Reconquête du royaume de Kalys

Partie I: La reconquête des terres de Kalys

Je commençais à vouloir me séparer de mon passé, je refoulais chaque nouvelle assaut envers mon cerveau. Pour le moment c'était une réussite totale. Néanmoins la jeune Elyra, me le rappelais quelques fois. Juste un regard sur cette magnifique jeune femme et voilà que mes souvenirs revenaient me hanter. Elle, qui depuis maintenant dix ans, me suivait partout ou j'allais. Cette dame de grande valeur, était mon ombre. Elle était pour moi, ma maîtresse, une garde du corps, une assassin, un agent diplomatique et elle était surtout mon général des forces Kalysiennes. Elle était la personne en qui j'avais le plus confiance.

Mes terres étaient désormais colonisées par des brigands, des mendiants, des prostituées... J'arrivais dans la capitale de mon fief, "Tyguir". Moi, ainsi que ma compagnie de soldat étions en pleine observations... Les rues étaient souillées de détritus, les routes n'étaient plus entretenues, les habitations étaient dans des états déplorables. Mon peuple était absent, je ne voyais que des étrangers, je pensa qu'il devait se terrer par crainte de ces êtres immonde. Lors de notre passage, tous nous regardèrent mais aucun ne s'interposa. Ce qui me surprit! Pourtant plus nous avancions dans le dédale de rue, plus il y avait de monde qui nous entourait. Je sentais mes hommes devenir un peu nerveux, néanmoins leurs déterminations étaient sans faille. Ils désiraient, tout comme moi, reprendre ses terres qui nous appartenaient. Ce combat allait surement s'avérer périlleux, mais nous n'abandonnerons jamais notre terre natal.

La route principale se terminait par un carrefour, une fois sur la place centrale, je compris...Ils nous attendaient! Une garnison de cinq cents hommes nous barraient le chemin du palais royal. Nous étions à présent encerclés. Moi et mes cent cinquante hommes ne ferions jamais le poids face à ces guerriers mieux équipés et en supériorités numérique. Néanmoins je savais que si nous devions nous battre, mes hommes combattraient avec ardeur et fureur dans le but de reconquérir notre fief. Des spectateurs c'était amassés derrière nos ennemis dans l'espoir de ne rien loupé du futur spectacle. Des yeux curieux nous observaient depuis les fenêtres situées en haut des bâtiments qui nous entouraient. Il me faisait pensé à des vautours, prêt à nous dépouillés une fois notre heure venue.

Un homme de grande envergure sortit de nul part, fît son apparition. Il était costaud, ses épaules larges et son cou puissant me faisait pensé à un taureau. Une chevelure blonde, aussi longue que celle d'Elyra, virevoltait au vent. Des beaux yeux bleus couronnaient l'archétype de l'homme parfait selon les femmes nordiques. Une armure scintillante recouvrait son être. Une cape noire ornée d'un cheval blanc y était imprimée, celle-ci masquait le verso de la magnifique protection. Un heaume d'argent recouvrait la tête de mon futur interlocuteur. Pour finir ma description visuel de l'étranger, je me mis à admirer ses armes, une épée d'argent rangée au fourreau. D'après l'esthétique de celui-ci, je pus en déduire que l'arme devait être une merveille. L'homme me regarda et prit la parole sur un ton qui me surprit. Sa voix était un peu rocailleuse. Son intonation me révélait qu'il avait déjà vécu se genre de situation. Il semblait être habitué et peut être même lassé de ce genre d'entretien...

- Seigneur Eldor Woulen, vous n'êtes plus ici chez vous! Repartez, ou bien nous vous massacrerons jusqu'au dernier. Est-ce bien comprit?

Mon tour était venu, je rompis le silence et commença à défendre mes idéaux:

- Je suis Eldor, seigneur des terres de Kalys. Ses terres appartiennent à la famille Woulen depuis toujours et ce n'est pas vous qui me les volerez! Je ne me laisserais pas manipuler par un saut de bandit. Maintenant déguerpissez ou bien nous vous châtierons avec une joie sans précédent. Est-ce bien clair?

L'étranger eut un sourire inattendu, puis il rétorqua:

- Ses terres sont désormais au maître des voleurs, Isagard. Quand à moi je suis son fidèle Elius, commandant de la Ligue des Voleurs. Vous ne pourrez repartir d'ici vivant car vous êtes dans une situation moins confortable que la notre. Donc je vous ordonne de repartir tout de suite ou bien vous périrez!

A la suite de ces mots, je croisa le regard d'Elyra. Elle comprit sans plus attendre que l'heure était venue. Ses genoux se fléchirent, sa lame courte fût sortie du fourreau et son bouclier vînt au devant de son torse ainsi que de son thorax. Il s'en suivit un claquement de métal et un souffle intense de mouvement. Les lignes de derrière avaient suivit leur général, les soldats prirent la position d'un rectangle protecteur.

Peu à peu je reculais dans le but de consolidé la partie manquante du puzzle. Une fois en place je vis mon adversaire murmurer des ordres à son sou-fifre. Celui-ci leva une main et le combat allait être engager...

Partie II: Tyguir à feu et à sang

Les ordres furent donnés, Elyra s'apprêtait à lancer une offensive. Mais au moment d'agir nous fument surpris lorsque une lumière intense illumina les cieux. Dans un mouvement synchronisé, nous levâmes tous et toutes les yeux. Le ciel était embrasé, et ce feu ardent se dirigeait sur moi et mes hommes. Par expérience militaire, nous savions ce qui était en train de se produire et c'est pour cela qu'il nous fallu moins de quelques secondes pour réagir. Nos jambes se courbèrent d'avantage, nos boucliers masquaient à présent la quasi-totalité de nos corps. Néanmoins nous nous exposions d'avantage au devant de notre corps. Les projectiles tombèrent, quelques flèches s'immiscèrent dans nos rangs, des hommes s'écroulaient...

Notre réaction fût immédiate, les soldats tombés furent remplacés par le guerrier qui suivait. Une seconde volée, nous retombait dessus... Je commençais à penser que le combat allait se dérouler ainsi. Mais contre toute attente les lignes ennemis chargèrent. Ils hurlaient, comme des chiens atteint de folie meurtrière. La bataille allait débuter... Peu à peu, nous nous redressions, prêt à accueillir l'ennemi. Nos lances passèrent entre nos boucliers, formant ainsi une barrière menaçante et peu attrayante. Néanmoins ce système de protection assez élaboré, n'allait pas repoussé l'adversaire. Il faudrait plus qu'un peu d'intimidation pour mettre notre assaillant en déroute. Les cris redoublèrent d'intensités, les pas lourds des voleurs raisonnaient effroyablement dans toute la citée de Tyguir.

L'instant de carnage débuta, les brigands s'empalèrent sur nos lances. Mais cette protection sommaire, n'eut plus d'utilité après quelques secondes passés. Les ennemis c'était insérés dans nos lignes. La bataille eut lieue... Je regardais mes hommes, ils se battaient avec courages et déterminations. Mes yeux se portèrent sur Elyra, cette jeune femme était une déesse de la guerre. Elle manipulait son épée courte avec une agilité inégalée, ses mouvements étaient précis et calculées. Nous aurions pût dire qu'elle se battait avec une grâce digne des divinités.

Deux hommes la chargèrent, quelques parades furent effectuées, ensuite vînt son tour d'attaquer. Des coups violents martelaient les écus des malfrats. Lorsqu'une zone du corps de l'homme de droite fût laissé sans protection, Elyra en profita pour planter sa lame dans l'abdomen de l'ennemi. Celui-ci fût surpris, son visage se mit à blanchir et ses jambes tremblaient. Après un court un instant, l'homme fût vidé de force et son courage s'envola. Il s'écroula sur les pavés de la place. Du sang coulait de sa bouche ainsi que de sa poitrine et terminait sa course sur le sol. Le deuxième homme perdit un peu de son enthousiasme en voyant son camarade dans un état déplorable. Il avait des mouvements hésitants et se fût la raison qui causa sa perte. L'arme d'Elyra fendit l'air et trancha la jambe gauche de l'adversaire, celui-ci émit un hurlement de douleur. Il s'effondra directement par terre, ses yeux devinrent globuleux. La jeune femme, le toisa depuis sa grandeur et dans un mouvement rapide, elle sépara le bras droit du torse de l'homme. Un nouveau cris de douleur se fit entendre. L'ennemi agonisait et dépourvu de la main qui détenait le seul rempart qui le protégeait de sa rival, il n'avait plus qu'une chose à faire, périr. La pointe d'acier de la jeune femme s'enfonça dans le crâne de l'inconnu. Ceci eut pour effet de mettre un terme à se duel inégal.

La bataille faisait toujours rage, mais l'issue de ce conflit était sans surprise, nous allions mourir. L'adversaire avait submergé nos lignes, les combats étaient à présent à un contre trois. Une logique imparable, si nous continuons ainsi leur supériorité numérique engendrerait notre fin. Il fallait trouver une solution assez rapidement. Lorsque celle-ci vînt à mon esprit. Je désigna Elyra pour organiser notre retraite.

L'idée, était de se replier dans la rue la plus étroite et la plus sombre de la ville. Étant originaire de la cité, j'en connaissais chaque recoins et je savais que l'allée des maléfices serait un endroit idéal afin de gagner cette bataille. Ma jeune général avait commencée à couvrir notre retraite, avec l'aide de quelques hommes ils allaient nous protéger au mieux. Une fois que nous fument arrivés dans la rue, j'ordonnai à mes guerriers valides de prendre positions dans les étages de chaque habitations. Mon second ordre fût d'investir une taverne et d'en ressortir tous les tonneaux d'alcool que nous pourrions trouver. Ensuite, je les fient placer dans des points stratégiques du couloir de la mort. J'entreposai avec l'aide de mes soldats, les blessés dans une maison vider de toutes présence. Celle-ci était la dernière habitations de la rue. Une barrière sommaire fût construite au devant de sa façade afin de la protéger au cas ou l'ennemi arriverait jusqu'ici . Les résidents commençaient à fuir leur demeure en voyant ma petite troupe investir leurs logements. La manœuvre était feint prête, j'ordonnai donc à un de mes hommes d'aller prévenir Elyra que nous étions en position. Celui-ci, exécuta mes ordres.

A peine fut-il partit, que j'entendis un brouhaha se rapprocher irrémédiablement de notre position. Je me mis en position d'observation en haut de l'hôpital de fortune et la je vis mon général se replier dans nos retranchements, elle n'était accompagnée que d'une demi-douzaine de soldat. Nous devions couvrir sa retraite... Je donnais les ordres à un vieux soldat nommé Ilkar. Il les retransmit aussitôt et mes souhaits furent exaucés. Une déferlante de flèche vinrent écraser sur la bande de malfrats qui poursuivaient nos compagnons. Mais le destin voulait pas nous laisser le moindre instant de répit. Et la course poursuite continua donc...

Parie III: Le retranchement

Elyra s'engouffra dans la première habitation qu'elle aperçu, ses hommes sur les talons. La porte d'entrée fut refermée dans un bruit assourdissant. L'ennemi tambourinait le bois qui les séparaient de leurs proies. Une seconde volée de flèche s'écrasa sur ces guerriers, beaucoup périr. Les survivants rebroussèrent chemins. Ils rejoignirent leur chef, Elius. J'observais la scène avec le plus grands intérêt car les agissements futur de l'ennemi déciderait de notre sort à tous. Visiblement leur commandant ordonnait des ordres car il accomplissait de grands mouvement dans notre direction.

Les guerriers ennemis se rassemblaient, ils se mirent en rang et débutèrent leurs avancés. Apparemment nos projectiles ne leurs faisaient plus peur. Une troupe d'environ trois cents cinquante guerriers venaient de pénétrer dans l'allée des maléfices. L'inquiétude commençait à me ronger, comment allais-je pouvoir sortir mes hommes de ce goulot d'étranglement.? La seule solution était de résister, mais nous avions déjà perdus la moitié de nos soldats...Cette bataille s'annonçait très ardue. Néanmoins nous sommes des Kalysiens et un Kalysien ne se soumet jamais!

Les troupes ennemies s'arrêtèrent une fois arrivées au milieu de la rue. Je ne compris pas tout de suite ce qui était en train de se produire. Par crainte, j'ordonnai d'envoyé une volée de projectile, mais si peu percèrent les défenses ennemis. Les ennemis se protégeaient efficacement grâce à leurs grands boucliers. Je n'avais jamais vue des brigands aussi bien organisés... Le mystère fût dévoilé lorsqu'une vingtaine d'homme sortir des rangs. Ils portaient tous, une bouteille d'alcool dans chaque main, le haut du goulot de celles-ci était embrasé. Le verre se fracassa au sein des maisons, le feu ne tarda pas à se déclarer. Mes hommes allaient mourir consumés par un feu ardent. Une mort attroce, que je me résigna à accepter. Ma réaction fût fulgurante.

L'adversaire n'avait pas été le seul à organiser ce genre de mauvaise surprise. Mon tour était venu, mes ordres furent donnés. Mes arches bandaient leurs arcs, des flèches enflammées venaient de s'écraser sur le sol trempé d'alcool ainsi que sur les tonneaux provenant de la taverne. En quelques minutes la rue devint un gigantesque brasier. Des hurlements retentirent partout autour de moi, des cris d'agonies parvenaient jusqu'à mes oreilles. L'odeur de brulée s'immisça dans mes narines. Mes yeux se portèrent sur la route, en contrebas. Des soldats courraient partout, marchant sur leurs camarades morts. Des lambeaux de chairs brûlés étaient dispersés ici et là. Un paysage cauchemardesque.

Je mis plusieurs minutes à récupérer mes esprits. Lorsque je repris conscience, je me mis à détailler la scène à nouveau. Car il fallait sortir mes hommes de cet incendie colossal. Des survivants vinrent nous rejoindre. A présent nous étions une cinquantaine dans l'hôpital de fortune. Une issue fît son apparition dans mon esprit. Il fallait fuir par les égouts de la ville. Contrairement à beaucoup de citée, Tyguir était l'une des seules à posséder un réseau d'évacuation très élaboré. En temps prospère cette ville était une citée « savante ». Mais étrangement, je me rendis compte que je ne connaissais pas aussi bien les sous terrains que la surface. Une fois pénétrer à l'intérieur, je me mis à rechercher notre chemin. Mais en vain...

Par chance, Elyra connaissait mieux que moi, les dessous de la citée. Ce fut elle qui nous dirigea. Notre avancée fût lente à cause des quelques blessées que nous tentions désespérément de sauver et bientôt nous nous aperçurent qu'un groupe armée nous pourchassaient dans les sous terrains. Ils étaient accompagnées de leur chef, Elius. Je compris qu'il était inutile de fuir d'avantage, car ils nous rattraperaient de toute façon. Donc le décision fut rapide à prendre, nous devions faire face. Une fois arrivé dans une pièce de traitement des eaux usagées, nous firent haltes! J'ordonnais à mes guerriers valides de prendre position à la sortie du tunnel de cette façon l'adversaire arriverait en nombre limité et ils leurs sera difficile de nous submerger même en ayant un nombre plus important de soldat. Mes meilleurs hommes se mirent en premières ligne, les blessés furent déposés dans l'espace vacant et mes quelques archers s'accroupirent devant les mourants dans le but de les protégés jusqu'à la mort. Une nouvelle charge fût lancée à notre encontre...

Parie IV: Une bataille ensanglantée

Les murs tremblaient, des hurlements retentirent, puis survînt le claquement des lames qui résonnèrent dans tous les égouts. Des hommes s'écroulaient mais cette fois-ci beaucoup de voleur périr. Le tunnel était étroit et leur nombre était plus un inconvénient qu'un avantage. Les guerriers Kalysiens se battaient avec bravoure et dévotion envers leur chef. Aucun ne commettait d'erreur, l'organisation semblait être irréprochable. D'ailleurs l'adversaire commençait à s'en apercevoir, l'ennemi commençait à hésiter, ce qui causa encore plus de perte dans leur rang. Mais contre toute attente, un guerrier imposant balaya une rangée de mes fier soldats. La panique s'incrusta dans le regard de mes hommes, leurs vigueur aux combats commençaient à s'envoler. Mais la ligne tînt miraculeusement debout, néanmoins le colosse continuait son œuvre apocalyptique. Sa hache tombait, s'écroulait et virevoltait dans tous les sens semant chaos et discorde dans mon organisation militaire. L'ennemi se rapprochait dangereusement de la sortie du tunnel, si il l'atteignait alors notre fin serait prononcé.

Je songea rapidement à une solution pour mettre se tueur à terre. Une unique solution me vînt à l'esprit. J'envoya donc mon meilleur guerrier l'affronter, Elyra allait le combattre. Le conflit perdura tant que mon général se préparait psychologiquement. Puis l'instant fût venu, dans un mouvement synchronisé mes guerriers s'écartèrent, une salve de flèche fut tirée dégageant ainsi le colosse de tout renfort. Elyra courut en direction de son rival, les combats cessèrent brusquement, tous les guerriers s'apprêtaient à admirer cette bataille titanesque. Dans un saut gracieux, mon général tenta de percer la défense de l'ennemi en envoyant un coup sec au niveau de son cou mais celui-ci dévia l'épée courte à l'aide de son immense bouclier. Elle retomba dignement sur ses jambes tout en se préparant à esquiver un coup de hache venant de derrière, mais celui-ci n'arrivera jamais. Elyra se retourna et plongea son regard dans les yeux de l'inconnu. De la haine commune s'en échappa...

Après quelques secondes passés, l'assaut reprit... Cette fois-ci ce fut le colosse qui se mit à charger, son arme fenda l'air horizontalement avec une vitesse étonnante pour un homme de cette corpulence . La jeune femme fit une roulade dans l'objectif de fuir se coup qui aurait put être fatal. Dans la continuité de son mouvement, elle s'empressa de projeter le métal froid de son épée courte dans le mollet de son adversaire. La chair fut meurtrit et du sang se mit à couler de la plaie ouverte sur au moins dix-sept centimètres. Le gaillard perdit un peu l'équilibre ce qui laissa un instant précieux pour Elyra, des secondes qui lui permirent de se redresser et de faire face vaillement tout en conservant une garde digne de se nom. Un cri de fureur s'échappa de la gorge déployée de l'étranger.

Elyra ne prit pas peur de ce système d'intimidation, au contraire elle se mit à charger de nouveau... Elle s'approcha irrémédiablement de l'être hostile en faisant tournoyé dans sa paume une lame couverte de sang. Le colosse abaissa sa hache, l'arme pénétra dans l'eau usagée des égouts terminant ainsi sa course dans une pierre lisse qui fut fendu sous la violence du choc. Mon général venait de réussir un exploit inoubliable, elle avait esquivée la charge de son ennemi en faisant un pas de côté puis le combat fut clôt dans la foulée. Car son épée courte pénétra dans le flanc droit de l'homme, puis la pointe d'argent ressortie sur le flanc gauche, brisant au passage quelques côtes et perforant quelques organes vitaux. Le colosse prit instinctivement un visage d'ahurie, ses yeux prirent l'aspect d'un néant absolue et son dos se vouta implacablement. Il paraissait désormais beaucoup moins impressionnant. Ses genoux chutèrent dans la fine couche d'eau usagée, éclaboussant ainsi les bottes de mon meilleur assassin. Elle contourna l'inconnu, elle se pencha et murmurant au creux de son oreille:

- Elyra, tel est le nom de ta meurtrière.

Son épée courte fut remise au fourreau et sa dague fut défouraillée. La fine lame trancha dans une rapidité surement inégalée, la carotide de l'homme. Celui-ci s'effondra en émettant lors sa chute un bruit assourdissant. Nos ennemis se regardèrent, lorsque les lignes furent instinctivement reconstituées derrière la retraite de mon général. Allaient-ils poursuivrent cette bataille ou allaient-ils rebrousser chemin dans l'espoir de recouvrer leurs forces d'antan. Au fond de mon cœur, j'espérais réellement qu'ils allaient se mettre à fuir nos visages.

Partie V: Un palais hostile

Un conseil stratégique fût donné lorsque nos ennemis commencèrent à rebrousser chemin. Nous devions établir un plan d'évacuation afin de sortir des sous-sol de Tyguir. Elyra et Ilkar m'entourèrent, après cinq bonnes minutes nous avions convenus qu'il faudrait sortir au niveau du palais car Elius ne nous chercherait surement pas par là. Nous marchâmes donc durant une bonne heure. Nos vêtements empestaient, notre peau était irrité par les eaux insalubres des égouts, nos jambes étaient lourde et la fatigue c'était propagée dans nos corps. Bientôt le courage nous abandonnerait.

Mais la sortie vînt à nous. Une plaque d'égout se souleva, la tête d'un de mes fiers guerriers apparut à la surface. Il observait les alentours, une fois la situation analysée, j'ordonna à cinq de mes hommes de sortirent en position d'éclaireur. Ils rampèrent sur le sol pavé, puis se levèrent à des endroits opposés. Le dos contre les murs de chaque bâtisses qui entouraient notre base primaire, ils nous firent signes que la voie était libre de tout danger. Nous remontâmes tous, le palais de Tyguir se trouvait face à moi. Mon palais...

Une petite enceinte l'entourait, elle était plus esthétique que protectrice. Néanmoins quelques gardes de la guilde des voleurs faisaient leurs rondes en haut de celle-ci. Je me repérais aisément, nous nous trouvions au milieu de l'allée principale du palais. Des haies, autrefois taillées avec minutie étaient désormais à l'abandon. Elles avaient été plantées en parallèles à la route de façon à dissuader quiconque voudrait piétiner la pelouse du baron. Mais désormais plus rien n'était entretenues! Mon regard se posa sur ma demeure, elle avait un visage sombre, je ne savais pas ce qui pouvait me faire croire cela car elle avait toujours été rayonnante. D'ailleurs ils m'arrivaient de nommé la nommé la « bâtisse du bonheur ». Des piliers colossaux supportaient le poids d'un énorme balcon, des souvenirs revinrent à mon esprit. Je me remémora que je prenais mon café avec mon vieille ami Nabukodonosor et qu'ensuite nous avions parlés des récits héroïque des Disciples d'Elandra et tout cela sur ce même balcon.

Je retrouva mes esprits lorsque l'un de mes guerriers signala l'approche d'une patrouille. Des bruits succins nous parvenaient des rues adjacentes. Le seigneur Isagard avait surement déployé toute sa garde dans les rues de Tyguir. Et sans aucun doute leurs objectifs étaient de nous retrouver et par la suite nous assassiner. Un léger frisson me parcouru à cause de cette horrible pensée. Il fallait prendre une décision, devions-nous fuir? Devions-nous pénétrer au sein du palais dans le but de rechercher l'ennemi ou bien devions-nous courir à notre perte en rivalisant en face à face avec nos rivaux? La dernière solution n'était pas la meilleur... Après un instant d'hésitation, je conclus que nous devions attaquer le palais et mettre un terme à ce conflit.

J'observais mes hommes, nous étions si peu nombreux... Mais je savais que c'était peut être notre dernière chance de réussir. Les nouveaux ordres furent donnés. La mission était clair, trente de mes guerriers allaient protéger la porte principale du palais. Il ne fallait surtout pas que l'armée adverse pénètre dans le palais. Le reste de mes soldats me suivrait dans le palais à la recherche d'Isagard. L'assaut fût lancé, les premiers gardes protecteur de l'accès principales tombèrent sans un bruit. Mes soldats investirent le hall du palais, puis ils barricadèrent l'énorme porte. Une fois ceci accomplit, les archers saisirent leurs armes et s'apprêtèrent à répondre à la charge ennemi qui n'allait surement plus tardé.

Pendant ce temps là nous avions commencés à quérir notre objectif, après être passé devant quelques pièce inoccupé nous tombèrent face à une salle de repos. Une dizaine de garde furent stoppés dans leurs actions mutuels. Ils nous observèrent un instant, puis l'attaque fût annoncée. Nous étions huit à leurs faire face, Elyra m'avait accompagnée. Elle fut la première à aller au front, nos soldats la suivirent de près. Une nouvelle bataille commença et l'issue était réellement incertaine...

Partie VI: L'absent du palais de Tyguir

Le brouhaha s'intensifiait, des hommes hurlaient à la mort, d'autres tentaient désespérément de la repousser en luttant pour rester éveillés. Puis au dessus de ces corps, Elyra se battait vigoureusement, elle n'était plus accompagnée que de deux guerriers. Ils faisaient face à cinq ennemis. La stratégie adverse était de les encerclées grâce à leur nombre. Néanmoins mon général ne leur en laissa pas le temps, elle se propulsa en avant, fonçant tout droit sur deux des êtres hostiles. Et avec une force incroyable, sa lame se mit à fendre les airs, percutant au final le crâne d'un ennemi. Le corps devenu tout flageolant, s'écroula lourdement sur le sol. Le second adversaire ne tarda pas à obtenir le courage nécessaire pour venger la mort de son ami. Il s'élança sur Elyra, trois tentatives d'assassinats eurent lieux, une quatrième fût tentée mais une esquive apparue à nouveau. Mon général en profita pour planter sa dague dans le ventre de l'ennemi, celui-ci ne vit pas le coup venir. Il s'effondra, sa vie commençait déjà à le quitter. Il baignait à présent dans son propre sang. Les derniers hommes furent tués par mes deux derniers soldats qui se battaient merveilleusement bien. D'ailleurs je les félicita.

Nous reprîmes notre chemin, après cinq minutes de folle cavalcade au sein du palais nous furent arrivés au devant de la salle du trône. Nous pénétrâmes en son sein, les lieux semblaient avoir été désertés depuis un long moment. Tout semblaient endommagées par le temps écoulés. Nous ne trouverons personnes en ces lieux insalubres, Isagard doit se cacher ailleurs. Nous ne pouvions pas nous permettre de rester ici plus longtemps. Il fallait fuir de cette ville, mais une question subsistait! Comment s'enfuir sans se faire remarquer? Je me plongea dans des songes profonds, lorsque un bruit inattendu me révéla une réalité, que je ne désirais pas connaître. De l'autre côté du palais, la porte principale venait d'exploser. Comment était-ce possible? Y a t-il des mages dans les rangs de la guilde des voleurs? Tant de question resterait sans réponse...

Des bruits de métal s'entrechoquant raisonnèrent contre les parois des couloirs. Le palais devait connaître un des instants les plus sombre, depuis le jour final de sa conception. Un léger souffle de vent frappa mon visage, il accompagnait l'odeur néfaste de la mort. Une senteur bien connue de mon odorat, je ne la rejeta car j'avais apprit à l'apprécier. Néanmoins elle me dérangeait un peu, car je me doutais qu'elle provenait des guerriers que j'avais laissé à l'entrée du palais. J'eus des pensées machiavélique, rêvant de barbarie et d'atrocité, je m'imaginais comment défaire anéantir irrémédiablement l'ennemi en causant le plus de souffrance possible. Je chassa ses pensées obscur pour revenir à la dur réalité, nous avions perdu, il ne nous restait qu'une solution, la fuite...

C'est Elyra qui eut la première réaction, elle empoigna mes deux derniers soldats et les redressa. Puis la jeune femme m'observa un instant, elle écarta ses lèvre et murmura des mots ayant intonation angélique.

- Baron Eldor, nous devons fuir par le passage des anciens, c'est le seul espoir que nous ayons afin de nous en sortir vivant.

Après une courte réflexion je compris qu'elle avait raison, j'approuvai d'un signe de tête et nous nous mimes à courir dans les longs couloirs.

Je me remémora les quelques souvenirs qui restaient ancrés dans ma mémoire. Ce passage était masqué par la statue d'un de mes aïeux. Elle se trouvait dans le couloir est du palais. Je n'avais jamais eu l'occasion et de l'emprunter, d'ailleurs peu de monde connaissait son existence mis à part Elyra et moi.

Partie VII: La porte sombre

Dans cette course effrénée, je me laissai porter par les volontés de mon cerveau. Des images de ma jeunesse me traversèrent la tête. J'étais là, au bord d'un petit cours d'eau sans nom. La pêche était à l'époque l'un de mes divertissements préférés, avec la chasse bien sûr! Pourquoi aime-je ce genre d'activité? Je dirais que c'est l'esprit de la traque qui m'intéressais. Il est vrai qu 'en ce moment je l'appréciais guère car j'incarnais le rôle du gibier. Je me remémore ce jour, car dans l'après midi ensoleillé, j'avais ferré un gigantesque carnassier. Le combat avait duré plus d'une heure, à la suite de cela, le poisson brisa le fil qui nous reliait et il s'enfuyait vers une zone plus sécurisée. Le rapport était simple, même la proie à une chance de s'en sortir vivant. Il fallait juste lutter de toutes ses forces.

Le martellement des bottes sur les carreaux de marbres se fit entendre dans tous le palais. Des hommes étaient à notre recherche. Mes soldats n'avaient pas réussis à contenir l'avancée ennemi, à présent leurs corps devaient reposés sur le sol marbré. Je me sentais nostalgique, en repenssant à tous ces visages qui venaient de donner leurs vies pour leur souverain, pour leurs terres, pour leur royaume. Un sentiment de lâcheté survola mon esprit, je commençais à regretter le fait de ne pas être venu leurs portées secours. Elyra posa ses yeux sur ma personne, je lui rendis se regard, un échange harmonieux entre deux êtres éprouvants une dose d'affection commune. Je compris qu'elle venait de deviner mes sombres pensées. Elle m'étreignit le bras, tout en ralentissant notre course, nous nous rapprochâmes peu à peu, pour finir dans les bras l'un de l'autre. Une douce chaleur émergea sous ma peau, mon cœur s'embrasait, mon âme voyageait dans les cieux en quête de la rêverie sentimental exemplaire. Je resserrais mon étreinte, je sentis sa poitrine venir au contact de la mienne. Un halo magique venait de nous encerclées, cet effet invisible n'étais perçu que par deux êtres, Elyra et moi même. Le pseudo-sortilège se volatilisa lorsque mes deux derniers guerriers me chuchotèrent ces mots:

- Baron, nous devons plus perdre de temps! La fuite est notre seul espoir de survie. Nous devons vivre pour rendre hommage à nos frères défunts.

J'eus un instant de réflexion, il avait totalement raison. Je me sépara lentement de ma maîtresse, nos yeux se lâchèrent tardivement. Néanmoins, l'amour venait de se propager dans mon corps et il m'était difficile de revenir, ne serait-ce qu'un peu à la dur réalité de la guerre. Elyra, sembla oublier cet instant passionnel, pour se préoccuper essentiellement de notre objectif actuel. Nous reprîmes notre folle cavalcade dans les couloirs du palais. Lorsque le mémorial fût en vue, je compris que nous approchions du but. Nous pénétrâmes dans cette petite salle, elle était étrangement sombre. Je me souvenais de ce lieu, qui autrefois rayonnait de sa beauté. Des vitraux représentant les souverains de jadis avaient été mis en place afin de reflété leurs lumières légendaires au sein de la pièce. Ils étaient à présent recouvert par des draps noirs, l'énervement gagnait mon être intérieur.
Ma vue se porta sur les statues représentants mes aïeux, elles étaient au nombre de quatre. L'une d'elle se démarquait plus que les autres, de par sa taille que par son aspect. La pierre avait été travaillé méticuleusement. Une œuvre ayant été réalisée par un maître sculpteur, un homme qui devait avoir une connaissance approfondie du mot « perfection ».

Elyra s'avança prestement vers ce joyaux, elle le contempla quelques secondes. Puis elle l'agrippa, mes deux hommes vinrent l'aider dans cette tâche. La statue se mit à vibrer, le sol émit un bruit assourdissant, synonyme de plainte rocailleuse. La pierre frottant le sol marbré dépourvu de marbre depuis des siècle, protesta activement. Néanmoins sa voix ne se fit pas entendre et les apprentis déménageurs œuvraient de plus belle. Un trou noir se dévoila au dos de la statue. Elyra donna l'ordre d'arrêter leurs labeurs. Les deux soldats reculèrent, puis regardèrent l'ouverture avec un air de désapprobation. De la peur pouvait être lu, en observant les traits de leurs visages. Je tenta de les rassurer par un sourire maladroit. Mais visiblement, ce n'eut aucun effet. Et pourtant nous devions tous rechercher le courage nécessaire afin de fuir par la porte sombre.

L'ennemi se rapprochait, des bruits de pas foulant les couloirs de la majestueuse demeure se laissèrent entendre. Nous pressâmes le pas et nous allions pénétrer dans un monde inconnu ou l'obscurité avait élue domicile. Nos sens étaient en alerte, mais cela s'avéraient inutile car la noirceur des abysses y étaient omniprésente. Un silence, digne des profondeurs océanique, régnait ici maître absolue. L'œuvre de pierre fût remise en place, trois torches murales furent décrochées, elles s'embrasèrent quasiment aussitôt grâce aux cailloux magique que possédait Elyra. La descente aux enfers pouvaient débutées...

Partie VIII: La marche musicale

Nous descendions un long couloir étroit, ils nous obligeaient à marcher en file indienne ce qui ne me plaisait guère, car je ne me sentais pas en total sécurité dans un espace aussi restreint. Mais nous devions subir notre sort avec tempérance. Une odeur nauséabonde flottait dans les airs, peut être était-ce l'odeur des quelques rats morts que nous venions de croiser, ou bien était-ce quelques choses de plus volumineux comme des corps d'hommes laissés ici dans l'intérêt d'un mystérieux assassin. Car s'il cachait dans ces lieux une série de cadavre, alors les pauvres victimes auraient peu de chance d'être retrouvée... Mes pensées divaguèrent un peu trop à mon goût, il fallait que j'occupe mon esprit à autre chose. Néanmoins, sans réellement le vouloir, je repensais à un meurtrier imaginaire, puis j'en conclus que si des êtres étrangers jonchaient la terre de ces galeries, alors cela signifierait que l'ennemi pourrait connaître lui aussi l'existence de se passage secret. Une légère crainte hanta mon esprit quelques instants, puis je repris le contrôle, en songeant que nul n'avait découvert cet endroit en six cents ans de règne.

L'ennui gagna notre petite troupe, la nostalgie et l'angoisse avait prit possession de nos quatres personnes. Nous songeâmes à nous distraire un petit peu, la folie avait dû instaurer son emprise sur nous car qui aurait la volonté de s'amuser dans une situation aussi rocambolesque. Un chant fût entonner par la voix mélodieuse d'Elyra de Kalys. Mes deux derniers hommes l'écoutèrent un instant et lorsqu'ils reconnurent tous deux la chanson, ils se mirent à la suivre en sifflant l'air. Mon ouïe se laissa captiver par sa voix mélancolique. C'était bien étrange quelques secondes auparavant nous cherchions une solution d'occupation et elle vînt sous la forme d'une musique ne possédant aucune joie. J'écoutai attentivement les paroles de ces anciens écrits...

Dame de la noblesse,
Toi qui nous à élevé du sol.
Dame de la belle parole,
Toi qui à créée l'art de la sagesse.

Nous sommes tes enfants.
Pour l'éternité nous te servirons.
Nous te suivrons, même à nos dépends.
Pour toi nous périrons.

Au-delà de la raison,
Tu nous ordonnera la destruction.
Car au devant de l'extinction,
Tu nous guideras vers la meilleure des solutions.

Et si la bataille nous attends.
Alors notre ordre s'opposera.
Et si notre foi en toi nous défends.
Alors la victoire sera là.

Mais si les cieux viennent à nous trouvés.
Et bien tu sauras que tes enfants,
Auront été fier de servir leur maman.
Car l'honneur aura été à notre portés.

Je n'arrivais pas à me souvenir du nom de l'auteur, mais je pouvais me remémorer la première fois ou je l'avais entendu. Il s'agissait d'une petite troupe luronne, elle avait investit les rues de Tyguir durant une semaine entière. Pendant cette période, les gens avaient été obtenus un sourire radieux, néanmoins lors de la dernière représentation une jeune femme avait prit la voie du chant. Et les esprits devinrent mélancolique au furent et à mesure que les paroles se succédaient. Après leurs départs, mon père à cette époque souverain des terres de Kalys, avait ordonné de retrouver la femme à la voix sinistre. Son souhait fût exaucé, la troubadours avait été engagée par le baron dans le but, non pas d'égayer ces journées par des chansons entrainantes mais plutôt dans le but d'élargir le répertoire des musiciens militaires. Il voulait, que par la musique et le chant, l'ennemi soit atteint de paralysie et que la folie pénètre leurs esprits. Étant enfant, je n'approuvais pas forcément tous les faits et geste de mon père, mais malgré cela, je pensais que cette idée était de loin la plus machiavélique et la plus réfléchit. Car avec un peu de chance, l'adversaire prendrait peur et de ce fait il combattrait moins efficacement. C'est pour cette raison que je la mettrais encore en exécution une fois que mon royaume aura été reconquit.

La fuite avait été périlleuse, mais j'avais réussis à m'échapper de mon ancienne demeure. Mes rivaux campaient à présent nuit et jour sur les tours de vigies par crainte de me voir revenir. Après avoir retrouver mes quelques généraux et une dizaine de soldat blessés lors du conflit qui s'était déroulé dans le couloir principal du palais de Tyguir, je songeais sérieusement... Il fallait à présent agir intelligemment car je ne pouvais plus me permettre de subir d'aussi lourdes pertes. Mes derniers guerriers étaient incontestablement des braves, néanmoins ils restaient humains et donc je me devais de prendre soin d'eux. Je devais agir à présent avec minutie et discrétion!

Un plan sans faille devait être élaboré, je cherchais désespérément. Ma ville avait été érigée de façon à ce qu'elle soit quasi-imprenable. Ce qui constituait un rempart indéniable à sa reconquête. Néanmoins après quelques jours de réflexions, une idée m'était parvenu.

La planification de ce plan allait durer quelques heures, j'expliquais à ma petite troupe de Luron que nous devions impérativement reconquérir notre domaine et que pour se faire nous devions agir selon mes initiatives. Ils m'écoutaient avec attention, ensuite ils acquiesçaient d'une manière simultanée.

La dernière charge allait être donnée, c'était l'assaut du dernier espoir...

Partie IX: La mort d'un chef brigand

L'aube s'élevait sur les contrées de Kalys, la nuit avait été fraiche, c'est donc avec plaisir que le visage lisse d'Elyra, accueillait les premières lueur émanant du lointain soleil. En contrebas de sa position, elle pouvait apercevoir quelques fermes ainsi que plusieurs élevages d'ovins et de bovins. Si elle désirait poursuivre son regard plus loin, en direction de l'horizon, elle pouvait contempler la ville de son cœur. Le temps de la réflexion était à l'ordre du jour, ses ordres lui avait été donnés, elle devait les exécutés, pour le bien de son peuple. La planification du stratagème avait eu lieu il y a plus d'une semaine. Toutes les situations potentiellement dangereuses avaient été étudiées avec précautions. L'heure était à présent venue, le dernier espoir de libérer la citée de Tyguir était à porter de main. Il fallait réussir ou périr!

Le départ fût annoncé, le cocher élança les deux chevaux de traits, la charrette se mit en route. Le piaillement des oiseaux fût le seul son qui brisa le calme de cet environnement paisible. Les trois personnes composant l'équipage de la carrioles, se laissèrent allées afin de profiter de ses derniers instant de plénitude. Ce bien être laissa place au rêverie temporaire, Elyra médita sur chaque partie qui composait une étape de sa mission. L'entrée au sein de la ville, l'adhésion au service du chef des brigands et l'assassinat de celui-ci étaient chaque épreuves que devaient surmonter le petit groupe. Si l'une de ces phases n'était pas accomplit avec brio, alors la mission deviendra un échec total. La pression évolua à chaque pas qu'effectuait l'attelage.

Les portes de la citée se laissèrent distinguées, peu à peu le regroupement de la dernière chance se laissait porté par l'angoisse d'être démasqué dés le prélude de l'opération. La confrontation allait avoir lieu, la peur avait gagnée les trois cœurs des héros de Kalys.

Quatre gardes protégeaient l'entrée, deux s'avancèrent au devant du tombereau. L'un d'eux resta légèrement en arrière. L'autre s'élança directement dans un échange vocale.

- Motif de votre visite à Tyguir? Combien de temps comptez vous rester?

Le cocher répondit immédiatement, avec une intonation commune:

- Maison de la Bibine fraiche, en route pour Tyguir afin de livrer votre noble seigneur. Nous pensons rester que pour la nuit. Nous partirons dés demain matin.

- Très bien, pouvons nous voir le document attestant d'une commande émise notre maître?

Instinctivement, le cocher répondit tout en sortant et en montrant l'acte de demande.

- Le voici monseigneur!

Tous les membres qui composaient le groupe de suicidaire, savaient qu'ils n'encouraient aucun risque lors de cette première prise de contact. La suite allait être bien différente...Après avoir été libéré par les gardes. Ils remontèrent lentement l'avenue principale en direction du palais.

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