[QH] La vague bleue [II-5]

Uramir était maintenant assommé par terre. Mais le plus important était qu'il venait de se faire sauver par Finarfin, il lui devait la vie. Quelques dizaines de minutes plus tard, Uramir se réveilla au coté de Finarfin. Il ne connaissait encore Finarfin que de nom mais elle avait gagné son respect. Sauver quelqu'un d'inconnu était extrêmement sympathique. Uramir, souffrant, se mit en position assise et dit :

- Me... merci ! Je te dois la vie ! Je t'en suis très reconnaissant... Je te suis très reconnaissant pour ça !

Uramir décida de rester encore un peu à l'écart pour éviter tous risques inutiles. Voyant un membre de son armée, il lui dit :

- Toi là ! Dit à Elassia de reprendre le contrôle de l'armée n°1. Dit lui que je suis blessé.

Le chef d'Arïdias attendait le bon moment pour repartir, il était énervé contre lui même, il voulait aller se battre. Mais il n'en avait pas les moyens.

Qu'est ce que je foutais ici ? Pourquoi m'étais je déplacé ? Je ne voyais aucune raison qui valait la peine de risque ma vie...
Pour Asura ? Une folle inconsciente qui veut se battre alors qu'elle sait même pas tenir sur ses jambes.
Pour la Noble Union ? Une guilde sans avenir, et pour qui désormais j'arretais de sacrifier mon énérgie.
Pour Tonandra ? Andromède étant mon ainée, ce royaume lui revenait de droit.
Pour la survie de l'espèce humaine ? Méritait elle de survivre ?
Pour mon honneur ? Quel honneur peut on trouver dans la guerre ?
Pour ne pas mourir ? On meurt tous un jour...

Je regardais Asura s'écrouler et me tournait vers Finarfin.

Uramir ? Vous parlez de cet homme ?

Mon index indiquait la position de l'homme écroulé sous les flêches.

Faites comme bon vous semble ... Mais je ne viendrais pas vous chercher dans l'au delà.

Je me retournais, tournant en même temps le dos à Asura.

Je ne suis pas la pour gagner. Je ne suis pas la pour me battre. Regarde autour de toi. Tout les seigneurs sont à terre...

Elhandil s'était dirigé vers ce qu'il croyait être le chef de cette armée.
Cependant, alors qu'il allait rejoindre Shaoran, un énorme démon, apparut devant lui.
C'était une bête haute de plus de deux mètres, avec des espèces de cornes dans le dos, et son corps recouverts d'écailles noires. Il fit un rictus, ce qui laissa apercevoir sa mâchoire aiguisée et déjà dégoulinante de sang.
Il prit la parole, d'un ton guttural et haché:

- Moi prendre ton corps et ssssiffler tout ton sang !! Zzzzzhzzzzh...

Il sortit alors une masse d'arme proportionnelle à sa taille, c'est à dire, gigantesque.
Le démon lui décocha alors un coup avec son arme.
Elhandil, qui s'était préparé auparavant, esquiva rapidement puis tenta de feinter. La lame siffla et alla se loger dans le poitrail de la bête. Enfin, elle aurait dû, tout du moins. La bête sourit, puis lui décocha un coup de poing, propulsant Elhandil en l'air. Celui-ci retomba sur le sol durement. Il était sonné, il lui manquait certainement plusieurs dents.
"Récapitulons... Sa peau est si résistante que même un coup direct ne lui fait rien... Peut-être que..."
Le Capitaine se releva, et observa rapidement son ennemi. Il l'avait sous estimé. Ce qui avait failli lui couter très cher. Il le jaugea du regard, puis fondit sur lui, souplement et rapidement. Le démon abattit sa masse d'arme.
"Une légère impulsion, puis on vire sur le coté, et enfin on fond dessus"
Sa lame percuta la masse d'arme, la dévia légèrement sur le coté, elle remonta le bras de l'ennemi, et pénétra dans la seule faiblesse visible du monstre, le coude.
Lorsque l'on observait bien le monstre, on pouvait observer que de légères palpitations se formaient au coude, signe que ce n'était pas cuirassé.
Le monstre rugit, essaya de frapper. Sa main, et son bras, ne lui obéissait plus. Il hurla de rage, puis envoya sa masse d'arme avec son autre main. Elhandil ne para pas assez vite. La masse d'arme lui frappa l'épaule.
Il s'affala par terre, son visage crispé de douleur. Le monstre le regarda de nouveau, mais cette fois, son visage exprimait un bonheur sadique.
"Mince, quel idiot ! Pas assez rapide... Aïe, ça risque bien d'être ma dernière erreur."
Le démon leva sa masse d'arme, triomphant, et l'abattit.

*********

- Bats-toi ! Relève-toi ! Maitrise ta douleur, use de l'Ahme Protectrice !- Qu'est-ce que...
- Ne parle pas, agit ! Bats-toi pour le peuple ! Bats-toi pour les habitants ! Comme nous tous avant toi ! Lève-toi, et affronte-le !
- Mais, je ne comprends pas !
Douleur soudaine, éclat vert.
- Maintenant tu comprends, prends cet héritage !

*********

- Raaaaaaaaaah !!
Le corps d'Elhandil s'illumina d'une lueur verte. La masse d'arme percuta un bouclier magique, et s'envola dans le sens inverse. Le monstre eut juste le temps de baisser la tête, déjà, l'épée se figeait dans un autre démon.
Elhandil se releva, son corps flamboyant d'une lueur verte, qui l'entourait comme un bouclier.
Il reprit son épée, puis fondit sur le démon. Comme un aigle sur sa proie, comme un loup sur un mouton, il sauta. Sa lame tranchait le second coude, puis s'éclaira elle aussi d'un éclat vert, mais vert pâle.
L'épée d'Elhandil transperça net le cou du monstre.
Le Capitaine se reprit, puis, animé d'une rage terrible, se dirigea vers Shaoran. Son épaule était toujours en mauvais état, mais il ne s'en rendait pas compte... La lueur verte avait un effet calmant, apaisant...
"Ahme Protectrice... Qu'est-ce donc que cela ?"
Il se dirigea vers Shaoran, tuant, tranchant, massacrant. Il se pointa à coté de lui, puis lui lança:

- Besoin d'aide, Shao ? Montrons à ces démons que les iliens ne craignent rien, et ne se soumettrons jamais !

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Voilà qu'ils se battaient entre eux, à présent. Le spectacle se révélait vraiment fort distrayant, et rassurant aussi. Ces pathétiques vermines n'étaient donc qu'une bande de lâches sachant à peine tenir une épée et qui n'avaient aucune idée de ce qu'était une véritable guerre. La victoire était dorénavant assurée, toute l'armée ennemie était désorganisée. L'ordre fut donné de ne pas attaquer les soldats de l'humain renégat, sauf si ses hommes se montraient de nouveau hostiles. Après tout, il était en infériorité numérique flagrante, et l'idéal pour prendre l'avantage sur deux ennemis qui se battent entre eux, c'est bien d'attaquer le plus fort des deux pour les faire revenir à égalité. Ainsi, avec un peu de chance ils s'entretueront et il ne restera rien de plus à faire.

Les forces disponibles furent donc concentrées sur les mortels qui combattaient encore contre la horde. Sur les autres fronts, on attaquait uniquement les armées qui s'opposaient à Elmurion. Si aucun combat ne s'engageait entre lui et les démons, il devenait quasiment certain qu'il ne changerait pas de nouveau de camp.

Les ordres étaient donnés plus discrètement à présent, de bouche à oreille, puis criés par des péons sans importance, car l'ennemi semblait chercher d'où ils provenaient. Pour preuve, l'un des deux sous-commandants avait été repéré par deux officiers adverses qui semblaient vouloir l'engager au combat, mais fort heureusement sa garde rapprochée se préparait à charger ce pitoyable duo d'insensés isolés.

Finarfin s'était précipitée pour sauver Uramir. Finalement, elle le fit sans trop de difficultés. Les premiers soins allaient prendre fins très prochainement. Shaoran ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour elle, c'était celle qui avait trouvé la clé de son coeur. Tout de même, il essayait de ne pas trop y penser, pas à ce moment.

Elhandil continuait de se frayer un chemin jusqu'à l'elfe quand soudain, un immense démon l'abattit. Shaoran n'en revenait pas. Il ne savait pas quoi faire, en finir avec pseudo chef et venger son ami ou aller le venger dès maintenant. Soudain, contre toute attente, le corps du garde s'illumina de vert. Que se passait-il ? Encore plus étonnant, Elhandil se releva et trancha son ennemi, s'en suivait d'autres. Celui-ci continua sa route pour parvenir à l'empereur de Kodraf et en arrivant, il dit.

Besoin d'aide, Shao ? Montrons à ces démons que les îliens ne craignent rien, et ne se soumettrons jamais !

Shaoran ne tardait pas à lui répondre d'un ton bref, calme et sûr de lui.

Bien entendu. Allons-y !

Le combat allait maintenant commencer. Shaoran n'avait que trop attendu et bizarrement, son ennemi avait fait de même.

Le capitaine parla un court instant à son ennemi avant de se lancer sur lui.

Je suis Shaoran, Capitaine à la Garde et Empereur de Kodraf. Peu importe ton nom, ta "vie" ne sera plus très bientôt.

Son épée du vent à la main, l'elfe donna son premier coup. Le démon évita facilement mais faillit se prendre le deuxième coup. Une épée de vent comme celle-ci était très rapide, l'ennemi l'était lui aussi. Au troisième coup, l'adversaire se baissa légèrement pour l'éviter et frappa extrêmement fort dans le ventre de Shaoran avec une massue. L'elfe avait eu très mal, il était par tombait au sol, contenant son atroce douleur. Après quelques durs efforts, il se releva et sans dire un mot, sa volonté lui mena à nouveau vers son adversaire, essayant de la frapper avec son épée. Un seul coup pouvait être fatale. L'épée pouvait trancher tout ce qui se trouvait devant lui, tout. Elhandil allait sûrement prendre place dans cette lutte, du deux contre deux, pas très loyal mais nécessaire. À un moment, Shaoran fit un coup vraiment plus rapide que les autres, si celui-ci touché l'ennemi, son avant-bras gauche s'envolerait. Au même moment, un attroupement de démon se faisait autour des deux gardes, une garde personnelle peut-être. Les guerriers de Kodraf l'avaient vu et certains se précipitaient vers leur empereur pour l'aider.

Les Valiriens subissaient de lourdes pertes pendant ce temps, ils continuaient de se battre vaillamment mais grand nombre de compagnons d'armes étaient déjà passés de l'autre coté... Plus de la moitié des effectifs mobilisés avaient lâchés leurs derniers soupirs, il ne devait resté à présent que trois mille hommes tout au plus. Mais l'objectif était pour le moment réussis, empêcher la horde d'avancée, telle était la mission. Même l'élite, les soldats d'élite luttant au coté de Erandil avait subit des pertes. Ils n'étaient à présent qu'une petite vingtaine mais ils avaient pour l'heure avec l'aide de leur chef tués un grand nombre de démons même si ces derniers avaient tués plus que le royaume de Valiro...

Le sifflet avait retentit, trop tôt au gout de Erandil, voilà que les gardes pavanent sur le terrain... Désormais tous attaquaient sur différents fronts, aussi bien à l'avant qu'à l'arrière coupant ainsi la retraite à l'ennemi et divisant par la même occasion leurs effectifs. On parlait également d'une trahison d'un certain Elmurion, mais celui-ci ne s'en prenait pas à Valiro pour le moment et si l'envi lui prenait, sa tête roulera au sol comme une vulgaire pierre.

Soldat ! On continue à tuer !

Erandil donnait ce simple ordre mais ce dernier était éloquent pour les soldats, ne point reculer au risque de mourir. Il n'avait que faire des autres autours de lui, ils pouvaient mourir que cela lui serait bien égale. Après tout, c'est un pingouin et il n'a de sympathie que pour ses semblables. Le combat s'intensifiait et les hommes continuaient de mourir, voilà la réalité du front...

Apprenti Nombre de messages : 24 Participation RP : 24 Inscription : 20/04/2009

Uramir venait de me remercier quand aussitôt, Shaoran se retrouvait encerclé. Je m'excusais un moment auprès du viking et commença à clamer l'aide du peuple de Kodraf.

Kodraf, allez aider votre empereur dès que vous le pouvez ! Il n'a pour aide qu'un second garde, cela ne suffira pas contre la horde de démons autour de lui ! Je vous aiderai à avancer vers eux en tuant d'autres bêtes assoiffés de sang !

Je regardais à nouveau Uramir et lui dit rapidement que je devais aider les troupes kodrafiennes à avancer. Cela dit, je terminait de lui donner les premiers soins, cela ne prit que très eu de temps.

L'arbre que j'avais invoqué se plaça devant les hommes prêts à partir aider le régent de leur royaume. Quant à moi, je déblayais le chemin tout autour d'eux sauf devant, car l'arbre s'en chargeait. Les démons mourraient chacun à leur tour, des soldats de Kodraf également. Je me concentrais sur ma magie, ne voyant rien d'autre à part mes cibles. Ce que je ne savais pas à ce moment, c'est qu'un démon se trouvait derrière moi, prêt à m'ôter la vie d'un seul coup.

Au même moment, Shaoran se fit frapper par un démon grâce à une massue mais fort heureusement, il se reprit rapidement et chargea de nouveau sur l'ennemi.

Voyant que Finarfin fut partie, Uramir qui avait encore un peu mal décida de repartir se battre. Il ne prévint pas Finarfin, elle allait se douter qu'il était partit. Il n'avais pas le temps de la remercier pour l'instant car le combat l'appelait. Il se dirigea alors vers l'armée d'Arïdias entièrement contrôlé par Elassia, il lui adressa ses remerciement vite fait et il cria :

- Armée numéro un ! Suivez-moi !

L'armée suivit Uramir qui avait encore légèrement mal de sa blessure. Le combat pouvait continuer normalement pour lui.

Shaoran avait l'air calme serein...
"Un très bon Garde !"
Elhandil et son compagnon c'étaient lancé sur ce qui leur semblait être le chef.
Shaoran fit apparaître une épée de vent, qui dégageait une onde de force impressionnante... Une puissante magie était à l'oeuvre, c'était certain. Si le Capitaine arrivait à toucher l'ennemi, il le blesserait mortellement sans aucun doute.
Shaoran s'était élancé, avant Elhandil. Plusieurs coups avaient touchés Shaoran, mais rien, semblait-il, de bien sérieux.
Elhandil se précipita vers son ami pour l'aider, mais une troupe de démons, beaucoup plus impressionnant que les autres avaient faits leur apparition. Ils n’étaient pas aussi gros que celui tué par Elhandil plus tôt, mais leur taille était tout de même énorme.
Un d'eux se précipita sur Shaoran.
Elhandil se projeta en avant et parvint à planter son épée dans le ventre du démon. Celui-ci s'écroula, laissant entendre un son mat.

- Shaoran, désolé, mais je vais devoir protéger tes arrières !
Essaye de tenir le temps que je les massacre...

Bien sûr, Elhandil savait qu'il ne les tuerait pas tous. C'est lui qui risquait de mourir.
Mais son devoir était de protéger et son ami, et sa patrie. Mourir pour ce qu'il croyait était une belle mort.
Il se jeta à corps perdu dans la bataille.
Des membres volaient, des têtes sautaient, mais cela ne finissait pas. La fatigue parcourait le corps d'Elhandil, malgré l'Ahme Protectrice.
Alors qu'Elhandil se prit un coup de massue, et se retrouva en l'air, une troupe de guerriers arriva. Un d'eux portait l'étendard de Kodraf.
"Juste à temps..."
Le combat s'inversa. Les troupes de Kodraf, bien entraînées, arrivèrent à contenir les démons, puis à les abattrent un par un.
Alors qu'il n'en restait plus beaucoup, Elhandil leur fit un signe de la tête.
Il allait aider son compagnon et ami.
Elhandil vit soudainement un très vif mouvement du bras de Shaoran. Le Capitaine ne réfléchit pas et balança au pseudo chef des éclairs verts, crépitants et se rapprochant rapidement de sa cible...
Elhandil se plia ses genoux puis se jeta pour aider Shaoran, son épée auréolée d'un vert sombre, et ses yeux d'une froideur mortelle...

L'armée des gardes Iliens et d'Asternel continuait sa tache. Ils tuaient et mourraient. La guerre est un horrible carnage, les vies s'envolent vers un monde meilleur. Des hommes s'endormaient une dernière fois, leur arme à la main.
Elmurion avait trahi, il allait en payer le prix.
Des gryphons volèrent vers son armée de viking, et les mages qui les chevauchaient lançaient des boules de feu.
Les fantassins et les épéistes continuaient leur danse mortelle, où le moindre faux-pas se soldait par la mort....

Apprenti Nombre de messages : 24 Participation RP : 27 Inscription : 05/03/2009

Le commandant de la horde observait avec le plus grand mépris la façon dont l'un de ses associés peinait à se débarrasser de deux malheureux guerriers ennemis assistés par quelques maigres renforts, et ce malgré l'aide d'une garde rapprochée de première classe.

Mes deux assistants ne sont vraiment pas assez compétents, pensa-t-il. Le moment est venu de me débarrasser d'eux.

Puis il adressa un rapide signe de tête à ce qui pouvait être le chef des mages, qui acquiesça alors silencieusement et prononça quelques paroles étouffées. Aussitôt, une légère aura lumineuse l'enveloppa tandis qu'un puissant flash émana des deux sous-commandants de la horde tandis qu'ils hurlaient avec une force inouïe, tels des faiblards agonisant. Finalement, un halo blanc s'éleva de chacun de leurs corps qui se désintégrèrent sur-le-champ, pour s'envoler vers le commandant en chef qui les absorba goulûment. A présent, il était certes repéré, mais ce n'était pas de sitôt que les ennemis oseraient s'avancer jusqu'au centre de ses formations pour le déloger. De plus, il était dorénavant capable de communiquer directement ses ordres à l'esprit des sous-officiers infernaux du moment que ses troupes n'étaient pas trop éparpillées.

Apprenti Nombre de messages : 10 Participation RP : 9 Inscription : 04/12/2008

Une lumière étrange émanait de moi, chaude et douce, mais en regardant autour de moi je ne reconnaissais pas l’endroit. Au loin un chariot de feu se dirigea vers moi, je n’eus pas de mal à reconnaître Thor, mon dieu !
Il s’approcha de moi et me regarda avec un grand sourire, puis il me dit

Bonjour valeureux guerrier Raoulety, soit le bien venu dans le royaume du Valhalla, nous t’avons fait venir Odin et moi-même afin de te transmettre un message que tu devras répandre sur ton royaume et ceux de tes frères vikings

Mais, si je suis ici avec vous, cela veux dire que je suis mort ! J’ai failli à mon devoir, j’ai envoyé tous mes braves à la mort et laisser derrière moi que la désolation !

Non, brave guerrier, tu n’es pas encore mort, tu es fortement blessé et actuellement tu gis sur le champ de bataille, seul ton âme a quitté ton corps mais tu es encore en vie !
Nous te proposons un marché, Odin et moi-même pouvons te remettre sur pied et te doter, momentanément de notre pouvoir, la foudre dévastatrice d’Odin et ma force. Mais en contrepartie, tu devras vouer le reste de ta vie à ramener la croyance des frères vikings qui s’éteint malheureusement. Es-tu près à accepter ce marché Raoulety ?

Ce serait pour moi un honneur ! Et je mettrais tout en œuvre pour revigorer la foi de mes braves !

Bien, qu’il en soit ainsi, nous te renvoyons sur le champ pour que tu puisses finir d’accomplir ta tache, mais n’oublie pas ta promesse !

Quand mes yeux se rouvrirent, le sol était jonché de dépouilles de toutes races, avais-je rêvé ?
Je ne pense pas ! Je sentais monter en moi une puissance que je n’avais jamais ressenti auparavant. Je me relève en regardant le combat qui faisait toujours rage.

J’empoigna un cheval qui brouté de l’herbe près de moi et me dirigea vers la horde.

yaaahhhh!

Plus je me rapprochais d’eux et plus la puissance grandissait en moi. Je stoppa mon cheval à quelque mettre des premiers guerriers de la horde. Je leva les mains au ciel et dans un fracas énorme, les éclairs divins d’Odin traversèrent le ciel pour venir s’abattre sur la horde. Une forte odeur de brûlé emplis le champ de bataille, il ne restait presque plus rien de la horde.
Mon travail était des lors terminer.

Je fis alors ce que chaque viking fait lors de son dernier combat : Je planta mon glaive sur le champ de bataille et y déposa mon casque en son sommet. Puis, je me suis mis à genou et embrassa le sol pour demander pardon à notre mère la terre. Pardon pour tout ce sang versé qui souilla le sol !

Un dernier regard vers le chef de la horde que j’avais épargné de la foudre, et m’en retourna vers mon village afin d’ériger un mausolé en l’honneur de mes dieux Odin et Thor !Et plus jamais je ne pris part à un autre combat !

Shaoran n'avait pas bien compris ce qui venait de se dérouler devant lui. Le chef de la horde avait, comme qui dirait, absorbé l'âme des deux sous-chefs. Enfin, une âme... leurs esprits on va dire. L'ennemi était maintenant à découvert, il ne restait plus qu'à l'atteindre. Cela ne sera pas facile mais pas impossible. L'elfe resserra le bandeau, qu'il avait fait plutôt, autour de sa blessure à l'omoplate gauche, et s'avança, le bras gauche sur le ventre et le bras droit tenant ferment l'épée, vers le chef adverse. Il regarda en même temps son ami et lui parla un court instant.

Elhandil, massacrons-le une bonne fois pour toute. Nous devons libérer notre peuple de cette tyrannie.

Sans un mot de plus, l'empereur de Kodraf continua sa route vers l'ennemi principal de cette bataille. Il serait fort, certes, mais pas imbattable. Sur la route, Shaoran fut bloqué par plusieurs ennemis qui protégeaient leur chef. Il ne put avancer plus loin, son combat ne serait donc pas contre le chef.

Cinq démons sautèrent sur l'elfe, l'air féroce. Shaoran se baissa légèrement et planta son épée dans le sol. Soudain, une onde de choc de vent propulsa les démons un peu plus loin. L'elfe n'avait pas pu le voir mais un démon avait sauté et s'apprêtait à planter sa hache dans son dos...

Apprenti Nombre de messages : 24 Participation RP : 24 Inscription : 20/04/2009

Les troupes que j'avais envoyé pour assister mon bien aimé avaient bien fait leur boulot. Cependant, il fut retenu près du sous-chef désintégré. Je continuais d'utiliser ma magie pour aider les troupes de Kodraf, tous s'étaient regroupées à un même point, l'arbre se trouvant au milieu. Les branches et racines déferlaient de toute part.

Soudain, un moment critique vit le jour, un démon était près à tuer Shaoran. Malheureusement, je ne pouvais rien faire, j'étais bien trop loin. J'espérais de tout mon coeur que quelqu'un lui vienne en aide, au même moment, je m'écriai.

Shaoran ! Attention !!

Apprenti Nombre de messages : 66 Participation RP : 13 Inscription : 26/01/2009

Asura se releva doucement, elle vit son mari : celui-ci ne faisait rien pour elle. Il était devenait de plus en plus superficiel depuis qu'il avait retrouvé sa sœur. Elle l'appréciait de moins en moins maintenant qu'il se prenait pour le grand manitou. Rien que le son de sa voix à l'intérieur de sa tête suffisait à énerver Asura... Malgré le fait qu'elle soit enceinte et malade, Aanltey semblait n'en avoir que faire. Sa migraine lui jouait des tours et revenait quand ça lui chantait. L'elfe tenta de parler :

Mais qu'est ce qui te prend, es-tu devenu fou ? Le combat te rend t-il dingue ? Tu semble ne te soucier que de ton image auprès de ta sœur et même pas de ta femme, Je ne peux plus me battre dans mon état, tu m'en as empêché. Mais alors que fais tu là, tu n'aides même pas tes amis qui se battent, eux au moins. Regarde, Shaoran est blessé et va peut être se faire tuer. Tu ne sers à rien, tu es dans un état mental déplaisant...

Asura était fatiguée et ses mots la fatiguèrent encore plus... Elle faillit retomber.

Aides moi un peu, amènes-moi dans une tente. Rappelles mes hommes et dis à Irimos d'aller protéger Finarfin, est-ce bien clair ? Je ne suis pas d'humeur à plaisanter avec toi. Fais ce que je te dis s'il te plaît, mon am...

Elle n'arrivait plus à prononcer ses mots, la migraine était trop forte...

Etait ce réelement à cause d'Andromède que j'étais devenu comme cela ? Asura je voudrais bien te venir en aide mais je ne peux pas. Tu es assez forte pour le faire de toi même...

Je n'ai pas d'amis dans cette bataille... J'ai une amante, une soeur et un beau frère... Mais aucun seigneur ami...

Mon regard se tourna vers Shaoran qui combattait au loin.

Shaoran est assez grand pour s'en sortir. Puis je ne doute pas que pour le démon en face de lui, un seul seigneur de son envergure arrivera à s'en debarasser ... A vrai dire, je ne souhaites pas vraiment la mort de ce démon.

Evidement une fois qu'il sera mort, ce fera un démon dans la prison qu'est mon corps. Et je n'en avais pas franchement envie

Asura je t'attends dans la tente...

Je savais très bien qu'elle était à moitié consciente... Mais que pouvais je y faire ? Ce n'est pas moi qui l'avait forcer à assister à cette bataille.
Mon bras fit un signe à Jan, qui revenait avec le corps d'Asura dans les bras.

Rappelles nos chevaliers. Cette bataille est perdu à mes yeux alors je préfères qu'on garde nos hommes pour organiser la retraite. Et ceux d'Asura sont sous ton commandement aussi ...
Tiens donne la moi.

Elle était inconsciente ou peut être pas... Elle était belle, et c'est quand elle pensait à autre chose que la guerre qu'on pouvait apercevoir sa beauté. Ma douce, ma cherie pardonne moi si tu le sais....
Je me dirigeais vers la tente d'Asura, muni de son corps dans mes bras. Mes paladins me faisaient une haie d'honneur qui me fit sourire. Aujourd'hui je n'avais rien d'un héros.

Une fois dans la tente, je la mis dans son lit de camp et prit un tabouret pour m'asseoir à ses cotés. Mon corps se pencha pour lui offrir un baisé rempli de tendresse.

Et je continuais encore et encore à l'admirer.

Apprenti Nombre de messages : 66 Participation RP : 13 Inscription : 26/01/2009

Asura faisait semblant de dormir lorsque Aanltey la déposa sur son lit, elle sentait le vice et la haine en lui. Elle était inquiète... Elle décida de contacter Finarfin par la pensée en espérant que celle-ci l'entendrait.

Finarfin, c'est moi, Asura ! Il te faut faire attention, Aanltey perd la tête et m'empêche d'intervenir. Prends le contrôle de mes troupes et utilises les. Je m'occupe d'Aanltey, il doit être mis aux fers...

Après avoir terminé sa phrase elle contacta immédiatement Irimos, elle aurait sûrement besoin de lui pour contenir son mari.

Irimos, viens me rejoindre à ma tente. Nous avons une mission très importante à réaliser. Aanltey perd peu à peu la tête. Il nous faut l'arrêter. Je t'attends fais vite, le combat approche...

Bien Ma Dame, j'arrive, laissez moi juste le temps de traverser le campement.

Fais vite...

Le roi de Tonandra était son amant, mais elle se devait de tout faire pour son bien et là, le seul moyen était de l'arrêter. Cette idée lui était déplaisante mais elle se devait de le faire pour le bien de tous. Asura espérait qu'Andromède, Archangel ou Jan ne le prennent pas mal. Il le fallait pour protéger Aguératon du mal qu'il pouvait causer. Son armure était différente de celle d'Asura, elle, elle contenait l'âme de tous les démons tombés au combat et celle-ci pouvait libérer de tels pouvoirs que cela engendrerait une seconde apocalypse. Il le fallait pour protéger Tonandra, un royaume au bord du gouffre.

Alors qu'Asura était plongée dans ses pensées, Irimos entra dans la tente.

Ma Dame, êtes vous prête ?

Maintenant !

Asura tenta d'assommer son amant tandis qu'Irimos le chargea pour tenter de le maîtriser... Le combat était, peut-être, perdu d'avance...

De plus en plus de corps étaient abandonnés par terre. Mais le combat continuais, Uramir qui ne semblait plus rien sentir de sa blessure souffrait quand même, cependant, il voulait combattre. Non pas pour lui, mais pour les habitants de l'île.

- Mort aux ennemis !

Uramir commença à vraiment s'énerver. Il venait de lâcher son bouclier et de prendre une deuxième épée par terre. Il commença à terrasser tout ce qu'il se trouvait sur son passage. Il n'avait aucune pitié. C'est alors qu'un démon l'attaqua de derrière, mais un membre de son armée venait de contrer se coup avec sa grande et lourde lame. Ce membre de l'armée tua alors le démon. Uramir le remercia et repartit au combat.

Un faible détachement contemplait la bataille de loin.
Qui étaient-ils?
Rien ne le laissait voir.
Vêtements noirs, sans blasons, sur des chevaux noirs.
Sans bannières.
Un simple oriflamme, noir lui aussi.
En avant du groupe, un homme semblait songeur...
Lui aussi n'avait aucune idée de ce qu'il pouvait bien regarder.
Mais en tous les cas, ce n'était pas son détachement qui changerait la face de la bataille, non?
Toutefois, il se sentait l'envie de rentrer dans la danse, pour affronter les démons.
Mais, il ne pouvait se le permettre, évidemment.
Il aurait même du faire demi-tour, rentrer sur ses terres, lointaines encore, mais il resta là, pensif...

Que m'arrivait-il ? Je venais de propulser des démons sur le sol grâce à une onde de choc puissante. Cela dit... J'avais un mauvais pressentiment, comme si j'allais perdre la vie. Je voyais tout autour de moi, un homme au loin, ne prenant malheureusement pas part au combat, Elhandil qui était retenu par un groupe de démon, Finarfin aidant les troupes de Kodraf, Uramir qui avait repris le combat, Raoulety qui lui aussi combattait, Erandil continuant de lutter et moi-même, sentant comme un froid autour de moi. J'avais l'impression que je perdais de l'air, je pouvais à peine respirer. C'est alors que je me suis pris de plein fouet une arme tranchante dans le dos, sur ma précédente blessure d'autant plus. Je hurlais de douleur, la hache avait effleuré mon coeur et moi... je perdais petit à petit la vie.

J'étais tombé, comme un mort, par terre. Je ne voyais plus rien, mes yeux s'étaient fermés avec le choc. J'étais maintenant entre la vie et la mort. Il était étonnant de voir que dans cette situation, on était comme enfermé dans son esprit, comme-ci c'était une phase obligatoire avant la mort. Certains l'avaient décrite comme une lumière blanche vers laquelle on devait se diriger. Pour moi, ce ne fut pas ainsi. J'étais dans une forêt, tout ce qui avait de plus normal, cependant, celle-ci semblait attristée. Était-ce là une représentation de mon coeur ? Mon coeur attristé par la peine de n'avoir pas pu continuer la bataille, la peine de ne plus voir une nouvelle fois Finarfin, la peine d'avoir abandonné mon peuple.

Je marchais dans cette forêt, je posais ma main droite sur chaque arbre devant lequel je passais. Plus j'avançais, plus les arbres se dégradaient, ils perdaient la vie, tout comme moi en ce moment. Je voulais rebrousser chemin car je ne voulais pas mourir, pas maintenant. La volonté que j'avais était forte, très forte, mais c'était en vain, j'étais attiré par cette partie morte de la forêt. C'est alors qu'une voix qui m'était inconnue s'adressa à moi.

Tu me fais bien rire, mourir aussi pitoyablement que cela !? Tu n'es rien, mais malgré tout... tu ne peux pas mourir ainsi. Pourquoi ? Car je mourrais avec toi, et ça, je ne peux me le permettre ! Si tu veux mourir d'une façon aussi indigne, fais-le seul ! Je vais t'aider, non pas pour le plaisir, mais car il le faut. C'est à partir d'aujourd'hui que toi et moi, nous serons plus que proches. Nous faisions qu'un avant, mais depuis un moment, nous sommes deux. Tu n'avais pas conscience de mon existence, même si tu l'avais sentie depuis peu. Cependant, nous sommes la même personne, toi le bon côté et moi le mauvais. Assez parlé, assez perdu de temps. Je vais régénérer ton coeur. Tu seras toujours blessé et ne pourras donc pas combattre. Ta petite bien aimée viendra évidement te chercher, tu n'as pas de soucis à te faire de ce côté.

Tu as l'air bien sûr de toi. Tu te dis être mon mauvais côté mais tu ne me connais même pas. En m'aidant, je chercherai un moyen de me débarrasser de toi.

Tu as raison, je suis sûr de moi. Si je te laisse mourir maintenant, je ne serais plus. En te proposant mon aide, tu resteras en vie et moi aussi, du moins, pendant un moment. Tu auras ta propre bataille à mener par la suite, m'affronter, mais nous n'en sommes pas encore à là. Alors... Accepte mon aide...

Soit, qu'il en soit ainsi...

Tu as fait le bon choix. Si jamais tu as besoin de moi un jour, mon nom est Narash...

En me disant son nom, sa voix se dispersa dans mon esprit. Je sentais mon coeur se rétablir peu à peu, mais la douleur dans mon corps était toujours présente, ma blessure serait toujours là mais ma vie serait épargnée. Je pouvais vivre, grâce à ce Narash. Qui était-il vraiment ? Il n'avait pas l'air très méchant pour un côté sombre de ma personnalité. J'aurais tout le temps d'y penser, je ne pouvais plus faire partie de cette bataille. Elle devra se faire sans moi...

Apprenti Nombre de messages : 24 Participation RP : 27 Inscription : 05/03/2009

Cette bataille n'en était plus une. Les mortels révélaient tout à coup de surprenants pouvoirs, et subitement la horde menaçait de se faire anéantir. Le combat ne pouvait plus durer. Et puisque les ennemis étaient de tous côtés, le commandant Krerkrarn risquait d'y perdre la vie, ce qu'il ne pouvait tolérer...

C'est donc ça qui a su tenir en échec le Prince Sorgoth-Ûr lui-même... C'est en effet plus qu'inattendu dans des contrées si arriérées... Il est temps de partir maintenant.
Drain d'essence vitale !

Krerkrarn joignit les mains au-dessus de sa tête et une grande sphère de lumière s'y forma, absorbant petit à petit les esprits de tous les survivants de la horde, qui laissaient sur leur passage de longues trainées de fumée âcre dans un spectacle époustouflant, tandis que leurs corps s'effondraient sans vie. Puis, Krerkrarn se volatilisa, en même temps que tous les Aguératonniens survivants entendirent une puissante voix sombre résonner dans leur tête.

Nous nous reverrons, mortels... Nous nous reverrons.

La bataille était terminée.

Ainsi elle l'avait fait. Comme ma première épouse, celle qui allait devenir ma deuxième femme me trahissait. Encore et encore trahi... La haine commençait à monter en moi mais je devais la contenir. Tu me déçois Asura, je croyais que tu m'aimais ...

Ma main droite agrippa le cou de l'elfe et la souleva du sol. Ma main gauche se posa sur la garde de la lame et enfonca celle ci avec son étui d'un coup sec derrière. Je continuais de regarder Asura dans les yeux.

Ton géant fait trop de bruit en marchant...

Je m'arretais de parler et la contempla. La beauté est souvent cruel de désillusion, comment avais je pu fermer les yeux sur ce point. Comment avais je pu croire qu'une femme si belle ne serait pas si cruelle.

Tu me déçois Asura ... Ton amour pour moi est donc cela ? Me faire un coup dans le dos alors que je ne me préoccupe que d'une chose ton bonheur. La vie n'est ni rose, ni noir, ni blanche. Je prends des décisions et je les assumes, si aujourd'hui j'avais décider de battre en retraite pour mieux proteger ton royaume c'est car je sentais que cétait la meilleure chose à faire. Et toi pour cela tu essayes de me mettre hors d'état.

Je ... Je ne veux plus te voir !

Les derniers mots étaient pénitence mais je devais désormais faire abstraction de sa présence. Pourrais je vivre sans elle ? Etais je forcé de vivre sans elle ?
Idiot ! Si mon esprit avait des mains il m'aurait donné une de ses claques. Tu as une femme parfaite et puis tu as senti que son sang était partagé. Tu ne peux pas l'abandonné comme cela !

Alors que je me dirigeais vers la sortie, vers la liberté, vers d'autres cieux. Je me retournais une dernière fois vers Asura.

Je reviendrais peut être un jour mais pas pour le moment... Si jamais il vient sans moi, dit lui que je suis mort à la guerre ou que je suis parti faire un grand voyage ...

Une larme perlait sur mes joues. Déesse ! J'ai besoin de vous ! Venez me soutenir dans votre immense bonté !

Apprenti Nombre de messages : 66 Participation RP : 13 Inscription : 26/01/2009

Ainsi, le plan de l'elfe avait échoué. Irimos gisait inconscient sur le sol de la tente tandis qu'Aanltey mettait les voiles. Que faisait-il ? Asura n'en savait rien jusqu'à que ce dernier annonce une dernière phrase à sa sortie de la tente.
La jeune femme s'effondra en larme aussitôt. Elle l'aimait mais celui-ci ne semblait pas l'avoir compris... Il n'avait pas compris qu'elle faisait sa pour son bien. Elle le faisait pour que leur amour persiste malgré cette armure que portait son tendre... L'elfe voulait tout faire pour le protéger. Malheureusement, rien n'avait fonctionné comme prévu. Elle s'en voulait, son mari semblait rester impassible...

Non ! Attends ! Ne pars pas ! S'il te plaît, restes, je dois tout t'expliquer !

Les larmes coulait sur ses joues tel un torrent lors d'un averse.

S'il te plaît, viens, nous devons parler. Si j'ai tenté de me retourner contre toi, ce n'est ni par trahison, ni par haine, c'était tout simplement pour te protéger... Je t'aime, je t'aime, comprends le ! Je voulais que notre amour puisse persister mais cette armure, elle me fait quelque peu peur...

Asura tentait de reprendre son calme... Elle commençait petit à petit à arrêter de pleurer...

Je t'en prie reviens, ne t'en va pas. Fais ca au moins pour le bébé, je ne peux savoir ce que je ferais sans toi lors de l'accouchement, de ses premiers mots, ses premiers pas. Imagines, que se soit un garçon comment grandira t-il sans repères, sans père pour lui montrer la marche à suivre. Il faut que tu restes, tu te dois de rester. Malgré mes actes, qui peuvent être troublant, tu dois quelque part pouvoir comprendre mon geste, non ?

La migraine revenait plus forte, Asura s'allongea sur son lit mais elle tenta de rester consciente, du moins assez longtemps pour entendre la réponse de son amant...

» [QH] La vague rouge [II-3]
» [QH] La vague noire [II-4]