Histoire d'Alquaïr Vlidémïr

Chapitre 2

Je courais rapidement à travers la forêt, trébuchant, tombant couramment, je ne voyais plus grands chose car les larmes de mes yeux floutaient ma vue. Ainsi, alors que la nuit tombait, j’allais vers l’inconnu, je ne savais que faire. Rebrousser chemin ? Continuer dans l’ombre ? La seule chose que je savais, c’est que je n’avais plus assez de force pour faire quoi que ce soit, c’est pour cela que je m’interrompis un instant, m’appuyant contre la racine d’un grand arbre, puis peu à peu, je m’endormais…
Des cauchemars venaient hanter mon sommeil, le massacre de mon village… Les orcs vivant, lutant tout sur leur passage, puis les orcs, mort de je ne sais quelle raison… Puis, tout à coups, je fus tiré de mon sommeil par un être pour le moins étrange. En effet, celui-ci avait de longues oreilles, des yeux clairs, bien trop clairs pour être ceux d’un humain normal… Voyant ma surprise, l’être se mit à rire, puis me parla :

- « Et bien mon enfant ? N’as-tu jamais vu d’Elfes ? On dirait que tu as vu un fantôme ! » disait-il sur un ton moqueur.

Je le regardais avec des yeux ronds, des Elfes ? Je n’en n’avais jamais vu auparavant… Puis derrière lui, une deuxième silhouette se dessinait dans l’ombre, un autre Elfe, cette fois plus vieux…

- « Tait-toi dont pauvre sot, ne sent-tu pas ? Ne sens-tu point le sang ? L’odeur et la même que le sang tâchant les vêtements de ce jeune garçon, il vient probablement de là-bas ! » disait-il avec horreur.

Le premier Elfe s’inclina devant le deuxième et lui demanda pardon puis il me fit un léger sourire traduisant les remords qu’il éprouvait. Le deuxième s’avançait vers moi doucement, il se pencha vers moi :

- « Je m’appelle Ildérän, comme tu peux le voir nous sommes les Elfes habitant dans cette magnifique forêt non loin de ton village, car, si je ne me trompe guère, tu viens bien de là-bas n’est-ce pas ? »

J’acquiesçais d’un signe vif de la tête avant qu’il ne reprenne ses paroles :

- « Et bien jeune homme comment te sens-tu ? Il t’en a fallut du courage pour arriver jusque là. »

me dit-il en souriant légèrement.

Et là, sans savoir se qu’il m’arrivait, je me mis à pleurer en balbutiant quelques mots :

- « Nan ! Nan ! Je ne suis pas courageux ! Je suis parti, tous étaient morts ! Je sais pas se qui les a tuer, mes parents adoptifs sont morts, je ne suis pas allé vers eux ! Naaaaan ! »

Une troisième silhouette apparut et de celle-ci on put entendre :

- « Un vrai pleurnichard celui-là ! »

Le plus vieux d’entre eux qui était devant moi se leva et lui répondit :

- « Ne l’offense pas ! Au vu de sa taille et de la façon dont il parle il doit approcher la dizaine d’année de vie, alors va ! Retourne à la cité et dit au roi ainsi qu’à sa fille la prophétesse que nous avons trouvés un survivant du massacre et que nous allons le ramener ! »

Sans dire mot, l’interpeler partit dans les arbres, il fut tellement rapide que je crus qu’il s’était évaporé… Puis, le vieux s’approcha de moi, il me dit que je n’avais rien à craindre, il me mit sa main sur mon front et je m’endormis profondément, cette fois, sans cauchemars…

Chapitre 3

Quand je fus réveillé, j’étais dans un lit luxueusement décoré, des Elfes étaient autour de mon lit, ils parlaient, j’avais du mal à savoir de quoi très exactement, mais je pus discerner les mots « village », « massacre », « orcs », « morts »… Quand ils s’appèrecurent que je fusse réveillé, ils s’attroupèrent vers moi, une femme aux cheveux noirs et aux yeux verts, se mit à me parler :

- « Chuuut… Reste calme, tu dois te reposer, tu as fait un long chemin jusque ici… » dit-elle en m’adressant un léger sourire de tendresse.

Le vieil Elfe qui m’avait récupéré dans la forêt se pencha vers moi et me dit :

- « Voici la fille de la Reine, la prophétesse, elle se nomme Elennë, et toi mon petit ? Comment te nommes-tu ? »
dit-il en désignant la femme qui venait de me parler puis en se retournant vers moi avec un air interrogateur.

- « Je m’appelle Alquaïr… » dis-je si doucement que mes mots furent presque imperceptibles.

- « J’ai dis chuuuut ! » dit celle-ci au vieil Elfe avec un ton agacé.

Voici les premiers mots de ma nouvelle « famille »… Les semaines passèrent et l’ont m’expliquer se qu’ils étaient… J’avais été recueilli par la Reine elle-même sous la demande de sa fille qui avait perçu en moi mes troubles. Puis, après quelques jours, je fus surnommé Vlidémïr, qui voulait dire « Vaillant » en Elfique… Comme un enfant normal ont m’inscrivit dans une école, j’étais le seul humain et à plusieurs reprises, j’étais la risée des autres enfants Elfes… Puis les mois, les années passèrent… Comme tous les « orphelins », je me posai des questions sur mes origines, hélas des questions qui restèrent sans réponses… Ces mois et années ne se passèrent pas sans incidents, en effet il y eu quelques accidents avec mes troubles… Par exemple, un jour d’école des petits Efles jouant avec de la magie pour m’humilier me firent mal… Sous le coup de l’énervement, mes troubles apparurent et les petits Elfes furent plaquer contre le sol en quelques secondes… La prophétesse eut vent de cela et voulu me tester… J’étais contre cela, mais comment dire non à une femme si parfaite ? Après plusieurs jours, plusieurs semaines, elle en conclut que j’avais un pouvoir, et non des moindres… La télékinésie… J’étais capable de déplacer tout se que je voulais… Cela expliquait bien des choses en effet…
Des mois, des années passèrent et elle m’apprit à contrôler mon pouvoir, m’apprenait l’histoire de la magie et aussi celle des Elfes, des Hommes, des Orcs et de toute races existantes aux Royaumes Oubliés… Quand j’eus atteint ma seizième année de vie, je priais Ildérän, qui était le meilleur des combattants Elfes, de m’apprendre l’art du combat… Chose qu’il accepta en voyant mon enthousiasme.
Ainsi, les années passèrent encore…

Chapitre 4

Et enfin, j’eus atteint ma vingt-troisième année de vie… Désormais, j’étais un expert dans l’art du combat, sachant allier mes capacités de guerriers et mon pouvoir, j’étais imbattable. En effet, j’avais un style de combat particulier, je me battais avec quatre épées, deux épées dans mes mains et deux autres en lévitations autour de moi… De temps en temps on m’appelait « Cantä’Vénië » qui voulait dire « Quatre Lames ». Même Ildérän n’en revenait toujours pas, tout comme Elennë, qui n’avait aucune explication quant à la force de mon pouvoir… Mon souhait était de m’engager dans l’armée de la cité, mais celle-ci n’acceptait pas les humains… Bien que la cité m’est accueillie, je sentais que je n’y avait point ma place, et pourtant, chaque Elfes me défiant en Duel amical perdait à coups sur… Je me décidais donc à partir… Avec tout ce que j’avais apprit, je pouvais désormais voler de mes propres ailes, partir à la découverte d’Aguératon… Je mis tout le monde au courant, du moins, les personnes qui m’était proche, se qui me mit quelques jours. Puis, sur le chemin des portes de la cité, Elennë me prit par le bras :

- « Attends ! Je sais que je ne peux te retenir en ces lieux Vlidémïr ! Mais je t’en pris, accepte mes cadeaux d’adieux, il y en a juste trois… »

Je la regardais dans ses yeux, si enivrant, en la priant de continuer :

- « Premièrement, sans cheval tu n’iras pas loin, c’est pour cela que je t’offre un Alzan, les cheveux parlant, les plus rapides de ces terres. Secundo, permet moi de te donner cette armure, elle a été forgée pour toi et toi seul… »

Je la regardais, je lisais la tristesse sur son visage…

- « Je te remercie Elennë, merci énormément… Mais il me semble que tu as oublié l’un de mes présents, je me trompe ? » disais-je sur un ton plus que moqueur en comptant sur mes doigts.

Elle me fixa intensément dans les yeux, me prit le visage dans ses paumes et me fit un baiser. Quand elle recula, je la regardais et lui rendis son baiser…

- « Bien que notre amour soit impossible, du moins pas avec les traditions de la cité, je t’aime, et je t’aimerais toujours… » me dit-elle en versant une larme.

- « Je t’aime également mon amour… » lui dis-je avant de reculer et de me dirigeait vers l’écurie de la cité.

Maintenant, il était temps, tout mon équipement ainsi que mon armure nouvelle était rangé dans mon sac que j’accrochais à mon cheval. Puis, une fois en scelle, je galopais en direction des portes de la cité, je vis Elennë ainsi qu’Ildérän me dire au revoir d’un geste de la main, je les voyais certainement pour la dernière fois…
Galopant de plus en plus vite, j’étais fin prêt pour me lançais dans ma propre quête qui me fera découvrire qui je suis réellement… Mais avant cela, je regardait la carte que m’avait laissé le vieil Elfe, je me dirigeais vers l’Ouest, là-bas, oui, là-bas j’établirais mon royaume, sur les terres des Deux-Frère, que je nommerais « Elennarda » afin de ne jamais l’oublié, elle…

Chapitre 5

J'avais établi mon royaume, Elennarda, depuis déjà quelques années au Royaume des Deux-Frère, dans l'Ouest d'Aguératon... Peu à peu, je me faisais connaître de quelques royaumes, mais point à la Capitale, Alérandir Daâh. Mais je devais me faire connaître, montrer mes véritables talents, c'est ainsi que j'eus la brillante idée de postuler dans l'armée de la Capitale en tant que capitaine. Le général se nommait Griffon, un seigneur que j'eus connu quelques temps auparavant... Je lui adressa donc une lettre de motivation, je l'eus rédigée dans l'ombre d'une petite pièce de mon manoir, éclairée par la seule lueur d'une simple bougie...
Je la remis en main propre au général lui-même, qui m'eut dit :

« Seigneur Alquaïr Vlidémïr, veuillez patienter quelques lunes avant de recevoir une réponse, je vous prie donc de prendre connaissance des différentes lieux de la Capitale, en effet, si vous recevez une réponse positive vous vous devez d'être prêt... »

« Bien général... » avais-je répondu en m'inclinant devant lui.

Je me mis donc au travail, parcourant la Capitale de fond en comble, cherchant les moindres recoins que je ne connaitrais point... Cela me prit des jours et des jours et jamais, oh non grand jamais je n'eus de réponse de la part du général. Le doute s'empara de moi, je me posai des questions, je me demandai si j'avais une quelconque chance comme me l'avait dit le général, ou s'il m'avait tout simplement donné de faux espoirs...
Après avoir attendu quelques jours, s'en fut trop et je me mis en route vers le poste de garde afin d'y rencontrer le général, là-bas, j'aurais une réponse...

« Garde ! Oui, toi la ! Va quérir le général, j'ai à lui parler ! » ordonnais-je au garde en face de moi.

« Qu... » commençais le garde.

« Bravo mon cher Alquaïr ! Vous donnez déjà des ordres ?! Vous faites vraiment un bon capitaine dites moi ! » dit le général en arrivant en trombe face à moi.

Après quelques secondes, ayant un air hébété, je lui répondis.

« Comment ça je fais un bon capitaine, je venez just... » disais-je avant que le général ne m'arrête d'un geste.

« Les discutions furent longues, mais mes capitaines et moi avons décidés de te prendre en notre sein, désormais si vous le voulez bien, veuillez prendre votre fonction de capitaine de l'armée d'Alérandir Daâd ! » dit-il sur un ton serein.

Après quelques minutes de réflexions, me remémorant encore et encore les paroles du général, je lui répondis.

« B.. Bi.. Bien ! A vos ordres mon général ! » disais-je en le saluant avant qu'il ne parle en acquiesçant d'un geste vif de la tête...

Ainsi, j'étais devenu capitaine de l'armée de la Capitale, enfin... Oui, enfin j'allais me faire connaître des Royaumes Oubliés, enfin j'aurais une quelconque importance en ce monde...

Les mois défilèrent sous mes yeux à une vitesse ahurissante... Depuis déjà quelques lunes je faisais partit de la prestigieuse armée des Royaumes Oubliés en tant que Capitaine. J'avais déjà atteint l'un de mes objectifs qui était d'avoir une quelconque importance en ces terres, qui à mes yeux et depuis déjà fort longtemps, morbides... Mon royaume, situé dans la plaine Henissaân au Royaume des Deux-Frères, se portait à merveille. Les habitants vivaient en parfaite harmonie,nous n'avions reçu que peu d'attaques et peu de batailles se présentèrent à moi.
Je pensais tout avoir, mais en réalité cela n'était qu'une simple illusion, en effet, bien qu'ayant un royaume digne de ce nom et une quelconque importance en Aguératon, j'étais seul, je n'avais que très peu d'amis au vu de mon jeune âge... Petit à petit, je commençais à m'intéresser aux guildes, ces regroupements de seigneurs sous une bannière partageant les même buts, puissantes pour certaines, faibles pour d'autres... L'une d'entres elles se démarquée du lot, les Infinitum Spiritas, certainement la plus prestigieuse guilde de ces temps...
Les semaines passèrent et l'envie de faire partit de cette guilde grandissait en moi, a tel point que je décidais de me rendre en leur ambassade afin d'y postuler malgré mon jeune âge, je pensais que mes capacités au combat et aux belles lettres suffiraient...
Je me mis en route, le chemin fût long et ardu, en effet, j'avais décidé d'entreprendre une sorte de pèlerinage sur les traces de Balkar afin de mieux comprendre sa courte vie... Tout d'abord je me mis en route vers la Forêt Magique d'Areêval, ici même un cerf fit subir de multiples tortures à Balkar. Je mis quelques jours avant de franchir celle-ci. Puis j'entrepris la traversée du fleuve Mûuk Dâa et je réussis à échapper aux crevettes tueuses... Puis, je traversais bien des contrées comme le Désert de Glace, là où Balkar perdit une jambe face à un gigantesque ours blanc, et enfin je gravissais les Montagnes Éternelles afin d’arriver à destination…
Là-bas, avant de présenter ma candidature, on me demandât de bien vouloir goûter à un ragoût, qui selon moi était un peu trop salé, mais soit, si cela était nécessaire à mon adhésion... Après avoir finit mon ragoût avec difficulté, je me mis à admiré la salle qui était étrangement décoré, mais soit, cela aussi je pouvais le surpasser... Je pris donc un bout de parchemin et j'eus mit les informations nécessaires et je le remis en main propre au chef lui-même de l'Infinitim Spiritas, Lucrecia. Celui-ci m'avait demandé de bien vouloir patienter le temps que le conclave décide de mon sort. Ainsi, j'attendis, voyant passer quelques membres de l'Infinitum Spiritas, discutaillant avec eux...
Des jours et des jours s'écoulèrent avant que je puisse entendre une réponse du Sieur Lucrecia.

« Bien le bonjour Seigneur Alquaïr Vlidémïr, il me semble que vous avez patienté suffisamment longtemps maintenant... » dit-il sur un ton serein.

« Il est temps, oui, il est temps pour vous d'être des nôtres ! Seigneur Alquaïr Vlidémïr, désormais je vous fait Fantassin de l'Infinitum Spiritas ! Que votre vie en notre sein soit longue, soyez fier de brandir l'étendard de notre prestigieuse guilde ! » dit-il solennellement.

J'en avais le souffle coupé, je n'en croyais toujours pas mes oreilles, moi, membre de la prestigieuse Infinitum Spiritas... Stupéfiant... J'attendis un moment avant de lui répondre, le temps que je puisse me remettre...

« Sieur Lucrecia, sachez que moi, Alquaïr Vlidémïr, régent du royaume Elennarda et Capitaine de l'armée des Royaumes Oubliés, porterais fièrement notre blason... » dis-je tout en m'inclinant légèrement vers lui.

Le Sieur Lucrecia acquiesça d'un signe de tête vif avant de tourner sur ses talons et de repartir d'où il venait. Je mis des heures et des heures à visiter l'enceinte de l'Infinitum Spiritas. Puis, il était temps pour moi de porter l'étendard de la guilde officiellement. Ainsi je me mis en route vers mon royaume, le chemin fût plus courts cette fois-ci étant donné que je n'avais point à faire de multiples détours...
Une fois arrivé en mon royaume, je fis demander quelques de mes soldats et ensembles nous attachâmes à un poteau sur la plus hautes de mes tours le blason de l'Infinitum Spiritas, afin que tous le monde sache...


A suivre...

Chapitre 7

Le temps passait si vite... Les temps que j'eus passés officiellement en tant qu'Infinitum Spiritas furent les rares moments paisible de ma vie si sombre soit-elle... Peu de guildes étaient en vie, bien trop peu pour je ne sois qu'un spectateur de plus de ce fléau... Des voix lointaines, des murmures... Ils parlaient d'un Ordre prestigieux ayant perdu sa puissance d'antan... L'Ordre Valïnor s'appelait-il... Dans les rues, les murmures devinrent brouhaha, les rumeurs devinrent réelles, le grand Aard de Rivia, l'actuel Roi de l'Ordre et un vieil ami à moi, cherchait un homme capable de prendre sa place, celui-ci étant mourant...
J'avais pris une décision, je ne faisais désormais plus partit officiellement de l'Infinitum Spiritas, mais mon âme en faisait toujours partie... Je décida donc de rencontrer mon vieil ami, le voyage fut long et périlleux jusqu'à Kaer Morhen, la Cité de l'Ordre Valïnor, en effet, il me fallut quelques lunes avant d'y arriver...
Une fois arrivé, les gardes me laissèrent entrer dans la Cité et je me dirigeais de ce pas vers les appartements du Roi...

« Mon vieil ami... » disais-je sur un ton d'amertume.

« Pas aussi vieux qu'il n'y paraît Alquaïr... Alors ? Comment te portes-tu ? » dit-il en souriant.

« Bien mais c'est à toi que cette question devrait se poser... » répliquais-je en attendant une réponse.

« Et bien comme tu dois le savoir je suis mourant mon ami, il ne me reste que peu de temps avant que la faucheuse ne passe et qu'un nouveau Roi soit élu... »

En effet, vu son état, il ne lui restait que quelques heures tout au plus...

« Écoute, je.... »

« Je sais se que tu veux Alquaïr... C'est toi que j'attendais... Crois-tu réellement que cette rumeur était destinée à tous les seigneurs voulant devenir le maître d'une caste ? J'ai moi-même lancé cette rumeur afin que tu viennes à moi... » dit-il d'un ton solennel.

« Je ne sais... »

Il prit ma main avant que je ne puisse finir de parler et il me tendit son épée, celle du Roi...

« Maintenant, que le nouveau Roi est devant moi, je peux m'en aller en toute tranquillité... Au revoir mon ami... » dit-il dans son dernier souffle de vie...

Quelques heures plus tard à peine, les obsèques avaient lieu, nombreux furent les dames et seigneurs marmonnant devant la tombe d'Aard de Rivia, nombreux furent aussi ceux me saluant comme le nouveau Roi de l'Ordre Valïnor.
Tout était en marche désormais... Dans quelques lunes, les Royaumes Oubliés me connaîtront comme le Roi d'un Ordre prestigieux, l'Ordre Valïnor...


Suite et fin : http://agueraton.jdrforum.com/le-grand-quartier-f77/une-fin-un-renouveau-t2629.htm