... le Tournoi commença.

Premier pas sur le sable de l'arène, le brouhaha des gradins s'estompe, laissant planer un lourd silence sur l'ensemble des lieux. Tous ont le regard braqué sur l'être qui vient de poser son pied dans l'enceinte.

Second pas, il est désormais tout entier, plus question de reculer. Le sable chauffé par la chaleur matinale revigore son corps, cette dernière se fait audacieuse et remonte le long de son corps. Toujours le silence, comme si le temps venait de s'arrêter.

Troisième pas, le mouvement est lancé, la foule se lève, les gens acclament. Qui donc? Peu connaisse réellement son nom, rare sont ceux qui l'ont déjà ne serait-ce que croisé, plus encore ceux qui ont mémorisé son visage et son allure. Mais tel est la magie d'un lieu comme celui-ci. Ce n'est pas lui qu'il appelle, c'est ce qu'il amène avec lui, ce qu'il signifie.

Quatrième pas, le son s'amplifie encore, le tournoi est bel et bien sur le point de commencer. Cet événement que tous sont venu voir, certains de contrées lointaines, d'autres voisins de ces terres. Voilà ce que les spectateurs appellent, les noms n'ont plus d'importance en ces lieux, seuls les faits comptent.

Cinquième pas, il se décide à lancer un appel à la foule, il lève une main, la paume tendu vers celui qui apportera la lumière ici. Offre faite à tous ceux qui voudront le soutenir. La chaleur solaire commence sa descente et fini par rencontrer celle, déjà bien installé, montant du sol. Là où elle se rencontre, une troisième source apparaît, provenant directement du cœur. Elle est le résultat direct de l'émotion qui peut parcourir un être entrant en ces lieux, nul n'est plus forte qu'elle.

Sixième pas, la dernière arrivée balaie d'un revers les deux autres et prend place. La main se rabaisse, les hurlements se réduisent, l'émotion perd de son intensité mais si peu.

Le reste n'est qu'une succession de pas, où tous les sentiments viennent tour à tour donner leur avis sur un acte futur.

************ *

Il est enfin au centre de l'arène, la rotation sur lui-même qu'il vient d'effectuer lui a dévoilé l'immensité des lieux et le ridicule de sa personne face à tant de grandeur. Elle en est etouffante.

Se figeant face à la tribune des Dames, il n'oublie pas que ce tournoi ne vit que pour elles. Il s'incline humblement devant ces-dernières, il pousse sur ses cordes vocales pour être entendu de tous.

« Je me présente à vous sans aucun titre en ces lieux, car leur sens s'arrête là où nait le sable de cet arène. Ostros, humble Feled, mon bras n'a nul cœur à défendre, c'est pourquoi je l'offre à celle qui le désirera, à celle qui portera sa confiance en lui. »

S'inclinant à nouveau, il se tourna face à l'autre passage ouvrant sur l'extérieur. Il arrivait...

[HRP: Je vous invite à lire la fiche de description de mon personnage pour mieux comprendre ce qu'est un Feled, contactez moi par MP si un point ne vous parait pas clair /HRP]

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Tout d’abord, un vacarme… faisant ses premiers pas dans l’arène, le seigneur déchu est abasourdi.
Il est assourdissant, ce bruit, qui couvre le tintement habituel de la vieille épée dans son fourreau usé. Les applaudissements et acclamations d’impatience donnent le rythme, donnent le ton, et bientôt Mstislav calque inconsciemment l’allure de sa marche sur ceux-ci. Y aurait-il même un risque que son cœur cesse de battre ? Non, c’est le trac, très probablement… ou les deux bouteilles d’alcool fraîchement vidées qui tendent à faire effet.

Ensuite, c’est la chaleur, chaleur difficilement supportable pour Mstislav.
Le soleil ne le tape pas, il ne le frappe pas, il le violente, le malmène. Et le corps réagit bien sûr, à coup de lourdes gouttes de sueurs, qui coulent du front, du dos, des aisselles, dans une vaine tentative de ramener le gigantesque amas de chair cuite que représente Mstislav à une température convenable.

De l’eau pour se rafraîchir ? Non, rien que du sang. Une odeur et un goût de fer dans un bouche, le goût des armes, le goût du combat : ce que tous les spectateurs entendent bien voir en venant ici. Ils l’ont certainement aussi dans la bouche, ce goût.

Mstislav arrive au bout du chemin, il arrive face à son adversaire, digne et droit. Cet adversaire, il le connaît, il n’est pas humain, il se doit donc de le mettre à terre quoi qu’il puisse lui en coûter. Lui Ostros, qui l’avait traîné ici, allait être traîné dans le sable par ma propre main ! espérait Mstilav Kolenski.
Il se tourna vers la tribune de ces dames, dont il n’avait que cure de la récompense, sinon qu’elle fut en or. Les nombreuses discutions qu’il avait surpris faisait état d’un baisé comme récompense, par d’une bourse d’écus.
Mstislav aurait mieux fait de se renseigner avant de suivre le matou sur l’arène.

Il n’ouvrit pas la bouche, se contenta de sourire et de faire une élégante courbette à l’adresse de la gente féminine, rien de plus, puis se replaça fasse à son concurrent.

« Je suis prêt.»

Il posa sa main sur le manche de son épée.

Mistslav avait fait son entrée, digne de lui, il s'était contenté de montrer à tous sa soi-disant supériorité, on avait l'impression qu'il avait été trainé ici contre son plein gré. Au fond, c'était plutôt vrai, vu qu'Ostros n'avait pas donné de détails sur cet événement lorsqu'il avait lancé son invitation.

Il sourit en voyant son adversaire posé sa main sur le manche de sa lame. Ostros quant à lui n'avait pas d'arme, si ce n'est celle que la nature lui avait donné. Dévoilant sa dentition redoutable, il répondit:

« Je suis prêt ! »

Se fléchissant légèrement, en appui sur ses genoux, il pris une position martiale et dévoila ses griffes au niveau des mains.

Le duel allait pouvoir commencer.

La première partie de celui-ci fut visuel, Ostros analysait son vieil ennemi, cet être qui haïssait tant les peuples non-humains. Aujourd'hui, en tant que Feled, il se devait de lui faire mordre la poussière et ce devant toutes cette assemblée ici présente.

Les jambes se croisaient dans la lente rotation entamé par les deux corps se faisant face, nul n'osa baissé le regard, de peur d'offrir une opportunité d'attaque à l'autre. Puis vint le moment, où rien n'évoluerait si aucun mouvement n'était fait. Ostros saisit cette occasion pour bondir en un salto arrière, reculant d'une dizaine de pas grâce à sa détente. Atterrissant à quatre pattes, il s'élança en direction de l'humain en un mélange de course et de bond.

Apprenti Nombre de messages : 70 Participation RP : 16 Inscription : 31/07/2009

On dit souvent dans les meilleurs manuels de combat que celui qui attaque le premier lors d'un duel donne l'avantage à son adversaire, qui est alors libre de parer cette attaque et contre-attaquer plus aisément.
Mstislav observa Ostros bondir. Il serra les dents, dégaina l'épée et constata avec surprise que le félin n'était pas encore sur lui.

Avec le peu d'élan que la distance entre le sultan et le seigneur déchu permettait à Ostros d'avoir, Mstislav était convaincu de pouvoir faire face à n'importe quelle attaque au corps à corps, voir même de mettre au tapis son adversaire avec un simple contre dans les flancs du félin.
Mais de toute évidence, Ostros n'avait pas l'intention de se faire piéger de la sorte.
Bien que rompu à toutes les techniques de combat académiques, Mstislav qui pensait affronter le matou dans un combat au corps à corps classique ne put s'adapter à un tel revirement de situation: s'il connaissait la théorie il n'était en rien préparé à la pratique.

L'énorme masse percuta l'humain qui, en un vain espoir d'esquiver la charge de son adversaire, fut projeté on pas en avant mais sur le côté. La foule hurla de joie.
Le visage ensanglanté de Mstislav s'enfonça lourdement dans le sable. Il releva prestement la tête et se remit sur pieds, crachant du sable collé par le sang et la salive, ainsi qu'une dent. Les protections mises en place par les organisatrices pour éviter tout bain de sang ne s'activèrent pas: si peu de dommages ne nuisaient pas aux participants et enchantait le public.

L'épée de Mstislav avait sauté de ses mains lors du choc. Elle était plantée dans le sable, pas plus loin de lui que d'Ostros.
Il jeta un regard furtif à Ostros qui semblait se préparer à agir, puis fondit sur sa lame.

Décidément ces humains ne sont pas aussi fragile qu'ils ne semblent l'être. La puissance du choc avait projeté Mistslav, mais l'épaule d'Ostros avait elle aussi ressenti la force de celui-ci.

Alors qu'il prenait un instant de réflexion quant à la suite des événements, il fut surpris par le départ rapide de son adversaire qui cherchait à récupérer son épée au plus vite. Essayant tant bien que mal de rattraper l'avance de ce dernier, il n'arriva sur place qu'un instant trop tard.

L'humain lança prestement son épée dans sa direction dès qu'il s'en saisit, d'un nouveau bond Ostros s'éleva pour passer par dessus, mais pas suffisamment car elle vint le frapper au niveau du tibia. Sa peau écailleuse amorti le coup mais n'empêcha pas le déséquilibre qui en suivit, le faisant chuter lourdement sur le sable. Il se releva d'une poussée au niveau des bras et se frotta le visage, il avait du sable partout.

Alors que l'humain s'approchait, le feled lui sourit:

« Tu es rapide. A moins que ce ne soit la peur qui te donne des ailes? »

Il s'élança à nouveau, semblant vouloir percuter une seconde fois son adversaire, mais au dernier moment, il laissa ses jambes partir en avant entrainant le corps avec elle qui se mit à glisser sur le sable, les bras étaient écartés prêt à saisir les jambes de son adversaire.

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"Cette fois-ci, se dit Mstislav, je ne me ferais pas avoir!"
Ancrant ses jambes dans le sable, il inclina son épée vers le félin, espérant percer la carapace du non-humain en s'aidant de l'élan de ce dernier.

L'épée percuta la peau écailleuse de l'homme-chat qui fauchait les jambes du bretteur. Le retour de force que subit la lame se répercuta dans le poigner de Mstislav qui hurla de douleur lorsqu'il sentit, notemment, son pouce se déboiter. Au même instant, ses jambes se soulevèrent du sol, projettant de grosses quantités de sables aux alentours.
Le spectacle de ce combat en toute franchise inégal semblait combler de joie le public, qui ne se pria pas de scander le nom d'Ostros ou de Kolenski, utilisant parfois des sobriquers créé à la hâte, tel que respectivement "Le Tigre" et "Le Chasseur".
Mstislav, pendant l'agréable instant, qui lui sembla une éternité, où il était projetté dans les airs, ne pu s'empêcher de trouver ces surnoms totalement inapropriés. Et il était certain qu'Ostros serait du même avis.

Le bretteur retomba lourdement dans le sable, toussota et se releva prestement, avant de donner un bref coup à sa main droite dans le but de remettre en place son pouce.
Pendant ce court répi, il se remis en place face à son adversaire. La "pique" qu'il lui avait lancé l'avait quelque peu destabilisé, et Mstislav se senta en devoir de répondre:

"La peur? Si tu crois qu'un chaton peu se permettre de jouer avec moi comme avec une pelotte de laine, tu te trompes!"

Mstislav se refusa à donner tout le mérite de cette réplique à l'alcool, et tenta de se rassurer en la mettant sur le compte de l'adrénaline qui affluait dans tout son corps.
Mais quoi qu'il en soit, il était resté depuis trop longtemps sur la défensive, il lui fallait agir, et prendre par surprise son adversaire, ce sous-humain répugnant qui pensait pouvoir s'élever à un même niveau de sophistication que lui!
Ramenant son poigner droit qui tenant sa lame à côté de sa hanche gauche, il commença à courir vers son adversaire. Une telle attaque serait aisément parée par Ostros, mais si tel était le cas, les possibilités de contre-attaques seraient nettement plus nombreuses et avantageuses.

"Le but n'est pas de pourfendre l'ennemi, mais de le surprendre, et de lui montrer qui et supérieur à qui!"

* Le Tigre!!! Eh bien... Les gens sont de plus en plus simpliste à ce que je vois...*

Sa peau écailleuse l'avait bien protégé sur le dernier coup de Mistslav, ce dernier avait eut moins de chance dans l'histoire, une douleur au niveau du pouce et une lourde chute.
Il sourit en attendant l'insulte de son adversaire, il connaissait sa xénophobie et s'était même surpris à ne pas subir de pique plus tôt dans le duel.
Reprenant une position de combat, il vit son adversaire chargé à nouveau.

*Il doit être énervé* Observant sa pose, il nota que sa garde était facilement contournable.

Il prit alors ses appuis sur le sol et attendit le dernier instant.

Le temps sembla se figer sur les derniers pas, analysant chaque mouvement, il lança sa main gauche contre la face interne de la lame la détournant de sa trajectoire. Lançant alors son poing droit serré, il savoura l'idée de son adversaire volant à nouveau au dessus du sable.

Étonnamment, l'humain avait suivi la rotation de sa lame, ce qui lui permit premièrement d'esquiver le coup du Sultan et deuxièmement d'envoyer le pommeau de sa lame, avec puissance, au creux de l'estomac d'Ostros, qui recula de trois bon pas, plié en deux par la douleur.

*Argh!!!.... Quel idiot je fais!!!* Se sermonna-t-il.

La foule hurlait de joie devant ce coup de maître. Ostros forçant son corps se redressa, la colère chassant à grand pas la douleur, son visage ayant perdu toute trace de sérénité. Il s'élança profitant de la suffisance de l'humain pour le percuter de plein fouet enroulant ses bras autour de sa taille.

Ils s'étalèrent tous les deux à terre, l'épée de Mistslav avait volé au loin, mais ses poings frappaient au creux des côtes du feled, tandis que ce dernier serré son adversaire contre lui tentant de l'immobiliser.

Apprenti Nombre de messages : 70 Participation RP : 16 Inscription : 31/07/2009

Mstislav observa non sans éprouver une grande joie le résultat de son dernier coup.
"Haha, alors petit matou, on a mal au ventre, on digère mal son petit lait?" jubilait-il dans sa barbe.
Autour de lui la foule l'acclamait et il leva les bras dans la direction des spectateurs, en signe de remerciement.

Se pavaner, c'est bien, mais cela a tendance à déconcentrer terriblement. C'est pourquoi Mstislav ne comprit pas immédiatement pourquoi une masse féline de muscle, de griffes et de crocs le projeta dans le sable. Encore une fois, son épée lui échappa des mains, et la foule hurla de plus belle sa joie.

Mangeant le sable, il hurla de rage, non pas seulement à cause du fait qu'il était pour ainsi dire immobilisé au sol par son adversaire, mais aussi pour la noblesse du combat qui venait de prendre un sacré coup.

-Comprenons nous bien:
Le combat avait joliment commencé, les attaques et esquives étaient réalisées avec souplesse, les railleries protocolaires avaient été balancé à tout va et la foule admirait alors la noblesse d'esprit et l'élégance des deux combattants (bien que l'un d'eux ne soit pas humain, notons le bien).
Mais voilà que la suite de la confrontation avait dérapé, effectivement, une bagarre dans une quelconque cours de récréation n'aurait rien à envier à ce qui se déroulait à présent sous les yeux des spectateurs!-

Reprenons: se battant et roulant dans le sable avec son adversaire, Mstislav ne pouvant que donner des coups de poing furieux contre le torse d'Ostros, l'issue du combat semblait proche. Mais c'était sans compter sur l'énergie du désespoir qui dictait les faits et gestes du bretteur sans épée.
Mstislav parvint à dégager l'un de ses bras de l'étreinte, tandis qu'Ostros de son corps musculeux commençait à enserrer et comprimer sérieusement la cage thoracique du jeune homme. Ni une ni deux, de sa main libre, Mstilav commença à tâter désespérément le cou et le visage du sultan, évitant autant que possible la bouche garnie de dents de son adversaire. Enfin il trouva prise là où il le souhaitait: l'un des yeux d'Ostros. Il commença alors à faire pression sur celui-ci à l'aide de son pouce, tendis qu'il souffrait de plus en plus de son immobilité.
Il entendit en écho le hurlement de son adversaire qui desserra son étreinte. Mstislav en profita pour tenter de se libérer et parvint à asséner un coup de pied dans le ventre d'Ostros.

La tentative se transforma en succès et Mstislav se dégagea entièrement de son adversaire.
Trébuchant dans le sable, se traînant alors que sa cuisse commençait à lui faire mal, il tenta de se relever et regarda son adversaire: il paraissait à peine essoufflé.
Mstislav se mit sur pied tant bien que mal, boitillant et pressant sa main endolorie sur sa cuisse vacillante.

Il venait de se prendre une sacrée déverrouillée, non sans se défendre, et en fixant le regard flamboyant de son adversaire, il ressentit à son encontre presque du resp... "Non, non... pas de ça pour les non humains! Si cette brute pouvait espérer m'avoir vaincu, cela n'aurait pu être que grâce au concours de sa force et de son instinct primitif!"

Cependant, ainsi face à face, il fallait avouer que le sultan dégageait une sorte d'aura.

Ostros n'avait pu maintenir son étreinte, et voilà que désormais il ne pouvait plus ouvrir son œil gauche, la douleur du contact de l'air sur sa cornée était difficilement supportable. Il n'y avait rien à dire, pour un humain Mistslav possédait une sacré résistance. Il avait de plus de nouveau assené un coup au niveau du ventre d'Ostros.

Malgré la douleur, Ostros se tenait dressé, il ne pouvait s'avouer vaincu face à un être tel que lui, ce serait donner raison à toutes ces théories sur la supériorité humaine. Reprenant son souffle et son sang-froid, il observa son adversaire.
*Je ne dois plus me laisser aller comme cela... *
L'arène ne sert qu'à canaliser l'art du combat, mais lorsque celui-ci dure de trop, l'effet sur les duellistes, enfin gladiateurs car c'est ce qu'ils étaient ici, en deviens néfaste pour ce qui est de la noblesse du duel.

Il souffrait, mais pas autant que celui qui lui faisait face apparemment.
*Méfie toi de lui... Il est suffisamment retors pour te réserver encore quelques surprises...* se dit-il.

Avançant vers lui lentement, respirant au même rythme, il semblait avancer serein malgré une main appuyé contre son ventre douloureux. Il se tenait désormais à quelques pas de Mistslav.

« Alors, nous continuons? Tu n'as toujours pas compris que ce n'es pas de part ta nature Humaine, » Il appuya considérablement ce mot. « Que tu peut te considérer comme supérieur à quiconque ne l'es pas. »

Ses yeux brulaient d'une flamme étrange, il avait du respect pour ce que venait de réaliser son adversaire dans l'arène.
*Dommage qu'il ne puisse enfin s'ouvrir totalement à ce monde...*

Le temps s'écoulant, il put lâcher son ventre, la douleur s'atténuant petit à petit. Se tenant prêt, il patienta.

Le vent soulever le sable en faible tourbillon avant de laisser choir celui-ci un peu plus loin, toujours plus loin. Les cris de la foule s'étaient calmé, pas de silence, mais plutôt un brouhaha indistinct, murmure interrogateur quant à la suite des événements. Ils avaient jusque là flirté avec les limites imposées par Dame Andromède, qu'adviendrait-il pour la suite?

Apprenti Nombre de messages : 70 Participation RP : 16 Inscription : 31/07/2009

Toussotant et crachotant, Mstislav luttait toujours davantage pour rester droit.
Il avait accepté sans réfléchir le duel, certain de sa supériorité, aveuglé par nombre de dogmes et de préjugés à l'encontre des non humains. Visiblement il s'était trompé sur bien des points, mais il restait obtus et confiné dans son propre mode de pensé.

Là, face à l'adversaire, faible et fatigué, il se devait toutefois de s'agenouiller devant la raison.
La gorge sèche, il souffla quelques paroles:

"Garde ta morale de conte pour enfant pour toi! Je ne suis pas venu me battre pour entendre de pareilles idioties!"

Bien que sa voie ne portait que peu, quelques spectateurs semblèrent entendre ses farouches paroles, et des cris de joie s'élevèrent des estrades.

"Cependant! Cependant... vu l'état d'esprit dans lequel nous nous trouvons, je doute que l'un comme l'autre nous ne soyons prêt à céder du terrain..."

Les cris redoublèrent, la populace devait s'attendre à un grand combat acharné.

"... et continuer le combat ainsi serait inutile, je pense que nous nous sommes montrés à l'un comme à l'autre ce que nous voulions.
C'est pourquoi je propose..."

Le bretteur se retourna avec douleur vers les tribunes depuis lesquelles les nobles dames assistaient à la scène.

".. je propose que l'on laisse le choix à nos organisatrices de décider qui sortira vainqueur de ce duel!"

La foule avait prêtée une attention étonnante aux concurants s'exclamant à chaque revirement de situation. Scandant leurs noms tour à tour. Le duel avait commencé avec hargne pour finir dans une impasse.

Le seigneur Mstislav Kolenski demandait à présent de désigner le vainqueur de ce duel. Androméde n'avait pas prévu à ce qu'il tourne ainsi. Elle attendait un perdant et un vainqueur, pas un statut quo.
Elle se demandait lequel devrait être vainqueur alors qu'aucun des deux n'avait dominé. Finalement ils mériteraient peut-être de perdre ensemble.
Elle avait pensé trancher en cas de longueur, mais pas que les combattants reconnaissent eux même leur égalité. La situation lui inspirait le respect pour les deux protagonistes, capable de s'apercevoir que poursuivre le combat serait vain pour les départager.

S'il fallait choisir au nom de la morale alors son choix se porterait vers Ostros, Mstislav Kolenski exsudant durant le duel tout le mépris qu'il pouvait ressentir pour une autre race qu'il considérait inférieur. Assurément il ne pouvait pas l'emporter.

Elle se tourna vers les dames présentes et demanda : "D'après vous mes Dames, qui devrait-t-on désigner comme vainqueur de ce duel ?" Elle les interrogea chacunes de son regard soutenu aussi bleu que l'océan, attendant leurs réponses.

Nihintxa se trouva rappelée à la réalité par la demande d'Andromède, elle était perdue dans ses pensées...
Dame Andromède..excusez moi lui avouât elle

Je dois vous avouer que je suis un peu jalouse de vous, quand je vois tous ces nobles seigneurs s'affrontant pour vos faveurs, je me demande ce que fait mon seul et unique prétendant ?
J'avais pourtant mis ce joli ensemble tout neuf...mais bon...

Il dois me trouver trop froide et trop farouche peut être ? se dit elle en soupirant...
Mais pour votre question, j'avoue un faible pour Ostros en effet lui sourit elle

Zeas qui s'était éloigné de l'arène suite à l'arrivée d'un messager, regagna ensuite la tribune interdite. Il profita en effet de sa hardiesse pour contourner tous ceux qui l'auraient empêché de se rapprocher des Dames. Dès qu'il fut à quelques pas de celle pour laquelle il était là, il s'approcha lentement comme pour lui faire une surprise, et prêta attention à ses derniers mots. Mais ces dernières paroles sonnèrent comme un coup assourdissant "j'avoue un faible pour Ostros".
Comment avaient-ils pu en arriver là ??? Le régent de la Fontaine aux Anges aurait voulu ne jamais entendre ces paroles. Son absence avait-elle eu raison de leurs sentiments ou avait-il juste été manipulé par celle qui engendrait Tendresse et Tromperie.. comme elle aimait le dire..

Le Spiritas masqua son désappointement, sa tristesse sans égale le temps de s'adresser à Nyx, en intervenant brusquement de manière à plus la surprendre encore.

Et bien soit ! Je vois que j'ai vite été remplacé. Vous allez peut-être dire que j'ai mal interprêté vos dires mais j'ai entendu cinq mots et ça me suffit largement pour savoir ce que vous pensez !
Enfin, j'étais venu vous annoncer une bonne nouvelle.. bonne nouvelle avant que je me rende compte de cette tromperie..

Il se tut.. et resta là comme s'il avait perdu toute force.. toute raison d'être..

Apprenti Nombre de messages : 66 Participation RP : 13 Inscription : 26/01/2009

L'elfe venant d'arriver, n'avait pu voir que quelques brides de cet affrontement mais ce petit lot d'action lui suffisait pour désigner le guerrier ayant le plus de mérite dans ce combat. Elle fut impressionnée par l'agilité de l'homme dont elle ne connaissait ni le nom ni la race. Cet homme lui avait semblé très courageux du fait qu'il n'avait pas usé de diverses armes ou magies. Quelques instants plus tard, elle entendit les paroles d'autres dame donnant le nom de ce mystérieux homme : Ostros.
Elle détourna le regard de la zone de combat et s'adressa à son amie :

Andromède, pour moi, c'est le seigneur Ostros qui mérite d'avoir remporté ce combat. Personnellement, il est sans conteste un meilleur combattant que l'humain. Ce dernier ne mérite même pas la victoire, il est trop sûr de lui. Son atitude au combat n'est guère plus grande que celle d'un simple soldats sortant de son école militaire. Mais vous, qu'en pensez-vous ?

Asura regarda autour d'elle les dames dont l'organisatrice du tournoi attendait visiblement leur réponses,et reposa son regard sur la Dame attendant sa réponse.

Nyx se retourna et dévisagea la nouvelle venue, puis prit l'initiative de se présenter à elle
Dame Asura, je suis Dame Nihintxa de la vieille maison Etchegarya, mais vous pouvez m'appeler Nyx...
En effet on dirait que le seigneur Ostros fait l'unanimité parmi nous, il ne peut souffrir de ne point gagner ce duel, cela va de soi.

Mais au moment ou elle s'apprêtait à continuer, elle fut interrompu par Zeas qui était remonté à la tribune...
Hum hum...cette tribune est réservée aux dames, Zeas.
Lui dit elle gentiment.
Vos oreilles vous jouent des tours gloussât elle, Nous parlions du résultat du Duel...
mais je vous prie quelle est la bonne nouvelle ?

Roooo il était jaloux...bien !
Enfin il s'occupait un peu d'elle au lieu des ses batailles, de sa guilde...
Alors Nyx, songeuse se mit à rêver d'envolées lyriques et passionnées, car quel plus bel écrin que celui ci: la tribune des courtisanes, pour susciter et recevoir une déclaration que toute Dame rêve de recevoir ?
Alors elle soupirât en essayant de masquer son impatiente, baissa les yeux et se tournât de trois quart...et attendit, comme toujours.

Androméde sourit doucement, même si toutes n'avait pas répondu, la décision était unanime, car un vieil adage prétend que qui ne dit mot consent...

Elle se leva et d'une voix forte annonça :

- Mesdames et messieurs, les Dames ont délibéré et le seigneur Ostros sort vainqueur de ce duel pour son courage et l'honneur qui transpire de ce combat.
Seigneur Mstislav Kolenski sachez que nul être ne peut se sentir supérieur à un autre, même pas à un lapin dont il est pourtant facile de faire son dîner, respectez vos ennemis autant que vos amis, ne soyez pas arrogant.
Vous avez prouvé dans ce duel que vous n'étiez ni meilleur ni moins bon qu'un Feled, j'espère que vous saurez en tirer une leçon positive.

Elle tourna alors son attention vers Zeas, pour un peu elle serait jalouse de son attention. Nyx avait bien de la chance...

Le duel fini elle allait enfin pouvoir quitter un peu ses invités.

Zeas avait écouté avec intérêt la décision du jury annoncée par la charmante Andromède.
Certes le tournoi ne manquait pas d'intérêt mais toute l'attention du Spiritas était occupée par la douce, la délicieuse Nynyx.. comme il aimait l'appeler.
Il appréciait l'embêter, s'amuser d'elle et avec elle et leur dernière conversation l'avait bien distrait. Elle avait "plongé direct", se disait-il en en souriant encore, comme s'il tenait une petite revanche par rapport à l'épisode du lac lorsqu'elle avait été complice d'un voleur par son silence. Il aimait se souvenir de cette scène.. et de tout ce qui se déroula ce jour-là, il en riait encore.. et en rêvait aussi..

Après quelques instants, l'académicien se dressa devant la tribune des Dames et pris la parole, empli de confiance, d'envie, le torse bombé, fier et animé d'une détermination incroyable.

Mes Dames,
Je vous prends à témoins de ma déclaration à ma Nynyx préférée.

Il observa alors Nyx, pour ne plus la quitter un seul instant d'un regard intense.

Dame Nihintxa Etchegarya, le destin nous rassemble à nouveau et figurez-vous que les Dieux se sont penchés sur votre sort.. notre sort.
En effet, j'ai l'honneur et le grand plaisir de vous annoncer la décision de la plus puissante guilde en ce monde. L'Infinitum Spiritas vous a en effet choisi pour la rejoindre. Si vous acceptez de porter notre blason comme je l'espère, vous aurez la fierté de faire partie de la famille Spiritas, alliance toujours victorieuse, n'ayant jamais connu la défaite aussi loin que remonte son histoire. Certes, cela constitue non seulement une fierté, mais surtout une immense responsabilité. Vous auriez pu rejoindre une guilde sans histoire, une guide de pleutres, fuyant devant l'ennemi, juste bon à vider les poubelles des uns et les greniers des autres, mais je sais que vous avez d'autres valeurs : celles de la vaillance, de la fierté, de l'honneur, du respect, qualités qui font des Spiritas des Seigneurs respectueux et respectés.
j'attends votre décision. Sachez que toute l'alliance vous attend et vous ferez bien vite partie de notre belle famille.
Alors envisagerez-vous peut-être de penser encore plus Famille qu'actuellement.. qui sait ?

Zeas se tut, sans pourtant quitter la belle du regard.

Arwelle avait observé ce premier combat avec intérêt. Elle ne connaissait ni l’un ni l’autre des combattants et cela l’intéressait de voir comment ils évoluaient dans l’arène. Et surtout de voir pour quoi ils combattaient. Certains combattent pour la gloire, d’autres pour l’honneur, d’autres encore pour le simple plaisir de pouvoir se mesurer à un adversaire ou la simple envie de prouver leur force face à un adversaire talentueux… Mais combien d’entre eux, d’entre tous ces seigneurs, combien se battront pour la récompense promise par Andromède et uniquement pour celle-ci ?
Elle sourit à l’évocation du vainqueur de ce premier duel. C’était également ce qu’elle avait imaginé. Bien que le seigneur Mstislav ce soit tout de même vaillamment défendu face au seigneur Ostros, assaillant physiquement nettement plus fort et plus expérimenté, il n’en reste pas moins une personne arrogante à la langue agile lorsqu’il s’agit de dénigrer son adversaire par n’importe quels moyens. Ce ne sont pas des « qualités » qui jouent en sa faveur.

Après avoir été témoin de la déclaration du seigneur Zéas, Arwelle se leva, s’excusa auprès des Dames présentes et se retira. Elle avait besoin de pendre l’air et s‘en alla marcher au bord de la rivière qui coulait à proximité des campements.

Lorsque Mistslav avait offert aux Dames de désigner le vainqueur de ce duel, le silence s'était abattu sur l'arène, tous avaient alors braqué leur regard sur les deux protagonistes un instant avant de fixé avec insistance la tribune des Dames, comme si chacun pouvait lire l'esprit des ces-dernières.

Dans l'arène, deux êtres, seuls, ils ne bougent plus, ne se regardent plus, ne s'entendent plus, étrange quand partout ailleurs le silence plane. C'est le contre-coup des efforts physiques qu'ils ont du mené sur le sable chaud. Quelques contusions, des égratignures et autres légères blessures sans grandes importance, mais mener un combat pour le plaisir d'une foule, ça n'a rien à voir avec le combat usuel, celui que l'on mène sur un champ de bataille, où notre vie balance sur un simple fil, car chaque lame, chaque coup ne fait pas parti d'un quelque conque amusement. Dans ce cas là, l'âme qui porte le bras n'a pas pour but de gagner, elle veut vaincre.

Et pourtant, Ostros est épuisé, car même si ce n'est pas sa vie qu'il a défendu, il a du batailler ferme, face à un être qui l'intrigue, énervant au plus haut point, mais doté d'une intelligence particulière et de connaissances assez intéressante. Ici, le plus éprouvant, c'est la masse du regard de la foule, un regard n'est rien, mais imaginer une foule entière, sans contact physique, ils nous assomment, nous poussent à aller plus loin, car nous voulons tous repartir la tête haute.

Les deux duellistes ne sont au final que deux poissons sur un même étal, l'un d'eux sera acheté, l'autre non,...

Sortant de ses sombres pensées, Ostros vit dame Andromède se lever, elle désigna son nom, il avait gagné...

La foule hurla, plus rien ne devint compréhensible, il s'inclina alors face à chaque partie des gradins, remerciant la foule comme il l'avait lu dans certains de ses livres où de telles scènes étaient décrites. Il termina logiquement par la tribune des Dames, apercevant Echarisna, il siffla par trois fois, peut calculant ce son de part la puissance du vacarme. Il quitta alors les lieux, sachant parfaitement, que ses pas le porterais de nouveau ici... Bientôt...

************ *

Echarisna perçu le message. Elle interpella alors prestement, l'organisatrice.
« Excusez moi ma Dame. Mon Sultan tient à vous dire que son invitation tient toujours. »

Elle s'incline adressant un sourire léger à son interlocutrice.

Ah ! Voilà on y était, Zéas avait enfin craché le morceau. Ainsi Nyx allait les rejoindre pour de bon. Bien qu'elle n'ait pas répondu, rien ne laissait penser qu'elle refuserait cette proposition, sinon de fait déjà effective.

Décidément rester courtoise allait s'avérer un délicat exercice, si elle les voyait sourire ensemble encore longtemps.

L'intervention de dame Echarisna tombait parfaitement bien pour la détourner de ses pensées.

« Excusez moi ma Dame. Mon Sultan tient à vous dire que son invitation tient toujours. »

Andromède sourit et répondit avec beaucoup d'amabilité :

" Je lui laisse le temps de se rafraîchir avant d'aller le rejoindre. "

Elle allait avoir l'occasion de répondre à son invitation.
La veille, il lui avait été impossible de se libérer de ses invités, tous réclamaient plusieurs minutes de son temps et le temps s'était allongé jusqu'à la nuit noire, avant qu'elle puisse prendre congé pour se reposer.

Elle était assez curieuse de rencontrer et découvrir ce voisin des Terres Inconnues. Elle espérait passer un agréable moment.

enfin ma déclaration !
Nyx se retourna d'un coup, ignorant tout le maintien et la préséance qu'il se devait, et les yeux emplit d'espoir écoutât son bien aimé.
Mais elle fut un peu désappointée de s'entendre parler de guildes et de batailles, et on put lire son son visage quelques déceptions qu'elle ne sut ou ne put cacher.
Ainsi il me veut à ses cotés se dit elle,
mais il me perçoit d'abord comme guerrière et mère avant toute chose il semble...
Qu'il en soit ainsi ! Qui veut la fin veut les moyens, je n'ai pas su à tort lui montrer ma sensibilité, je vais m'y attacher dés à présent...et s'il faut que je sois reine dans l'ombre du roi, je le serais !

Alors Nyx, des tremblements dans la voix :
Oui Zeas, je le veux...pour le pire et le meilleur, je serais votre !
et c'est avec fierté que je saurais être digne de la confiance et des valeurs que les Spiritas mettent en moi.

Vaillance, fierté...ces valeurs me sont chères, mais j'ai aussi des défauts, La Jalousie par exemple se dît elle en fusillant du regard Dame Andromède, la petite poupée en sucre, que tous ici semblaient porter aux nues...
Puis elle lui dit d'une infinie douceur :
Ce tournoi est plein de surprises, certaines y cherchent un baiser tandis que d'autres y trouvent l'amour.
Elle appuyât son regard d'un sourire faussement sincère, pour lui faire comprendre qu'elle avait percer à jour ses petits regards en coin envers son prétendant.

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Echarisna constata que Dame Andromède semblait presser de quitter les lieux, elle se contenta de sourire tendrement devant la scène qu'offrait un couple étrange. Il est vrai que l'homme s'y prenait étrangement pour déclarer sa flamme et exprimer son attachement. Avant que la Dame ne quitte les lieux, elle posa délicatement sa main sur son épaule.

« Ma Dame, puis-je vous accompagner dans vos déplacements? » Se rendant compte de l'audace de ses paroles, elle se reprit.
« Enfin... En respectant bien sûr votre intimité, je me tiendrais à l'écart sans vous importuner, vous ne me verrai même pas si tel son vos désirs. Je me contenterais d'attendre pour vous guider le moment voulu. »

Lui adressant un sourire léger, elle inclina légèrement la tête en signe de respect.

Puis devant le silence qui avait suivit ses mots, Nihintxa fit un pas en arrière pour reprendre la place qui était la sienne. Et tout en reculant, doucement, dignement, ne cessa de fixer Zeas.

Nyx, d'habitude si forte et sure d'elle, se sentît fragile, vulnérable.
Alors elle s'efforçant de toute son âme, de lui communiquer à travers son regard les sentiments qui la subjuguaient et la faisaient vaciller...des mots, des images des doutes et des peurs se bousculaient en elle. Nihintxa était submergée par tant d'émotions ne savait les contenir.

Et si il s'était trouvé, à moins de dix lieux à la ronde, quelques Daerlines ou adeptes occultes des sorts d'empathie ils auraient entendu comme un cri ce que ressentait et voyait Nyx en ce moment :
Faut il que je cède, faut il que je saigne !
pour qu'il m'aime aussi pour ce que je suis ?...

https://www.youtube.com/watch?v=q--mPSxEJoM

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