Discussion sur la libération d'Arthur Pendragon

Après son entrevue avec le sieur Arthur Pendragon dans les prisons du Doux, Neydrinella se dirigea vers le poste de garde pour obtenir au plus vite une entrevue afin de fixer le montant de la caution. Elle s'asseya face au bureau de reception des plaintes avant de se présenter.

"Bonjour je suis Neydrinella, je suis la représentante légale de Sir Arthur Pendragon. Je suis venu ici pour négocier sa mise en liberté."

Le garde de faction alla de suite chercher un de ses supérieurs afin que la discussion puisse avoir lieu

« Quoi encore ? »

« Y-y-y y'a une ma-ma-madame qui veut vous p-p-parler. » bégayait cet ahuri d'un air effrayé. Qui donc avait pu recruter un incompétent pareil, incapable de s'exprimer correctement ? Ah oui, c'est vrai, c'est moi.

Je me levais et me dirigeai vers l'accueil du poste de garde, c'est d'un sourire que je commençai:

« Enchanté ma dame. Il semble que votre présence en ces lieu est due à l'emprisonnement de Sir Arthur Pendragon. Le procès va débuter, ici même, dans quelques minutes. Le temps de faire venir le scélérat et de convier mes confrères. »

Je me retournai et hurlai d'un air habituel pour les habitués du poste:

« Que quelqu'un amène Pendragon ! Tout d'suite ! »

Seul le souffle lointain du vent me répondit, ainsi, il est vrai, qu'un léger écho.

« Bon, je m'en vais chercher le serviteur du Malin. Je vous prierai de prendre place dans notre salle d'attente. » dis je en désignant une obscure pièce aux bancs de pierre.

Je descendis dans les cachots.

Puisqu'il fallait attendre, Neydrinella pris place dans la salle d'attente et en profita pour relire les notes qu'elle avait prise lors de l'entretien avec le prisonnier. Elle espérait que ce dernier n'aurait pas été trop maltraité. Elle se demandait qui allait composé le jury qui allait assoir au procés du traitre présumé. Elle s'interrogeait aussi sur la possibilité d'appeller SaYole en tant que témoin, car elle ne savait pas ce qu'il avait vu et entendu. Au bout d'un moment tout en consultant son calepin de note, elle ne put s'empêcher de commencer à ranger un peu la salle d'attente pour la rendre plus accueillante

En remontant j'eus à peine le temps de tourner dans un couloir que j'aperçus rapidement mon capitaine.
Ouf il s'en étais fallu de peu pour qu'il me croise et certainement me demande ce que je pouvais bien foutre dans les cachots.
Enfin bon pour le moment tout se déroulais bien.
Je montais donc en hâte dans mes quartiers, prenant soin d'enlever tout élément qui pouvais éveiller les soupçons de ce prisonnier, tout élément qu'il pourrais reconnaitre, toute chose qu'il avait pu entrevoir durant notre brève rencontre.
Je prit également le soin de me recoiffer, de me bichonner un peu.
Mettant un bandeau sur mon visage, pour couvrir ma bouche et mon nez, me rendant ainsi méconnaissable je me dirigeais vers la salle ou allait avoir lieu ce maudit procès.
Comment des gens pouvaient-il aimer encore des perfides comme lui?
Enfin bon le monde est peuplé de fous!

J'entrais donc dans cette fameuse salle et prit place sur une chaise inoccupé, le plus loin possible de l'endroit ou allais s'installer le prévenu, et priant de tout mon cœur pour que mes supercheries fonctionnent et qu'il ne me reconnaisse pas pendant le procès j'attendis légèrement tendu, que tout le monde soit là et que ce procès commence enfin.

Après tant de torture, l'homme paraissait évanoui par la douleur que lui avait causé ce garde. A peine ses pas éloignés de la geôle, Pendragon se releva, les plaies encore fraiches et douloureuse. Il sentait l'heure de son procès arrivé. Des pas revinrent et le Pirate s'allongea sur le sol afin de faire croire à son évanouissement. à l'arrivée du seigneur Soontthaam à la grille, il frappa quelques coups d'épée afin de réveiller son prisonnier. Le pirate se releva d'un bond prêt à partir mais la douleur le rappela à l'ordre, les mouvements brusques devenaient un supplice...

Alors que le garde l'attachait et le trainait dans les couloirs de la prison, Pendragon espérait de tout coeur croiser son complice de torture.
Il monta les marches en compagnie du capitaine des gardes, l'épée à la main. Alors qu'il se retrouvait à l'entrée du Poste, Wilwarin arrivait lui, de ses quartiers, au passage du garde, il le plaqua contre un mur afin de lui glisser à l'oreille :

Comme tu vois l'ami, je ne suis pas évanoui et même loin de l'être, je te conseille même, de prendre ma défense ou tu paye...Humpf!

L'homme fut interrompu par l'épée du capitaine qui était maintenant à deux doigts de transpercer sa nuque. Il fut pousser vers le poste de garde, et Soontthaam regarde son collègue d'un air méfiant. Alors que Soontthaam rentrait tirant derrière lui sa proie, Pendragon lui faisait rouler dans ses doigts un objet. Une lame circulaire qui appartenait un à un petit ustensile qui permet de couper les parties prénatales de l'homme. Cette pièce ne pouvait provenir que de là, et elle interpella le garde de son regard apeuré. Il avait de quoi prouvé la torture qui lui avait été faite, les plaies ne lui auront pas été faites en vain...

Le Pirate entra dans la salle et un s'installa derrière un pupitre de pierre encerclé par deux gardes, L'audience débutait...

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Le Nain s'asseye a l'audience pour défendre le Sir Pendragon. Il y avait aussi une foule de gens attendant la pire peine pour cet homme torturé. Dominator ce trouvé seul au milieux de ces pleutres qui ne savaient pas les dessous de cette histoire.

Il aperçut Dame Neydrinela et trouva un réconfort dans son regard.

Les juges entraient, l'audience commençait.

A vue d'œil, toutes les personnes concernées semblaient présents et c'est alors que, selon la coutume, le Poste de Garde se transformait en véritable tribunal.

Je montais sur la petite estrade conçue à cet effet. A ma gauche, menotté et encadré par deux robustes fonctionnaires du Doux se tenait l'infâme Pendragon. A ma droite se tenait l'assemblée des autres Gardes qui feraient office de Jury.

Je me levais et, comme à la messe, l'assistance se leva.

« Je déclare la séance ouverte.

Sir Arthur Pendragon, ici présent, est accusé des faits suivants: Tentative de complot contre le Doux, tentative de corruption envers un fonctionnaire du Doux, à savoir moi même, Sir Soontthaam.

Je vais donc commencer par mon propre témoignage. C'est après avoir reçu une missive m'invitant à la Taverne que le scélérat me mandait de partager la boisson à sa table. J'acceptai. Peu après, dans l'un des coins les plus sombres de la Taverne, le fou me parlait explicitement d'une armée commandée par ses soins, prête à incendier la ville à son ordre. Ce qui lui manquait, me disait il, était une personne chargée d'ôter toute surveillance de l'entrée d'Alhérandir Daah. Surveillance qui, on le sait, est effectuée par les Gardes.

Ce serviteur du Malin voulait donc que je l'aide à éliminer toute vie de la Capitale ! »

Je laissais cette dernière phrase s'ancrer dans les pensées des bonshommes, avant de reprendre, d'un ton presque prophétique.

« Avec l'aide du tavernier, j'appelais le brave Garde Wilwarin et, nous deux, nous emparâmes ainsi du mécréant. Le tavernier Sayole de Thanit pourra, j'en suis convaincu, confirmer mes dires.

Allons nous, citoyens de cette ville, laisser pareil acte impuni ? Comment serait t'il possible d'accorder clémence à un homme qui aurait pu être l'assassin de vos enfants si la Garde avait failli ?

Son âme est pourrie, souillée par la haine et la fureur. Je propose, en toute logique, une séance de torture avec le Maitre Gunthar. »

L'assemblée frémit à ses derniers mots. L'envie m'avait prit de faire subir au lache l'attaque d'un plouk commando, mais cette peine aurait été bien trop cruelle.

« J'appelle Pendragon, ou qui voudrait bien le défendre, à s'exprimer. »

"Fou voilà le mot est laché."

Commença Neydrinella en se levant et en prenant le jury à témoin

"comme l'a si bien dit le capitaine de la garde mon client est fou. Peut on juger un homme alors qu'il lui manque une partie de sa raison ? Soyez tous certain que cette armée dont il est fait mention dans le témoignage de Sir Soontthaam, n'existe que dans l'esprit torturé de mon client, le Sir Pendragon. Je me répéterais donc en disant que l'on ne peut pas juger mon client du fait de sa folie. Je préconise donc une relaxe sous surveillance du traitre supposé. Pour l'instant seul le témoignage du capitaine des gardes accuse mon client. J'appelle donc à la barre Sayole de Tanith afin qu'il puisse nous relater ce qu'il a entendu et ce qu'il a vu."

Neydrinella se rassit en consultant son carnet de note et en biffant à l'aide d'une plume certain passage

Le Tavernier présent ce soir là, c’était lui… Ayant été prévenue qu’il serait surement appeler à témoigner à la barre… La chance jouait en sa faveur : Il n’était pas de service aujourd’hui et son royaume ne lui demandait pas vraiment d’attention particulières ses derniers temps. Il avait pu donc faire le voyage jusqu'à la capitale et plus précisément jusqu’au post de la garde où se tenait le procès.

Lorsqu’il avait pénétré dans la pièce, tout le monde avait déjà prit place. Il se mit donc dans les derniers rangs afin de ne déranger personne. Il savait que son témoignage serai très important vue qu’il était le seul témoin « non actif » de la scène qui s’était dérouler à la Taverne ce soir là.

Une grimace se forma sur son visage lorsque le Garde employa le mot « fou ». De pare son éducation, il avait eut quelques notions de droit, et il savait que l’incriminer pouvait échapper à sa peine en plaidant la folie…
D’ailleurs, cela ne rata pas, et sa collègue Tavernière s’engouffra immédiatement dans la brèche ouverte par son adversaire du jour. Qu’est-qui pouvait bien la motiver à prendre la défense de ce traitre ? Car pour lui, sa culpabilité ne faisait aucun doute, tant par les propos tenus par le Tavernier que par ce qu’il avait lui-même entendu.

Le voilà appeler a témoigner ! Se levant calmement, il marcha jusqu’aux barreaux des témoins où il prit place avant de saluer d’un signe de tête les protagonistes à l’exception de l’accusé. Connaissant la grande faculté oratoire de sa collègue, il réfléchit soigneusement avant de commencer à parler avec des mots choisit avec précaution :

Je me nomme SaYoLe, seigneur du royaume de Thanit et Tavernier en post le soir de l’arrestation…

Il était au alentours de 21h lorsque tout commença. Je remarquai rapidement l’accusé ici présent entré dans la Taverne. Son épée était couverte de sang, chose peut apprécier dans ce lieu de détente, et allait lui en faire pare lorsque le Garde Soontthaam me commanda une bière.
Après que je lui ai servit et quelques mots, les deux hommes allèrent s’assoir à une table non loin du bar où j’étais occupé à nettoyer quelques verres.

Je dois avouer ne pas avoir entendu grand-chose de leur conversation, car je n’y est prêté que peut d’attention. Beaucoup de choses se passent dans ce lieu, et se n’est pas mon travail de me mêler de la conversation des gens. Néanmoins, après avoir croisé le regard sérieux du garde, je dois dire que jai essayé d’y prêter une oreille plus attentive. Etant un elfe, le bruit de la Taverne ne me dérangea pas plus que ça et la distance n’était pas énorme. Par ailleurs, l’accusé ici présent avait commencé à élever la voie. Je pense donc que certain client présent ce soir là pourrai également avoir entendu quelques choses. Je pourrai vous en fournir la liste complète si vous le souhaitez, la plus pare était des habitués.

Je ne pourrai citer les mots exactes, mais je l’ai entendu dénigrer le doux, le traitant de « gougeât ». Ce mot m’est resté car il est très peut employer sur nos terres…
J’ai également entendu parler d’une armée prête à renverser le pouvoir en place dès le lendemain ou les jours qui suivirent, je ne sais plus exactement.
La seule phrase concrète dont je me souvienne fut mot pour mot :
« Laissez moi une faille, une brèche dans la défense de ce royaume afin d'organiser l'assassinat de ce gueux! »
Le mot gueux désignait bien évidemment notre Doux… Ceci n’est pas une déduction de ma pare, mais la suite logique de la conversation qui en précédait.

Pour la suite, tout se passa très vite, le Garde renversa un verre afin d’attirer mon attention et me demanda ensuite de faire parvenir un message au post de garde afin de faire venir Sir Thorumuan.

Je m’exécuta en toute discrétion à l’aide de l’un de mes phoenix messager.
Après quelques minutes, le garde Wilwarin'O'Eärnur entra et ils arrêtèrent ensemble l’accusé. Deux des habitués de la Taverne sont intervenues pour l’empêcher de sortir en bloquant la porte.

Voilà se que j’ai vue et entendu… Si vous voulez mon avis où si vous avez des questions, je suis à votre entière disposition.

Mais à quoi bon se planquer...?
La prisonnier l'avait reconnu, et il devait forcément aller témoigner...
Bon aller au diable cette mascarade, il fallait que j'arrive à faire parvenir ce bout de parchemin à la dame sans que mon capitaine le remarque comme ça je l'aidais, et il taisait sa torture et en même temps je gardais mon poste en ne signalant rien d'anormal...
Je m'approchais donc de la tribune, faisant exprès de faire tomber quelques parchemins de dame Neydrinella, y déposant, tout en l'aidant à les remettre en ordre, le bout de parchemin contenant les informations suivantes:

Citation :: "Pour l'appel à témoins, rien de nouveau, la folie peut donc être plaidée, aucun citoyen de la capitale n'a aperçu de troupes, navires ou autres signes de menace sur les mers, terres et tavernes du coins...
Plaidez la folie, c'est votre meilleure carte!"

Je me dirigeais donc après ce bref moment de tension vers la tribune.

-Garde Wilwarin'O'Eärnur.
Je vous exposes ma version des faits, rien de plus à ajouter que le sieur Soontthaam.
J'étais au poste de garde en train de gérer une affaire quand un messager arriva cherchant le sieur Torumuan.
Il étais absent ce jour là, je pris donc la missive et voyant qu'il s'agissait d'une demande de renforts pour le capitaine, je m'équipais le plus rapidement possible, prenais un canasson et me rendit à la taverne le plus rapidement possible.
Le reste vous connaissez l'histoire, l'interpellation, les personnes y ayant participé, le déroulement de la scène, je n'est rien d'autre à ajouter que mon capitaine et messire le tavernier.

Un peu stressé je laissait la place à la prochaine personne qui comptais prendre la parole en ce lieu.

Quelques instants avant le début de l'audience, une Dame rentra dans la salle d'Audience. Une longue cape noire la recouvrait allant jusqu'a glisser à la surface du sol lorsqu'elle marchait. Elle abaissa son Capuchon et dévoila une chevelure qui lui descendait jusqu'à la mi-dos. Chaque pas reflétait la souplesse et l'agilité de la Dame. Un physique digne d'une Dame de la Cour, elle dégageait pourtant l'impression d'être une combattante exceptionelle.

Elle s'avança dans la foule présente pour assister à cette audience et toisa ainsi les gens présents. Les gens étaient massés contre les murs et sur les gradins prévus a cet effet.

Cependant, elle jugea que cela représentait bien peu de Nom du domaine des terres des royaumes Oubliés, et beaucoup de simples manants venus assister a ce qu'ils pouvaient appeler un spectacle gratuit.

A cette idée, la Dame esquissa un sourire, cela ne l'aurait même pas étonné que Le Doux impose une taxe pour assister a pareil Audience, qui était une première dans les registres.

Auparavant, tout acte à l'encontre du Doux était puni de mort directement sans même discution, telle était la loi.
Soit le Doux molisait, soit Tué un seigneur de la trempe de Pendragon risquerait de remettre en doute sa place de Doux. Ou encore, ces accusations ne tenaient que sur des propos infondés.

Quoi qu'il en soit, l'elfe ne comprenait pas pourquoi chaque seigneur n'était pas présent à un évenement aussi capital pour la suite.

Si Pendragon en arrivait à être exécuté, moultes révoltes pourraient voire le jour. Et si jamais Il s'en sortait sans aucune sanctions, les complots se crééraient par dizaines.

Cet affaire semblait soudainement si trouble.
Personne n'avait encore affirmé que le Complot venait de Prendragon, d'ailleurs son avocat prétendait même qu'aucune troupe n'était présente dans les alentours. Qui sait si le garde ne touchait pas une bourse pour envoyer Pendragon sur l'échafaud.

Le Doux se sentirait surement plus en sécurité si les personnes suffisamment compétentes pour le remplacer, le renverser ou même le menacer venaient a disparaître tout en ternissant leur image pour les envoyer dans l'oubli.

Dans tout les cas, l'affaire Pendragon n'avait point l'air d'intéresser Le Doux car le procès avait déjà commencé et Sa présence manquait.Quelque chose d'autre se tramait derrière cette histoire de complot. Mais quoi?

l'accusé regardait la scène telle une pièce de théâtre. Son avocate plaidait la folie, c'était certes un moyen de sortir de ce trou à rats le plus aisément possible.
Cependant, pour plaider de tels propos, il lui faudra bien du mal. Le seigneur Wilwarin était dors et déjà à ses côtés, la vérité pourrait emmener le Seigneur Soontthaam a recherché la personne qui lui cherchais tant de problème. Son manque de fidélité au Doux était dors et déjà connu, Pendragon n'était que le pion apportant les preuves aux journalistes de ces terres...

Il se pencha vers son avocate, afin de lui glisser que la vérité peut être entendue en ces lieux, le seigneur Soontthaam n'est pas quelqu'un de stupide, et le seigneur Wilwarin ne peut qu'appuyer mes propos...

Il se redresse et regarda le garde en question du coin de l'oeil.

"Je vous prie d'attendre un instant mesdames et messieurs de la cours, mon client souhaite réfuté le plaider de son avocat et désire que la vérité soit énoncée"

Dit Neydrinella en prenant un pose téhatrale.

"Je précise que mon client agis contre ma volonté et sue je ne puit en aucun cas être tenue responsable du jugement qui en découlera. Alors écoutez bien mesdames et messieurs l'amére vérité. Mon client a été rémunéré pour éprouver la sincérité du capitaine des gardes. Il ne sait même pas qui l'a rémunéré pour faire plier sir Soonthaam, l'important à retenir c'est que mon client est innocent de tout complot contre le Doux. Comme je vous l'ai déjà dit nulle armée ne stationne devant la capitale en attendant de sinistres ordres. Tout cela a été inventé par mon client pour faire fléchir le capitaine des gardes dont a priori la loyauté envers le Doux est sans faille, puisqu'au lieu de marcher dans la combine, il a fait enfermer mon client.

Neydrinella fit une pause, observant le visage de chaque juré.

"Allez vous maintenant condamner un innocent à la torture ? Qu'est ce que cet homme a fait de mal ? Il a juste réussi à prouver à tous la loyauté du capitaine des gardes, il faudrait presque le remercier pour ça, car tous les gardes ne sont pas loyaux, mais nous rentrons là dans un sujet qui n'est pas le propos de ce procès."

Neydrinella se répétait à escient il fallait à tout prix que les informations qu'elle fournissait entrent dans la tête du jury. Un garde la prenais pour une demeuré en lui indiquant comment mener son procès et maintenant son client la réfutait, c'était une bien dure journée qui commençait.

Et la vérité ce fut. Ainsi donc cela ne serait que l'oeuvre d'un dévoué fidèle au Doux pour tester un capitaine?

Les mensonges s'étaient enchainés les uns aux autres durant cette affaire, et qui pouvait prouver que la nouvelle thèse était la bonne?

Un employeur anonyme? personne présent pour revendiquer fait et cause... cela paraissait louche et une pensée effleura l'esprit de la Dame Elfe. et si le Doux était lui même la personne monayante de l'affaire? peut etre avait-il voulut tester la fidélité de ses hommes de main.

Une vague de murmures sonores remplit la salle d'Audience après la révélation.
Ce nouvel élément semait le doute sur une affaire qui manquait déja de clarté.

Désormais, le dossier Pendragon s'allourdissait. Car si il n'y avait point d'employeur, qui pourrait atester de la véracité des Dires du Seigneur?

Après le revers de l'affaire et toutes les reflexions qui suivirent, la Dame observa attentivement le détenu Pendragon et son avocate. Puis son regard se riva sur les membres du jury et elle décida d'attendre la fin de ce procès, quitte a ne point fermer l'oeil de la nuit.

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Le Nain s'approcha de la barre et parla haut et fort:

"Mesdames et Messieurs, Le Sir Pendragon, ici présent, dit juste. Je connais en personne son embaucheur et je vous jure que cette affaire n'est juste pour le bien de notre population. Un traître parmi les gardes pourrait faire vaciller toute la ville ...

Je ne peut malheureusement vous donnez un rendez-vous, il a disparu depuis l'arrestation du Sir Pendragon.

Alors, Messieurs et Mesdames les juges, relaxer Arthur Pendragon, je vous en supplie ..."

Sur cette fernière prière,le Nain, satisfait repris sa place en attendant la suite des évènements.

Avaient-ils découverts la vérité ? Les yeux de Nedrynella, perçants et malicieux, semblaient me conforter dans cette thèse. Merde. Comment avaient-ils pu ? Ce n'est pas pas possible !

...

Non. Ce n'est en effet pas possible, personne ne pouvait savoir, il leur manquait une information pour comprendre la vérité. Toutefois, la situation était critique. Je jetais brièvement un coup d'œil à Wilwarin, le bougre semblait aussi terrifié que je ne l'étais. Après tout, lui aussi faisait parti des seuls fidèles à connaître le Plan.

Il fallait prendre une décision rapide, les autres Gardes n'étaient pas encore arrivés, et plus le procès durait plus l'assemblée se poserait des questions. Il ne fallait en aucun cas prendre le risque que le Plan ne soit découvert.

«La Garde a pris sa décision: Sir Arthur Pendragon est acquitté.

Aucune trace d'armée n'ayant été découverte à l'endroit mentionné, il semblerait en effet que l'homme soit atteint de folie.

Aussi le Jury conseille à Sir Arthur Pendragon de soigner son mal dans les plus brefs délais. Nous remercions Nedrynella, Dominator, Sayole pour leurs décisifs témoignages.

Le procès est désormais terminé. »

Je descendis de l'estrade pour retourner lentement vers mes bureaux, il fallait Lui envoyer une missive, tout de suite. Si seulement quelqu'un avait la mauvaise idée d'aller fouiner vers les côtes de Galdérion, ils y découvriraient surement l'Armée.

Tout en marchant, je songeais avec desespoir qu'une vie allait désormais devoir être sacrifié pour le Plan, c'était inévitable désormais.

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