[Hrp]Ce Rp marque la fin du RP précédent dans le sens où la décision des rebelles restent la même[/Hrp]
Cela faisait déjà quelques jours que le discours que Erandil avait tenu dans la capitale insulaire avait eu lieu. Il n'avait pas eu autant d'impact sur les seigneurs insulaires qu'il avait espéré avoir avant de s'y rendre. Néanmoins il pourra compter sur le soutien des forces militaires des Pingouins, Erandil en faisant également partie, il connaissait très bien la puissance que possédait ces derniers. Puissance que les opposants qui étaient présent pour protéger le pouvoir du Doux goûteront. Ces derniers à ce que Erandil avait vu n'était que de jeunes seigneurs sans expérience en comparant avec celle des différents royaumes composant les Pingouins. Il y avait le conseiller d'un garde qui avait osé proférer des menaces, Baraël de son nom goûtera les foudres du royaume de Valiro. Puis deux autres s'étaient proclamés contre cette prise de pouvoir et prendraient les armes, ces jeunes seigneurs insouciants de l'étendu des armées pingouins se verront écrasés tels de vulgaires insectes... Le dernier lui était différent des autres, militairement parlant il était dans le même cas que les précédents, mais sa langue était plus aiguisée. Il aurait presque put faire douter un instant, mais comment voulait il faire diplomatiquement une chose qui ne peut se faire que par la guerre ? Comment voulait il que cela se fasse alors que le discours était dans un but purement diplomatique, d'où la non présence d'armée dans les environs... Non... L'île prendra son indépendance dans le sang...
Dès son retour, Valiro s'agita, une tension naquit. Cette tension ne pouvait être ressentie qu'en temps de guerre. Les soldats s'entraînaient aux quatre coins du royaume. En lisière de forêt on pouvait apercevoir des centaines d'archers s'entraîner à l'arc, affûtant ainsi leurs réflexes de tireur en visant des pommes, ces dernières dans la plupart des cas se voyait transpercer par la pointe d'une flèche. Dans la cour du royaume on voyaient des soldats s'entraîner à l'épée, ces derniers temps Valiro était bercé par le fracas métallique que provoquait ces armes de mort. Et enfin dernier entraînement curieux auquel pouvaient assister les paysans en revenant des champs était des combats à main nu, ces combats étaient différents des bagarres entre deux ivrognes en quête d'une conquête... Les combattants profitaient de la moindre ouverture que leurs adversaires leurs offraient, ils se contentaient de les mettre à terre mais en temps de guerre un poignard tranchera la gorge dans la seconde.
Cette effervescence satisfaisait Erandil qui aimait voir l'organisation de son armée en cas de guerre, il détourna le regard de ce spectacle afin de se consacrer à la rédaction de lettres qui signaleraient le lieu de rendez-vous des troupes afin de mener l'assaut final pour la prise de pouvoir de l'île. Une fois que cela fut fait il convoqua trois messagers qu'il renvoya aussi rapidement qu'ils étaient venus une fois leur ordre de mission assigner. Puis il convoqua son chef de guerre lui donnant l'ordre de réunir la plus grandes partit de ses troupes dès demain devant les portes de la capitale, il savait que beaucoup d'entre eux ne reviendront pas. Cette nuit là les forges de la ville travaillaient rapidement et efficacement afin de remettre en état les armures usés et d'affûter les épées pour les rendre les plus tranchantes possible.
Le lendemain matin comme prévu l'armée s'était réunit, des milliers d'hommes se tenaient devant parés au combat, des centaines de catapultes avaient été mise à disposition afin de donner du fil à retordre aux armées adverses. Erandil marchait le long de la première ligne de ses troupes, une fois quelques aller-retour devant ses soldats il s'arrêta afin de prendre la parole.
Soldat ! Dit-il d'une voix puissante qui retentissait dans la cité. L'heure est venu pour vous de prouver à tout le monde que l'île est synonyme d'hommes valeureux et forts ! Et non d'un lieu rempli de faibles utiles seulement pour geindre... Soldat ! En avant marche !
L’heure n’était pas encore venu pour faire un long discours pour donner du courage aux hommes, cette heure arrivera bientôt. Erandil prit la tête de son armée en avançant sur un cheval d’un blanc éclatant. Des nuages de poussières s’élevaient du sols sous les pieds des soldats qui marchaient en cadence chantant divers chants comme des comptines de Valiro ou bien des chants de guerres. Ainsi Valiro marchait implacablement vers l’heure fatidique.
Il ne fallut que une journée de marche afin de parvenir au lieu de rendez vous. Au loin on pouvait voir les armées de ses compagnons qui arrivaient. Les soldats commençaient à monter le campement. Au centre se trouvait celle de Erandil, la stratégie sera étudié dans une grande tente circulaire protégée par les meilleurs soldats. Ainsi des milliers de soldats se mettaient au travail afin de préparer l’arriver des futurs insurgés.