pom ... pom ... pom
Cette sensation, sensation qui grandit au fur et à mesure que j'avance. Serait-ce le doute ou la peur ? Qu'importe, je continue en silence, en tête de mes soldats. Le chahut grandissait plus nous nous approchions de notre objectif. Afin de m'assurer que les soldats soient fin prêts, une halte fut décidée pendant la soirée. Je m'en allai dans un pré et m'y allongeai.
Plusieurs questions trottaient dans ma tête, comme "si je mourrais à qui manquerais-je ?" ou bien "est-ce le paradis qui m'attend ou l'enfer ?". J'essayais de ne pas penser à ça, profitant de ce moment de paix qui s'offrait à moi. La douce brise du vent caressait mon visage et commençait à me bercer. Je m'endormis peu de temps après dans ce pré.
Le lendemain je fus tiré de ma torpeur par plusieurs lieutenants avides de victoires et de sang. Je baillai pendant l'espace d'une minute puis je retournai sur mon cheval prendre la tête de mon armée. La marche funeste reprenait.[i/]
POM... POM ... POM...
Enfin nous étions arrivés, la bataille commencera bientôt. Des cloches retentissaient et des cris de paniques furent poussés par les villageois présents dans la forteresse. Les gardes avaient aperçut où entendu le bruit des soldats qui s'approchaient. Il était temps pour moi de donner les consignes et de leur donner courage.
Soldats, certains d'entre vous mourront d'autres vivront à vous de vous battre afin d'être maitre de votre destin ! Nous sommes ici pour une victoire pas pour une défaite, le déserteur sera abattue, le traitre sera pendu !
Puis il regarda ses lieutenants :
Toi, tu prendra la tête des archers et tu attendra que l'ennemi pointe le bout de son nez à l'extérieur avant d'envoyer les premières volées de flèches.
Tu prendras la tête de la cavalerie et attaqueras l'ennemi sur ses flancs quand moi et mes hommes les auront attirés à l'affrontement.
Il acquiescèrent d'un signe de tête puis chacun pris le commandement d'une faction . Un silence de mort pesait sur la plaine puis un sifflement se faisait de plus en plus comprendre. Le village commençait à se défendre, une vingtaine d'hommes tombèrent transpercé par des flèches puis les portes commençait à s'ouvrir au dessous des flèches qui continuaient d'être tiré. Comme prévu l'armée adverse chargea puis d'autre flèches furent tirées , cette fois c'est l'ennemi qui tomba à terre. Freinant leur progression par nos archers , ils continuèrent d'avancées puis j'ordonnai la charge à mes hommes.
Le combats était sans pitié de nombreuse têtes roulaient par terre. Cette musique macabre devenait de plus en plus intense.Les cris , le fracas métallique des épées et lances qui s'abattaient avec rage sur les boucliers.Mes soldats luttaient sans relâche ne laissant aucune chance à l'adversaire de les tuer.Plusieurs de mes gardes tombèrent sous l'assaut ennemie et il était temps pour moi de dégainer mon épée. Je parait du mieux que je pouvais les attaques d'un adversaire qui se battait dans l'espoir de me tuer. Je profitait d'une ouverture sur son flanc droit pour lui casser les cotes et lui trancher la tête ensuite. La rage grandissait en moi, je tuait tout ceux qui osaient se mettre sur mon chemin. Je me fatiguait de plus et laissait de plus en plus d'opportunité à l'ennemie de me terrasser. Que fait ce fichue lieutenant pensait je.
Un hennissement aux loin sonnait le glas de l'ennemie, mon lieutenant faisait son entrée dans le combat. La cavalerie chargea décapitant chaque soldat adverse. L'armée adverse était anéantie, les rares survivant fuyait pour sauver leur misérable vie. Désormais j'ordonnais le pillage ainsi que la destruction de tout se qui avait été construite par la sueur de nos ennemie et je m'en allait retrouver les miens pour fêter cette bataille dignement.
Jeu 12 Juin - 14:01