[QH] La vague bleue [II-5]

La fatigue commença légèrement à se faire sentir dans les deux camps, mais le combat n'était pas près de finir. L'armée d'Arïdias, bien qu'elle ne fut pas la plus grande, fut très efficace. Les coups d'épée se faisaient entendre de très loin, les flèches volaient de tout les cotés percutant des corps de temps à autres. Uramir, lui, avec une cinquantaine de guerriers corps à corps, décidèrent de se concentrer sur les archers ennemis pour éviter des morts inutiles. Il dit alors en pointant une direction de la pointe de sa grande épée.

- Venez par ici ! Il y en a quelques uns.

Uramir et une partie de l'armée d'Arïdias continuèrent cette bataille en éliminant le plus possible d'Archers.

Apprenti Nombre de messages : 5 Participation RP : 4 Inscription : 23/04/2009

Le reste de l'armée d'Arïdias fut dirigée par Elassia, eux décidèrent d'attaquer dans le tas pour affaiblir la horde ennemie. Le combat était acharné, plus en plus de morts. L'île allait continuer à se défendre, l'armée d'Arïdias en était convaincue.

- C'est bien les amis ! Continuez comme ça, nous allons les battre ces monstres.

Le combat allait continuer sans doute encore longtemps au grand regret de tout les défenseurs de l'île.

Le combat était féroce, l'ennemi commençait à prendre un avantage sur les forces de Valiro. Des cris et des rugissements retentissaient à chaque fois qu'une personne d'un camp s'en allait dans l'autre monde. Les soldats d'Erandil devaient s'y prendre à plusieurs pour tuer un monstre, la tactique était simple, une personne entaillait les jambes, un autre les bras et un dernier tentait de trancher la gorge. Quant à l'ennemi, lui n'avait besoin que de sa seule personne afin de mettre à terre un Valirien...

Néanmoins cela n'était de rigueur que pour les fantassins et les épéistes, Erandil et l'élite contenaient sans trop de difficulté l'ennemi. Pour l'heure un seul membre de cette garde rapprochée experte au combat était tombé. Sa mort était dû à deux ennemis qui l'on attaqué de dos. Mais sa mort fut vengée quelques secondes plus tard. Erandil en tête de l'élite tentait de repérer quelconque monstre qui semblait donner des ordres, à chaque fois qu'il en trouvait, il se dirigeait vers lui afin de le tuer. Bien sûr il y avait toujours une certaine résistance mais elle ne faisait pas le poids.

Les hommes continuaient de mourir au front, les monstres aussi. Les archers Valiriens étaient à présent tous morts, les flèches adverses eurent raisons d'eux, deux cents hommes se voyaient transpercés répandant leurs sangs sur une herbe aux teintes rougits par le sang qui coulait à flot. Mais le combat n'était pas de tout repos, devant s'entrechoquaient des lames de tout horizons, d'autres royaumes prenaient part à la défense de l'île. Tous mourraient dans un seul et même but. Mais la bataille ne s'achèvera qu'à condition de trouver et d'éliminer le chef de cette armée.

Cette tâche était en cours d'exécution par Erandil et l'élite qui continuait à avancer avec une certaine aisance, l'ennemi n'avait envoyé pour le moment que des troupes faibles, mais leur nombre conséquent leur permettait d'être plus efficaces. Néanmoins pour des soldats aguerris cela n'était pas une chose trop compliquée. Même s'il arrivait de perdre des soldats de l'élite, leur effectif diminuait beaucoup moins que ce qu'il infligeait. Il y avait déjà un peu plus d'une centaine d'ennemis, mais cela n'était rien pour l'adversaire...

Apprenti Nombre de messages : 66 Participation RP : 13 Inscription : 26/01/2009

Après plusieurs heures d'absence, Asura revint avec une boîte entre les mains. Cette boîte était fabriquée en or, partout à sa surface figuraient des dessins de la vierge... Elle contenait un cadeau d'Aanltey deTony, son futur mari, l'homme qu'elle aimait plus que tout... Cette boîte, Asura allait bientôt l'ouvrir et dévoiler son contenu au reste du campement.
Dans sa tente, Asura se préparait à ouvrir la boîte. Elle savait que ce qui se trouvait à l'intérieur de ce contenant était d'une extrême puissance. Cet objet, qui était resté scellé à l'intérieur de ce sanctuaire d'or depuis plusieurs générations, allait bientôt être réouvert pour le bien des terres d'Aguératon et de leur peuple... Elle l'ouvrit...
Une armure imposante, entièrement en or, possédait un pouvoir très puissant... L'elfe encourut le risque d'ouvrir cette boîte et de s'équiper de cette armure, pour le bien de tous et surtout de celui des personnes qu'elle considérait comme des êtres chers... Elle examina longuement l'armure qui représentait une personne en train de prier... Asura ne possédait pas réellement de Religion, mais elle savait que cette armure représentait la vierge. Son mari la lui avait offerte au cas où sa vie, ou le destin des terres qu'occupaient des millions de personnes, soient mis en danger. Et là, elle en avait réellement besoin... Des millions de morts seraient à déclarer si les hordes venaient à gagner la bataille à venir. Le moment était venu de voir si elle était digne de s'équiper de cette divine armure d'or. Elle l'approcha et tenta de la toucher, son sang coulait dans ses veines de plus en plus vite, son cœur battait tel un tambour de guerre. Ses membres se crispèrent au contact de l'or. Une énergie immense parcourut son corps. Elle sentit le pouvoir de ce bout de métal. Un bout de métal qui ferait sûrement la différence dans le combat à venir, du moins c'est ce qu'elle espérait. Mais vu son état, ce qu'elle avait à l'intérieur de son ventre, ses nausées, elle ne ferait peut-être pas long feu face aux ennemis avec la légère armure qu'elle portait. Elle se déshabilla et commença à démonter la statue que formait sa future armure. Une fois chaque pièce démontée de son socle, elle commença à s'en équiper. Une dizaine de minutes plus tard, son corps subit une gigantesque arrivée d'énergie ; elle commençait peu à peu à peu à se sentir mieux. L'elfe regarda longuement le casque orné d'or qui constituait le dernier élément de l'armure dont elle n'était pas encore équipée. Elle se décida enfin à le déposer sur son crâne. Une grande lumière jaillit de la tente, celle-ci interpela tous les occupants du campement. Certains commençaient même à s'approcher de la tente de la Reine d'Ascalon. Parmi eux se trouvait Irimos qui traversa à grande vitesse le long campement, tout en bousculant les soldats qui se trouvaient sur sa route. Arrivé à l'entrée de la tente, il glissa sa tête à l'intérieur. Il vit sa Reine équipée entièrement d'or de la tête aux pieds et s'étonna de cette étrange armure.
Il ressentit la vague d'énergie se dégager de l'armure et eut un léger étourdissement. Il s'approcha de l'elfe et dit :

Ma Dame, qu'est ce que cette étrange armure ? D'où vient elle ? Savez vous le pouvoir qu'elle pourrait renfermer ? Que ce passe-t-il au juste ?!

Irimos, dit Asura d'un voix ferme, ne t'inquiète pas, je sais ce que je fais. Cette armure est celle de la vierge du zodiaque, elle m'a été offerte par Aantley, mon amant. Je sais que le pouvoir qu'elle renferme pourrait me tuer. Mais la période que nous traversons actuellement nous impose d'utiliser tous les moyens en notre possession pour anéantir ces démons et ramener la paix en nos contrées.

Dame, si cela est votre choix je le respecterai. Voulez-vous me suivre jusqu'à l'autre bout du campement ? La guerre a déjà commencé et Finarfin attend votre retour avec impatience. Il faut que vous soyez présente. Suivez-moi, je vais vous guider parmi cette foule que vous avez amassé à l'entrée de votre tente.

Bien, conduis-moi là-bas, je te suis.

Sur ce petit échange, Asura suivit le demi-géant le long du chemin jusqu'au bout du campement et elle vit les pluies de flèches que décochaient ses arches ainsi que ceux de ses alliés. Elle vit Finarfin et se rapprocha d'elle. Elle dit :

Vous avez besoin d'aide ?

Un sourire apparut sur son visage.

Apprenti Nombre de messages : 24 Participation RP : 24 Inscription : 20/04/2009

Une lumière jaillissait d'une des tentes du campement. Que se passait-il ? Irimos venait de "disparaître", il courrait jusqu'à la tente luminescente. Je compris enfin que cela venait de la tente de Asura. Était-elle revenue ? Sûrement...

Question qui eut une réponse bien assez tôt. Irimos revient accompagné de la Dame. Elle me posa une question rhétorique. Je répondis tout de même.

Dame Asura, vous voilà enfin... J'avais décidé de laisser vos troupes en retrait pour le moment mais étant donné que vous êtes revenue, ils sont bien évidemment sous vos ordres, à nouveau. Faites ce que bon vous semble mais restez en coordination avec chaque armée déjà présente. Pour ma part, j'attends une quelconque réaction de l'ennemi pour pouvoir faire quoi que se soit d'autre.

Je me tus. Après quoi, je contemplais le massacre en cours. Sur le front, d'autres de mes hommes étaient tombés...

La horde allait-elle réagir ? Allait-elle changer de stratégie ? L'avenir était pleines de surprises, bonnes ou mauvaises ?

Apprenti Nombre de messages : 10 Participation RP : 9 Inscription : 04/12/2008

criant à en perdre la voix, mes braves et moi se ruérent vers l'arriére de la horde.

Sus à l'énnemi et pas de quartier !

Glaives et haches brandis, l'assaut par l'arriére était lancé, même si je dois perdre la vie, je ne renoncerais pas au combat

Apprenti Nombre de messages : 24 Participation RP : 27 Inscription : 05/03/2009

Le commandant de ce corps d'armée de la horde ne faisait pas partie de la noblesse démoniaque. Il méprisait les nobles, et particulièrement ce Marquis Jyugdall et son orgueil démesuré qui l'avait mené à sa perte. Trop sûr de lui, il avait tenu le front jusqu'à la fin même s'il savait qu'on ne lui avait confié qu'une avant-garde dont la victoire était facultative pour la réalisation des projets du mage déchu et de son sombre seigneur. A force de relever des défis farfelus et de prendre l'adversaire à la légère, on finit par se faire avoir. Quel ridicule ! Et parfois le ridicule tue... Pour le commandant de ces régiments, il n'était pas question de sacrifier sa vie inutilement sur le champ de bataille, même si son armée de vingt ou vingt-cinq mille soldats d'élite, bien que moins puissante au total que celle de Jyugdall, serait certainement plus apte à conquérir l'île, défendue par nettement moins d'effectifs que le continent. Et puis il est toujours plus agréable de commander des troupes d'élites. Pour attaquer outre-mer, on avait privilégié la qualité à la quantité, pour rendre le transport plus facile.

Mais voilà qu'on attaquait la horde à revers. Cela pouvait être gênant pour s'enfuir en cas de besoin, même si la victoire paraissait plus que probable sur ce terrain sec et plutôt dégagé ; aussi fallait-il éliminer à tout prix ce petit contingent hostile.

Je veux la moitié des troupes de l'Est et de l'Ouest pour renforcer nos arrières et nous débarrasser des ennemis qui nous attaquent à revers ! Et que ça saute ! Tout guerrier qui ne combat pas pendant que la horde combat est un guerrier mort !

Aussitôt dit, aussitôt fait, et quatre mille monstres enragés se dépêchèrent de se lancer sauvagement à l'assaut des rescapés Vikings.

Sur l'avant, envoyez tous les combattants de mêlée en attaque frontale sur l'ennemi, vague par vague, car les soldats qui attendent leur tour faute d'espace libre ne servent qu'à être canardés par l'ennemi s'ils se placent directement sur le front ! Les archers, tenez-vous prêts à leur prêter main-forte, et tirez à volonté sur les archers et mages ennemis ! Les mages, aidez les guerriers du front à distance et protégez en priorité les archers et les officiers avec des sortilèges défensifs ! Que les observateurs préviennent au plus vite de l'ouverture d'une brèche exploitable chez l'ennemi, nous y enverrons une vague aussitôt ! Les derniers groupes de l'Est et de l'Ouest gardent nos flancs ! Pas de questions ! Au travail tout de suite dans l'ordre et la discipline fainéants, et plus vite que ça ou je vous fais rôtir et dépecer vivants bande d'incapables !

Ainsi la horde avait terminé de se réorganiser et se préparait à faire déferler toute l'étendue de sa rage dévastatrice sur les Aguératoniens, qui allaient sans doute vivre des heures bien difficiles...

Après notre repli, je regagnai la terre ferme avec les rescapés. Nous avions bel et bien sous-estimé le nombre, la force et la puissance de l'ennemi.

Après nos premières mésaventures il commençait à être clair à mes yeux que nous n'étions pas assez nombreux. Énormément de Seigneurs furent bien trop couards pour venir défendre leur patrie.

Je décidai d'envoyer un messager ailé vers Sacoridie afin d'ordonner à Klothar de dépêcher vers le champ de bataille toutes les troupes, de mobiliser tous les hommes encore en état de se battre, quitte à laisser le Royaume sans aucune défense. Après tout si nous ne parvenions à écraser ces créatures nos différents Royaumes ne tarderaient pas à être anéantis eux-même.
Il était dès lors évident qu'il était nécessaire de frapper fort et une bonne fois pour toute.

Toutes les armes lourdes disponibles devaient être emmenées, de même que toutes le bétail à cornes. Ce qui représentait plusieurs milliers de bêtes, une fois lâchées vers l'ennemi dans une course folle, seraient très difficile voire impossible à arrêter.

Klothar était au lieu de rendez-vous, tout était organisé selon les ordres très complets et détaillés que j'avais transmis. Ainsi des balistes lourdes furent installées en un front infranchissable. Je vis Raoulety et ses quelques guerriers survivants se lancer à corps perdus vers la horde.

KLOTHAR prend la tête des unités de Berserkers et va en appui de Raoulety.

Sans hésitation il s'exécuta, un millier de Berserkers se ruèrent donc vers la horde, armés de haches et de massues lourdes, les yeux injectés de sang, fermement décidés d'en faire découdre à cette racaille.

Je m'adressai ensuite aux officiers commandant les équipes chargées de s'occuper des balistes.

OFFICIERS !! nous allons nettoyer le terrain afin de faciliter la tâche à Klothar et Raoulety. Régler vos hausses pour tirer vos lances par dessus nos troupes avant qu'elles arrivent sur la horde et FEU A VOLONTE !!!

Sitôt dit une volée de lances fusa inexorablement vers les créatures. Les lances firent mouche avec la puissance qu'ils avaient dû appliquer pour couvrir la longue distance. Chaque lance empala non pas une mais bien deux et jusqu'à trois créatures.
Les soldats s'affairèrent sans relâche, les volées de lances se succédèrent avec une rapidité déconcertante.

Derrière le front de balistes des catapultes par dizaine furent installées, un soldat et six villageois par machine afin d'avoir une cadence de tirs infernale. Le bétail fut rassemblé en plusieurs endroits, il servirait de bouclier vivant.

Des cavaliers, des archers se préparèrent par milliers. Toute l'armée Sacoridienne fermement décidée non seulement à couper la route d'un repli éventuel mais aussi à pousser la horde vers l'intérieur de l'île afin qu'elle aille s'écraser sur les armées présentes.

Apprenti Nombre de messages : 24 Participation RP : 24 Inscription : 20/04/2009

La horde s'était ré-organisée. La vrai bataille avait commencé depuis un moment.

Je regardais le front, beaucoup mourraient devant mes yeux, je me sentais impuissante. Je devais réagir. Je sortis le sifflet, que m'avais fait le Sieur Shaoran, de ma poche et le mis à l'extrémité de mes lèvres. Un souffle, un signal... Le Capitaine Elhandil était prévenu. Il pouvait réagir, aider son peuple, avec son armée mais aussi celle de la garde. Nous ne pouvions pas rester plus longtemps avec des hommes en retrait. La horde devait périr à tout prix.

Elhandil ne devait plus tarder à venir, tout les archers de Kodraf également. J'allais bientôt me rendre sur le front également. Je pris un court instant la parole.

Kodraf ! Nous ne pouvons plus attendre là ! Hâtez-vous sur le champ de guerre ! Nous devons aider nos proches ! Nous qui n'aimons pas la guerre ne pouvons tout de même pas cela se faire ! La pitié est un mot utile contre certains mais... pas contre eux ! Alors, n'hésitez surtout pas car eux... ils ne le feront pas !

Sur ces mots, mes soldats se précipitèrent sur le front. J'y allais également, quand soudain, une main vint se poser sur mon épaule. D'une voix douce, cet inconnu parla.

Tu as fait du très bon boulot Finarfin. Rejoins nos hommes. Je vous suis également.

Ces mots mirent fin à toute discussion. Shaoran était enfin arrivé. J'en avais les larmes aux yeux...

La bataille n'était peut-être pas perdu. Derrière Shaoran se trouvaient quelques milliers d'hommes, tous prêt à se battre. Gardes et indépendants mêlèrent ainsi dans un seul but, défendre leur patrie, l'île.

...

Sur le front, Kodraf et les gardes qui accompagnaient le Capitaine Shaoran étaient tous organisés. Shaoran, qui avait récupéré pendant son voyage jusqu'à l'île, utilisait sa magie élémentaire pour bousculer les ennemis. Déstabilisaient, les gardes et Kodraf les ruèrent de coups. Finarfin, quant à elle, utilisait sa magie élémentaire également, mais la sienne était la terre. Des racines sortaient de partout, déchiquetant, attachant, froissant tout ce qui entravaient leur chemin.

Malgré tout ces efforts, de nombreux hommes continuaient de tomber du côté allié, que ce soit Kodraf ou la garde.

Le signal avait été lancé.
L'armée des Gardes Iliens et d'Asternel se mit en marche, dans une harmonie guerrière parfaite.
Les griffons s'envolèrent, les mages préparaient leurs sorts, et les fantassins, épéistes, ect, avançaient.
Ils arrivaient en renfort, le roi d'Asternel en tête. Ils se mirent en position tout autour du Capitaine, telle une flèche.
Ils percutèrent le flanc ennemi, et grâce à l'effet de surprise, ils arrivèrent à tuer bon nombre de démons. Les archers et les mages, quant à eux, lancèrent des flèches et des sorts sur les troupes ennemies, là où ils ne risquaient pas de toucher leurs alliés. Cependant, le combat n'était pas gagné, loin de là.

Elhandil tranchait des bras, parait, tuait sans relâche. Il aurait dû rester à l’écart, mais la place d’un chef est auprès de ses hommes. C’est ce lien qui garantit une victoire. Il souffrait en même temps qu’eux, il tuait en même temps que ses hommes.
Elhandil s’il devait mourir, cela serait avec ses hommes, sur le champ de bataille.
Mais un démon, ceux que l'on nomme Sanglant, arriva à enfoncé son épée dans le poitrail de son cheval. Celui-ci s'affaissa et poussa un dernier râle.
Elhandil tomba à terre, roula sur le sol pour s'arrêter devant le démon. Celui-ci le regarda avec un air gourmand. Sa hache descendit à toute vitesse vers Elhandil.

- Kâln Huô Dalnör !

La hache s'arrêta pile au dessus d’Elhandil, puis repartit en sens inverse. La lame affutée de la hache découpait la tête du démon, pour aller terminer sa course dans la poitrine d'un autre démon.
Le Capitaine se releva, et prit son épée à deux mains.
Sa troupe de Silvin's arriva tout autour de lui, formant un cercle protecteur, puis ils avancèrent tous. Puis Elhandil se mit à dansé avec ses hommes. Une danse macabre, qui clamait la haine et présentait la mort...

Aux alentours, les Gardes et l'armée d'Asternel avaient eux aussi commencé leur combat. Renforcé par l'armée du Continent, les démons mourraient. Mais pas seulement eux. C'était une boucherie, tous allaient à l'abattoir. Une épée qui décapitait, une masse d'armes qui défonçait, un lance qui déchiquetait... tant de manière de mourir, mais pour une seule cause: sauver l'Ile !

Et me voilà de retour avec une armée de 5 000 vikings d'Asgard, je n'avais aucune envie de mourir mais, en tant que gardien d'Asgard je me devais de paraitre héroïque...

C'est pour ça que j'ai pris les vikings les plus brutaux que je connais.

Tous se fichent de leurs blessures tant qu'ils tuent et tous croient que je suis comme eux, ah s'ils savaient que je préfère me reposer sous un arbre à lire un livre plutôt que de tenir une épée pour tuer, heureusement que j'ai pris l'équipement de guerre viking, je ne supporterais pas de tâcher ma tenue de noble.

Enfin je ne suis pas mécontent d'avoir une grande armée avec moi, mais maintenant je dois les encourager.

-Soldats d'Asgard, nous sommes ici pour défendre l'île.

N'importe quoi, j'aurais dû prendre un navire en direction du continent pour être en sécurité...

-Nous allons mourir pour notre pays !

Jusqu'à la je m'en sors bien, mais sa ne suffit pas pour leur soifs de sangs.

-A mon commandement... A l'assaut !!

J'ouvrais malheureusement la marche de mon armée vers l'ennemi afin d'aider les seigneurs qui combattent et qui auront besoin de soutiens.

Nous venons de rejoindre nos alliés, je voyais mes guerriers cogner sur l'ennemi avec tant de rage, alors que moi je me contentais de poignarder les soldats ennemis dans le dos pendant qu'ils ne faisaient pas attention à leurs arrières...

Hélas ma petite armée ne nous donnera pas l'avantage, aussi forte soit elle...

Apprenti Nombre de messages : 24 Participation RP : 27 Inscription : 05/03/2009

La situation se présentait mal. La horde était en train de se faire encercler et subissait de lourdes pertes de tous côtés. Et, le pire de tout, la retraite était devenue impossible.

Soldats ! Formation circulaire défensive ! Les guerriers devant, les archers derrière, les mages au centre ! Feu à volonté sur tout ce qui bouge, et je lève toutes les restrictions sur l'usage de la magie ! Déchaînez-vous !

Ces nouveaux ordres provoquèrent une véritable scène de cauchemar. Les flèches fusaient par milliers, des flammes jaillissaient de nulle part au milieu des mortels, la terre tremblait et engloutissait les hommes tandis que les vents se courrouçaient dans une cacophonie inhumaine.

Artificiers ! Utilisez les catapultes ! Tirez sans répit sur l'ennemi !

A ces mots, un puissant cor sonna et une bordée de boulets d'aciers furent projetés en tir parabolique loin vers l'avant et l'arrière des légions du mal.

Shaoran était légèrement en retrait, près du front. Sa magie déferlait de partout, comme celle de sa chère amie, Finarfin. Mais maintenant, il était temps. L'elfe devait se rendre sur le front, la magie est utile, mais parfois le combat à l'arme est plus utile. Shaoran chuchota une incantation qu'il avait inventé lui-même.

Falios baskan torin !

Soudain, le bâton magique de l'elfe s'illumina et après quelques secondes, se transforma en une épée. Épée particulière, car il n'y avait que le manche de visible. La lame était faite d'air et grâce à cela, elle était plus coupante qu'une épée quelconque. Avant de se précipiter sur le front, Shaoran s'adressa à son amie.

Finarfin... Je te dis adieu ou à bientôt. Je dois rejoindre nos troupes sur le front. Je sais que tu le veux aussi mais... Restes là s'il te plaît. Défends-nous à distance, la magie nous sera bien utile. Quant à moi, je m'en vais chercher leur(s) chef(s). En tuant le dirigeant principal, la bataille se dissoudra sûrement. Autant essayer...

Le Capitaine allait partir quand soudain, il s'arrêta pour dire une dernière chose.

Saches que je... je... je t'aime...

Ces mots devaient sortir depuis bien longtemps déjà, enfin il avait pu lui dire ces sentiments.

Maintenant, il devait se concentrer sur la bataille, trouver le chef. Tâche assez facile parfois. Il faut écouter qui donne les ordres. Grâce au vent, Shaoran cherchait. Seulement, sa magie n'était pas aussi performante à ce moment, car il canalisait le plus gros de ses forces dans son arme pour qu'elle reste aussi fine, tranchante et solide.

Un après l'autre, il tranchait les ennemis, certains mages de Kodraf l'assistaient depuis les airs, sur leur griffon. L'elfe regardait autour de lui les cibles potentielles, repérant un groupe montrant de nombreux défauts dans leur défense, il se précipita sur eux. Shaoran sectionna les membres inférieurs de quelques démons, cisaillant d'autres pour pourvoir prendre appui sur eux. L'elfe sauta alors sur le chef de ce petit groupe et le trancha en deux. Ils n'étaient pas très fort ceux là, mais tout d'un coup, un démon arriva derrière le Capitaine et le blessa à l'omoplate gauche. La douleur se faisait sentir, heureusement que l'elfe était droitier. Ne cherchant pas à se guérir, Shaoran continuait de chercher son véritable adversaire, le chef de la horde. Où était-il donc ? Quant sonnera la fin de cette bataille ?

Et là... un démon s'exclama, il semblait être le chef, l'était-il vraiment ? Le Capitaine ne se posait pas encore cette question, mais cela ne serait tardé. L'elfe se hâtait sur l'inconnu, l'arme prête à trancher sa gorge. S'approchant assez prêt de lui, le combat allait sûrement débuter entre eux.

Apprenti Nombre de messages : 24 Participation RP : 24 Inscription : 20/04/2009

Shaoran me demandait de rester en retrait, pour ne pas me blesser inutilement. Je ne voulais pas mais je respectais sa demande, je n'y suis donc pas parti. Ensuite, peu avant qu'il s'en aille rejoindre ces hommes, il m'a dit des mots qui m'ont fait énormément plaisir. Il ma déclarait sa flamme, celle que je partageais depuis bien longtemps, sans l'avouer. N'y pensons plus pour le moment. L'île avait besoin de tous les effectifs disponibles, j'en faisais partie. Je réfléchirai plus tard. Tandis que Shaoran cherchait le chef de la horde, moi, j'aidais Kodraf à tenir bon face à l'ennemi. D'ailleurs... À un moment, j'eus un petit relâchement dans ma magie, mon bien aimé venait d'être blessé. J'avais craint le pire sur le moment mais pas d'inquiétude à ce faire, pas encore... Je continuais donc de remplir mon rôle dans cette bataille. J'espérais fortement que celle-ci ne tarderait plus à prendre fin.

Apprenti Nombre de messages : 5 Participation RP : 4 Inscription : 23/04/2009

Elassia et une partie de l'armée continuait leurs combats. Ils essayaient à tout prix de se faire un chemin dans la foule ennemie pour aller défier le chef de leur armée. Les coups d'épées de cessaient plus, les mages étaient épuisés, les archers aussi, mais ce n'était pas un prétexte pour arrêter de combattre. Elle vu plusieurs corps tomber, l'adrénaline monta dans son corps :

- Tuez les ! Ils ne méritent pas de vivre !

L'armée était plus motivée que jamais. Les seuls mots auxquels ils pensèrent étaient "pour l'île". Les vies de très nombreuses personnes étaient en jeu.

- Toi là ! Va dire à Sieur Uramir de revenir ici, il sera plus utile ici que là-bas. Et s'il te plaît, évite de te faire tuer !

Ce guerrier s'en alla en criant :

- Ok, mais ne t'inquiète pas ! Nous triompherons !

La bataille était intense, le sang coulait par flots continus. Rien ne semblait se terminer, au contraire, les différentes armées étaient toutes prêtes à tout pour exterminer l'ennemi.
Il y avait une cohalition des seigneurs Iliens et Continentaux contre les démons, mais cela ne leur donnait pas spécialement l'avantage. Le seul moyen qui pourrait peut-être leur donnée une victoire sûre, cela serait de tuer le chef de la horde ennemie.
L'armée démoniaque se disloquerait petit à petit.
Shaoran avait compris cela avant Elhandil, qui était occupé à tuer.
Malheureusement, une vague de démons le separait de son objectif, contrairement à Shaoran, qui était tout prêt de lui.
Elhandil se battit avec encore plus de furie pour atteindre son but...

- Vaghnôr Dalö !!

Un éclair noir jaillit de la paume d'Elhandil pour s'abattre sur les démons qui lui faisait face.
Ceux-ci se prirent les rayons et explosèrent dans une pluie de membres et de sang.
Cependant, la magie réclamait son dû. Elhandil vacillait, puis se reprit à temps pour parer un coup qui allait être mortel.
Il se dirigeait toujours vers le chef ennemi, essayant d'aller aider son collègue, qui aurait certainement besoin de lui...
Tout autour, les Iliens se battaient comme des bêtes, luttans pour sauver leur île, leur patrie, leur liberté !

Je n'arrivais pas à croire que j'avais tué autant de démons, mais pourtant je n'ai aucun plaisir à combattre contre eux, ce n'est pas la peur, car quand je regarde mes troupes qui me sont fidèles, eux tuent, car ils sont obligés de le faire, alors qu'ils sont tous des anciens esclaves des seigneurs de ce monde, moi-même j'étais il y a quelques mois un paysan, maintenant je dirige un noble royaume tranquille, maintenant que j'y pense, il est stupide de combattre des démons qui ne nous ont pas fait souffrir pour le moment, alors que les seigneurs qui combattent à mes côtés sont pour moi et mon peuple des bourreaux, j'allais prendre une décision...

Alors, je criais haut et fort.

-A mort la tyrannie !

Puis j'enfonçais mon glaive dans la poitrine d'un soldat allié, mes soldats firent la même chose, pour les démons c'étaient un acte de folie, mais qui serait utile, alors il était évident qu'ils n'allaient pas nous attaquer, pour cette bataille nous combattrons main dans la main, ma seule peine était de tuer mes frères vikings.

Je voyais certains seigneurs avancer vers le chef de la horde, je reconnu au loin deux capitaines de la garde, dont Shaoran qui avait eu la maladresse de laisser Finarfin en retrait bien trop près de moi et de mes troupes, je décidais donc d'envoyer mon armée défendre le chef des démons pendant que je me dirigeais vers la Dame afin de la vider de son sang avec ma lame...

Apprenti Nombre de messages : 24 Participation RP : 24 Inscription : 20/04/2009

J'avais eu quelques doutes sur le plouk Elmurion, mais je m'étais dis que faisant parti des Gardiens d'Asgard, il serait quelqu'un de bon. Je me trompais. Ce gueux venait d'abattre un allié et s'en suivait d'autres... Parmi les soldats tués, il y avait deux kodrafiens. Il allait le payer ! L'enfer sera comme un paradis comparé à ce que je lui réserve si je l'attrape !
Avant de faire quoi que se soit, je criais pour signaler la traîtrise.

Traître ! Elmurion nous a trahi !

Je vis Shaoran retourner sa tête, il voulait venir mais malheureusement, il était pris ailleurs. C'était donc à moi d'essayer de faire mon possible pour l'arrêter. Le tuer serait avec plaisir mais Shaoran m'aurait dit de la capturer. J'allais donc affronter cette être misérable, peut-être aurais-je de l'aide, peut-être non...

Dans ce combat, je devais me concentrer sur un seul adversaire, Elmurion. Ma magie servira à le capturer mais le faire souffrir serait bien également, car il le mérite. Ce que je haie le plus dans ce monde, c'est la traîtrise ! Je mis mes deux mains au sol, les racines sortaient de partout, poursuivant le gueux.

Apprenti Nombre de messages : 66 Participation RP : 13 Inscription : 26/01/2009

Asura vit la trahison d'Elmurion qui, de surcroit, voulait attenter à la vie de Finarfin... L'elfe décida de prendre les choses en mains. Elle ordonna à Irimos et ses troupes de charger ses nouveaux ennemis, les vikings...

Irimos, occupe toi de ces traîtres, je m'occupe de lui. Les troupes sont à tes ordres ! Fais en bon usage !

Oui, Dame... Archers tirez sur ces vikings, vengez la mort de nos alliés !!! Fées, mages, couvrez-vous les uns les autres et chargez les ! Je suis avec vous ! CHARGEZ !!!

Asura regarda le sire qui courait en direction de Finarfin... Elle disparut et réapparut plus loin, quelques mètres en face de lui... Elle lui dit, avec un ton empli de haine :

Tu ne passeras pas ! Jamais tu ne toucheras à mes alliés qui de surcroit sont mes amis ! A bas les traîtres !

Sur cette phrase, Asura bondit vers Elmurion et engagea le combat, lui portant des coups d'épée de toutes part. Elle était quasiment intouchable, son armure la protégeait intégralement de la tête aux pieds... Pendant ce temps, Finarfin faisait apparaître des racines partout autour des soldats félons...

Uramir courra aider Elassia lorsqu'il vu Elmurion combattre ses alliés. Uramir était fou de rage, trahir des amis n'est pas un comportement Viking ! A cause de lui les Vikings allaient se faire attaquer et l'île allait peut-être périr de sa faute.

- Imbécile ! Espèce de lâche ... tu...

Uramir commença à abattre l'armée d'Elmurion fou de rage. Elmurion avait trahi des alliés, ce n'est pas un acte digne d'un viking ! Uramir avait peut-être fait une bêtise aux yeux des autres Gardiens, mais pour lui il défendait la bonne cause.

- Sieur Uramir, dois-je dire à Dame Elassia de venir ?
- Non, dit lui de rester là-bas pour combattre la horde ennemie.

Uramir continua à combattre mais pas contre les mêmes personnes... Il espérait juste avoir fait le bon choix. Levant son épée vers le ciel il cria :

- LES VIKINGS NE SONT PAS DES TRAITRES !

Le combat continua mais Uramir resta très pensif.

La mer... Les chevaliers ne sont pas habitués de voyager dans de telles conditions. La plupart avait terriblement souffert et désormais la mer était rempli des abas de centaines de chevaliers.
Mais une fois la terre ferme atteint, on reconnait ce qui fait la valeur de ces hommes. Leurs montures liberés, ils partaient déjà à la charge. La bataille avait lieu beaucoups plus loin mais rien n'arrête un chevalier de Tonandra sauf peut être la mort.

Une nuée de chevalier avait atteint la bataille. Ils avaient les chevaux les plus rapides et était envoyer en premier dans un but bien précis.
Deux d'entre eux arrivèrent derrière Asura et l'attrapèrent par les épaules. La soulevant, ils partirent en retrait avec elle.
Un troisième chevalier pris place entre Elmurion et Finarfin. Il descendit de son cheval et cria en direction de Finarfin.

Dame ! Nous sommes la pour assurer votre protection. Je vous demanderais donc de battre en retraite et de rejoindre nos paladins qui installe les premieres lignes de protection.
Je couvre votre retraite.

La voix était reconnaissable pour les protagonites du fleuve de sang. Celle du chevalier blond de Tonandra, celle de Jan.

En garde face à l'ennemi Jan était prêt à sacrifier sa vie, si il le fallait, pour proteger la dame.

Asura fut conduit derrière les paladins. Et désormais elle se retrouvait face à quelqu'un qui n'avait pas apprecier sa façon de se mettre en première ligne. Moi Aanltey m'était ainsi octroyer le droit de la ramener à sa place.
Mon visage était froid et mon armure avait changer. La veste de cuir avait fait place à une armure d'or, qui donnait une impression étrange de ténèbre. L'homme que j'étais avait changé et on pouvait le percevoir en me voyant... Je devais probablement donner une raison de méfiance à Asura.

Asura pourquoi est tu devant ? Tu ne sais pas m'attendre ?

Apprenti Nombre de messages : 66 Participation RP : 13 Inscription : 26/01/2009

Des bateaux arrivaient du continent, c'était la flotte d'Aanltey... Des Paladins apparurent aux côtés d'Asura et ces soldats l'aggripèrent par les épaules et l'emmenèrent à leur campement... L'elfe se débattait de toute ses forces mais les chevaliers l'eurent vite emmenée au point de rendez-vous. La jeune femme entendit la voix de son futur mari... Il l'avait empêchée de se battre... La rage montait dans le corps d'Asura et une vague d'énergie souffla sur le campement... La question posée par son amant l'énervea encore plus... Elle lui répondit séchement :

Mais qu'est ce qui te prend ?! Finarfin est en danger ! Il faut aller la protéger ! Elle ne pourra pas vaincre un seigneur de l'épée toute seule ! Il faut qu'on y retourne, le front nous attend, nous avons tous notre part de combat à mener. Et le Doux sait combien j'aime la guerre. Malgré cette migraine, je me devais de la protéger !

Au même moment, Finarfin apparut sur le campement, trainée par plusieurs soldats...

Au moins, tu l'a ramenée... Et l'autre félon, tu en fais quoi ? Lui et ses hommes nous ont trahis au cas où tu ne le saurais pas... Il faut venger la mort de nos alliés ! Il doit mourir ou être jugé pour ses actes !

Dépêchons-nous d'y retourner ! Tu as ton armure et j'ai celle que tu m'as offerte à Tonandra. J'ai la force, nous avons la force pour faire ça ! Bouges-toi ! Allez, viens !

Asura se retourna et courut vers un cheval qu'un cavalier avait oublié d'attacher. Dans son élan, la migraine de l'elfe refit surface, malgré l'énergie que lui procurait l'armure elle tomba à genoux sur le sol. Ses forces lui était dérobées... Elle ne pouvait plus se remettre debout, les combats l'avait fatiguée. Elle commencait à tomber mais tentait par tous les moyens de tenir... Elle murmura pour son amant :

Et maintenant, il n'y a plus que toi...

Subitement, Asura s'écroula sur le sol. Ses forces physiques avaient fortement diminué. Sa grossesse arrivait au mauvais moment...

Les troupes d'Uramir commencèrent à sentir la fatigue. Leurs coups n'étaient plus très précis, beaucoup de faisait tuer soit par un membre de l'armée d'Elmurion, soit par une membre de la horde ennemie ou encore par l'armée d'Asura qui n'avait pas compris que j'étais avec eux.

- Courage ! Nous allons les battre !

Lors du combat de plus en plus acharné, Uramir reçu une flèche dans l'épaule gauche qui le faisait vraiment souffrir. Mais il continua à combattre... Il perdit de plus en plus de sang mais bien que durement, il continua. Un membre de son armée lui dit :

- Vous voulez de l'aide mon seigneur ?
- Non, merci, ça ira

Plusieurs flèches heurtèrent à nouveau Uramir, et à son tour il tomba. Il n'était pas encore mort mais il n'était plus en mesure de combattre. Son corps presque immobile était sur le sol. Il arrivait encore à faire quelques signes demandant de l'aider.

Apprenti Nombre de messages : 24 Participation RP : 24 Inscription : 20/04/2009

De quel droit le Sieur Aanltey m'éloignait du front, de mes alliés ? Kodraf est sur le front, j'y serais aussi !

Il fallait que j'engueule ce seigneur avant.

Aanltey, où avez-vous eu la permission de m'amener ici ? Pas de moi et encore moins de Shaoran je pense. Ma place est auprès de mon peuple. Je les aiderai avec ma magie, restant légèrement en retrait. Uramir se chargera de ce gueux de Elmurion, même si j'aurais pu m'en charger. Retenez bien ce que je vais vous dire : N'osez même plus reproduire ceci. Je suis libre de mes mouvements, j'écouterai qu'un seul homme, celui que j'aime.

Après cela, je me suis dirigeais vers un petit tas de terre. Je voyais un peu mieux le champ de bataille. N'étant pas très forte au corps à corps, le mieux pour moi était de rester ici, même si j'aurais voulu trancher la gorge de ce plouk.

Avant de déferler ma magie de partout, je jetais un œil du côté de mon bien-aimé. Son combat allait commencé et fort heureusement, il n'était pas seul, Elhandil venait le rejoindre.

Je retournais donc mes yeux en face à mes nouveaux adversaires, quelques vikings qui ne méritaient pas d'en être. Mes mains au sol, les racines jaillissaient à nouveau de la terre, broyant chaque viking qui aurait la malchance d'être à porté de l'attaque. J'étais également prêt à intervenir pour aider Uramir mais uniquement si il avait vraiment besoin de mon aide.

J'avais oublié, les ensorceleurs de Kodraf étaient présents depuis le début, ils étaient sur les griffons dans le ciel. Je m'adressais donc à eux.

Ensorceleurs ! Écoutez ma voix ! Vos ennemis sont dorénavant cette attroupement de viking autour du gueux Elmurion ! Laissez la horde aux autres soldats de Kodraf !

M'arrêtant un court instant, je clamais une dernière phrase que seuls les ensorceleurs comprendront.

Endormez, empoisonnez et paralysez ces infâmes bêtes qui ne méritent pas le nom de viking !

Sur ces mots, je continuais mes attaques terrestres tout en attendant l'assaut des mages.

...

La préparations des ensorcellements venait de prendre fin. Chaque griffon descendait à pic vers l'ennemi pour se redresser au dernier moment. Un quart de l'armée adverse fut touché, les gueux n'avaient rien compris, les sorts étaient très subtils et se préparaient à l'avance pour ne pas à avoir faire les sorts au dernier moment. Je pouvais m'y mettre plus sérieusement. Je chuchotais un sort en regardant mes ennemis.

Un immense arbre apparut en plein milieu des plouks, un magnifique arbre. Celui-ci était vivant et n'avait qu'une idée en tête, anéantir les traîtres. L'arbre s'attaquait d'abord à ceux qui avaient été endormi, paralysé et empoisonné. Il était plus facile de tuer ceux là et il le fallait car les sorts ne duraient pas très longtemps.

Quant à moi, j'aidais tout simplement mon invocation à abattre l'ennemi quand soudain, je vis Uramir tomber ! Il fallait que je l'aidais ! Je fis apparaître une tronc d'arbre en forme de bras se dirigeant vers le viking. Le prenant la main, grâce au tronc, je le ramenais près de moi. Il était assez gravement blesser mais j'allais l'aider en donnant le soin nécessaire pour le maintenir en vie. Je devais ensuite continuer à combattre.

J'utilisais un sort pour enlever les flèches sans douleur supplémentaire. Ensuite, je rebouchais les plaies pour empêcher le sang de couler. Maintenant, je le soignais jusqu'à qu'il en aurait plus besoin.

La traversée de la mer pour rejoindre l'île avait comme attendu été houleuse.
En effet les griffons n'aimaient pas être trop longtemps sans repère terrestre, traverser une si grande étendue d'eau, ne fut pas si simple.
Les griffons durent se poser sur les bateaux tour à tour par petits groupes, sans pour autant rendre inutilisable celui-ci. Malgré quelques incidents et un capitaine fort en colère de voir son pont supérieur lacéré en plusieurs endroits, nous parvînmes enfin à accoster l'île.

Elle disposait d'une cinquantaine d'Archimages et d'une centaine de griffons pour soutenir les armées alliées déjà engagées contre la horde.
Vu du ciel à bonne altitude, le champ de bataille était immense, peut être plus important encore que sur le continent. Un instant elle se demanda si ses forces serviraient à quelque chose, mais devant un adversaire si nombreux, tous devait douter. Il valait mieux ne pas y réfléchir et se concentrer sur la bataille. Elle suivit du ciel la progression des paladins de d'Aantley, qui n'avait en tête que sa promise... Elle avait hâte de la rencontrer, ce devait être quelqu'un pour lui tenir tête, ou bien une mollassonne...
Tss... Il fallait qu'elle se concentre, toutes ces choses seraient pour après la bataille.

Androméde inspira profondément, renforça ses barrières mentales et sa protection physique.

Elle s'adressa ensuite à Archangel derrière elle :

- Ou désires-tu que je te "dépose" ?
Je vais aller voir à l'arrière des lignes ennemies d'où provient cette masse de monstres, et si possible y mettre un terme. Leur nombre ne semble qu'augmenter malgré les pertes infligés, peut être viennent-ils par l'équivalent d'un portail ?

Elle envoya les trois quart des griffons trancher dans la horde devant l'armée d'Aantley, cinq archimages l'accompagneraient, avec une vingtaine de griffons. Volant très haut, ils éviteraient pas mal d'ennuis, tout en gardant les yeux grands ouverts.

» [QH] La vague rouge [II-3]
» [QH] La vague noire [II-4]