Aguératon - Les Royaumes Oubliés
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 Infinitum Spiritas

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Le Conseil
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MessageSujet: Infinitum Spiritas   Infinitum Spiritas Icon_minitimeVen 20 Fév - 18:57

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Le vieux Gulde était assis devant le feu, face à cette assemblée de jeunes gens venus pour écouter son histoire. Comme chaque année, à l’approche de la plus longue nuit d’hiver, le vieil homme faisait partager l’une de ses nombreuses aventures aux enfants de son royaume. Cette année, il avait décidé de faire partager à la communauté une histoire qui ne le concernait pas uniquement, mais qui parlait de tous ses amis, rencontrés au cours de batailles, et avec qui il avait pu mener une existence palpitante, une vie pleine d’aventures, pleine de joie. Malgré le temps passé, les souvenirs étaient frais dans sa mémoire, il ne pourrait jamais oublier le jour de cette rencontre avec ces hommes et ces femmes avec qui il s’apprêtait à dominer le monde. Mais c’était avant que tout disparaisse, que la colère du Mou ne s’abatte sur ses terres et celles de ses comparses guildiques, avant l’exode, avant…
La voix nouée, empreinte de souvenirs qui remontaient à grand flot, il entama son histoire.


Les enfants, vous connaissez tous les aventures de Balkar ?

Un ensemble de petits rires s’éleva de l’assemblée, comme pour montrer qu’ils se rappelaient encore des malheurs de nain pourchassé par le destin durant toute sa courte vie !

Aujourd’hui, je vais vous raconter l’histoire des enfants de Balkar. Mais prenez garde à ne pas les imiter, même si cette histoire vous parait réelle, gardez à l’esprit que ces personnes étaient certainement habitées par la folie !

Tout a commencé entre quelques fanatiques de Balkar ! Chacun était prêt pour le rituel. Le hobbit, avec son jambon, l’ogre avec son manteau en poil de cerf, l’homme avec une louche. La lune éclairait bientôt toute la clairière, il était temps ! S’enlaçant tel un félin, l’homme planta le jambon dans le sol, arracha le manteau en poil de cerf à l’ogre, et agitant sa louche dans le ciel commença à tourner autours du jambon, sous le regard de ses camarades. Petit à petit, la lumière faiblissait, on parvenait à peine à discerner le jambon, l’homme se fatiguait petit a petit, et le hobbit avait disparu ! Devant ces évènements, l’homme accéléra, comme porté par une puissance mystique. La prophétie se réalisait, enfin, après cette douzième tentative. Lorsque soudain, l’homme ne touchait plus le sol, il se sentait flotter en l’air, agité dans tous les sens, ne pouvant plus contrôler son corps.
Quand l’ogre lâcha enfin l’homme, il comprit que le hobbit était parti avec le jambon pour le manger à l’abri des regards. Les premières gouttes tombaient du nuage qui voilait à présent le ciel, il leur fallait rentrer, retrouver le hobbit et se mettre à l’abri. C’était encore raté !

Quelques jours plus tard, dans la cité d’Apocalyptica, un conseil était réuni. Il fallait trouver plus de monde pour réaliser cette prophétie, il fallait former une guilde pour devenir influent aux yeux du monde. Alors les personnes présentes se lancèrent dans des débats sans fin, pour arriver à une conclusion simple, raconter l’histoire de Balkar permettrait d’émouvoir la populace, le hobbit en profiterai pour leur voler leur argent et l’ogre pour les assommer et les ramener dans la citadelle. Une méthode de recrutement simple, mais qui allait faire ses preuves dans le futur !
Et petit à petit, un groupe se forma, composé d’hommes, d’elfes, de nains, d’ogres, de hobbits,… Parmi eux, un ogre, un gobelin, une elfe, un(e) hobbit et un …mélange de tout ça fut nommé pour diriger ce petit monde. Ils se firent appeler la table pentagonale, le hobbit ayant insisté pour qu’ils puissent manger lors des réunions, car leur nom original était le conseil des cinq. Et petit à petit, le groupe grandi, devint une guilde, et chacun y allait de son petit royaume, construisant sa forteresse sur son lopin de terre, préparant des armées, cultivant la terre que le Mou leur avait gracieusement accordée.

La première grande époque de cette guilde fut certainement suite à l’attaque des Fortuna, alors une des alliances les plus vénérables de ces terres, contre les fanatiques de Balkar. Une guerre enragée s’était déroulée, faisant des ravages entre une guilde de guerriers habitués aux combats, et un groupes de… un groupe ne sachant pas toujours par quel bout tenir une épée. Mais la différence ne fut pas si grande lors des batailles, car la hargne des novices comblaient largement leurs lacunes militaires. Et après quelques milliers de morts, et quelques centaines de bâtisses détruites, une trêve fut signée. A ce moment là, les petits paysans étaient devenus de redoutables guerriers. L’ogre était devenu officiellement Grand Tagazok, le gobelin se révéla un fin tacticien et remarquable chef de guerre, le hobbit un formidable porte bonheur, l’elfe resta une elfe et le cinquième symbolisait à lui tout seul la hargne du groupe, devenant Le Bourreau !

C’est alors que Gulde regarda l’ensemble de l’assemblée, et vit dans leurs yeux brillants qu’ils étaient captivés par cette histoire. Afin de ne pas les décevoir, et pour enrichir un peu leur culture, il décida de leur montrer plus en détail ce qu’était alors cette guilde, à l’orée de cet été où ils avaient gagné le respect d’un grand nombre de seigneurs d’Agueraton. Lançant une poignée de sable noir dans la cheminée, il s’écarta afin de laisser place à un étonnant spectacle. Des images commencèrent à danser dans les flammes, de plus en plus nettes,…



Sous les cris d’émerveillements de la jeune assemblée, tout aussi fascinée par le tour de passe-passe du vieux Gulde que par l’histoire qu’ils venaient de découvrir, le vieil homme repris sa place pour continuer son histoire.

Il faut savoir qu’à cette époque, ils étaient encore loin de leur apogée ! Mais la guerre contre les Fortuna leur avait permis d’évaluer leur force, et c’est la seule guerre dont ils ne sortirent pas vainqueur, celle ci se terminant sur accord tacite pour une fin mutuelles des hostilités. Mais il restait une certaine haine envers leurs adversaires, une haine qui allait les conduire plus tard à repartir en guerre contre eux.

Petit à petit, le groupe changeait de morphologie, leur coup d’éclat rendait le recrutement plus facile, et ils commencèrent même à refuser des seigneurs qui ne cherchaient qu’une simple protection. Alors que certains leurs avaient prédis une vie éphémère, à l’image de Balkar, ils arrivaient à survivre dans ce monde hostile. Et petit à petit, des plans de plus grande ampleur s’établissaient dans leur tête. La cité d’Apocalyptica s’embellissait de jour en jour, comme pour montrer le rayonnement de la guilde qui s’imposait petit à petit comme l’une des grandes de ce monde. Mais cette montée en puissance attirait aussi de la jalousie, et les guerres n’étaient jamais loin des murs de nos compères ! Pourtant, ceux-ci gardaient la bonne humeur qui les animait tous les jours, ne se laissant pas impressionner par tout ceux dont le rêve était de les voir chuter.

Tout à coup, dans un grondement de tonnerre, la porte s’ouvrit avec fracas. Une ombre inquiétante grandissait petit à petit, dessin d’un être terrifiant par les rayons de la lune. Les enfants, pris de panique se resserrèrent autours de Gulde, qui n’était pas beaucoup plus rassuré. C’est alors qu’un cri strident se fit entendre :


C’est aujourd’hui, viiiiiiiiiiiiiiite, il faut y aller, bouge toi mollasson… Viiiiiiiiiiiiiiiiiiite !

Sur le pas de la porte, un hobbit sautillait frénétiquement, armé d’un jambon. Lorsque Gulde reconnu Nob, il se dirigea vers la porte, croyant à un rêve. Mais arrivé auprès de celle-ci, il se trouva devant un étrange spectacle.

Dehors, se tenait tout un groupe d’âmes que le hobbit semblait avoir recrutées au hasard des chemins. La troupe ne présentait aucune homogénéité, des êtres de toutes tailles, toutes races et tous âges se tenaient devant le vieux gulde. Lorsque les rayons de la lune percèrent les nuages, une vague de nostalgie envahit le vieil homme. Oh non, ce n’était pas une bande d’inconnus qui siégeaient devant la chaumière du conteur, mais bien ses amis, ses vieux amis, desquels il se plaisait à raconter toutes ces aventures.

Ils étaient tous là, les uns à coté des autres, attendant patiemment que le vieux Gulde se décide à les rejoindre.

Son frère, Aarchaon, était le plus proche de lui. Dans son ancienne armure dorée, vestige d’une presque gloire étouffée par les caprices du Mou, il semblait tendre la main à son ainé comme pour l’inciter à venir le rejoindre.

Derrière, droit et fier, se tenait le vieil Hamilcar, l’épée à la main, toujours prêt au combat, ne laissant jamais de doute à son allégeance envers les Spiritas. Malgré les années, son courage était intact, sa vaillance ferait encore pencher bien des combats.

A ses côté, Tolk, le fougueux. Comme à son habitude, il ne tenait pas en place, et tout le monde semblait s’étonner qu’il n’ait déjà rompu le silence pour demander quand aurait lieu la prochaine bataille.

Certainement était-il troublé par la proéminente poitrine de Thora, soeur du fier Rhoda, dont la beauté troublante n’était qu’une duperie pour mieux occire du fil de ses dagues toujours à portée de main.

Derrière, une cuisse de sanglier à la bouche, on pouvait distinguer la raffinée ogresse Lucretia. Vêtue de son pagne de gala légèrement biseauté au dessus du genou, laissant apparaitre ses magnifiques cuisses poilues.

Un bougonnement s’élevait de derrière l’ogresse, et Gulde pu distinguer Aurelius, le bourreau, se demandant si Enfin la compagnie allait lever le camp, si Môssieur Gulde voulait bien suivre et qu’Enfin il puisse dire au Hobbit que c’était encore une idée pourrie !

Deux jeunes recrues figuraient également dans la troupe, Gulde les avait déjà croisées ailleurs et pu ainsi reconnaitre ses amis Patalaros et Koba, venus en renfort.

Mais c’est sans doute en voyant ce vieux gobelin tout défraichi, cette crapule de Prométhee, qu’il comprit le sérieux de cette visite. Peut-être le rictus affiché sur le visage du stratège traduisait-il encore un plan fourbe et machiavélique, mais il y avait un plan, pour reconquérir une terre perdue, pour reformer une troupe longtemps séparée, pour repartir à l’assaut d’un monde jadis perdu.

Cependant, certains manquaient à l’appel ! Où étaient passés Night Shadow, depuis si longtemps disparue ? Où se trouvaient Zeas et Hawkless, eux qui semblaient avoir définitivement choisi une autre destinée. Seraient-ils encore amenés à se rencontrer ? Seraient-ils encore amis ou deviendraient-ils ennemis ? Cette pensée troublante traversa l’esprit de Gulderuth, mais s’étouffa lorsque Nob lui attrapa la main pour l’entrainer dans une nouvelle aventure. Nul besoin de mots en cette soirée, la troupe c’était reformée, prête à se lancer dans de nouvelles péripéties (foireuses… mais non !)


Dernière édition par Le Conseil le Ven 20 Fév - 18:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Infinitum Spiritas   Infinitum Spiritas Icon_minitimeVen 20 Fév - 18:57

Infinitum Spiritas Isxb8

Après bien des concertations entre les anciens dans la citadelle d’Apocalyptica, Il fut décidé que ce serait l’ancien chef fondateur qui exposerait le renouveau de la guilde au Conseil. Sans doute avaient-ils pensé que son charme aiderait à faire pencher la balance en leur faveur. C’est ainsi que, parée de ses plus beaux atours fraîchement rasée et maquillée, Lucretia se présenta devant le Conseil :

Mesdames et Messieurs les Conseillers,

En ce jour, nous, Infinitum Spiritas, désirons recréer notre guilde anciennement détruite par la furie du Mou. Nous pensons que nul ne peut vivre dans le secret éternellement, et trouvons que les agissements de certains ne sont pas digne de leur rang. De plus, nous jugeons les guildes aujourd’hui créées , trop frileuses au combat. C’est pourquoi nous estimons réelle la nécessité de fonder une guilde telle que la notre.


L’ogresse saisit un parchemin sur lequel était posé toutes les règles sensées régir la guilde des Infinitum Spiritas. Elle commença à exposer ces idées devant l’assemblée des Conseillers :

Au sujet de nos actions, nous avons convenu de ne pas déroger à nos principes.
La vertu principale de notre société a toujours été l’entraide, l’amitié et la joie de vivre. Notre but principal sera donc de tenter d’étendre ces vertus à l’ensemble de notre monde. Nous userons de divers moyens, agissant à la Cour, dans les tavernes ou même au sein des royaumes de gueux.
Nous sommes également contre toute forme de pouvoir totalitaire. Nous ne nous soumettrons pas à quelconque alliance désirant faire appliquer par la force des lois allant à l’encontre des libertés de chacun. Nous aurons toujours à cœur également de chercher à faire tomber tout seigneur se servant d’une position en haute terre pour exercer divers pressions sur le peuple.


Pendant qu’elle prononçait cette phrase, une pensée traversa son esprit ! Etait-il nécessaire de rajouter « si le Mou le permet et ne décide pas de tout ravager avant ! ». Peut-être pas, peut-être que son absence toujours grandissante aux yeux du peuple l’éloignent de ses pouvoirs, peut-être n’aura-t-il plus l’influence et la force nécessaire pour réaliser de telles actions.

Nous ne reconnaitrons aucune divinité, et chercherons à ouvrir les yeux au monde en ce sens : nul être n’est supérieur, nous sommes tous hommes, avec nos qualités et nos défauts. Il n’existe également ni bien ni mal, car souvent à trop prôner le bien on entraine le mal, et réciproquement. Bannissons les stéréotypes de ce monde, la même mort nous attend tous.
Enfin, il est aussi entendu que si nous ne désirons pas nous soumettre à quelconque alliance, nous ne reconnaissons pas l’autorité de Mou et de ses représentants. Jadis il nous a expulsés de nos terres, cet homme ne peut délibérément pas se présenter comme notre protecteur !


En ce qui concerne la politique extérieure de l’alliance, nous nous réservons le droit de laisser trainer nos armées où bon nous semble. Nous appliquerons à la lettre le traité diplomatique du bourreau Aurelius, disponible sur demande auprès d’Infinitum Spiritas Corps©️ pour la modique somme de 150 000 pièces d’or.
Nous ne signerons pas de pactes officiels, car nous pensons que tout ce qui prend un caractère officiel fini par être rompu de manière douteuse. Mais notre parole est d’or, et toute annonce officieuse convenue entre les deux parties pourra avoir vertu de pacte, jusqu'à changement d’avis préalablement annoncé.

Pour nous rejoindre, il faut connaitre l’ami d’un ami qui aurait éventuellement un ami Spiritas. Nous ne recrutons que sur motivation. Nous n’avons aucune exigence matérielle, mais sommes très attachés aux valeurs humaines. Nous n’oublions jamais qu’un ensemble de petit seigneur peut faire une grande guilde.


Après avoir fini son discours avec le maximum de raffinement dont un être de sa race pouvait faire preuve, l’ogresse Lucretia replia son parchemin et le déposa devant les juges des chartes afin que ceux-ci exécutent leur travail.

Mesdames Messieurs les Conseillers, j’espère que nous avons réussi à vous convaincre que nous sommes d’une réelle utilité pour ce monde. J’ajouterais que nous ne désirons pas bénéficier de la protection du Mou plus que de raison, car nous n’en avons aucune confiance ! Nul ne sait s’il est encore capable de se protéger lui-même. Aussi, nous demandons à ce que cette faveur soit retirée 48 heures après notre officialisation.
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MessageSujet: Re: Infinitum Spiritas   Infinitum Spiritas Icon_minitimeVen 20 Fév - 18:58

De la diplomatie en Agueraton, traité sur les conventions Spiritas.


Dans un monde où se côtoient un grand nombre de personnalités et de caractères différents, animés par des motivations communes d’expansion et de pouvoir, nous avons fait de la diplomatie un art. Cependant, nombre de diplomates se compliquent en réalité la tâche, cherchant continuellement à justifier des actes injustifiables et gouvernés par la seule pulsion, aussi soudaine et imprévisible, qui anime nos âmes. De nos jours, point ne semble conventionnel de ne pas répondre de ces actes par des listes d’excuses plus ou moins foireuses et qui n’apportent en fait rien de bien constructif. Il est souvent consternant de constater le désarmement d’un « grand » diplomate lorsque la réponse de son interlocuteur se résume à « oui je l’ai fait, et alors ? ». Car bien souvent, enracinés dans des schémas de pensée trop stéréotypés qui consistent à répondre de manière « diplomatique » balançant un argumentaire bien structuré, poussant même le vice jusqu'à l’idée de pouvoir imputer les fautes à l’adversaire, le diplomate se plait à entamer une discussion stérile sur un sujet finalement sans grand intérêt.

L’idée même d’apporter plus de simplicité dans les rapports diplomatiques pourraient en effrayer certains. En effet, c’est un jeu auquel s’adonnent certains qui tendrait à disparaitre. Car comprenez bien que de tels comportements ne peuvent être dictés que par un amusement, certes quelquefois incompréhensible, qui pousse nos camarades diplomates dans des querelles fort dépourvues d’intérêt, et quelque fois même de fondements.

Que devons nous faire alors ? Il n’est pas à exclure que nous puissions quelque fois entrer dans le jeu de la diplomatie, car nous possédons également d’excellent manipulateurs du cynisme et de la langue de bois. Mais dans la majorité des cas, nous privilégierons la simplicité des rapports extérieurs. Il est important de bien prendre en compte le fait que notre désir n’est pas de se perdre dans des heures de palabres inutiles. Comprenez que s’il nous prend l’envie de lancer inopinément une attaque ou un raid sur une personne lambda, cette envie peut ressurgir à n’importe quel moment, et de ce fait point n’est dans notre intérêt de se tenir prisonnier d’une salle de la Cour dont la discussion terminera sur une chose certaine, une riposte, voire une guerre, mais rien qui vaille tant de paroles ! Les Spiritas ne désirent pas devenir une fraternité dirigée par des lois strictes en matière de comportement extérieur. Notre volonté est d’assouvir une majorité de nos envies. A partir de ce simple fait, vous comprendrez aisément que nos actes seront souvent dictés par de simples envies. Ce qui entraine en conséquence immédiate qu’il ne sera nullement question de chercher pendant des heures et des heures une signification ou une raison quelconque à un acte que vous pourriez juger de non conventionnel.

Conscient cependant que ce mode de pensée anticonformiste risque de chambouler les habitudes de certains, nous assurerons réponse à toute demande de la part des Dames et Damoiseaux qui se sentiront lésés par certains de nos actes. Nous demandons seulement de leur part un effort de simplicité (une bien curieuse chose à laquelle les dérives de nos esprits en quête de trop de réponses nous ont poussées !) afin de comprendre que les justifications de nos actes se trouvent souvent dans l’aspect le plus primaire de nos êtres : l’instinct.

N’y voyez cependant aucune trace d’une primitivité absolue parmi nos comparses guildiques. Nous savons également, quand la situation le permet ou le demande, faire preuve de raffinement et de civisme. Nous n’avons pas pour credo la barbarie, et nos actes, bien qu’impulsifs, ne sont pas le fruit du hasard. Il existe en nos victimes des points que nous nommerons « critiques » qui entrainent nos compagnons à leur tomber dessus, par toute sorte de moyens. Cela peut venir d’un comportement militaire, civique,… Nous ne sommes pas les disciples du hasard, mais du destin. Tel le loup qui chasse sa proie pour assouvir sa faim, nous chasserons les gueux pour contenter nos envies.

Voici donc quelques éléments apportant des précisions sur notre rapport au monde, qui je l’espère éviteront de se retrouver dans les impasses obscures de la diplomatie actuelle.




D’après les pensés d’Aurelius le Bourreau, chef de la diplomatie Spiritas
Rédigé par Prométhee, porte parole officiel de Spiritas
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