Le sort insulaire

Euh m'sieur ! interpella de nouveau le jeune illettré.

J'ai pas tout compris vous pouvais pas répété ? Interrogea-t-il de nouveau !

Apprenti Nombre de messages : 44 Participation RP : 11 Inscription : 17/05/2009

Il allait mourir, non je devais me contrôler. Je n'allais pas ficher en l'air des années d'entraînement...

Mon petit, rien n'est encore décidé et si jamais cela se fait on t'expliquera tout bien sans respecter le langage de Dame Herpé pour que tu comprennes. Pour la dernière fois :
Si tu veux être indépendant alors : plus de marché commun, beaucoup plus de fatigue lors d'attaques continent-île et peut être une guerre.
Toi comprendre ?

Ce n'était pas contre lui, c'était simplement que je n'aurais jamais dû intervenir...

Intimidé par le seigneur devenant quelque peu imposant de par ses réponses le jeune gueux répondit tout de même un léger "Heu non" mais n'eut oser en dire plus ! Il se retira au milieu de la foule prenant dans ses bras son jeune fils, puis le serra contre lui l'air inquiet.

Après être partie donné ces ordres à ces troupes, kouriam était revenu pour entendre le discourt des autres seigneurs et paysans.

Après avoir entendu le seigneur Ludwig, kouriam devait prendre la parole :

C’est donc ça que nous propose les continentaux et ses chef ? Si nous voulons notre indépendance, il faudra alors craindre des guerres, fermé le marcher économique, et avoir des problèmes pour parlés à nos familles ?

Kouriam était en train de réfléchir pour continuer à émettre ces idées, pour rallié le peuple à leur noble cause.

C’est pour cela que nous les insulaires, voulais prendre notre indépendance, car tout se que nous propose les continentaux sont les taxes, impôts et une poigné de gardes. Certes nous seront seul, et sans aidé extérieur, mais nous avons assez de soldat et de grand seigneur pour pouvons défendre nos terre seul.

N’oubliez jamais que nous avons le droit à la parole.

Cher paysans, agriculteurs, forestier et autre personne pratiquement un métier dur et ennuyeux. Vous pouvez venir prendre la parole pour dénoncé les abus et les pressions exercé sur vous pour payé les taxes et impôts.

Nous somme la pour vous protégé.

Kouriam repartie dans l’assemblé.

Le débat devait à présent être achevé. Plus personne ne se prononcera en faveur ou en défaveur. Erandil allait prendre une dernière fois la parole en ce lieu. Son ultime réponse aura pour but de discréditer au maximum la partie adverse. Il regarde successivement Elhandil et Ludwig . Il se demandait par lequel commencer. Il préféra commencé par le journaliste.

Votre réfé-truc là, c'est une idée totalement dépassée. En venant ici j'abats ma dernière carte diplomatique, notre lettre à l'intendant et passé au second plan et aujourd'hui vous voudriez que nous fassions ceci pour qu'une nouvelle fois nos réclamations tombent dans l'oreille de sourds ? Non, nous en avons assez de ces vaines promesses et d'attendre sagement. A présent prenez votre plume et rédiger l'article qui vous plaira car ces prochains jours vous aurez surement matière à écrire. A vous de raconter l'histoire d'homme se battant pour la liberté et pour ce qui est des minerais que l'île contient, nous pingouins on s'en préoccupe autant que de savoir si nos ennemis ont passés une bonne nuit. Tout cela pour vous dire qu'on s'en fout un peu...

Il se tourna ensuite vers le garde, il parlera au peuple en dernier afin de les convaincre totalement du bien fait des pingouins.

Elhandil... Pour votre question ma réponse est oui, mes revenus ne proviennent pas d'impôt mais des pillages sur des royaumes abandonnés par leurs maitres... Croyez le ou non, mais nous pingouin y compris moi, avons vraiment à cœur de protéger l'île. Malheureusement votre entêtement sera la source d'un conflit que je n'avais en aucun cas souhaité. Si aujourd'hui je porte l'espoir de la liberté par la diplomatie, demain je porterais l'étendard de la liberté par le sang. Il faut comprendre une chose, si nous pingouins avons fait l'erreur de confier à l'intendant notre sort une première fois, nous le ferons pas deux fois. Aujourd'hui j'exigeais la reconnaissance de l'île comme une nation libre du Doux. Demain j'exigerai votre capitulation, ce seront les événements que vous aurez provoqués car hormis vous pour défendre avec Shaoran, nul autres seigneurs ne sont venus vous soutenir. Ce qui prouve une chose, vous allez à l'encontre des envies du peuple insulaire.

Se détourne du garde et fixe les insulaires du premier rang droit dans les yeux. Ces hommes devaient suivre le pingouin afin que la victoire lui soit assuré. A présent il fallait finir une bonne fois pour toute ce ridicule débat.

Si aujourd'hui l'heure était à la parole, demain sera différant. Pour l'heure je m'en vais. Sachez qu'aujourd'hui j'aurais put prendre le pouvoir directement par la force mais nous ne souhaitons pas de dictature par le sang. A présent écoutez moi attentivement, je reviendrais dans trois jours et dans trois jours j'exigerais la liberté de l'île. Cas contraire je ne répondrais pas des agissements de mes soldats envers les défenseurs du Doux.

Il se retourna sans prêter aucune attention aux réactions, il fallait à présent se rendre dans le lieu de rendez vous où les pingouins parleront stratégie.

Le Capitaine Shaoran avait laissé total liberté à son ami pour répondre au pingouin car il n'avait plus l'envie de se répéter, le peuple avait compris en bonne partie, c'était l'essentiel. Cela dit, beaucoup avait approuvé les paroles du pingouin. Il fallait que Shaoran tente une nouvelle fois de convaincre le peuple.

Insulaires ! Vous avez entendu tout comme moi les dernières paroles du Sieur Erandil, je cite : Sachez qu'aujourd'hui j'aurais pu prendre le pouvoir directement par la force mais nous ne souhaitons pas de dictature par le sang. Il souhaite donc imposer, comme nous l'avons dit, sa dictature mais pas par le sang, sans doute par votre naïveté. Cette seule phrase vous prouve à tous ces mauvaises intentions ! Certains continueront de penser aux bonnes intentions du pingouin mais sachez que si vous le suivez, une dictature vous attendra.

Le doux fait payer des impôts, tout les pays le font. Certains plus que d'autres mais le Doux, non. Il a trouvé un juste milieu. De plus, Sir Erandil vous offre la liberté dit-il, mais sachez que dans tout pays, il y aura toujours un dirigeant. Et les pingouins veulent être celui du Nouveau Monde. Je n'ai rien de plus à dire, vous devez faire votre choix. Vivre comme vous l'avez toujours fais en essayant d'apporter votre aide à votre peuple. Ou... Suivre la voie des révoltés insulaires que sont les pingouins. Ils disent ne pas vouloir la guerre mais il savent pas que celle-ci ne pourra être éviter s'il désire prendre le contrôle de l'île.

Sur ces mots, Shaoran n'avait plus l'intention de parler, il avait dit le nécessaire. Il fallait maintenant voir la réaction des îliens...

Une missive parvint au seigneur Erandil, dans un papier sombre, et fermée d'un cachet de cire noire...
Son porteur ne portait pas de blason, pas de signe distinctif, juste une simple armure noire, couverte d'une pélerinne noire, pas de casque, et son visage se trouvait dans l'ombre d'une capuche.
Aussitôt son devoir fait, il repartit sans attendre...

"Messire Erandil.

Pour des raisons qui me sont propres, j'aimerais vous proposer l'assistance de ma modeste personne, et des moyens qui me sont échus, pour soutenir votre projet.
Si je dispose de votre assentiment, déchirez cette missive en deux, je vous recontacterais...
Mais je ne pense pas que, même en vous méfiant de moi, ce qui est probable, vous refusiez de vous attacher un soutien de plus... Me tromperais-je?

Un potentiel Allié."

Loin, au fond dans l'assistance, un autre homme regardait les hauts seigneurs qui palabraient, sans fin...
Il était vêtu comme un paysan, ne se distingant à vrai dire d'eux que par une bourse de cuir qu'il portait au côté, qui semblait finement ouvrée, mais vide, et une dague d'excellente facture, à sa cuisse...

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