard froid sur les monticules de sel que je venais de créer. Du plus profond de ma mémoire, je sentais un enfant s'éveiller. Un village bruler... Il m'était inutile de lutter. De chercher. Souvenirs perdu simplement attiré à la surface par une nostalgie qui n'était pas la mienne. Tout comme cette paillasse pouilleuse ne m'était d'aucune utilité. Mes pas frôlant désormais le sol en un silence totale, je m'installai en face du gnome. Les jambes en tailleur. Devant moi, la chambre gris bleuté par la lueur de la nuit m'apparaissait comme cellule de mon esprit. Près de la porte, sur une table basique reposait mon arme et ma chandelle froide. Observant cette pièce, ces murs, ce sol et ce plafond, je finis par m'effondrer dans les bras de Morphé. Lové dans l'attente d'un nouveau soleil.
Un soleil qui m'apparut après mon réveil, cloche de rassemblement si souvent utilisée dans les villages de pêche du nord. Ce matins pourtant, nul ne partirait. Comme sans doute les jours précédant mon arrivée. En face de moi, le gnome se leva et entreprit de m'apporter mes habits. Livrée sobre, grise et argentée, couleurs de mon domaine avant celles des Lurons. D'un geste assuré, j'accrochai ma ceinture et glissai la lame de mon épée dans son fourau. C'est à cet instant que des coup retentirent brièvement sur le bois solide provenant sans doute d'un ancien bateau recyclé. D'un regard, je fis ouvrir la porte par mon gnome.
Au devant de celle ci, un homme d'age mur et au gabarit de marin attendait sans prononcer de paroles. Encore baigné de mélancolie, je lui ordonnai d'un mot de s'annoncer. Décontenancé, il commença à parler :
L'autre se'ner est arr'vé. On vous attend l'un et l'au't à la demeure du mair.
Sans lui porté attention, je passai à son coté et descendis l'escalier menant au rez de chaussé de ce qui aurait put être une auberge. Au dehors, mes gnomes étaient préparés. Je ne savais toujours pas qui était celui qui devrait être mon allié, et je ne préférait rien risquer. Dans la lueur du matin, le village me semblait plus vivant. Crachant ça et la des nuages de fumées grises et noires. Dans les embruns marin, je sentais même l'odeur du pain noir et lourd fait de céréales sauvages. Les hommes semblaient déjà partis à la jetée pour réparer, prévoir ou que sais je encore. Les femmes elles, tissaient, cousaient et raccommodaient les nombreuses toiles et tuniques de leurs maris et compagnons.
Enfin, j'attaignis la place du village où les vestiges d'une fontaine décrépie tentait de rappeler un passé glorieux jamais advenus. Et dominant cette place, la seule bâtisse comportant trois étages de la citées. En son sommet, une barre de bois trônait, autre signe du désirs de reconnaissance de certains membres de ce village. Je secouai la tête avant de reprendre ma marche vers le bâtiment ancien. Un homme en arme fit mine de s'interposer. Je m'annonçai brutalement. Je ne m'expliquait pas certaines choses dans ce villages. Enfin, qu'importe. L'homme repris sa lance et me laissa entrer.
Au dedans, le maire m'accueillit et me mena dans son bureau. Intrigué, je lui posai une question :
Ne devions nous pas commencer seulement lorsque... l'autre seigneur serait arrivé ?
Il me regarda d'un air légèrement apeuré et répondit en bafouillant légèrement, tout comme à mon arrivée :
Ce...Celui ci devrait arriver d'un instant à l'autre. Justement le voic...
Il fut interrompu par le bruit de grincement que la porte produisit. Et me tourna le dos pour accueillir le visiteur, me masquant son identité. | |
| | | Baron de kalys Habitué
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| Sujet: Re: Un village prit de panique. [PV: Baron de kalys, Edailnes] Mar 14 Avr - 17:11 | |
| Les lieux étaient vieillissant, une odeur de renfermée planait dans les airs, les murs étaient attaqués par l'humidité et les poutres maîtresses avaient été conquises par des thermites affamées. Espace peu accueillant pour un noble de Kalys, néanmoins la curiosité allait pardonné le fait qu'on ne conduit pas un seigneur dans des locaux aussi vétuste. Nous parcourions un long couloir menant à une issue obscure. De la méfiance s'éveillait peu à peu en moi, une idée venait hantée mon esprit déjà torturé. Et si tout cela était un piège ayant pour but d'anéantir le régent des terres de Kalys.
Une porte imposante s'éleva devant nous au fur et à mesure que nous avancions. Je sentis le regards oppressant de trois de mes fidèles guerriers qui consentirent à me suivre quelques seconde auparavant. L'homme qui se chargea de nous guidés vînt à se retourner, ils nous observa un court instant. Ses yeux émanèrent un regard persistant, l'individu sembla être tyrannisé par un esprit malveillant. Mais nous n'y prêtâmes plus attention, nous préférâmes laisser ce mystérieux personnage à ses sombres desseins.
La porte s'ouvrit, une odeur âcre s'engouffra dans nos narines. Je contempla la salle récemment dévoilée, en quête d'une explication sur la provenance de cette senteur désagréable. Ma vue se troubla peu à peu, une légère fumée s'éleva vers un plafond incroyablement haut. La vision d'un vieille elfe vînt à moi durant un temps assez restreint, une fois que le léger nuage se dissipa de son visage, je pus l'admirer plus intensément. La possession d'un pouvoir absolu sur ces lieux ne fît plus de doute.
Des habits somptueux recouvraient sa chair, des bijoux en or se pavanaient sur ses doigts et autour de son cou et sa prestance à fumée de l'herbe à pipe était celle des nobles arrogants qui se démarquaient à la cour du Doux.
Ses yeux noirs traversèrent l'espace qui nous séparait afin de nous contempler, puis ils dérivèrent lentement sur un autre regroupement de silhouettes, qui jusqu'à lors étaient restées masquées par les ombres causées par une mauvaise conception du bâtiment. En effet la luminosité restreinte, était dû au manque d'ouverture sur le monde extérieur.
L'ambiance ne me plaisait guère, la lourdeur de l'atmosphère s'intensifiait à chaque secondes qui s'écoulaient. Il pesait en ces lieux, de la suspicion qui assombrissait chaque esprits noués d'une âme encore saine.
Le vieille homme à la pipe, nous fît signe d'approcher. Nous nous exécutâmes tous, de par se fait je pus reconnaître mon ami Edailnes qui vînt de pénétrer dans un espace lumineux. Nul mot ne sortit de ma gorge, seul un petit gloussement retentit dans un silence religieux. L'effet de surprise causa cet acte. Les lèvres de notre hôte s'écartèrent et le début des échanges vocaux vinrent se percutés contre toutes les surfaces des lieux.
D'une voix rauque, il débuta sa narration:
-Seigneur Edailnes du royaume d'Enelwe, Baron Eldor du royaume de Kalys, je me nomme Hâlder, je suis le magistrat de cette ville.Je vous ai fait quérir dans le but de nous aider. Nous avons un monstre marin qui demeure dans nos eaux de pêches. Plusieurs de nos bateaux ont été attaqués et l'un d'eux à été coulé récemment. Par chance un jeune homme s'en ai sortit et a vue pour la première fois le vrai visage de l'être horrifique. Une description plus détaillée vous sera donnés peu de temps avant vos départs respectifs pour la grande chasse. Car c'est comme cela que la populace environnante à nommé cette quête. Le village vous rémunèrera selon vos volontés et nous vous serons reconnaissant de bien vouloir faire courir le bruit qu'une entité à vécu dans nos eaux? Car cela peut encourager le tourisme...
L'homme devait être prit de folie car il songeait d 'avantage au bienfait que cette créature pouvait engendrer plutôt qu'au catastrophe qu'elle pouvait causée. Je me demandais, comment le peuple de cette ville pouvait se laisser diriger par un tel énergumène. Néanmoins je me devais d'aider cette localité apeurée par la potentielle dangerosité du mystérieux animal. | |
| | | Edailnes Grand orateur
Nombre de messages : 1145 Participation RP : 24 Inscription : 12/04/2008 Age : 41
| Sujet: Re: Un village prit de panique. [PV: Baron de kalys, Edailnes] Ven 17 Avr - 18:49 | |
| ...village vous rémunèrera selon vos volontés et nous vous serons reconnaissant de bien vouloir faire courir le bruit qu'une entité à vécu dans nos eaux? Car cela peut encourager le tourisme...
Je me levai d'un geste mêlant discrétion et brusquerie et me dirigeai vers la porte sans un regard pour mon amis et allié. Cet homme ne semblait pas connaitre la nature de nos liens, et il n'était pas nécessaire de les lui faire comprendre présentement. Le dos tourné au dirigeant de la ville, je lançais une courte phrase :
Je ne sais quand nous seront près à embarquer, mais que ce soit des heures ou des jours, je vous prie de hâter vos hommes. Et s'il s'agit d'heure, je me trouverai sur la jetée, près de ce bateau échoué qui m'en apprendra sans doute bien plus que vous sur la nature de cet être qui semble tant attiser votre... crainte.
La tentation aurait été forte de parler de convoitise, mais je me retins. Mon rendez vous avec le baron était pris et je ne comptais pas m'attarder plus en ce lieu. Cet être ne m'inspirait ni confiance, ni respect. Notre discussion devrait avoir lieu loin des oreilles avides des hommes à sa solde. D'un dernier regard en arrière cherchant à croiser le regard de mon amis, je m'en fut. Traversant le couloir et la double porte pour atteindre la place à la fontaine qui, comme lors de mon premier passage, semblait hurler et chanter les louanges fantasmé par une ville... Ou un homme. Mes gnomes, égaillée dans le village durant la réunions me rejoignirent et me rapportèrent par bribe la situation réelle du village. Il n'y avait plus que peu de doute n mon esprit... Pourtant...Il était trop tôt pour tirer une quelconque conclusion. Ou plutôt, il me fallait l'avis éclairé de mon allié pour pouvoir le formuler. Mes pas soulevaient de la poussière tandis que je traversait les rues adjacente à la places. S'enfonçaient alors que j'atteignais la bordure et devinrent poisseuse alors que je me dirigeai vers l'une des jetée de la ville portuaire. Mes doigts s'écartaient et se refermaient, crispant ma mains à en blesser mes jointures, à mesure que mes doutes devenaient convictions par ce que j'observais.
Quand enfin j'atteignis le bateau détruit, de nouvelles questions vinrent hanter mon esprit. La coque trouée ouvrait sur le flanc tribord du navire une large entrée praticable pour un être de ma taille. Mais ce furent mes gnomes qui envahirent les lieux dans un ensemble parfait. Inspectant, analysant, vérifiant la solidité. Ce ne fut qu'une minute plus tard que l'un d'eux sortit et me permis d'entrer. M'aidant de ma mains, je plongeai à l'intérieur de la coque de bois noble et solide. Encore huilé et solide malgré l'avarie... Ce navire ne semblait pas provenir de ce village... Ou du moins, de l'état actuel de ce village. Au fil de mon exploration, mes convictions ne firent que ce renforcer. Ce bateau, bien que classique pour un village de pécheur, était d'une facture plus qu'excellente, et sans ce monstre, il n'aurait jamais coulé. Un autre gnomes vint à ma rencontre, il tenait entre ses mains un bout de bois portant les marques de la bêtes. Trace de ventouse circulaire dépassant le mètre de circonférences et réveillant en moi un échos de souvenir.
J'observai le gnome qui me l'avait amené et lui ordonnai d'aller attendre et d'accueillir le seigneur allié :
Toi, vas attendre le Baron Eldor de Kalys et mène le à moi... Je pense qu'il a les même conclusions que moi, mais nous devons en discuter tant que nous pouvons échapper aux regards des hommes de ce maire.
Puis pour moi même :
La ville est trop sale pour que les habitants y soient pour quelque chose... Mais cette créature n'as pus élire domicile du jours au lendemains...
Je l'observai détaler sur ses courtes jambe et entrepris de poursuivre mes recherches dans ce bateau qui semblait si irréel dans ce villages décharné. | |
| | | Baron de kalys Habitué
Nombre de messages : 214 Participation RP : 38 Inscription : 15/04/2008 Age : 38
| Sujet: Re: Un village prit de panique. [PV: Baron de kalys, Edailnes] Dim 19 Avr - 13:06 | |
| Je tenta désespérément de capturer le regarde de mon frère d'arme, en vînt. Celui-ci ne sembla pas vouloir faire connaître le lien nous unissant. Voulait-il garder une certaine précaution? Un esprit de méfiance régna dans la salle encore quelques instants. Lorsque mon ami quitta la salle précipitamment, je compris, qu'il n'importait que très peu d'importance à cet être qui se maintenait devant nous. J'écoutai attentivement ses dernières paroles avant qu'il ne sorte irrémédiablement à l'extérieur de la demeure. Des mots illusoires qui n'eurent pour volonté l'unique souhait de quitter la pièce sans encombre. Une légère note de suspicion se trouvait dans l'intonation de la voix du seigneur Edailnes, du moins se fut ce que je cru discerner lorsqu'il mit un court instant à quérir le mot « crainte » dans la phrase « qui semble tant attiser votre… crainte ».
A la suite de cela, il s'en suivit un bougonnement de la part du chef de village. Je n'y prêta aucune attention et je m'empressai de suivre mon allier. Nous laissâmes donc choir notre hôte, afin de débuter prestement une enquête qui pourra dans l'avenir devenir lucrative.
Mes pupilles refirent surfaces lentement, découvrant peu à peu la lumière du soleil, je m'engagea dans un combat de courte duré. Car après quelques secondes ma vue retrouva toutes ses facultés. L'allure du seigneur Edailnes fut effarante car il suffit de quelques instants d'inattention pour qu'il puisse me semer. Peu importe, sa destination m'était connu! Je ne pressa donc pas la cadence de marche. Les quelques soldats Kalysiens m'emboitèrent le pas, lorsqu'ils virent que leur chef ne s'arrêta pas.
Les dédales de rues étaient peu fréquentés, néanmoins quelques personnes prenaient le soin de nous observés. Curieux, peureux, haineux tous et toutes nous observaient. La gêne gagnait mon cœur, je voyais tout autour de moi que nous n'étions pas les bienvenues. Je n'arrivais pas à comprendre, malgré tous ce que nous allions tenter d'accomplir pour leurs biens. Ces gens ne semblaient pas adhérer aux convictions de leur magistrat. Mes gardes se rassemblèrent, par conséquent je représentais l'épicentre des hommes représentant le royaume de Kalys. Ainsi encerclé, je ne pouvais que ralentir, néanmoins mon arrivé sur les quais eut lieu...
Je contemplai un instant la façade océanique qui se présenta à moi, mes hommes lâchèrent du leste sur ma protection car à leurs tours, ils observèrent l'accomplissement fusionnel d'un amour profond entre les cieux et les mers sur un lointain horizon. Mes yeux dérivèrent lorsqu'un regroupement de mouette s'élança des nuages pour fondre sur un banc de poisson se trouvant en contrebas. Une légère brise caressa ma peau restée sans couverture vestimentaire, le parfum iodé s'immisça en moi, m'inspirant ainsi une délicate envie d'aventure. Je sentis mes poils se hérissés, la fraicheur de l'air gangréna mon être. Ma cape fut réajustée par ma douce Elyra, sans mots, elle comprit que le froid avait souillé mon épiderme qui fut jadis, totalement lisse. Un regard emplit de douceur fut échanger entre nos deux êtres. Un sentiment chaleureux s'engouffra en moi, je le dissimula avec un léger sourire à ma tendre, puis je tentai vainement de recouvrer mes esprits.
La dizaine de bateaux de pêches amarrés sur les quais ne semblaient pas avoir bouger depuis quelques semaines. La crainte de partir en mer devait être monumental pour que les propriétaires de ces navires décident de pas courir les océans en quête de leurs précieux poissons.
Non loin de ces visions rudimentaires entre construction et paysage, un jeune garçon se tenait sur une jetée. Je dissimulais à mes hommes ma fuite par des ordres fictifs donnés à leurs encontre. Ils s'exécutaient rapidement ce qui n'était pas pour me déplaire. Je pouvais donc m'approcher lentement du jeune homme.
J'eus une once d'admiration pour cet être qui selon moi était l'unique rescapé du dernier naufrage. A peine trois mètres nous séparèrent. Ma contemplation de ce nouvel adulte, car à présent c'est ce qu'il était, fut brève. Il sembla désespérément perdu dans un passé horrifique, ses pupilles scrutèrent inlassablement une lointaine ligne d'eau et par instant elles s'élevèrent puis se rabaissèrent suivant inlassablement le rythme coutumier des vagues. Une larme perla le long de sa joue droite, les maux de cette journée passée n'allèrent pas fuir du jour au lendemain cette âme si profondément atteinte par le chagrin. Je m'avançai vers lui, tout en l'entourant lentement de mes bras, je murmura des mots inspirant la confiance et le partage de ses émotions si douloureuse. L'art de la la belle parole fut utile car il se retourna délicatement, m'obligeant ainsi à le libérer de mon emprise. Je lui demanda s'il était désireux de nous faire partager ses souvenirs... Il me répondit qu'il le ferait pour la mémoire de son équipage. Un sourire me fût remit, je lui rendis sans réfléchir un instant...
Un homme du seigneur Edailnes approcha, je compris que mon ami était envieux de me voir pour échanger nos opinions sur ce magistrat ainsi que sur la tâche qui nous incombait. J'encourageai le jeune homme à me dévoiler son nom, il le fit sans plus attendre.
- Viens donc avec moi jeune Efaïl de la ville de Darveil.
Elyra lui prit la main, je pus lire dans son regard l'envie de posséder son propre enfant. Instinctivement, je ne maintins pas plus de quelques secondes cet échange, car pour moi l'heure n'était pas encore à notre portée. Après un laps de temps assez bref, je me teins devant le Luron n°2. Je m'inclina légèrement en signe de salutation respectueuse. | |
| | | Edailnes Grand orateur
Nombre de messages : 1145 Participation RP : 24 Inscription : 12/04/2008 Age : 41
| Sujet: Re: Un village prit de panique. [PV: Baron de kalys, Edailnes] Mar 21 Avr - 17:10 | |
| Le baron se tenait devant moi, il venait d'effectuer le salut classique de déférence envers un supérieur. Soupirant, je me laissai choir sur l'un siège proche que contenait la cabine de l'ancien capitaine du navire et lui en désignai une seconde avant de prendre la parole d'un ton mi amusé mi fatigué :
Pas besoin de protocole, dans les faits, nous sommes au même niveau dans la guilde des lurons. Et plus que ton supérieur, je suis ton compagnons et amis.
Je souris, actes que je n'arrivais à faire qu'en présence des lurons. Lui tournant le dos, je me dirigeai vers le hublot de verre et de fer qui ouvrait sur la ville grisâtre.
Seul l'attachement que me porte Elmeron me vaut une place supérieur à la tienne... Mais trêve de palabre, je doute que tu ai répondu à mon invitation pour parler de nos positions au sein de notre guilde
Un court rire fusa de ma bouche. Je me retournai vers lui et m'adosai au mur, les bras tendus et appuyé sur une commode m'arrivant au bassins. Je cherchai les mots en moi. Il n'était pas question de convaincre mais de traduire mes impressions en expression réelle. Pianotant un instant de mes doigt sur le bois vernis, je commençai à lui parler plus sérieusement :
Ce village... Quelque chose me dérange. Mais écoute moi jusqu'au bout avant de me faire part de tes propres observation s'il te plait.
D'un mouvement des bras, je me remis en position verticale et commençai à marcher de long en large dans la pièce tandis que les mots s'échappaient de ma bouche. Doutes et interrogations diverses sur la situation :
Quand nous sommes arrivés, notre accueille fut pour le moins... Froid. Néanmoins, vus ma réputation en ces terres, je ne m'en suis pas inquiété plus que cela et j'ai accepté de bon gré leur offre d'hébergement dans l'auberge du village. Une auberge de deux étage. Le sol du hall tapissé de rouge et des dorures et autres marbrures tout le long des murs d'accueil. Je ne suis certe pas spécialiste en village indépendant, mais je doute que celui ci ai les moyens et l'utilité de s'offrir ce luxe. D'autant plus que la chambre que l'on m'a accordé n'avait pas la moindre trace de cette richesse. Une simple chambre d'hôte classique...Je ne sais exactement quand tu es arrivé... Mais je suppose que tu as du passer devant cette bâtisse. Mais passons, la n'est que le premier des évènements qui m'a perturbé dans cette ville.
Ce matin, un homme est venu me quérir pour m'annoncer le début de la réunions dans la demeure du chef de ville. Et je passerai sur cette ridicules fontaine asséchée dans une ville portuaire... Ainsi que sur la taille indécente et ridiculement dangereuse en une cote balayée par les tempête les plus dangereuses des terres d'aguératon. Non, ceci n'est que peu important... Ou du moins, il s'agit de fait a mettre sur le même plan que l'entrée de cette auberge. Ce qui me parait réellement étrange est l'attitude de ce maire. Jamais il ne m'a annoncé le nom de celui qui participerait avec moi à la chasse à cette créature. Je ne sais ce que cela cache, mais mieux vaut être prudent... Prudence que son intérêt vénal pour ce monstre ne fait qu'attiser.
Enfin... Ce bâtiment est d'une qualité bien supérieur à ce que l'état actuel de ce village peut acheter.
Je me tus à nouveau et m'assis sur le siège que j'avais déplacé peu de temps auparavant. Et, plongeant mon regard dans ceux d mon compagnons, je terminai :
Les traces sur ce navire me rappelle une chose..; mais je suis encore incapable de remettre la mains dessus. Néanmoins, une chose est certaine, cette créature n'est pas venue la naturellement.
A nouveau, j'interrompis le flot de mes paroles et me préparai à écouter les dires de mon allié. | |
| | | Baron de kalys Habitué
Nombre de messages : 214 Participation RP : 38 Inscription : 15/04/2008 Age : 38
| Sujet: Re: Un village prit de panique. [PV: Baron de kalys, Edailnes] Jeu 14 Mai - 12:05 | |
| Un délicat parfum d'iode marine se mit à envahir mes narines, je humai ses senteurs qui ne tardèrent pas à me faire penser à ma merveilleuse enfance. Une mémoire empli de souvenirs des plus agréables, je me laissai porter par ces songes sans trop me soucier de mon ami Edailnes qui patientai depuis quelques secondes. Mes pupilles se fermèrent durant quelques secondes, j'inspirai toutes les bribes d'images provenant d'un passé, indéniablement éloigné. Je revins à la réalité lorsque le jeune homme bouscula mon bras droit. Mes yeux s'ouvrirent, je contemplai lentement les lieux...
Nous nous trouvions dans la cabine principale, diverses portraits de marins se trouvaient accrochés aux façades de bois. Leurs yeux semblaient m'assaillir d'un regard interrogateur, une étrange impression... Peut-être était-ce tout simplement le fruit de mon imagination. Il est vrai que ces derniers temps, mon esprit s'avérait être tourmenté. Les décorations sommaires de ces lieux en perditions n'attirèrent que très peu mon attention. Je me contentais d'analyser l'espace entourant mon ami Luron. Je m'approchai et m'assis, en prenant des précautions afin de ne pas souiller ma tenue vestimentaire de liquide océanique ou bien de poussières intempestives.
Le Luron numéro deux me parla incessamment de ce mystérieux village. Pour ma part, ces dires semblèrent être véridique. Je trouvai ces lieux étranges, plusieurs signes de richesses n'eurent pas leurs places dans cette bourgade indépendante. Les hautes autorités de ces lieux semblèrent s'afférer depuis des lunes et des lunes à masquer des actes compromettants.
Je pris la parole, en observant sans relâche mon frère Luron:
- Mon ami, je ressens ici d'étranges sensations, une vague de mystère plane indéniablement sur ce village. Mais tout ceci n'est encore qu'à l'état de fœtus, je préfère observer d'avantages et te faire part de mes conclusions une fois celles-ci aboutirent... Si tu le veux bien? Bien sûr?
Je pris le jeune Efaïl par la main, le trainant au devant de la scène. Il émit plusieurs grimaces et me jeta un regards sombre. Ayant pour but de me rappeler qu'il détenait des informations dont nous avions besoin et que si il le désirait il pouvait se taire à jamais. J'inclinai ma tête en signe d'excuses, mon bras se tendit vers Edailnes. Dans le but de l'inciter à parler.
Le jeune garçon observa mon ami, il baissa la tête et débuta sa narration...
- Les flots bouillirent, des montagnes d'eau s'élevèrent puis s'écrasèrent sur nos crânes, la coque du navire bougea sans cesse.
Des larmes perlèrent sur les joues du petit homme, mon cœur se serra, j'éprouvai de la peine pour lui. Un être si innocent de tout pêcher, ne devrait pas connaître tant de souffrance.
Il reprit la parole.
- De gigantesques tentacules assaillirent rapidement le pont principal, le navire lutta sans cesse pour rester à flot. Les marins tentèrent désespérément de trancher les liens nous invoquant de nous enfoncer dans les abysses océaniques. Ce fut un schéma incontestable d'une panique inappropriée, ils agirent tous selon leur propre volonté et n'écoutèrent plus les ordres du capitaine. Ce qui précipita leurs morts. Une fois la coque fissurée, les hommes n'eurent plus le choix... Ils se jetèrent sur les esquifs de sauvetages. Et à ce moment là, j'aperçus pleinement la créature, des yeux lugubres me contemplèrent, des écailles noirâtres avec des nuances rougeâtres par endroit. Puis ce fut la fin, je m'écroulai et me réveillai sur la plage cette plage vierge de toute présence à cette époque de l'année.
Un long silence suivit ses palabres, j'inspirai pleinement cet air parfumé aux algues marines. Une puissante rafale de vent ébranla la stabilité de cette carcasse de bois. Un souffle limité par les parois s'engouffra sous mes vêtements. Un frisson m'envahit, cette histoire additionnée à ce climat froid m'inspirait une légère crainte sur ce que nous allions découvrir. Mon regard se porta sur Edailnes, il sembla aussi soucieux que moi... | |
| | | Edailnes Grand orateur
Nombre de messages : 1145 Participation RP : 24 Inscription : 12/04/2008 Age : 41
| Sujet: Re: Un village prit de panique. [PV: Baron de kalys, Edailnes] Ven 29 Mai - 13:14 | |
| Les paroles de l'enfant raisonnaient en moi tendis que je marchais vers l'hôtel contenant encore mon épée et mes gnomes. Et à leurs échos, mes craintes n'étaient chaque fois qu'un peu plus justifiées... Pourtant, il ne serait temps d'aviser que quand la bête attaquerait notre navire... A peine plus tôt, dans la cabine du bateau échoué, j'avais annoncé a mon allié que je m'en allais chercher mes armes. Le rendez vous était donné sur le bateau, quand la cloche de départ retentirait dans tout le village.
Les embruns mêlés à la crasse naturelle des villages pauvres attaquaient mes narines désormais. A mes coté, le gnomes s'agitait sans cesse, partagé entre la terreur sourde, aveugle et muette d'un dangers qu'il sentait émaner de moi et l'excitation du premier combat auprès des siens. Je lui jetai un regard, amusé en mon fort intérieur de la myriade de sentiments contenu dans un si petit être soumis pourtant à la même malédiction que moi. Sans devoir y réfléchir, mes pas nous conduisirent au devant de l'hôtel. Sans y prêter plus grande attention, je pénétrait en son intérieur et empruntai l'escalier sous le regard amorphe du maitre de maison. D'un geste brusque et déterminé sur la porte, je l'ouvrai en lui extirpant un cris léger. La chambre, si tant était qu'on pouvait appeler cette pièce vidée de tout ornement ou mobilier utilitaire autre que son lit de paille puant le sel et sa table vermoulue. Je secouai la tête et m'emparai du fourreau étrange de mon arme.
La pointe vers le haut, le manche vers le bas, je passais d'un mouvement ample la lanière en bandoulière avant de fermer les attaches placée le long de mon armure matelassée. Je considérai d'un regard le gris misérable de la pièce ayant perdu tout ce que j'avais put trouver de mélancolique depuis que la lune avait laissé sa place à son amant du jour... Légèrement frustré, je laissai échapper un "ksss" de dédain avant de m'en détourner. Je réempruntai l'escalier, le gnôme toujours à ma suite, et me rendis à l'écurie ou les autres gnômes semblaient avoir établis leur centre de... recherche.
Ces être avaient beau être méprisé par la plus grande partie des êtres vivants sur les royaumes oubliés, il n'en restaient pas moins ceux ayant l'intellect le plus développés. En l'occurrence, d'ingénieux systèmes pouvant convertir le roulis du bateau en énergie grâce à un système de balanciers. J'avais beau comprendre leur horreur des mouvement marin, eux, tellement habitué a la stabilité de leurs machines volantes et spectrale, j'avais un certain mal a comprendre leur air fier et ravis devant ce système permetant de rester stable sur un bateau... Enfin, qu'importe.
Sans que j'ai besoin de les dire, mes ordres furent transmit et tous se rendirent vers le navire afin d'installer leur étrange machinerie dans les cabines qui nous avaient été allouée. Et, tout en les regardant se diriger à pas lent, chargés de leur fardeau de fer et de bois, vers le navire, je louait ce dont qui me permettait de les commander sans devoir parler.
Peu de temps après, je me retrouvai sur le quai. Nous allions devoir naviguer la nuit durant pour atteindre l'endroit ou la créature avait surgit... Sans plus un regard vers cette mère qui semblait se faire prophète de malheurs à venir, j'empruntai le ponton menant au navire. Dans mon dos, la cloche sonnait, annonçant le départ prochain et rapide du bâtiment.
Nous allions enfin voir de quoi il en retournait. | |
| | | Baron de kalys Habitué
Nombre de messages : 214 Participation RP : 38 Inscription : 15/04/2008 Age : 38
| Sujet: Re: Un village prit de panique. [PV: Baron de kalys, Edailnes] Jeu 2 Juil - 11:31 | |
| Le tintement singulier qu'émettait la petite cloche marine, me fit sursauter. Je sortis des mes sombres pensées pour émerger lentement vers une réalité tout aussi lugubre. Mon regards voyageait sur les les flots, terminant son chemin sur la ligne d'horizon marquant la petite le rapprochement des eaux et des cieux. Mon âme vagabonde prit la décision de revenir dans ce monde ou le parfum iodé, ainsi que le silence harmonieux entraîne aisément nos êtres vers une agréable léthargie.
Mes rêveries dissipées, des cris vinrent s'immiscer aux creux de mes oreilles. Des vociférations indéniablement incompréhensible s'engouffrèrent dans mon esprit. Un marin hurlait a plein poumon une poignée d'ordre destinée à ses subalternes. L'équipage œuvrait incessamment afin d'hisser la voilure principale. Les dernières attaches furent détachées, la voile se dévoila aux regards des marins. Le navire débuta son ascension vers un destin inconnu ou la vie n'y a sans doute plus sa place.
Quelques uns de mes fiers soldats protestaient silencieusement contre l'immuable mal de mer qui engage chacune de nos sorties en mer. Je recherchais vaguement le visage du seigneur Edailnes, mais celui-ci demeurait introuvable. Pourtant je me remémorais la scène ou mon ami embarquait, ce qui me rassurait car il était forcément à bord. Las de ces recherches, je m'avançais, vers quoi? Vers qui? Vers le jeune Efaïl, qui malgré son chagrin et la peur de l'océan, avait insister pour embarquer sur le navire nouvellement agencé en bateau de chasse...
Ma main s'immisça dans les cheveux du jeune garçon, celui-ci eut l'air surprit, ne m'eut-il pas vue? Peu importe, son visage s'adoucit lorsque celui-ci s'orienta vers le mien. Apaiser de voir une tête familière, il me sourit. Je lui rendis instantanément. Nos regards se scrutèrent un long moment et n'entendant aucune de nos voix briser cette sérénité inaccoutumée, nous décidâmes d'orienter nos vues vers le « bleu nuit » de l'océan. Un soleil éreinté par une journée de labeur s'en alla se coucher, faisant apparaître sur les flots une réverbéréscence irrégulière. Un paysage merveilleux emplit de joie deux êtres émerveillés. Cet environnement apaisant à pour habitude de survivre que de court instant. Et aujourd'hui ce fut le cas, des paroles s'élevèrent dans les cieux et elles m'étaient destinées.
- Baron de Kalys, je suis Ilgus de Malfort, officier de marine depuis dix année sur le Black Tiger*. (* Navire de guerre appartenant à l'armée du Doux). Je suis ici afin de vous aidez à mener à bien votre mission. J'ai été appelé par le chef du village, mon engagement se paie, tout comme le votre, enfin je pense?
Curieux personnage, pourquoi une t-elle question? Sans réfléchir d'avantage je me détournai, tentant de rejoindre, promptement la poupe du navire. Dans ma marche rapide je libéra quelques mots qui lui furent destinés.
- Mon engagement dans cette quête ne regarde que moi, ainsi que mon employeur. Je vous serais gré de ne plus m'importuner.
Je sentis son regard me suivre au fil de mes pas, je ne m'y intéressai déjà plus.
Le courant marin devînt plus acharné, l'eau martela la coque en bois avec une force ne cessant d'accroître. Serait-ce le signe d'un début de tempête? Mes bras se posèrent sur le bastingage, contemplant les flots noirâtre, je me mis à songer à nouveau. Que d'étrangeté dans ce bleu marin, que de mystère dans ces abysses du monde et que de peur dans le cœur des hommes lorsque ceux ci les contemples... | |
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