Griffon le poète

Temps miséreux

Ô joie, Ô désespoir, en ces temps malheureux
En ces temps miséreux, tristes sont mes aïeux
D’avoir toute leur vie, d’avoir donné pour ça
Et voir depuis les cieux, guerres et morts ci et là

Ô miséricorde, cessez donc vos prières
Poursuivez le chemin, celui prit par nos pères
Qui mènera demain, à l’utopie rêvée
Pour être forgeron, il suffit de forger

Forgez donc mes amis, forgez donc ce destin
Que demain nous aurons, et qu’hier nous voulions
Il faudrait s’empresser, et que vienne la faim

D’un amour fraternel, et d’une paix sans fin
En les temples n’est pas, la parfaite solution
Elle réside dans nos cœurs, car la foi nous quittons

PARTIR

Si tu savais mon cœur, tout ce qui ne va pas
Si tu savais mon cœur, tout ce que je voudrais faire
Partir, partir d’ici, me jeter dans la mer
Ou bien, je veux mourir, mourir oui juste ça

De la vie je le sais, de la vie j’en suis las
Tout ce dont j’ai envie, m’envoler dans les airs,
Afin que je puisse, retrouver la lumière
Aller au paradis, je veux mourir la bas

Retrouver dans le cieux, tout ceux que j’ai perdu
Je n’ai plus de grand père, et de père je n’ai eu
Je ne l’ai pas connu, je voudrais le trouver

Je voudrais le connaître, voir le fond de ses yeux
Je voudrais l’enlacer, le regarder chanter
Oui, la mort prochaine, c’est tout ce que je veux

La, là, las


Il était là
Las
Revenant sur ce pas
Las
Seule contre sa foie
Las
Se déplacant tel un chat
Là
Dans les égouts de Daâh
Las
Tel un spectre que l’on abat
Las
Tel une vie qui s’en va
Là
Dans un silence qu’on entend pas
Las
Comme j’ai pus l’être moi
Las Poète cent fois sans toît
Las
Qui ne connait pas la joie
Las
D’un amour sans foi ni loi
Là
A t’attendre toujours toi
La
Fille aux beaux yeux aux longs doigts
Là
J’aimerais te prendre dans mes bras
Là
Mais trop tard car sonne le glas
Las
D’être, je sens venir le froid
Las
De voir s’éteindre ma voix
Là
La mort est là, et je suis las

Jacque des près verts