[10] Dans mise en garde, il y a GARDE !

Eolia se sentait de plus en plus faible, elle devait prendre elle-meme certaines choses en main et il fallait régler une bonne fois pour toute le problème de la garde. Elle décida donc de convoquer le chef de la garde dans un petit jardin à l'écart proche de l'ancien bastion hastratial qui venait de bruler il y a quelques semaines. Elle s'était arrangé pour que personne ne soit dans un périmètre proche de ce havre de paix créé à l'origine pour que les hastrateurs s'évade quelques instants.
Eolia décida deréduire son temps de vie en usant à nouveau de son pouvoir pour créer un petite barrière de vent servant exclusivemetn à piéger les paroles dans la zone afin que personnes ne puisse entendre ce qu'ils allaient se dire. Il ne restait plus qu'à attendre l'arriver du chef de la garde, le seigneur griffon.

Bientot, tout ceci m'appartiendra et je survivrai, oui je survivrai pour la pérénité de ce monde et pour mon amour, le grand...

A ce moment, le seigneur griffon fit son apparition. Eolia, à ce moment assise sur un banc se leva pour lui faire face.

Tout était prêt, Griffon venait de ranger ses affaires dans son bureau. Un petit coup de balais et il pourrait aller à cette convocation de Eolia. Que lui voulait-elle? Et pourquoi une convocation dans ce coins, là où tout avait brûlé. Avait-elle encore une de ses demande si particulières qu'elle ne pouvait en parler que dans des endroits où elle était sur de ne pas être entendue par des oreilles indiscrètes?

Le capitaine de la garde posa le balais dans un coin de la pièce après avoir ramassé la poussière puis il sortit de son bureau, fermant celui-ci à double tour. Il informa son secrétaire qu'il allait faire un tour, s'équipa des sa tenue de combat et s'en alla pour rejoindre Eolia.

Celle-ci l'attendait sur un banc, dans les petits jardins qui avaient survécues à l'incendie. Elle semblait pensive. Elle se leva en apercevant Griffon.

"Bonjour, c'est beau n'est ce pas?"

Dit-il en montrant les jardins.

Eolia, le voyant arriver, se dit immédiatement que la maladie la rendait bien faible, non pas à cause des vertiges qu'elle avait eu en se levant trop vite mais plutot due à la situation. En effet, dans son état normal, elle aurait planifié l'assassinat de griffon dans ces jardins et son sang aurait nourri les plantes. Elle se serait envolé pour éviter tout risque...mais elle n'en avait plus la force hélas.

Oui, ces jardins sont magnifiques, heureusement que les flammes en ont épargné la plus grosse partie. Vous vous demandez certainement pourquoi je vous ait fait venir ici? Sachez que je ne vous ait pa fait venir pour une chose anodine mais avant de tout vous expliquer, j'aimerai que vous répondiez à l'une de mes questions.

Eolia le regarda dans les yeux puis commença à marcher lentement faisant ainsi comprendre au chef de la garde qu'elle souhaitait parler tout en marchant.

Messire griffon, je sais que vous aimez le peuple que vous servez tous les jours et je connais aussi votre loyauté envers le doux du à votre serment. Et si maintenant, je vous demandais de choisir entre le peuple d'aguératon et le doux, lequel des deux seriez-vous pret à sacrifier pour sauver l'autre?

Eolia attendait beaucoup de cette réponse mais elle se doutait de ce qu'il allait dire...

Quelle question... Son choix était tout fait, il choisirait le peuple, car que serait le Doux sans son peuple...

Elle lui parlait de son serment, en effet les gardes ont pour vocation de défendre le Doux au périls de leur vie. Mais le périls à ses limites. Il réfléchissait, tout en marchant au cotés de Eolia, elle semblait mal en point, elle avec des poches énormes sous les yeux.

Il voulut tout d'abord l'interroger sur sa fatigue mais il se ravisa. Il lui répondit impassiblement.

"Le doux."

S'attendait-elle à ce qu'il lui donne cette réponse?

Il la fixa.

"Vous n'avez pas l'air d'aller bien...Je me trompe?"

Ils continuaient de marcher, s'aventurants dans un petit chemin bordé de fleure multicolores.

Eolia était surprise par la réponse du seigneur griffon mais elle essaya de ne pas le laisser voir et puis ses réactions étaient bien altérées par sa fatigue. Si sa réponse était franche et véritable, le sang risquerai de couler plus que de raison, mais tiendrai-t-il le meme discours une fois les morts tombant par centaines?

Effetivement,vous ne vous trompez absolument pas. Sachez seigneur que je suis actuellement mourante, un mal incurable me ronge et mes jours sont dors et déjà comptés. Si je voulais vous parler c'était pour vous avertir des prochains evenments et ainsi savoir à quoi j'allais faire face.

L'hastratrice allait enfin lui révéler ces projets de manière directe, mais il n'y avait plus le choix, il le fallait afin d'avoir une chance d'accélérer les choses.

Sachez que la révolution est en marche, comme vous avez déjà du le voir, le peuple gronde. Il y a d'abord eu l'attaque sur la tour des hastrateurs, puis la manifestation dans les villes de la capitale contestant les ordres du doux qui a d'ailleur engendré une tentative d'assassinat contre celui-là meme. Et maintenant, les gens subissent une vague de meurtre qui entraine une panique sans nom. Le peuple va se rebeller et je vais mener moi-meme cette rebellion afin qu'on limite au maximum le nombre de mort.

Eolia marqua un pose dans son discours et en profita pour cueillir une fleur et poser dans ses cheveux.

Vous devez penser que je suis une traitresse et vous n'auriez pas tord mais voyez-vous, je n'attache aucune importance au doux, seule le peuple est important pour moi et il est temps que ce meme peuple soit respecté à sa juste valeur. Le doux n'est plus apte à gouverné, et le peuple le sait. Cette révolution est inévitable et la garde à deux choix, s'opposer à cette rébellion ou bien y participer. Mais sachez une chose seigneur griffon, quoique choississe la garde, cela n'empechera pas le changement d'avoir lieu, seul le nombre de mort changera.

Eolia s'arreta de marcher et attendit la réaction de son interlocuteur. Elle décida de porter son attention sur les fleurs ne voulant pas regarder le chef des gardes dans les yeux au moment meme ou ceux-ci devaient bruler d'un désir intense de la tuer.

Ainsi, c'était elle... Elana devait être mise au courant. Le garde avait trois choix... Ou rejoindre la révolution, où laisser partir Eolia et ne pas la suivre, ou encore la tuer, et tout serait fini... Mais ça serait si simple, et il n’avait aucune preuve. Il risquait de finir ses jours dans sa prison. Il pouvait toujours maquiller le meurtre en accident. Mais bon, la police anti-magie noire se mettrait en travers de son chemin. Il se décida donc de jouer la carte de l’atout. Se mettre l’Hastratrice dans la poche, et le moment venue, il l’enverrait voir le geôlier.

« Savez-vous qu’avec de que vous venez de me dire, je pourrai vous faire emprisonner. »

Le visage d’Eolia était impassible, mais on pouvait y décerner une certaine inquiétude.

« Mais je vais être franc avec vous, je hais le Doux et sa façon de nous gouverner, et bien que j’ai prêté serment… »

Il ferma les yeux, prit son souffle et continua.

« C’est tout naturellement que mon cœur bat pour le peuple, je ne comprends pas pourquoi vous m’avez posé la question, je me bats jours et nuits pour que vous puissiez dormir, par vous j’entends le peuple, car vous avez beau être une conspiratrice ou une hastratrice, de toute façon les deux appellations son synonymes c’est ce pas ? Mais vous n’en faites pas moins partie du peuple pour autant. »

Il recommença à marcher, ne laissant pas le choix à Eolia de le suivre.

« Si j’avais l’appuis nécessaire, je le ferais tomber demain au lever du jour… Mais voyez les choses en face, comment voulez-vous vous y prendre? »

Il était déjà à l’action, il fallait tirer le plus d’informations possible. Elle avait parlé de meurtres, elle devait y être pour plus qu’elle ne le prétendait dans l’histoire.

Eolia était contente de ce qu'elle entendait, non pas qu'elle croyait ce qu'il lui disait mais il venait d'admettre de choses. La première c'est qu'il préférai agir pour le bien du peuple et non d'un seul homme si il l'aurait tué immédiatement et que justement, il ne tenterai rien contre elle avant un certain temps. Il fallait donc que l'hastratrice attaque maintenant la deuxième étape du plan.
Eolia se remit à marcher pret de de griffon.

Messire griffon, je dois bien avouer que vous n'etes pas très convaincant en ce qui concerne votre haine du doux, ce n'est pas un secret de part le royaume que vous etes l'un de ses plus grands protecteurs mais je suis heureuse de voir qu'entre lui et le peuple, vous avez tranché.

L'hastratrice se mit à respirer lentement, elle sentait qu'une nouvelle crise allait arriver.

Sachez seigneur que j'ai effectivement conspiré contre le doux mais je ne suis qu'une simple pierre à l'édifice. Comme je vous l'ai dit, le peuple se rebellera avec ou sans moi et je préfère les aider à construire un nouvel empire que les laisser instaurer l'anarchie et le chaos.

Eolia tomba un genou à terre et une violente quinte de toux la secoua. Sa main gauche devant la bouche se couvrie rapidement de sang avant que la douleur s'estompe. Eolia se releva alors encore plus fébrile qu'auparavant.

Comme vous le voyez, je vais vraiment mourir, je ne fais donc pas cela pour un quelconque pouvoir mais pour le bien de tous. Le doux a engendré par sa folie la cataclysme que j'ai lu dans les archives et maintenant le peuple le rejete alors de quel droit regne-t-il? Du droit de la puissance? Est-cela un monde juste, seul le fort à la droit de gouverner?

La reine des vents s'arreta là sont discours emporté et revint aux dernières inquiétudes du seigneur Griffon.

Désolé, je me suis emporté. Sachez que tout est déjà planifié, quand la révolte se lancera, le doux ne pourra pas agir, il ne restera donc que les gardes et quelques poches de soldats ou seigneurs fidèles au doux. D'après mes estimations, il faudra deux jours de combats pour prendre la capitale si la garde si oppose et seulement quelques heures si elle nous rejoint. Le reste du continent suivra avec deux jours de décalage environ. Le doux est puissant mais il a ses limites, il suffit de l'isoler.

Eolia se mordit la levre, elle en disait déjà trop. Personne ne pourrait empecher le plan de se mettre en place mais si ensuite quelqu'un réussissait à libérer le doux, cela deviendrait plus compliqué.

Quoi qu'il en soit, ne sous-estimez pas la puissance d'un peuple en colère. Mettez 10 plouks face à un guerrier confirmé et vous ne saurez le gagnant avant la fin du combat mais mettez ensuite ce meme guerrier face à 10 000 plouks, et l'issue est inéluctable.

Eolia venait de beaucoup parler et l'homme à ses cotés avait eu la courtoisie de ne pas l'interrompre. C'était donc tout naturellement qu'elle lui rendait la parole afin qu'il puisse intervenir sur ce qu'elle venait de lui révéler.

Griffon réfléchissait à toute vitesse sans que cela paraisse sur son visage. Elle était presque convaincante, mais bien que le peuple soit en colère, le Doux n’en était pas la cause… Il y avait autre chose… Un autre personne peut-être, mais pour le savoir, Griffon devait jouer le jeu. Il savait que son second, Sephi, lui faisait confiance, mais jusqu’où irait sa confiance, que ferait-il en apprenant l’engagement de Griffon dans la révolte. Il fallait jouer double jeu. Griffon était loyal et honnête, quand il donnait sa parole, il ne la reprenait pas. Mais la c’était un cas de force majeure.

Et que ferait Eolia une fois au pouvoir ? Elle était mourante… Soit elle lui mentait, soit elle faisait ça pour quelqu’un d’autre… Pour en savoir plus Griffon ne pouvait qu’accepter de l’aider.

« Vous avez raison, cent plouks suffisent à défaire une dizaine de soldats. Mais j’aimerais savoir la position de la garde une fois qui vous serez au pouvoir ? »

Il décida de jouer la carte du profit.

« Car je prends de gros risque en vous aidant, le Doux ne doit pas se douter du rôle que j’aurais le jour ou nous prendrons Alérandir Dâah. »

Il se tut quelques secondes, ils continuaient à marcher dans les jardins hangratials.

« Qu'avez-vous à répondre? »

Eolia attendait cette question car il était évident qu'il n'y avait pas 10 000 solutions pour obtenir la loyauté d'une personne. Soit cette personne vénérait son maitre, soit elle en avait peur soit elle avait un intérêt au bout, une récompense. Griffon serait donc de ceux qu'on achete, étonnant mais bon, le pouvoir peut faire tourner la tete à n'importe qui après tout.

Seigneur Griffon, quand j'aurais pris le pouvoir, je resterait sur le trone quelques mois le temps de stabiliser ce novueau pouvoir et surtout c'est le temps que je mettrais à mourir d'après les différents guérisseurs. Pendant ce temps là, vous n'aurez qu'un role très marginal car la majorité de la garde sera désarmées et les lieux clés seront gardés par mes troupes, les gardes restant seront sous votre commandement et devront garder l'ordre dans la cité.

Eolia sentait qu'elle devait vite en venir à ce qui le stimulerait, car etre juste de la garde fou de quelques civils n'étant en rien une promotion.

Mais une fois l'ordre remis, je mettrais en place un pouvoir pour le peuple avec un trio de dirigeants. Trois personnes seront nommées par mes soins et vous serez l'une d'elle, vous deviendre l'un des hauts diriageants d'agueraton. Ensuite, quand l'une de ces personnes moura, tous les seigneurs de ces terres voteront pour la personne qu'ils presentent pour ce poste et la personne avec le plus de voix sera élue. L'avenir d'agueraton reviendra donc entre vos mains. Cette offre vous semble-t-elle suffisante pour vous?

Eolia espérait qu'il accepterai, elle lui proposait pas moins le meme pouvoir que le doux quasiment, partagé avec deux autres personnes.

Griffon fixait éolia dans les yeux, il était difficile pour lui de cacher son jeu, mais il était parvenue. Eolia lui proposait le pouvoir, c'est qu'elle avait mordue à l'hameçon. Il était question maintenant de savoir qui étaient les deux autres personnes. Elle devait avoir des complices... Il imita parfaitement un sourire complice.

"Puis-je savoir avec qui je devrais partager ce pouvoir?"

Elle lui avait peut-être mentie, il fallait que Griffon reste sur ses gardes. Il connaissait le plan d'Eolia, mais pas tout les moyens qu'elle était prête à mettre en oeuvre...

"Et je ne sais pas si vous avez remarqué, mais des innocents se font assassiner en ce moment... Y êtes vous pour quelque chose?"

Instant de vérité...

Eolia appréçiait de plus en plus cette discution car le seigneur griffon venait maintenant sur son terrain, elle savait exactement quoi répondre.

Mon plan de répartition des pouvoirs est assez simple en fait. Vous serez la chargé de la capitale, lieu regroupant une importante population et un haut lieu de rencontre entre personnages connus, une deuxième personne sera chargée des autres lieux d'agueraton sur le continent et le troisième sera chargée de l'ile. Ces personnes n'ont pas encore été choisies, cela dépendra de la réussite du plan et de l'avis de la population.

L'hastratrice était heureuse de cette idée de nouveau pouvoir, en effet, si elle devait vraiment mourir dans quelques jours, c'est surement ce qu'elle aurait fait afin que son nom reste à jamais gravé dans l'histoire de ce monde.

En ce qui concerne ces innocents qui se font massacrer, je ne le sais que trop bien, j'ai d'ailleur engagé une personne pour enqueter et arreter le fautif. D'après mes sources, le responsable est un homme qui a été libéré par le doux mais je n'en sais pas plus, ni sur son nom, si sur la raison de cette action.
Ces informations vous conviennent-elles?

Eolia commençait à trouver cette discussion longue et cette multitude de questions la faisait s'interroger sur la nécessité de s'arranger les bonnes graces de cet homme. Si sa maladie ne l'avait pas poussé dans ses derniers retranchement, elle l'aurait certainement.....

Griffon avait encore une multitude de questions à poser à l'hastratrice, mais il fallait qu'il se fasse discret, de peur d'éveiller ses soupçons. Il lui sourit et lui tint.

"Vous n'avez vraiment pas d'idée sur les personnes avec qui je devrais partager le pouvoir?"
Il la sonda du regard.

"Ah, Une dernière chose, je vais vous aider. Mais la sécurité des habitants d'Alérandir Daâh m'importe plus que tout,vous le savez. Je veux entrer en contacte avec votre homme. Est-ce possible?"

Il imita un sourire complice une nouvelle fois, son plan fonctionnait à merveille.

Eolia commençait à avoir la tete qui tourne, cette balade se prolongeait et elle sentait que ses forces la quittait peu à peu. Elle aura besoin de plusieurs heures de repos après cet échange verbal. Néanmoins, pour le moment il fallait rendre cette discussion positive pour la suite.

Hélas, pour le moment, je n'ai vraiment aucune idée sur les personnes qui seront avec vous pour diriger ce nouveau royaume. Et puis ce ne sont pas les grands hommes quifont les révolutions mes les révolutions qui font les grands hommes. Je suis persuadé qu'une fois le pouvoir obtenu, les prétendants nous apparaitrons d'eux-memes. Vous etes le seul que je souhaite conserver pour servir de lien entre l'ancien et le nouveau gouvernement afin de mettre en confiance le peuple.

Eolia s'étonait elle-meme à parler ouvertement de ce qu'elle pensait. Si la situation était vraiment désespérée pour elle, ce plan serait surement celui qu'elle aurait mis en place avant de mourir.

Vous voulez discuter avec mon détective, cela ne me dérange en rien mais je pense qu'il préfère travailler seul. Enfin vous verrez bien comment il réagira, il se nomme joe artiana. C'est un homme à l'esprit et au sang vif, vous devriez l'apprécier.

Eolia se fichait maintenant d'un lien avec delies, il était temps de se débarrasser de lui, le peuple était suffisamment alarmé maintenant pour suivre la rébellion.

Griffon fixait Eolia droit dans les yeux. Elle semblait de plus en plus faible, elle ne pourrait peut-être pas terminer cette discussion... Elle semblait à deux doigts de s'effondre... Griffon lui prit le bras.

"Asseyons nous... Vous semblez sur le point de vous évanouir."

Il s'assirent sur un banc qui bordait le sentier.

"Pouvez-vous dire à votre homme joe artiana que le général de la garde souhaiterait s'entretenir avec lui. Que c'est très important. Je ne souhaite pas lui mâcher le travail,juste éclaircir quelques points avec lui."

Il se tut quelques instants, réfléchissant aux mots qu'il allait utiliser pour la suite.

"Votre proposition est très alléchante, vous savez parler à un soldat et il est vrais que notre royaume à besoin de changement. N'avez-vous pas peur que je me retourne contre vous et que je vous arrête? Je pourrais très bien me jouer de vous non?"

Il se mit à rire.

"Plus sérieusement, comment comptez-vous vous y prendre désormais, si vous avez mon appuis, donc celui de la garde."

Il la regarda fixement, des yeux interrogateurs. Un sourire aux lèvres. Il fallait accélérer les choses.

Eolia commençait à avoir besoin de se reposer et décida de terminer cet entretien, l'essentiel ayant été dit.

Pour joe Artiana, vous n'avez qu'à le contacter, voici son adresse.

Eolia choisissait précautieusement ses mots et dit

Je n'ai plus peur de rien général, d'un parce que ma vie est proche de se finir, et de deux car l'histoire est en marche et plus rien ne l'arretera. Si ce n'est pas moi, ce sera quelqu'un d'autre qui déclenchera la révolution.
En vous joignant à moi, je vous garantie que la capitale tombera d'un coup. C'est simple, chaque quartier de la capitale tombera en meme temps et sans la garde, les combats seront rapides et feront peu de mort.
Je ne peux vous en reveler bien plus pour le moment mais je sais que vous saurez agir comme il le faut le moment opportun.

Eolia se releva et s'inclina devant le chef de la garde

Je suis désolé d'écourter notre entretien mais j'ai fort à faire. Je vous souhaite une bonne journée et espère que vous ne reviendrez pas sur notre accord.

Eolia s'en alla en gardant dans un coin de sa mémoire que le seigneur griffon n'avait pas fini de la surprendre.

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