[QH] Un fleuve de sang et de larmes [II-1]

Apprenti Nombre de messages : 26 Participation RP : 12 Inscription : 15/04/2009

La ligne de défense tenait toujours tant bien que mal. Les lanciers avaient encaissé la première charge, mais maintenant que les combattants étaient au corps à corps, les lances n’étaient plus aussi efficace… Bien que les canons, les arquebuses et leurs arbalétriers continuent de décimer les forces adverses, ils en arrivaient toujours plus. Mais que faire ?
Les aguératonien avaient divisé leurs troupes, tant et si bien qu’il se retrouvait seul à défendre le gué à l’endroit de l’attaque principale… Et tout ça pour quoi ? Pour essayer de prendre l’ennemi à revers ? Vu la masse d’armée qui se trouvait devant lui, cela n’aurait pas grand effet, surtout que lui aussi devait être entrain d’effectuer la même manœuvre. Un large sourire se dessina sur le visage de Narius à l’idée que les deux armées pouvaient se croiser, chacune de l’autre coté du fleuve.
Puis soudain, l’un des groupes de défenses se décida à aller rejoindre les troupes des Chevaliers Errants. Une aubaine pour Narius qui n’avait pas besoin de rentré dans le combat tout de suite avec ses troupes d’élites.
Un messager d’approcha pour lui délivrer le message de la Ligue populaire. Le Général le lu avec intérêt.

Parfait ! Pour une fois, la paysannerie ne sera pas que de la chaire à canon !

Il siffla de nouveau pour appeler un messager et lui fit transmettre ses ordres :

Que la ligne de défense recule progressivement de 50 pas. Hallebardiers et Epéiste sur les flans. Faite également descendre les canons, qu’ils tirent à la mitraille depuis la ligne de défense.

Au bout d’une 10e de minute, c’était chose faite. La ligne de défense avait assez reculé pour se mettre à l’abri de la crue qui se faisait sentir et attendre. Bien que ceci avait permit à l’adversaire de prendre pied sur la berge, les tirs à angle plats chargée de mitraille des canons faisaient des dégâts considérable, fauchant des 10 de soldats ennemis d’un coup. Malgré cela, ligne humaine ne tiendrai pas plus longtemps devant la pression.

Murgen à ses coté, il ordonna :

Les cavaliers par charge de flan. Vous traverserez l’ennemi d’Est en Ouest. Ne vous arrêter pas !

Un cor de charge se fit entendre, et la cavalerie lourde se mit en place. La troupe en masse compacte s’ébroua et partit en direction de la rivière. Ils décrivirent un arc de cercle et chargèrent l’ennemi entre la berge et les lignes de défense dans un fracas assourdissant :

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La cavalerie s’enfonça sans trop de difficulté au début. Malheureusement, le terrain glissant et le nombre d’ennemis fit perdre de l’élan à la troupe qui se retrouva presque à l’arrêt. C’est alors que Narius entra en action. Entouré de ses quelques 110 joueurs d’épée, vétérans aux armures solides et aux épées surdimensionnées arrivèrent au contact. Leurs armes en faisaient des combattant lents, mais dans la bataille, leur épée faisaient mouchent à chaque fois, terrassant un ennemi d’un seul coup. Au fur et a mesure, l’arrivé des joueurs d’épée permis aux cavaliers de sortir de la bataille pour aller se regrouper plus loins. Ils avaient perdu 1/6 de leur effectif dans cette charge. Bien moins que la ligne de défense qui avait vu les lanciers perdre presque la moitié de leurs effectifs.
Narius abattu son marteau de guerre une nouvelle fois, tuant son adversaire dans un bruit de tôle et d’os brisé.

On se replis !
On se replis !

Pas à pas, les joueurs d’épées retrouvèrent le conforte de leurs lignes de défenses. Puis de nouveau, la ligne recula. Si le messager disait vrai, la violente crue ne devra pas tarder…

L'ordre de marche avait été donné quelques jours auparavant, l'union des mages Kalysiennes s'étaient misent en route. Elle était commandé par le capitaine Hirad, le maître incontestable de l'université de magie appartenant au royaume de Kalys. Pour certains la jeunesse du jeune officier était un point stratégique afin de le faire fléchir, néanmoins sa grandeur d'esprit et la sagesse qui le possédait faisait de lui un être magique intimidant et relativement vigoureux.

La végétation s'écartait contre sa volonté, la centaine de mage qui accompagnait le soldat de Kalys avançait à pas saccadé au sein d'une forêt peu accoutumée à ce genre d'intrusion. Dans un silence quasi-absolu les mages avançait prestement, ils étaient accompagnés d'une douce mélodie mélancolique que les magiciens protecteurs venaient d'entonner. « La déchirure du cœur de mère nature » tel était le nom donné à ce chant. Les voix amplifiées de magie donnaient une intonation synonyme de consternation. Accablé par le chagrin, les quelques espèces animal fuyaient l'épicentre d'où émanaient ses sons moroses. Les quelques corbeaux présent à la cime des arbres semblaient être admiratifs de cet art, car ils restaient là, contemplant indéniablement le groupe en prenant un semblant d'air dubitatif. Mais ses pensées n'avaient aucun sens, car les pauvres êtres que nous sommes ne pouvait reconnaître les expressions d'animaux... L'imagination des êtres magiques étaient réellement débordantes. Mais une question se pose tout de même pourquoi ces volatiles restaient là à nous épier? Interrogation, certes sans importance...

Le détachement de sorciers se distingua lorsqu'il fît son apparition à la lisière de la forêt. Du haut de leur plateau surplombant le fleuve, ils distinguèrent les diverses opposants aux armées démoniaques. Visiblement, les êtres maléfiques semblèrent être en supériorité numérique. Une constatation fondée à partir de l'instant ou un des mages s'approcha d'Hirad et lui murmura au creux de l'oreille les effectifs des deux parties. Le combat sembla être inégal, néanmoins la situation n'eut pas l'air si dramatique que cela.

Des feux s'élevèrent par endroit, des hurlements stridents établirent l'aspect de chaos et une vision de bête hideuse confirma le tout. Par un sortilège de vision Hirad examina d'avantage la situation, il reconnut après un laps de temps assez court, le blason Luron dansant au rythme du vent au dessus de deux attroupements de personnes s'apprêtant à une mission inconnue. Des alliers se trouvèrent être sur place. Un sourire se dessina sur le visage d'Hirad, embellit par les traits de la jeunesse, celui-ci prît grâce à ce rictus une façade charmeuse.

Les mages Kalysiens ne possédait aucun signe de reconnaissance, nul étendard ne c'était élevé, aucun blason n'avait été brodé sur leurs capes à capuchons. Un anonymat souhaité par le Baron de Kalys. Sans mot, sans geste, sans regard intimant des ordres, le rassemblement de magicien s'éparpillait. Hirad ne bougeant pas de sa position, se trouva au centre de ses deux groupes, l'un à sa gauche, l'autre à sa droite. La séparation eut pour effet de reformer la classe des magiciens offensifs et la catégorie des protecteurs.

Les incantations commencèrent à adhérer aux sonorités des lieux, ils accompagnèrent la cadence de chaque rafales de vent. Leurs mots brisèrent le vacarme dut aux affrontements en contre-bas. Une boule colossale se forma autour du flot de mage. Elle fût créer par les magiciens protecteurs, qui se concentrèrent sur la défense de leurs positions. Ce cercle lumineux, créa une atmosphère harmonique, des halos de lumières percèrent les cieux pour consolider l'édifice magique. Une vague de magie incessante, émanant d'un monde constitué d'incompréhension de la part des non-adeptes de la sorcellerie.

Une fois le sortilège de protection érigé, les êtres offensifs commencèrent, eux aussi leurs incantations. Les cieux s'assombrissent, une déchirure parcourut le bleu océanique d'autrefois, un trou noir se distingua dans les hauteurs atmosphériques, les sommets des mondes laissèrent échappés une pluie battante. La pluie s'accentua d'avantage, jusqu'à aboutir sa chute libre dans les eaux du fleuve. Celles-ci se mirent à bouillir, puis elles s'élevèrent peu à peu. L'écume devînt sombre comme le noir d'une mystérieuse pierre nommé « charbon ». Le liquide noirâtre devint après quelques secondes une forme indistincte, puis elle se recomposa, laissant apparaître à présent une créature hideuse qui se teint devant les armées démoniaques. Séparant ainsi les deux parties, une cinquantaine de ces bêtes survinrent à leurs tours formant un barrage indéniable entre les deux opposants. Le calme prit possession des esprits, mais celui-ci ne s'éternisera sûrement pas...

Leurs yeux rougeâtres contemplèrent les nobles guerriers aguérationniens, leurs lèvres s écartèrent, dévoilant ainsi une bouche emplit de crocs acérés à souhaits. Des longues tentacules vinrent frappés de plein fouet les eaux séparant les deux rives du fleuve. Ceci avait pour effet de dissuader quiconque de pénétrer dans ces courants assombrit d'un sortilège.

Les paladins noirs ainsi que les miséreux qui avaient entreprit la traversée se retrouvèrent sans lien de replis et coupés de tout renfort éminent. Les armées de la garde et des autres seigneurs allèrent enfin pouvoir souffler un peu...

Apprenti Nombre de messages : 24 Participation RP : 27 Inscription : 05/03/2009

Quels que soient les contretemps, il n'était pas question de faiblir. La horde devait continuer à traverser le fleuve à la même allure. Même si ces créatures invoquées dans les eaux étaient de très grande envergure, elles ne feraient pas le poids face à une charge aérienne. Il était temps de faire intervenir le régiment de crochorreurs.

Après que les artificiers eurent mis le feu aux bâtisses ayant servi à faire traverser les Paladins Noirs afin que l'ennemi ne puisse pas les utiliser à son avantage, les mille crochorreurs furent envoyés sur les cinquante invocations des mages. Un tel assaut généralisé permettait de retenir intégralement leur attention, de telle sorte que les grouilleux et terreurs rampantes étaient peu gênés dans leur traversée. Dans le même tempos, leur ignoble chant ne se révélant plus d'aucune utilité, les hurles-spasmes crachèrent une bordée de jets d'acides en direction des différents ennemis et se jetèrent à leur tout à l'eau pour atteindre l'autre rive.

Sur la berge orientale, les hommes étaient contraints de reculer sous l'assaut continu des forces du chaos. Prenant la relève, les vaillants soldats de la garde commandés par les capitaines Alquaïr Vlidémïr et Odrouk, nombreux et frais, prirent la relève des guerriers de Narius, repoussant tant bien que mal les attaques des monstres tout en reculant progressivement.

Derrière eux, les Paladins Noirs, qui étaient encore plus de quinze mille, se mirent à charger en ligne le revers des Aguératonniens. Les dix mille soldats du peuple tentaient tant bien que mal de les contenir, mais, même si leur volonté de vaincre était immense, ils ne pourraient pas résister bien longtemps armés de courtes lances et de fourches. Par ailleurs, une partie des sombres cavaliers parvinrent à se faufiler entre les rangs dans le but d'attaquer les forces de Melenas et Narius en repli, ainsi que de neutraliser les pièces d'artillerie.

Il fallait avouer qu'Aguératon opposait plus de résistance que prévu. Mais les démons étaient encore plus de soixante mille au total et ils achevaient d'encercler l'adversaire. A ce rythme, la bataille serait bientôt terminée.

Shaoran demandait à ses hommes de se tenir prêt, le souffle de la corne allait bientôt arriver mais...

C'est à ce moment qu'un messager arriva et se permit de couper la parole au Sieur Shaoran. Il venait ici pour prévenir l'arrivée imminente d'une inondation des lieux où se trouvait la légion blanche. Ce messager était digne de confiance, il portait le blason de la ligue populaire, les représentants du peuple.

Le Capitaine n'avait plus le temps d'attendre que les trois coups de cornes retentissent. Il se devait de traverser immédiatement, sans quoi, toutes ses préparations auraient été vaines. Un gnome était resté pour pouvoir être le messager relayant les gnomes du Sieur Edailnes et le Capitaine. Après avoir transmit le message au gnome, celui-ci se hâta en direction de ses frères. Il devait les avertir de l'arrivée des troupes du Capitaine Shaoran. Ayant un imprévu, ils ne pouvaient attendre plus longtemps.

L'empereur de Kodraf s'adressa maintenant à sa légion, les annonçant qu'ils allaient aussitôt traverser le fleuve. Il s'exclama alors très clairement, malgré la force que dégageait sa voix.

Légion blanche ! Nous ne pouvons plus attendre le signal du Général Klaedr ! L'endroit où nous sommes actuellement sera inondé d'ici peu ! Le gnome qui était présent il y a un moment vient de partir informer les autres gnomes de notre arrivée ! Pressons-nous ! Le temps presse !

Après ce petit discours, Shaoran ouvrit la marche, suivit de ses troupes. Ils étaient maintenant à découvert, pour peu de temps. Ils venaient de sortir de la forêt et se précipitaient vers le fleuve. La légion blanche venait de mettre pied sur la plate forme prévu à cette effet. Ils passaient sur le fleuve, sans qu'une seule goûte d'eau ne les atteignent. On pouvait voir au moment de la traverse une dizaine de fumée blanche qui se mettaient à avancer à différents endroit du gué.

En passant, le Capitaine Shaoran remercia les gnomes pour cette grande aide. La légion blanche était dorénavant dans la forêt voisine. Ne pouvant pas se rendre au front, les soldats attendirent ici-même. Tous étaient sur le qui-vive, pas une seule seconde d'inattention.

Une seule chose les retenait encore et encore, le signal du Général Klaedr. L'attente était longue mais nécessaire. L'elfe ne pouvait se permettre de se précipiter sur un terrain ennemi, sans idées de ce qu'il en ait.

Apprenti Nombre de messages : 8 Participation RP : 8 Inscription : 18/03/2009

Ayant cru apercevoir un mouvement au Nord du champ de bataille, un cauchemar ailé en mission de reconnaissance rapprocha son vol de ce point du fleuve afin de voir ce qui s'y passait. Personne n'était visible, mais des Aguératonniens pouvaient se cacher dans les environs. Alors que l'horreur volante commençait à analyser la forêt du regard, elle aperçut au loin une vague immense descendre le fleuve. Elle adopta alors sa position de chasse et entreprit de rejoindre l'armée infernale au Sud afin de prévenir le haut commandant de la horde au plus vite de ce danger imminent.

Le jeune seigneur Archangel ayant passé le fleuve avec le seigneur Shaoran, attendait dans la forêt. Se rapprochant près de l'orée de celle-ci, il sentit un grand frisson lui parcourir l'échine. Il lui semblait qu'on l'observait. Regardant aux alentours il se détendit en remarquant qu'il n'était entouré que d'allié. Soudain, sans savoir pourquoi il leva la tête vers le ciel. Pris de stupeur il se figea. Il secoua la tête une fois comme pour chasser un mauvais rêve, puis refixa le ciel. Il vit une sorte de créature immonde volant dans le ciel qui regardait dans sa direction et pensa, bien qu'il en était presque impossible, que la créature le dévisageait. Il la vit partir dans la direction inverse et la vit disparaitre vers le sud. Affolé il se dirigea vers les seigneurs Shaoran et Aanltey De Tony.

"Mes seigneurs"

Hurla t-il éssouflé par sa course

"Mes seigneurs, je crois que l'ennemi à remarqué notre manoeuvre je viens de voir un monstre hideux survolant la zone. Après avoir regardé en direction de notre forêt je l'ai vue partir en direction du sud. Je crains que nous soyons découvert. Il nous faut absolument agir sinon nous risquons probablement de tomber dans une sorte d'éteau qui se refermera de plus en plus sur nous."

Sa voix était grave et ses traits tirés, il regardait les deux seigneurs tour a tour pour essayer de capter leur réaction. La moindre hésitation pouvait leur être fatale.

Apprenti Nombre de messages : 24 Participation RP : 27 Inscription : 05/03/2009

Seigneur Jyugdall ! Seigneur Jyugdall !

Et bien quoi ?! Parle donc, misérable !!!

On nous fait savoir que le fleuve va être en crue dans quelques instants, ô Seigneur Jyugdall !

Quoi ?! Par quel prodige... Ramenez tout le monde, sauf ceux qui sont déjà en face !

Seigneur, les petits n'auront jamais le temps...

Ramenez au moins les crochorreurs, et que ça saute !!!

Impossible ô grand Seigneur, ils sont en prise avec les créatures marines invoquées par les mages de l'ennemi, retenus par leurs tentacules...

Tous ?!!!!

Oui puissant S...

L'immonde tête coupée du guerrier infernal roula au sol au moment même où la puissante vague fluviale envahit le champ de bataille, emportant avec elle grouilleux, terreurs rampantes, hurles-spasmes, monstres tentaculaires et crochorreurs. Abasourdi, le haut commandant Jyugdall ne pouvait que contempler l'étonnant spectacle de plusieurs dizaines de milliers de démons emportés par la fougue inébranlable du courant. Le fleuve avait gagné aussi bien en vigueur qu'en largeur et en profondeur, tant et si bien qu'il était devenu impossible de le traverser dans un sens ou dans l'autre.

Nous n'avons pas encore perdu ! Voyons voir comment ces petits êtres chétifs se débrouillent face à nos quinze mille redoutables Paladins Noirs ! Nous allons les écraser !!!

La déclaration du haut commandant provoqua de violents et terrifiants hurlements d'approbation au sein de la foule effrayante des cauchemardesques exterminateurs, tandis que sur l'autre rive la cavalerie du chaos était en train de massacrer les régiments populaires.

Archangel avait été d'une très bonne aide, il avait repéré un éclaireur ennemi. Les a-t-il vu ? Ils n'en seront sûr qu'en restant ici et... Ils ne pouvaient se le permettre. Shaoran prit alors la parole un court instant.

Messire Archangel, rien n'est sûr, il nous a peut-être pas vu mais prévoyons quand même.

Nous allons nous déplacer un peu plus près du front, tout en restant en dehors de celui-ci, pour le moment. Personne ne devra quitter la forêt et attendre la signal du Général. Par contre, si nous nous faisons attaquer, nous riposterons avec tout ce qu'on a.
Je veux que jusque là, toute la légion ainsi que les troupes du Sieur Archangel et Aanltey forment une sorte de cercle avec la moitié de leurs effectifs. Pour le moment, ce cercle sera composé de la légion et des troupes du Seigneur Archangel car celles du Sieur De Tony ne sont pas encore là.

Dispersez-vous maintenant, mais restez proches !

Le Sieur Shaoran se tut aussitôt en faisant un peu plus court car un éclaireur qu'il avait envoyé été revenu.

Capitaine ! L'inondation a eu lieu, beaucoup de troupes ennemi ont été anéanti mais ils sont toujours très nombreux. La bataille continue de faire rage et si vous me le permettez, je pense que bientôt, ce sera à vous d'intervenir. Mais attendons, comme prévu, le signal du Général Klaedr.

Merci mon ami, ces informations nous sont très précieuses. Retourne espionner le front, et reste très discret, caché dans la forêt.

L'éclaireur se retira immédiatement. Encore plus proche était la bataille. Plus proche était le front, les troupes s'étaient avancées comme convenu et était positionné de façon à ne pas être désavantagés en cas d'attaque surprise. Même le ciel était surveiller par le reste des troupes.

Les armées du Général avançaient encore et encore sans faillir, lorsqu'un torrent coula le long du fleuve, les armées étaient déjà très loin de celui ci. A plusieurs reprises les fantassins durent se cacher pour ne pas être repérés par les ennemis. Ils marchèrent donc un long moment et enfin le carnage fut visible...

Le sang coulait à flot, les deux armées avaient soufferts et on pouvait voir que l'armée ennemie n'était plus composée que d'exterminateurs sur cette rive, voir de quelques autres créatures mais négligeables. Le Nain estima la situation et pensait qu'il était possible de l'emporter sur eux, le combat ne serait pas aisé mais la situation était encore entre leur mains. Klaedr regarda un sonneur et lui fit un signe...

TANAAAAAA

Plus que deux...

TANAAAA

Plus que un

TANAAAA

Shaoran devait être à présent en route, Klaedr allait lancer l'attaque sur l'ennemi, il jaugea rapidement la situation et établi une stratégie, les griffons jetteraient des pierres sur les ennemis pour en tuer le plus possible avant que les fantassins ne rentrent dans la mêlée. Les Deux magiciens lanceraient des sorts de protections sur les soldats d'élites pour empêcher que leur sang ne coule durant le plus de temps possible. Une fois que les fantassins se seraient fracassés contre la vague ennemi alors, ils se battraient comme des chiens enragés pour leur famille et leur amis...

Klaedr regarda ses soldats et fit un signe, la charge pédestre commença alors et le sang se mit à couler...

Le signal était lancé, les trois coups de cornes sonnèrent. La légion blanche était prêt à partir, les troupes du Sieur Archangel également. L'elfe regardait son ancien ami, Aanltey et lui fit signe qu'il fallait se mettre en route, que ses troupes le rejoindront sur le front. Ils ne pouvaient plus attendre, ils n'avaient que trop attendu. Beaucoup de mort dans les deux camps, tandis que la légion blanche était restée en retrait. Il fallait réparer ça, il ne pouvait pas rester plus longtemps, caché dans les forêts.

Toutes les troupes se dirigèrent alors vers le front, on pouvait dors et déjà les affrontements sanglants qu'ils y avaient lieux. Nombreux étaient les victimes, nombreux étaient ceux ayant été porté par l'inondation. Pour garder "l'effet de surprise", le Capitaine Shaoran avait prévu de ne faire que le signe de la main pour signaler l'assaut. Il allait le faire sur le champ. Cinq milliers de fantassins allaient affronter ces barbares, s'en suivront une cinquantaine de griffons. La moitié de l'armée que composait la légion blanche. Il y avait également deux mages très doués. Ils commencèrent à faire une protection suffisamment puissante pour protéger le reste des troupes d'une attaques mais qui servait juste à pouvoir riposter juste après. Deux mages n'étaient pas suffisant pour en faire plus, malgré leur puissance. Shaoran étant lui aussi un mage très puissant aurait pu aider mais non, il se devait de gérer son armée, celle qu'il envoyait au front à partir de ce moment là...

Oui, le signal se fit voir dans un silence de guerre, le signal qui allait sonnait le temps de la victoire ou de la défaite. La moitié de la légion blanche se mit à foncer intelligemment sur le front. Le combat commençait enfin, on voyait que ses hommes étaient prêt dans un seul but, combattre. Malgré cela, il n'en restait toujours des hommes, ils avaient des familles, tous... Shaoran espérait que sa légion s'en sorte indemne mais tout le monde le savait, il y aura toujours des morts dans une guerre, un affrontement comme celui-ci.

Pendant que ses troupes s'étaient lancées à l'attaque, l'elfe dit au Sieur Archangel qu'il devait maintenant envoyer ses troupes, il le laissa le champ lire sur la décision d'envoyer ou non toutes ses troupes. Quant au Sieur Aanltey De Tony, il allait sûrement intervenir prochainement, le Capitaine l'espérait en tout cas car plus ils seraient nombreux, plus la victoire se rapprochera d'eux...

L'invasion venait d'être réellement freiné, le fleuve étant en cru, tout être se trouvant en son sein ou même légèrement au dessus venaient d'être emportés par une vague colossale. Inondant ainsi, chaque rives sur quelques lieux. Un coup fatal venait d'être porter aux armées démoniaques celles-ci allaient devoir gérer stratégiquement la fin de ce conflit, car s'ils continuaient ainsi, la victoire irait pour les Agueratonniens.

En haut de la petite falaise, Hirad contemplait l'œuvre d'autrui. Des corps d'êtres maléfiques jonchaient les nouvelles bordures de terres formant les deux nouvelles rives du fleuve. De nombreuses créatures machiavéliques luttaient dans le but de conserver leurs misérables vies. Certaines persévéraient à vouloir sortir des eaux infernales en agrippant les moindres choses qui passaient au devant d'eux. Le flux du courant incessant emportait tout sur son passage, de nombreux arbres avaient été déracinés, souillant d'avantage les eaux devenues boueuses du fait des nombreuses incorporations de lopins de terres en son sein. Un rassemblement de bêtes diaboliques commençaient à se former sur l'accotement ou se tenait non loin de là les armées Aguératoniennes. Ils commençaient à se réorganiser...

Sans plus tarder un ordre provenant de la voix d'Hirad eut pour effet de faire cesser le flux de magie nourrissant le cercle de protection. Les mages offensifs n'eurent plus l'utilité de poursuivre leurs incantations car leurs progénitures magiques disparurent à l'instant même ou l'immensité de la vague se mit à engloutirent les terres, autrefois dénué de cet élément. Toutes les actions magiques s'estompèrent peu à peu. La pluie battante devint plus douce, signe incontestable d'une accalmie des essences élémentaires. Sous les yeux d'Hirad se trouvèrent, un monde accablé par le malheur et la douleur. Les mages de l'union Kalysienne contemplèrent à l'unisson ce schéma démonstratif de la cruauté des diverses peuplades. Un monde saccagé par le fait d'une invasion et d'une riposte, pourquoi tout cela? La réponse à cet interrogation demeurera introuvable.

De nouvelles directives furent données, les mages remirent leurs capuchons en place et se s'engouffrèrent dans les sous bois de la forêt située derrière eux. Ils disparurent instantanément, laissant derrière leurs pas léger, un fin soulèvement de poussière, unique preuve démontrant leurs présences passés. Les cimes des arbres examinèrent à nouveau le rassemblement de mage, les corbeaux croassèrent dans un élan de parfaite concordance. Légèrement surprit les mages pressèrent le pas. Les obscurs volatiles, aussi imprévisible que quelconques rapaces, fondirent sur les êtres constitués de magie. Ils stoppèrent leurs actions intempestives, pour décrire des cercles au dessus des sorciers. Contre toute attente, une voix s'éleva des cieux, lorsqu'un énorme oiseau descendit à son tour des cieux emplit de noirceur. La présence de cet animal surprenant, intimida la colonie de mage. Leurs mains se joignirent les unes aux autres dans un accord irréprochables, un halo de lumière éphémère se créa, il fut propulsé directement sur le volatile synonyme de mauvaise augure. L'être ailé, arrêta instinctivement son avancé. Hirad entreprit d'engager une conversation en ouvrant un pont magique entre la magie et l'essence propre aux animaux. Après quelques bribes de phrases aléatoirement constitués par le gigantesque corbeau, le maître de l'université Kalysienne comprit que ce volatile présentait une obédience temporaire à l'union.

Un rictus démontrant un certains soulagement de la part du capitaine, se dessina sommairement sur son visage. Il s'inclina en signe de reconnaissance, ils reprirent leur route vers une destinée composée d'incertitude. Néanmoins, de nouveaux amis c'était joint à leur quête afin de libérer le sol Aguératonnien d'un envahisseur imposant ses propres lois et sa propre justice.

Hirad, son groupe de mage, ainsi que le roi des sombres volatiles marchèrent ensemble dans le but d'assister à la protection du seigneur Shaoran et de ses nouveaux compagnons d'armes.

La plateforme avait fait son office, transportant sans encombre les membres de l'armée de Shaoran et désormais, les seigneurs n'ayant pas accepté l'offre des gnomes, seules l'attaque des paladins noirs prenant les aguératoniens à revers avait de l'importance.
Peu avant, l'eau avaient fait entendre les cors de sa haine. Emportant sur son passages les êtres et les démons qui se trouvaient dans son lit. Ce fut a ce moment que les conques, ayant finit leur office, plongèrent dans l'eau, mue par un mécanisme complexe, et explosèrent en touchant le fond. Détruisant par la même tout ce qui aurait eu le malheur de ce trouver sous elles en cet instant.

Dans le campement dix Gnomes manquaient à l'appel, détruit par le déchainement des flots. Les autres, prostré dans un silence et un immobilisme étrange et choquant dans le brouhaha assourdissant du choc des épées, de l'éclat des voix hurlant la vie ou la mort et le déchainement de fureur qui transfigurait les humains en les faisant devenir aussi hideux que ceux qu'ils combattaient.
Puis, comme si une clochette avait tinté au loin, transmettant son tintement perçant, strident et pourtant doux, les gnomes se mirent en branle. Ensemble, dans un geste commun si parfait qu'il confinait à l'irréel. Sans mots, sans cris, sans geste sinon celui de la course effrénée à laquelle ils participaient.

Trois groupes se formèrent rapidement tandis qu'au devant d'eux, la forme noirâtre des paladins se faisait de plus en plus présente. Ventre à terre, les gnômes accellérèrent au plus de ce que leur chargement leur permettait. Toutes griffes dehors, la course redevenue animale. le temps ne permettrait nul délait.
Les deux groupes se trouvant sur les cotés avaient mémorisé leur tache. Eclair de pensée qui les avait traversés et faisait figure de but dans leur existence. Chacun des deux groupes avait le même rôle bien qu'à l'opposé de l'autre.

Créer une machine à la double application. La première était simple, l'envoi de feu explosif extrêmement lumineux destiné à provoqué l'arrêt, même pour une seconde, d'une partie des troupes ennemis et de créer la panique chez leurs montures. La seconde, bien plus complexe, était de créer un phénomène de magnétisme faible sur les différentes armures qui contiendraient sans doute un matériaux conductible. Le ciel noir de pluie ferait le reste, et le coup de pouce du troisième groupe finirait le travail.
Un troisième groupe qui avait déjà placé les conques à brume. Agencé en une ligne que devraient forcément franchir les paladin pour rejoindre le front. Quinze corne chacune maintenue par deux gnômes.

Le plan était simple. Les deux groupes de soutiens enverraient les projectiles lumineux en tentant de stopper un minimum d'un quart de seconde l'armée adverse. Dans le même temps, les projectiles magnétique seraient envoyés et disséminé sur un maximum de cavalier en armure. Enfin, ou du moins, pour ce que l'on pourrait appeler le début de la fin, le groupe sacrifié enverrait une quinzaine de projectile accumulateur. Des sphères noires ayant la capacité d'attirer la foudre, de la garder, et de la renvoyer a faible puissance autour d'elle durant un long moment.
Les armures ainsi chargée tomberaient alors dans le piège tendu. Une poudre de limaille de fer se répandant au moment ou les gnomes, immobiles à leur postes, seraient tué, enclenchant par la même le mécanisme des conques.

Si tout ce passait comme prévus, l'explosion qui en résulterait laisserait un temps... Mince et peu utile, mais un temps aux armées alliées. Et qui sait combien des paladins seraient touchés, blessés ou même tués.

Apprenti Nombre de messages : 19 Participation RP : 17 Inscription : 06/04/2009

La pression des Paladins Noirs se faisant trop forte, les soldats du peuple durent battre en retraite. Mais il avaient tenu suffisamment longtemps pour que les troupes de la garde qui avaient combattu les défunts démons emportés par le courant aient pu se retourner afin de faire face à la cavalerie des enfers, et pour que les préparatifs des gnomes soient terminés.

Le rôle de la Ligue Populaire dans cette bataille prenait fin. Espérons qu'elle en avait fait assez...

Apprenti Nombre de messages : 26 Participation RP : 12 Inscription : 15/04/2009

La vague de la crue arriva plus rapide qu’une cavalerie en pleine charge, fauchant une imposante partie de l’armée. Les soldats ennemis qui avaient prit pied sur le berge regardaient derrière eux, comprenant que tout soutient était à oublier. Narius, lui en profita :

Poussez les vers le fleuve !

Et les soldats allèrent en avant. Beaucoup plus de guerrier tombèrent dans l’eau sous le poids de la poussé que tranché par une lame. Mais le résultat était identique, l’ennemis mourrait… Une fois que le dernier soldat encore sur la berge tomba sous le coup d’une lance, Narius cria l’ordre d’arrêter. Doucement, il se tourna, le temps de reprendre sa respiration. D’un coup, il comprit qu’ils étaient encore en sous effectif :

On se remplit. Position défensive en triangle !

Les hommes remontèrent vers l’artillerie pour constituer leur position de défense. Dans un triangle parfait, les soldats étaient installés en plusieurs rangées : La première était constituée de d’hallebardier et d’épéiste qui formait une ligne de bouclier compacte. Juste par-dessus eux se trouvaient les arquebusiers entremêlé avec les lanciers qui pointaient leurs armes par-dessus les boucliers de leurs compagnons de devant. Enfin, au centre, les arbalétriers préparaient leurs rafales mortelles. Narius en plein centre haranguait ses troupes à tenir la ligne. Ainsi disposer, la ligne pouvait résister à n’importe quelle charge et ne pouvait pas se faire déborder. Les 3 angles étaient surmontés de canons chargés de mitraille. Les autres étaient répartis sur les autres flancs de manière à pouvoir faucher toutes charges ennemies.

Tenez cette ligne !
Ces monstres viendront se briser sur nos lames et nos boucliers comme l’eau sur la roche !
Ces paysans sont faibles !
Ces Aguératoniens sont piètres stratèges…
Mais nous ! Nous sommes les Chevaliers Errants ! Nous tiendrons face à l’adversité !

Ses troupes répondirent par des hourras et des cries de guerres. De nouveau, une longue litanie de bataille se fit entendre. La cavalerie lourde de Narius battait encore en retraite. Elle n’aurait plus été efficace et attendait sont heure pour faire son retour sur le champ de bataille….
AU milieu de ses hommes, sont marteau couvert de sang, il observait la charge des aguératoniens contre les forces ennemis :

Braves mais stupides…
Affronter un adversaire aussi puissant, plus nombreux… le tout sur un terrain découvert… C’est du suicide, pas une attaque…

La bataille était à son apogée lorsqu’une déferlante d’eau et de terre martelée vint emporter inexorablement quelques milliers de belligérants. Fort heureusement les pertes humaines n’étaient que minimes contrairement à celles du chaos. Désormais l’immensité de cette armée démoniaque était cisaillée en deux partis distinctes, et le courant était d’une telle intensité que mêmes les démons les plus déséquilibrés n’osaient s’aventurer à le traverser. Sir Mélénas, en duel avec une horreur, eut tout de même une petite pensée amère pour ses braves hommes emportés par les flots coléreux. Se débarrassant ensuite de son adversaire d’un instant -d’un fatal coup de glaive dans le cou- , il se ruait ensuite sur un autre de ses opposants à quelques mètres de la…

Les troupes aguératonienes jetaient toutes leurs forces dans la bataille, rendant chaque plus intensément que le précédent, les hommes de la ligue populaire étaient entrain de réaliser de véritables prouesse, mal armés et que faiblement préparés, ces derniers se battaient avec le cœur pour leur terres chétifs, et pour cela ils étaient près a tout.

Les griffons eut pilonnaient les forces chaotique, à l’aide d’imposants rochés récupérés sur les plateaux environnants, chacun de ses blocs martelaient les forces adverses si fortement que ces derniers ne cessaient de scruté les cieux.

Les magiciens quant à eux concentraient tout leurs mana restant dans le but de soutenir et de protégés leurs alliés, et malgré leur nombre très limité, ils étaient d’un soutien non négligeables aux yeux de tous.

Si la bataille continuait ainsi, l’on ne donnerait pas cher de la peau de ces immondes légions , mais la confrontation ne touchait pas encore à sa fin, en effet les paladins noirs étaient encore d’un nombre conséquent, et la puissance de ses démons était et reste considérable, aucun faux pas n’était permis des deux côtés, le destin de tout un peuple en dépendait.

Je restais derrière Shaoran. Floche n'allait pas tarder...
Mon sourire ne faisait que grandir. L'odeur de sang atteignait mes narines, j'en savourais ces saveurs olfactifs. Ma salive commençait à remplir ma bouche, mais je ne pouvais me permettre de montrer à quel point ce massacre m'excitait.
Mon sourire remplie de dents blanches, s'agrandissait au fur et à mesure que l'heure de la bataille sonnait.

Mon corps frissonna d'un coup. Les trois coups de corne venait d'atteindre mes oreilles. Je m'avançais devant Shaoran et lui murmura à l'oreille.

Pousse moi grâce à ton vent ...

Je lui fis un dernier sourire avant de commencer à trottiner vers le front caressant ma lame du bout de mes doigts. Je la sentais ... Oui, ils avaient à nouveau repris mon corps.
Courage Shaoran, les quatre chevaliers de la lame sont la maintenant ...

Mon corps ne donnait d'un coup plus la même impression. Pour ceux qui me voyait j'avais changer brusquement. Je ne contenais plus ma joie. Alors que la plupart des soldats ont peur ou sont remplie de la rage de victoire, moi je n'avais qu'une expression : Le bonheur.
Je courais de plus en plus atteignant la première ligne des fantassins de Shaoran. Ma présence allait surement avoir un effet positif sur leur morales.

La lame et mon corps ne faisait désormais plus qu'un... Pauvres démons ...

Un cri se fit entendre derrière les troupes en retrait de Shaoran. Le cris était menaçant et horriblement terrifiant. Un première ombre apparut puis une deuxième et une troisième et rapidement une masse d'ombre apparurent. Puis une image visible commençait à apparaitre.

Les chevaliers d'Aanltey étaient arrivés. Un millier de chevalier environ. Venu du Royaume des deux frères. Ils étaient considérer pour être parmi les meilleurs chevaliers de ce monde.
Ils se mirent à galoper derrière les fantassins qui partaient à la charge.

Un chevalier s'arrêta près de Shaoran.

Je suis l'intendant Floche. Je m'en remets à vos ordres. Les chevaliers ne se battent que pour Aanltey je ne peux pas les empêcher de vouloir le défendre. Mais quelques centaines de paladins vont arriver d'ici quelques minutes. Ceux ci sont sous mes ordres et donc les vôtres.
Excusez notre retard mais leurs armures sont lourdes et à pied c'est pas facile ... Heureusement qu'on a la soif de vaincre que nous donne notre bon Seigneur...

Floche descendit de son cheval pour marcher au coté de Shaoran.

Apprenti Nombre de messages : 17 Participation RP : 4 Inscription : 20/01/2009

Encore loin lorsque les eaux s'animèrent - événement dont nous n'avons néanmoins pas pu manquer l'époustouflant vacarme - nous ne pouvons que fantasmer sur les conséquences. Au loin, les échos d'un Cor résonnent.
_______

Nous lançons nos montures au pas, puis de manière progressive accélérons la foulée. Nous sommes précautionneux de ne pas épuiser nos montures de manière prématurée. Ainsi, nous n'atteignons notre vitesse maximale qu'une fois arrivée à proximité des flancs de l'imposante masse d'ennemis.

Là, alors même que nous sortons nos lames dans un concert de bruits métalliques et de cris guerriers - un murmure en comparaison du vacarme ambiant, nous opérons une manœuvre dans le but d'axer notre course folle dans une direction proche de celle suivie par les Paladins noirs. Ainsi, plus que de réellement charger les flancs, nous les raclons de manière à ne pas nous "empaler" au cœur de la meute adverse. Plus frais, nos chevaux sont plus rapides que les leurs - mais pour combien de temps encore ?

L'impact est imminent. Dieux, nous ne sommes qu'à peine 500 et ils sont tellement nombreux ! Il nous faudra rapidement désengager...

Apprenti Nombre de messages : 24 Participation RP : 27 Inscription : 05/03/2009

Côté Ouest...

Les Paladins Noirs étaient attaqués de toutes parts et subissaient de lourdes pertes. Il fallait achever l'ennemi le plus rapidement possible.

Cinq mille cavaliers furent chargés d'en finir avec les troupes de Narius et Melenas. Ceux-ci avaient adopté des formations défensives sans faille, il n'était donc pas possible de les briser autrement que par la force, mais ils étaient numériquement très inférieurs. La cavalerie démoniaque lança donc une ultime charge sur leurs formations, charge qui ne se terminerait qu'après anéantissement total de l'un ou l'autre des camps.

Les dix mille autres cavaliers devaient vaincre les régiments de la garde à égalité numérique, mais ces derniers étaient à pied. Les rangées de lances étant vraiment problématiques, les Paladins Noirs jouèrent de l'infatigabilité de leurs montures pour faire de rapides manœuvres tout autour des soldats afin de les destabiliser et d'affaiblir leur formation. Une charge avortée, une autre, les hommes ne savaient plus à quoi s'en tenir et avaient du mal à rester organisés. Bientôt des failles allaient apparaître dans leurs rangs.

Tout en manœuvrant, les Paladins Noirs tentaient également d'intimider et de faire reculer la cavalerie d'Edonia qui nuisait à leur mobilité, même si ses effectifs étaient relativement faibles.

Côté Est...

Les dix mille exterminateurs virent fondre sur eux plusieurs groupes d'ennemis, qui additionnés, étaient légèrement plus nombreux. Mais les troupes d'élite de la horde du chaos étaient d'une puissance inimaginable. Même un cavalier ne valait pas un exterminateur. Se jetant sans hésiter sur leurs ennemis, les monstres commencèrent leur travail de mort, tranchant les nuques, brisant les colonnes vertébrales, arrachant les entrailles, piétinant sauvagement les soldats à terre. Leurs armures lourdes ne ralentissaient pas plus leurs mouvements qu'elles n'empêchaient leurs horribles cris fanatiques de retentir dans la plaine.

Au milieu du chaos, le haut commandant Jyugdall se dressa face au seigneur Aanltey de Tony.

Toi ! Misérable.... Donne-moi cette lame brillante et tu auras peut-être la vie sauve. Je sens son doux ronronnement qui m'appelle... Obéis, ou meurs !!!

Apprenti Nombre de messages : 8 Participation RP : 8 Inscription : 18/03/2009

Il n'était plus question pour les horreurs de superviser le champ de bataille depuis les cieux. Il n'y avait plus rien à surveiller et il y avait un avantage à reprendre.

La dizaine de cauchemars ailés qui avaient servi à observer les environs se réunit au-dessus du fleuve, puis fondit sur l'ennemi. Le but était de neutraliser les griffons des Aguératonniens et de détruire les pièces d'artillerie de Narius. Quelques attaques en piqué au milieu des diverses formations adverses pourraient également déstabiliser les hommes.

Le combat avait commencé depuis peu entre la légion blanche et les démons. Tous étaient en nombre inférieurs mais se débrouillaient parfaitement. Plus pour très longtemps...

Des milliers de démons venaient s'abattre sur la moitié de la légion présente. Les morts commençaient à se faire sentir dans les deux camps. Le Capitaine Shaoran ne pouvait plus attendre, il pensait ne pas avoir à envoyer toutes ses troupes dès le début mais cela était nécessaire. Il leva aussitôt son bras, tout en criant.

Attaquez ! Pas de pitié pour ses démons, ils sont déjà en enfer avant même d'être mort ! Nous ne pouvons les pardonner !

Ayant dis ces quelques mots, il s'adressa alors à l'Intendant Floche très rapidement. Celui-ci voulait quand même être sous les ordres du Capitaine, Shaoran n'avait pas le temps de contester et accepta l'offre. Il ordonna à Floche de dire à son armée d'attaquer au plus près du fleuve et essayer de se débarrasser des monstres dans les eaux. Les autres ennemis seront anéanti par la légion blanche.

Les troupes du Capitaine Shaoran étaient désormais au complet sur le front...

Des milliers de fantassins se précipitaient sur l'ennemi, déchiquetant leur corps infectes avec leurs lames. D'autres coupaient les bras des démons avant de les achever, laissant place à la souffrance du mal. L'enfer voulait prendre place sur Aguératon, c'est pourquoi la légion blanche était là, venant purifié ses monstres, les anéantir un par un. D'un autre côté, les griffons attaquaient également, levant plusieurs ennemis dans les airs grâce à leurs pattes lacérés. Les horreurs vinrent à ce moment là, empêchant les griffons d'attaquer l'ennemi à terre. Mais il ne savait pas, les autres griffons arrivaient pour les défendre. Beaucoup d'horreurs furent tués, ainsi que quelques griffons. Au sol, d'autres fantassins moururent mais ce n'était rien comparé aux morts de camp adverse. Shaoran les avait pris par surprise, le résultat était en conséquence.

Un peu plus loin, Shaoran regardait le désastre, les mages de l'université Kalysienne étaient là. Il les demanda si ils pouvaient attaquer à ce moment. Sans attendre de réponse, car la situation ne le permettait pas, l'elfe fit apparaître son bâton et déferla une vague de vent sur les premières lignes d'attaques ennemi. Cela eut pour effet de les repousser légèrement et ainsi laisser plusieurs ouvertures d'attaques pour les fantassins. Les troupes Aguératonniennes gagnaient du terrain, l'ennemi n'allait pas pouvoir tenir longtemps à cette allure, ce qui était des plus réjouissant pour le peuple d'Aguératon. L'espoir renaissait chez les soldats, la force, la volonté revenaient à eux. Plus sanglant devenait le combat, plus d'ennemis que d'alliés mourraient. Bonne perspective en vue, prions pour que cela reste ainsi...

Shaoran allait maintenant s'occuper de ce que le Sieur Aanltey avait demandé. Il augmenta la vitesse de charge des troupes du seigneur De Tony ainsi que celle de la légion blanche. Tous étaient devenues plus rapides, le vent était maîtrisé parfaitement par l'empereur de Kodraf mais il n'allait pas pouvoir tenir longtemps car faire cela pour autant d'homme, ça ne durera qu'un dizaine de minutes tout au plus.

La colonne de magicien finit par sortir inexorablement des sous bois, les êtres magique venaient d'apparaître sur le côté est du champ de bataille. Des hurlements retentirent, synonyme d'une charge commune entre le clan supposé défendre ces terres et le clan sensé les convoités. Le combat se situait non loin de la position actuel qu'occupait les hommes du capitaine Hirad, ils contemplèrent toutes ces scènes horrifiques de meurtre et de rage.

Aux premiers abords, nous pouvions constater que les hommes d'Aantley de Tony se battaient avec ardeur et rigueur. Ils exprimaient une volontés inégalable de vaincre ces hordes démoniaques. Des dizaines de carcasses s'écroulaient lourdement sur le sol emplit d'hémoglobine. Le mal grondait de toutes ses forces, la terre tremblait sous le poids de ces armées horrifiques. Les échos d'entrechoquement des lames se faisaient ressentir jusque dans les lointaines contrées. De nombreux morts jonchaient les terres de cultures d'antan. La victoire était loin d'être assurée, mais l'espérance était ce en quoi il fallait encore croire, sans cela, les armées de défenses failliraient à leur tâche et les derniers obstacles s'effondreraient.

Hirad contemplait attentivement la terre foulée par l'ennemi, plus de dix milles exterminateurs se confrontaient aux regroupements alliés. Une puissance colossale, tout ceci dans un but de conquête et d'extension d'un monde chaotique. Ces êtres informes, ces abominations de la planète ne pouvaient l'emporter. L'université de magie de l'union Kalysienne allait intervenir pour la défense d'Agueraton et de ces habitants.

Une main se leva, s'orientant inexplicablement vers les cumulus emplit de pluie. L'eau déferla encore et toujours sur ces lieux ravagés par la guerre. Hirad porta à la suite de son précédent mouvement, un regard vers les cieux, tentant désespérément de réfréner les chutes de gouttelettes qui commencèrent à inondées les terres, créant ainsi un immense champs de boue. Situation délicate, lorsque des milliers de guerrier combattent sur un sol détrempé. Le souhait du mage fut exaucé, les intempéries se calmèrent, sans pour autant cesser.

L'ordre de formation fut donné, les deux groupes se séparèrent, d'un côté les protecteurs, de l'autre les mages offensifs. Une régénération d'un cercle de protection fut constitué, entourant ainsi tous les mages. Des flux de magies nourrissaient l'édifice blanchâtre, des effets lumineux vinrent éclairés à nouveau les cieux. La boule de défense fut constituée après quelques secondes seulement. Rempart inébranlable et insaisissable, une défense requérant néanmoins une quantité invraisemblable de particule magique. Une protection pouvant être briser que par l'utilisation du temps.

De l'autre côté, les mages offensifs s'afféraient à leurs tâches. La moitié d'entre eux s'accroupirent sur le sol, invoquant un mystérieux sortilège. La partie des magiciens restés debout orientait leurs bras en direction du champs de bataille. Tout en murmurant des mots illogiques et incompréhensibles au non-initiés à l'art de la sorcellerie. A la suite de cela, des traits de lumières parcoururent l'immensité de la surface de combat. Ces phénomènes irrationnels, foudroyèrent de plein fouet la terre inondée. De nombreux guerriers contemplèrent ce spectacle inhabituelle. Les foudres provoquées par les mages Kalysiens cessèrent, le sort fut aboutit après une centaine de jets. Certains alliés furent foudroyés par la propulsion de cette lumière, un sacrifice qui pourra s'avérer utile.

La terre trembla d'avantage, plusieurs trous béant apparurent. Certains monstres diaboliques, ainsi que quelques guerriers honorables tombèrent dans les abysses de la planète. Ils n'en ressortirent jamais, un grondement épouvantable se répercuta dans toute la vallée, des lopins de terres s'évacuèrent des sous-sol pour recouvrir les accotements, bordant les trous circulaires. La mise à nue fut fulgurante, une centaine de serpent émanèrent des profondeurs. Des êtres noirâtres, souillés par endroit de tâches grisâtres. Leurs envergures surprenantes semblèrent atteindre les vingts mètres de longs. Ils se tinrent immobiles durant quelques secondes puis chargèrent l'ennemi sans attendre d'avantage.

Un sourire s'immisça sur le visage d'Hirad, le roi des sombres-volatiles admira un bref instant le Kalysien et lui murmura dans un langage imparfait suivant le flot des courants magiques, « Les corbeaux des cieux attendent vos ordres ». Le capitaine répondit par un signe de tête, signifiant de la reconnaissance ainsi que de la patience.

Apprenti Nombre de messages : 24 Participation RP : 27 Inscription : 05/03/2009

La horde du chaos commençait à perdre du terrain sur le front Est. Les sorts utilisés par les mages de Kalys contre les monstres hideux étaient redoutables, et il leur fallait en plus affronter des serpents géants. Contre les légions aguératoniennes, les exterminateurs ne remplissaient pas les espérances de Jyugdall, car les pertes étaient à peu près similaires des deux côtés. Les cauchemars ailés avaient également des difficultés à se débarrasser des griffons, car bien que plus puissantes, les horreurs étaient moins nombreuses.

Sur le front Ouest, la situation était un peu plus prometteuse. Alors que le combat s'enlisait contre Melenas et Narius, les Paladins Noirs parvenaient à établir quelques percées significatives parmi la soldats de la garde qui avaient bien du mal à tenir sous la pression des cavaliers de l'Apocalypse. Une petite troupe d'entre eux repéra un peu plus loin du front un petit groupe de gnomes affairés à une étrange tâche. Chargeant sur eux, les guerriers montés ne comprirent pas ce qui se déroula rapidement sous leurs yeux et qui se termina par une violente explosion. Des éclairs jaillirent et la terre se mit à trembler alors qu'un gigantesque brasier s'allumait, provoquant la mort rapide des quelques centaines de Paladins Noirs qui étaient partis éliminer les gnomes en retrait du champ de bataille.

Le vent me portait. Chacune de mes foulées était de plus en plus grande. Ma vitesse de charge augmentait. Mon excitation aussi.
J'étais maintenant devant les Légions Blanches. Ma vitesse et ma rage grandissaient à chaque seconde. La lame avait faim...

J'étais à une dizaine de mètres de la première ligne d'Exterminateurs. Ma vitesse était énorme pour un homme à pied. Une illusion se fit apparaitre. Autour de moi quatre cavaliers galopaient. Devant moi un chevalier blanc sur un cheval blanc, brandissait un arc synonyme de conquête. Sur mes flancs, un chevalier rouge sur un cheval rouge portant une longue épée, synonyme de guerre, à ma droite et un chevalier pâle, sur un cheval aussi froid que la mort, portant une faux, à ma gauche. Pour conclure derrière moi se trouvait un chevalier noir sur une monture noir, tenant une balance dans les mains.

La première ligne fut percée. Sans aucune difficulté, on aurait dit une massue qui s'abat sur une livre de beurre. Au contact avec les ennemis, les illusions qui m'entouraient avaient disparues. Les corps des Exterminateurs qui avaient eu la malchance de se trouver devant moi volaient.
Je continuais ma percée en brassant ma lame en diagonal. Chaque démons transpercés voyait son corps exploser. Le contact avec la lame de Tonandra était destructeurs pour tout être mystique.

Je m'enfonçais toujours un peu plus loin dans les lignes ennemis. J'étais seul mais les chevaliers de la lame voulait du sang. Beaucoup de sang.
Ma course s'arrêta. Devant s'élevait un démon supérieur aux autres. Il possédait en lui un sang plus riche que les autres. Surement un meneur.

Le fracas de mes chevaliers qui venaient t'atteindre les lignes ennemis m'était maintenant audible. Je regrettes votre mort mes amis... Mais la lame continuait de me faire sourire. Je l'avais laissé prendre une totale possession de mon corps. Il le fallait si l'on voulait gagner, la puissance de la lame est immense, la gardienne de l'équilibre règne en maître sur le bien et le mal. En la laissant prendre mon corps je devenais temporairement l'égal d'un semi dieu. Je n'étais plus humain, je n'étais pas mystique, j'étais les deux. Temporairement tout la force de Tonandra se battait pour moi dans le cœur de cette épée, je réduisais ma vie en laissant la lame sortir mais c'était pour le bien. Je l'ai promis.

Tu veux ma lame ? Viens me la prendre.

Il faut être fou pour s'affronter à cette lame assoiffée de sang mystique.

Ton sang semble supérieur au autre. Je sens que je vais me régaler.

Je salivais, cette odeur d'hémoglobine riche qui me parvenait; était exaltante. Je plaças mon épée à l'horizontal. Mes deux mains sur sa garde et collées contre ma hanche. Un rapide sprint, une petite charge en direction du démon pour tenter de le percer d'un coup.
Mais au fond j'espérais qu'il m'offre quand même un petit combat divertissant avant sa mort.

Floche regardait Shaoran. Aller combattre à la rivière, pourquoi voulait il sacrifier deux cents paladins très entrainés comme cela.

Si je puis me permettre. Nous ne sommes pas assez nombreux pour changer le cour d'une bataille, et nous serons surement plus utiles si nous servons à défendre en cas de retraite. Nous sommes entrainés pour la défense et non pour l'attaque...

Jan était membre de la chevalerie Tonandrienne depuis peu de temps. Comme beaucoup de chevaliers, il avait été recruté après la prise en main du royaume par Aanltey et son redressement économique.
Mais cela faisait des années qu'il arpentait les terres du Royaume des Deux frères. Il avait reçu une des meilleurs éducations chevaleresque du royaume des chevaliers. Il avait côtoyé les meilleurs cavaliers et paladins du Royaume.
Il devait avoir la trentaine et la multitude d'expérience du combat qui va avec. Sa gloire et son honneur passé avait fait de lui le commandant de la chevalerie de Tonandra. Il voyait en Aanltey, un homme qui avait l'envie de changer de l'homme. Un homme digne qu'on mérite de se battre pour lui. La dévotion qu'accordait les chevaliers à Aanltey était énorme. Il ne se prenait pour leur supérieur, mais toujours comme leur égal.

Pour la gloire de Tonandra ! Pour notre Seigneur !

Avant de s'abattre sur les lignes ennemis comme une vague s'abat sur le sable. Il leva son épée vers le ciel. A ce geste tout les chevaliers poussèrent un cri. Le grondement des milles hommes étaient terrifiants.
Le contact fut horrible. Pour les deux camps. Beaucoup de chevalier moururent de la charge. Mais c'était leur destin. Ils avaient choisis de mourir pour Aanltey. Leur sang abreuvait une terre qui n'est pas la leur. C'était le seul regret qu'avait Jan.
Autour de lui, ses compagnons se battaient. Lui même moulinait l'ennemi. Il savait que cette bataille risquait d'être la dernière, comme chaque bataille. Mais l'important était de gagner même si son sacrifice était nécessaire.

Juché sur un griphon Androméde arrivait enfin en vue du champ de bataille. Bien quelle sache que l'ennemi était en surnombre, la vision du chaos en dessous la surprit par son ampleur démesuré. Elle chercha frénétiquement les défenseurs et constata avec soulagement qu'ils tenaient encore bon. Devant la multitude des ennemis ça ne durerait sans doute pas.

Rapidement elle chercha des yeux les horreurs volantes, cibles prioritaires. Une fois débarrassé d'elles il serait possible de harceler l'ennemi cloué au sol. Elle repéra très vite un groupe semant le chaos chez les défenseurs.
Elle vérifia ses sangles de harnachements et ajouta celles pour le combat, tomber du griphon signifierait la mort. Puis elle se concentra sur sa barrière de protection corporelle.
Elle fit signe à ses trois dresseurs et ils se divisèrent, six griphons chacun sous leurs ordres. Chaque groupe attaqua distinctement. Tous plongèrent sur les Horreurs, seul le premier passage disposerait de l'effet de surprise il fallait faire un maximum de dégâts.
Émettant une série de bruits étudiés elle donna libre cours à la hargne naturelle du griphon, le rendant plus qu'impatient d'en découdre. Les cibles se rapprochait à toute allure, l'air rugissait à ses oreilles, l'impact allait être violent.

Apprenti Nombre de messages : 8 Participation RP : 8 Inscription : 18/03/2009

Les cauchemars ailés avaient senti l'impact approcher ; aussi ils esquivèrent l'attaque au dernier moment afin de pouvoir frapper leurs adversaires dans le dos. Leur puissance était terrible, mais il n'étaient plus que quatre ou cinq, alors il convenait de rester groupés.

...

Jyugdall para facilement avec le fourreau de son arme l'attaque frontale du fol énergumène qui s'était jeté sur lui, puis le repoussa violemment en le projetant plus de vingt pieds en arrière. Rieur, il s'exclama :

Cette épée est puissante morveux, mais pas assez pour me vaincre tenue par tes petites mains. Tout mon équipement a été taillé dans la dépouille de Sorgoth-Ûr. Il faudrait un adversaire d'une toute autre trempe que toi pour percer mon armure ou endommager mes lames.

Ce disant, Jyugdall dégaina deux larges zanbato, en prenant un dans chaque main. Adoptant une position défensive, il se mit à fixer le sieur Aanltey en lui adressant un sourire narquois.

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