Le sort insulaire

Un sourire parcourra le visage de Erandil, le garde faisait en sorte que le peuple n'est plus confiance au propos qu'il avait pour le moment tenu. Ce qu'il disait était pas forcément faux mais pas juste non plus. Tant que le peuple doutait sur qui croire, le pingouin aura toujours l'avantage, là se trouve la vérité : le doute profite à l'opposition. Erandil se prépara à son tour à contre attaquer, il exécuta rapidement un signe issus du langage militaire de Valiro indiquant qu'on suive le messager là où il se rendrait. Ainsi trois membres de l'élite déguisés en paysans quitta l'assemblé pour suivre discrètement le messager qu'avait envoyé le garde.

Nous pingouin des tyrans ? Vous ne le dîtes sûrement pas mais vous l'insinuez. Expliquez moi, si nous étions les barbares que vous pensez, ne seriez vous pas actuellement mort ?

Le doute envahissait l'assemblée, cette simple réplique anéantissait l'argumentation du garde sur la cruauté du peuple pingouin, à présent il fallait avancé les qualités des pingouins et faire en sorte que tout ce que le garde déclarera au sujet de cette guilde soit totalement réfuter par les paysans.

En effet vous seriez mort si nous étions comme vous nous décrivez. Dans une bataille la confusion est telle qu'un archer aurait pût sans trop de peine vous avoir. Mais vous tenez encore sur vos deux jambes, généralement c'est signe de santé et de vie. A croire que nous ne sommes pas les êtres que vous vous obstinez à rabaissé et à insulté par vos mensonges ! Nous pingouins sommes depuis toujours les fruits des entrailles de cette île. Nous vivons à travers le peuple, sinon comment ferions nous si nous n'avions pas son soutient ? Et oui, le peuple sait se révolter, mais ce n'est pas le cas, la preuve je me suis pas encore ramassé de fruits pourris au visage.

Erandil esquissa un sourire narquois à l'adresse du garde, chaque arguments qu'il avait avancé aura une réponse, mais cette réponse tournera au ridicule la garde et mettra en avant Erandil. Si les foules étaient conquises, la garde sera obligé de déposé les armes ou au contraire de les prendre. Dans le deuxième cas, les pingouins apparaitront comme les libérateurs du peuple.

Pour en revenir à cette histoire d'impôt, l'entretien de la garde, de la taverne... C'est une sacrée bonne blague que vous me faites, un garde qui croit savoir ce qui se passe dans la taverne est risible. Le doux nous paye à coup de lance-pierre si pour le moins touchons notre salaire. De plus citons les cas où le Doux n'est pas intervenu. La première fois quand les gobelins ravagèrent la taverne, le doux nous abandonna à nos propres déboires. La deuxième fois quand les démons attaquèrent la taverne, une nouvelle fois le Doux ne fit rien mais vous devez être bien placé pour le savoir, n'est-ce pas monsieur le garde ? Et enfin l'incendie de la taverne, le Doux ne fit rien à part percevoir nos recettes. Mais si vous avez d'autres leçons sur la gestion de la taverne par le doux, je serai heureux des les entendre.

La foule qui commençait à douté reprenait confiance dans les propos du seigneur pingouin. Il fallait continué afin que tous soient du même avis que Erandil.

Mais reprenons sur cette histoire de garde sur l'île et de renfort. Effectivement le sir Shaoran qui fidèle à l'île, part à la rescousse du continent alors que l'offensive des démons devait arrivé à son tour ici sur l'Emeraude, revint avec des renforts. Ces derniers avaient combattus au front du continent et donc notre garde nous ramène que des rescapés qui attendaient qu'une chose, qu'on leurs laissent la paix. Mais si on peut appelé ces derniers des renforts, je vous promet de ramener les infirmes de ces terres comme prochain renfort pour le prochain conflit qui aura lieu.

Il fallait finir pour laisser la parole à un nouveau garde peut être ou bien à un seigneur indépendant. Mais pour le moment la discutions tournait à l'avantage du seigneur pingouin car en mettant le doute, le peuple réfléchit à leurs conditions et sont prêt à accepté tout ce qui leur permet de mieux vivre.

Pour l'intendant, si mes propos vous paraissent irrespectueux envers le défunt qui m'enferma sur des présomptions, vous m'en voyez navré. Mais si ce dernier est mort, les conseillers hastratiaux ne le sont pas. Bref tout ça pour vous dire qu'au moment où le continent devait prêté une oreille attentive à ce qu'on demandait, il ne se passa rien. Désormais nous accélérons les choses. A vous de choisir votre camp. Obéissez aveuglement au Doux si ça vous chante...

Et voilà, il n'y avait plus qu'a attendre d'autre réaction même si pour le moment, la population pensait comme le pingouin.

Un messager dissimulé dans la foule s'extirpa et pris la route de Galbadia. Quelques lunes plus tard, le voici arrivé au royaume du Général Pingouin.

Sir, Erandil lutte seul, tant bien que mal, pour défendre les intérêts de l'île mais la garde rétorque en niant tout les faits.

Seifer, inquiet et quelque peu énervé répondit,

Et Laquatus, où est-il ?

Le messager était confus, le Général lui même l'avait envoyé s'occuper des Spiritas à la capitale.

Et bien mon Général, ... euh ... c'est à dire que vous l'avez envoyé à la capitale s'occuper des ...

... Spiritas, suivit Seifer.


Bien. Lieutenant ! cria Seifer

La porte s'ouvrit et un soldat vêtu d'une armure en argent entra dans la pièce.

Oui mon général !?

Fait donc préparez un peloton, nous partons sur le champs à la capital insulaire !

Oui, mon Général !

Seifer se tourna vers le messager.

Toi ! Cours à la cours des Pingouins prévenir le Sénatorium qu'il organise une réunion sur le champs ! Nous devons élaboré une stratégie visant à défendre les points stratégiques de l'île ! Dis leur de faire vite, je doute que les négociation avec le Doux ne dure très longtemps avant que tout cela ne finisse par une guerre.


Oui mon Général ! Puis le messager s'exécuta.

Le Lieutenant,revînt dans la pièce, signe que tout était prêt.

Le vent soufflait sur les plaines de Galbadia et les nuages commençaient à se faire nombreux. Le voyage n'allait pas être de tout repos.

Voilà deux beaux spécimens, lessivés par leur soumission continentale. Que font-ils à part se pavaner dans leurs uniformes verdâââtres et faire joujou avec les armées que le Doux a bien voulu leur confier ?

Un sourire cannibale pénétra au sein du cercle fermé des protagonistes et des portes paroles. Laquatus, le visage émacié par la faim et la fatigue, venait d'arriver sur l'Île. Il s'approcha d'Erandil et lui tendit un petit morceau de papier abîmé, les lettres inscrites étaient tellement mal formées et tellement anarchiques que seul un Pingouin pouvait déchiffrer ce que signifiait cette chaotique inscription.

Nous perdons assez de temps ici, il va être temps de mettre les voiles et s'occuper plus concrètement de nos affaires.

Puis il se tourna vers les deux Gardes et les montra à la foule. Quelques morts-vivants grognards l'entouraient : des zombies à la mâchoire asymétrique, des vampires à l'oeil prêt à déceler la moindre goutte de sang, des squelettes déhanchant leurs os et les ramassant parfois.

Croyez-vous qu'ils soient réellement insulaires, ces deux-là ? Connaissent-ils les premiers massacres orchestrés autrefois par le Continent ? Connaissent-ils le passé, les anciennes guerres entre insulaires, faites dans le respect ?
Ils ne savent même pas que chaque insulaire peut frapper à la porte des Pingouins pour un différend avec un continental. La fraternité, ils l'ignorent. La reconnaissance envers notre terre, ils s'en moquent.

Son regard semblait véritablement énervé.

Embauchés par le Doux pour appliquer leurs stupides lois, ils préfèrent leur Ordre à notre liberté. Car non, le régime du Doux ne peut pas être synonyme de liberté ! Nous avons envoyé une lettre au Conseil Hastratial et ils n'ont même pas pris la peine de refuser expressément notre demande : ils nous ont tout simplement ignoré comme si nous n'étions rien.
Mais après tout c'est normal, en effet, je vous le demande : y-a-t-il un seul Hastrateur insulaire ?

La question tomba sur la foule, la parcourra toute entière comme une légère brise annonciatrice d'une tempête avant de s'évanouir au loin car la réponse était trop évidente pour que quelqu'un d'autre que Laquatus ne la prononce.

Non ! Nous n'avons pour nous représenter que ces deux gardes pro-Doux, ridicules, ignorants et qui sont aussi insulaires que le Doux lui-même.
Ils insultent toute notre culture : d'après eux les taverniers insulaires ne font pas leur travail, et ils ne croient pas les écrits parus à la Gazette alors que l'Île y est pourtant représentée par moi-même.
Ceux-là préfèrent leur emploi à leur terre, préfèrent leurs droits à leurs devoirs, préfèrent leurs gain à leur moral.

Ils affichaient maintenant un air dégoûté.

La lie de notre peuple, voilà ce qu'ils sont. Nous, Pingouins, ne sommes des tyrans qu'avec les continentaux. Nous avons toujours clamé haut et fort notre fierté d'appartenir au Nouveau Monde, quoique puisse en dire ces gardes traîtres.
J'ai toujours défendu mon royaume moi-même, sans l'aide des gardes, jamais ils ne sont venus à ma rescousse lorsque des troupes l'assiégeaient, surtout quand celles-ci étaient continentales. Les renforts et les invasions ne sont que des prétextes pour justifier leur présence ici et pour vous dissuader de brûler leurs avant-postes construits sur d'anciens villages et d'anciens champs qui servaient à vous nourrir.

Aussi je m'adresse à tous les insulaires qui en douteraient : nous vous protégerons du Continent, c'est la seule chose que nous ferons.

Puis il se mêla à la foule et disparut rapidement des regards qui tenteraient de le suivre. Et, quelques minutes plus tard, les troupes qui l'avaient accompagné avaient, elles aussi, foutu le camp.

L'argumentation du Sir Pingouin était bien choisie, et le peuple commençait de plus en plus à être en accord avec lui. Shaoran se débrouilla tant bien que mal, mais il avait besoin d'un soutien... Malheureusement, Erandil avait soulevé le non-acte d'Elhandil à la taverne, enfin celui d'Erzath...
C'était du passé, mais la Garde avait pris un coup sur son honneur.
Elhandil se mit à répondre à Erandil, éclaircissant les points un par un, essayant de convaincre le peuple de la bonne foi de la Garde.
Il parla maintenant avec une désinvolture vis à vis du Pingouin:

- Ah Messire, voyez-vous, ce que j'admire le plus chez vous c'est votre obstination, votre obsession de l'indépendance de l'Ile? Enfin, ce n'est pas l'indépendance de l'Ile que vous voulez, mais la soumission de l'Ile aux Pingouins. La preuve même du choix, ou du dilemme pour certains, de choisir le Doux, ou vous, qui menacez ceux qui sont en désaccord avec vous.
Car c'est ce que vous avez dit ou tout du moins insinuez n'est-ce pas ?
Que celui ou celle qui choisiras le Doux devra se méfier de vous, c'est cela, la liberté pour vous ?
Mais quelle liberté !

Avec un peu d'ironie et un argument valable, le peuple frémit. Malgré le fait qu'Erandil soulevait des points importants, ses idées ne sont pas toutes blanches, il suffit de bien écouter, et on peu mettre le doigt sur des contre arguments valables.

- Pour votre arrestation dans la taverne, elle n'était pas pour cause d'une révolution, révolte à laquelle vous faisiez parti ? Ou même si vous n'en faisiez point parti, on peut voir à présent vos idées révolutionnaires !
La révolte a couté beaucoup de vies, et vous vous préparez à en sacrifiez d'autre, sur l'autel de votre "liberté" ? Enfin de votre notion de liberté, celle des Pingouins...

Pour mon inaction à cette malheureuse histoire de la taverne, je l'ai amèrement regretté, mais les raisons ne vous concernent en aucuns points. J'ai malheureusement bafoué l'honneur des Gardes, et j'en ai payé le prix; Vous pouvez jugez un home sur ses actes, mais pas un groupe d'hommes sur les actes d'un seul ! Cessez de généralisez à tout va, et observez avant de parler.
Même si cela est infime comparé à la perte de leur fille, ses parents ont reçu une pension à vie, de la part et du continent et de moi-même. Je peux même vous avouez sans honte que je prie pour elle à chaque fois que je me recueille, pour ne pas que cela se reproduise.


Le foule, qui à l'annonce de l'argument d'Erandil, avait huée le garde, maintenant comprenait aussi la douleur de l'inaction, et du regret. Rien ne pouvait racheter le garde là dessus, mais la foule constatait qu'il avait prit ses responsabilités jusqu'au bout. Ils savaient tous qu'il avait été dégradé, et l'avait pleinement accepté.
Le Capitaine reprit la parole, la foule suspendue à ses lèvres, guettant enfin peut-être, un début de fin de ce discours. Cependant, une réaction parue contre l'annonce du mot ironique "pingouinale", ça, ce n’était pas bon du tout.

- La liberté n'est pas égale à la dictature, mais tout dépend de quelle sorte de liberté nous parlons.
Si nous parlons de la liberté où il faut choisir entre tel et tel personne, avec menace de représailles, est-ce une liberté ? Je crois que non, et pourtant, la liberté de penser est une des bases de cela. Donc s'il vous plait, arrêtez vos simagrées et arrêtez d'essayer d'embobiner le peuple avec une liberté inexistante. Surtout quand l'ardent défenseur de celle-ci, vous, se permet de menacer, même indirectement, tout opposants à sa cause, ceux pour qui le régime actuel leur convient.


Il se tut. Cet argument avait fait mouche. Des "c'est vrai!" et des "Oui!" fusèrent de la foule. Le garde avait réussit, de justesse, à rattraper la mise.
Maintenant, il devait répondre à un autre point.

- Vous ne m'avez pas tués dites-vous ? Mais vous n'êtes pas idiots, malgré les dires de certains. Comment les Pingouins auraient pus faire mouche avec leurs arguments contre le Doux en tuant un de ses défenseurs qui s'était jeté dans la mêlée pour essayer de sauver l'ile.
Vous êtes peut-être brutal et impatient, même immature, mais pas idiot. Loin de là.


Il se tut. La foule avait été reconquis, de justesse, mais reconquis tout de même... Un autre seigneur avait prit la parole, c'était Laquatus. Il écouta avec attention ses arguments puis répondit:


- Vous dites que nous ne sommes pas insulaires ? Mais mon pauvre homme, apprenez donc avant de parler de ce que vous ne savez pas ! Avant le cataclysme mon ancêtre était ici, son royaume a été détruit, mais il y était ! Maintenant j'y suis aussi. Que faut-il être pour être un insulaire ? Etre contre le Doux ? Vous écoutez et vous acquisez en vous applaudissant ?

Et pourriez vous nous dire en quoi sommes-nous des traîtres ? C'est vrai qu'un homme tel que vous, non présent à la bataille contre les démons, peut nous donner des leçons ! Vous nous dites traîtres, mais nous avons combattu les démons, protégez l'Ile contrairement au pauvre gueux que vous êtes, et encore, j'insulte les gueux, car des paysans sont venus combattre eux !
Si vous voulez intervenir, parlez avec des propos structuré, et non des paroles dites à la hâte sans aucune construction logique !

Vous auriez dû laisser la parole à votre confrère Erandil, car lui au moins c'est parler et ne dit pas d'âneries !


Il se tut, en effet, la foule savait qui était parti combattre et le paysan Laquatus n'en faisait point parti. Erandil pouvait parler, pouvait contredire les Gardes, mais pas quelqu'un qui défendait une idée mais ne défendant même pas ceux à qui il veut inculquez ses idées...


- Votre royaume à été construit sans l'aide des gardes ? Mais c'est le cas de tous, mon pauvre homme. Les gardes sont là pour aider les insulaires et pour essayer de les défendre face à l'adversité.
Et non pas pour régler les petites disputes entre royaumes !

Il arrêta de parler, Autant Erandil avait pu les convaincre, autant celui-ci, Laquatus, n'avait rien fait si ce n'est les bridés davantage face aux idées pingouines.

- Vous parlez aussi de l'ignorance des Conseillers face à votre lettre, au nom de laquelle vous portez ces propos, mais si vous étiez informés, vous auriez pus apprendre que l'Intendant Griffon était mort, et qu’une guerre se préparait, donc votre lettre est passée au second plan. Car l'intérêt de quelques seigneurs pingouins face à celui d'un intérêt global ne vaut pas grand chose, quand le continent et l'Ile sont en jeu.
Bref, vos piètres arguments ne valent rien, et je ne sais pourquoi j'y suis accorder une importance, tellement ils sont risibles.

Elhandil se tourna vers Erandil, puis lui sourit.

- Dites-moi, imaginez que dans votre royaume, un petit groupe de gens veulent vous arrachez une partie de celui-ci, le gardant pour eux, car ils trouvent que vos impôts sont trop élevés, et que vous ne leur apportés rien. Ils vous envoi une missive, à vous et votre conseil. Diriez-vous oui ?
Mis à part le fait du mystère tournant autour du Doux, la situation serait la même, si ce n'est que la superficie est plus grande...

Le garde avait reprit les bonnes grâces du peuple, car il avait réduit quasi à néant les arguments des Pingouins. Le gueux Laquatus n'avait plus intérêt à prendre la parole, sinon, le peuple n'écouterais plus les Pingouins, vu la bêtise de celui-ci. Seul Erandil pouvait encore leur sauver la face, et ce n'était pas gagné. Elhandil se pencha et murmura quelques mots à un de ses Silvin's. Celui hochant la tête puis disparut littéralement... Il avait oublié quelque chose dans son discours, espérons que les Pingouins ne le verrait point…





Le messager envoyé auparavant avait réussi à semer ceux qui le filaient, avec une certaine discrétion commune avec des chevaux galopants de l'acier. Il avait réussi à trouver un bateau, et était sur la route pour le poste de Garde. Après quoi, il irait voir, si nécessaires, les conseillers Hastratiaux...

Kouriam avait entendu les dires de Elhandil, Cela devais s’arrêté. Je m’approchais du lieux ou tout le monde discutais.

Non sir Elhandil, ce ne sont pas les pingouins contre les gardes, mais tout un peuple. Les insulaires qui réclame leur indépendance!

Il fallait maintenant donné ces idées.

Je suis tout à fait d’accord avec sir Erandil. Vous nous demandé des impôts, et nous n’avons qu’une poigné de soldat sur nos terres? Voila donc tout se que les gardes pour nous apporté? Alors le peuple dis non!

Après ces quelques paroles, Kouriam repartie dans l’assemblé.

S’approche près de sont subordonné.

Préviens les troupes nous allons veillé sur la côte Est

Je n'avais rien à faire et je m'ennuyais à mourir sur ce fichu caillou. Pourquoi avais je donc quitté mon royaume pour venir ici, j'avais été bien stupide sur ce coup là. Et le pire c'est qu'il ne se passait rien. Y aurait il eut un quelconque évènement que j'aurais au moins pu écrire un article, cela m'aurait évité du travail une fois rentré chez moi. Mais voilà il ne se passait rien ! Même lorsque des démons envahissaient cette île, il ne se passait rien. A croire que les démons avaient été repoussé sans aucune peine, seulement quelques morts ; un détail...

Je voulais rentrer chez moi et c'est sur cette idée là que je retournais au port de la capitale de la Presqu'île de l'Emeraude (stupide nom par ailleurs car cette île ressemblait plutôt à du charbon...) quand soudain je vis un attroupement, cette manifestation inhabituelle attira mon attention et je décidais donc de me rendre au milieu de la mêlée en toute hâte. J'eus peu de mal à traverser les gueux et pu enfin me retrouver auprès des seigneurs. Je n'avais aucune idée de quoi ils parlaient, sûrement du sort de l'île (encore...). Après qu'un seigneur inconnu eut prit la parole, je me décidais à moi aussi la prendre pour mettre mon grain de sel là où était déjà la mer...

Bien le bonjour Sieurs de divers horizons, je reconnais parmi vous des Pingouins et des Gardes. Toi là dis je en désignant d'un hochement de la tête le sieur inconnu je ne te connais pas et je m'en fiche un peu, pensais je.
Je n'ai pas entendu le moindre ramassis de stupidités que vous avez pu proférer depuis que vous êtes là et cela n'importe pas car je suppose que vous, les libérateurs Insulaire, avaient sorti les mêmes arguments habituels et que vous, les Gardes, avaient répondu avec la même conviction et la même habitude. Qu'en cesserez vous de vous ressasser sur les impôts faramineux? Je me tournais vers la Garde Quand cesserez vous de leur mentir en leur disant que c'est pour les défendre ? Nous savons tous que cette île coule sous le poids des minéraux qu'elle porte et nous savons tous, sauf apparemment les gueux, que c'est la raison de ce combat. La richesse, le pouvoir, je ne vous blâme en aucun cas, je n'oserais pas et ne le voudrais pas. Quoi qu'il en soit pourquoi parlez vous encore de cela, nous savons tous que cela se terminera avec une bataille et que le sang coulera à moins que vous ne soyez tous plus intelligent...

Je me tus et me préparais à dire quelque chose d'intéressant, enfin je trouvais !

Connaissez vous les systèmes démocratiques ? Lors de mes nombreux voyages, j'ai pu en découvrir et là bas il existe quelque chose de très pratique, le référendum. Lors d'une grande réunion, on vote pour décider de son avenir. Pourquoi ne pas faire ainsi, votons, permettons aux paysans de s'exprimer sur ce qu'ils désirent. L'asservissement des Pingouins ou le joug du Continent ? Laissez les s'exprimer et pliez vous à leur volonté. Et quand bien même vous auriez perdu, Pingouins ou Continents, déclarez vous la guerre, qu'il se passe enfin quelque chose !

Ludwig se tut alors et sourit d'un air moqueur...

Un homme venait de me parler, et me retournant vers lui j'écoutais sa question avant de répondre à voix haute pour qu'on ne me pose plus cette question

Et bien non car voyez vous, seul les îliens voteront, après tout c'est à vous de décider de votre avenir. Mais il faudra que vous soyez bien sûr de vous, voulez vous vous retrouver à nouveau avec un marché privé, plus d'échanges commerciaux avec le continent, plus d'aides lors de débarquements. A nouveau la fatigue jouera lors d'attaques sur les continentaux puisque vous ne serez plus les bienvenus, vous devrez élire un nouveau gouvernement, ou bien celui ci vous sera imposé par vos libérateurs. Et peut être même qu'une guerre s'enchaînera mais après tout c'est à vous de choisir. Seulement vous...

Je me tus à nouveau, laissant voir si l'homme avait compris

J'en avais marre ! Je n'aurais jamais dû intervenir dans cette histoire mais maintenant il était trop tard...

Croyez vous qu'après les avoir rejeté les continentaux continueront à commercer avec vous ? Non le blocus sera organisé et plus aucun échange ne sera possible entre vous et eux. Croyez vous pouvoir tout avoir, votre soi disant liberté entraînera des sacrifices et que vos bateaux soient plus rapides qu'avant ne changera rien, vous devrez ramer et cela vous fatiguera. Nous en reviendrons à avant le cataclysme ou île et continent était réellement séparé, où il existait deux marchés, où la fatigue prenait une grande part dans les combats. Bien sûr les guildes seront toujours libres de recruter où elles le veulent mais votre liberté à un prix ... et au fait je préfère ne pas entendre votre histoire

J'en avais marre ! Vivement que tout cela se termine...

Encore et toujours des questions ! Que c'était ennuyant...

Non le Continent ne vous attaquera pas, il vous laissera tranquille dans la mesure où le Doux acceptera votre départ, vos terres ne lui servent à rien à vrai dire puisque c'est se demander si il les connaît. Ce que je veux dire c'est que ce qui vous empêchera de commercer c'est que vous serez considéré comme ennemi ! Vous serez peut être attaqué plus tard, qui sait mais là plus de possibilités de vous rendre et de revenir à comme avant ! Votre choix vous scellera dans une possibilité d'avenir, un seul chemin. Aujourd'hui vous en avez deux devant vous et il vous appartient de choisir où vous enfoncer. Choisissez bien car dans les deux cas vous pourriez mourir....

Devais je dire ce que je pensais ? Devais je les aider un peu ? Après tout ils n'étaient que des paysans et ne méritaient pas de se retrouver dans ce combat...

Selon moi, le Continent acceptera votre indépendance mais les tensions existantes seront encore plus fortes. Ce sera à vous de vous défendre, de bien choisir vos dirigeants...

C'était décidé si on me reparlait et que c'était une question stupide je lui tranchais la tête !