[QH] Un fleuve de sang et de larmes [II-1]

Deimos arrivait lentement par l'Ouest, son armée derrière lui.
Celle-ci était composée de 500 cavaliers de sa garde prétorienne et de 5 phalanges de Hoplites lourdement armé, chaque phalange comptant 300 guerriers aguerris.

En passant la dernière colline avant le champ de bataille, Deimos entendait les hurlements des mourrants et des blessés, les cris des monstres et le terrible bruit de l'acier s'entrechoquant.

Arrivée en haut de la crète le spectacle s'ouvrant à lui avait des airs d'apocalypse. Des cadavres partout. L'horizon emplit d'hommes et de créatures engagés dans un corps à corps mortel.

Deimos ne savait pas trop ou ses troupes pourraient se révéler utile dans cette cacophonie guerrière puis il aperçut sa cible.

A quelques centaines de mètres de là la garde avait été contourné par des paladins noirs qui taillaient de violents sillons meurtriers dans les rangs de la garde.
Deimos fit signe à ses chefs de troupes puis leur exposa son plan qui était simple. Foncer avec toute la force possible dans les rangs des paladins et effectuer une jonction avec la garde afin de les tirer du mauvais pas dans lesquels ils étaient placés.

Ses troupes se mirent rapidement en positions, les cavaliers répartis sur deux lignes avançant aux pas des phalanges, attendant le dernier moment pour déployer leur violente charge sur les paladins.

Arrivé à moins d'une centaine de mètre de leurs cibles, les cavaliers menés par Deimos chargèrent et enfoncèrent les premiers rang des paladins, les fantassins à leur suite. Mais très vite ils se retrouvèrent encerclés par la nuée de paladins, incapable de rejoindre la garde. Ils étaient maintenant engagés dans une lutte à mort sans espoir de recevoir rapidement des renforts.

Seul l'entrainement de ses troupes de chocs leur permettaient de rester soudés et de ne pas céder sous les assauts des paladins bien décidés à détruire ses importuns.

La bataille avait déjà commencé depuis des heures. Les morts étaient nombreux, la souffrance était présente. Mon coeur était remplit de haine, ma vision était troublée à cause de la pluie. Des créatures étaient apparuent dans le but de conquérir nos terres. Leurs armées s'étaient scindés en deux groupes. Le fleuve d’Ûrhalis démontrait la séparation des différents groupes ennemis.

J'observais ce conflit à distance. Je sens mon impuissance peut être provoquée par la peur ? L'angoisse fait trembler mon corps, je suis dégouté écoeuré par mon incompétence. J'ai juré de protéger Agueraton et de défendre la justice. Je portais avec fierté le blason des Lurons cette guilde qui a promis de détruire les maux de ce monde. Pourtant, je reste inerte devant ce danger.

Je tiens dans ma main gauche l'appel de renfort. Je possède cette missive qui me demande d'intervenir et de rejoindre avec mon armée l'est du fleuve. Dois-je écouté mes ordres ? Je l'ignore je distingue l'énorme probabilité de victoire sur cette rive c'est pour cette raison que je décide d'écouter mon coeur et d'intervenir où le danger me semble être le plus grand. En agissant ainsi j'emmène mes hommes à la mort ? Quels hommes décideraient de mourir sans se battre ?

Certainement pas mon peuple, c'est avec fierté que je me retourne et admire mes hommes. Je lis dans leurs yeux la fierté, le courage et l'honneur. Ils le savent qu'ils risquent de mourir aujourd'hui. Ignorent-ils la peur ? Je me suis montrée faible, j'ai déshonoré ma guilde ? Je ne pense pas l'angoisse est humaine et compréhensible. Je vais réparer mon erreur. Je sors mon épée de mon fourreau, un son métallique résonne légèrement. Je lève mon arme vers les cieux et je prononce un discours d'encouragement à mes hommes et des ordres.

Mon arme s'abaisse, je frappe le vide, je viens de signé l'engagement de mon peuple dans ce conflit. La terre tremble, nous avançons vers le chaos et la souffrance. Nous nous dirigeons vers la rive ouest là où le conflit semble être déjà perdu. Mes hommes prennent position de façon stratégique. Pour le moment nous sommes que neuf cent hommes.

Les arcs se bandent, des flèches enflammées s'envolent dans l'air frappe le sol et nos adversaires rapidement notre présence ne passe plus inaperçu. J'ignore si notre venu réconforte mes alliés et terrifie mes adversaires.

Une trentaine de mes hommes se sépare sous mon ordre. Leur mission est simple retrouver les ingénieurs envoyés par Edailnes et protéger la construction stratégique mise en place pour passé librement d'une rive à l'autre du fleuve. Le reste de mes hommes continuent de combattre l'avancé maléfique.

Ma présence ne suffira pas pour repousser les monstres de la rive ouest mais, mon but n'était pas de vaincre seulement de gagner du temps jusqu'au triomphe de mes camarades sur la rives est. Ensuite notre armée sera regroupée sur la rive ouest et ensemble nous gagnerons contre ces créatures repoussante.

La situation semblait être castratrophique pour les hommes de Deimos. Un souvenir me hante, ce seigneur avait remit la bravoure et la compétence guerrière des Lurons à la cour du doux. Aujourd'hui ses hommes semblaient être en mauvaise posture.

Vous retournez vous et aller protéger ces hommes, si les paladins tuent les unités de Deimos ils arriveront facilement à nous prendre à revers défendez l'arrière de notre armée le temps que nos archers changent d'angle de tir. Ensuite ils nous protègeront à distance une fois les paladins tués resté à proximité des archers pour les protéger.

Floche avait exposé son idée, c'était l'intention du Capitaine Shaoran. Il savait que cette Intendant allait contester cette stratégie. Maintenant qu'il avait proposé la sienne, Shaoran accepta car c'était la meilleure solution. Les troupes de Floche allait rester tout près pour superviser un futur retrait, si il y en avait une et il aiderait également à la protection du Capitaine. Shaoran utilisé toujours sa magie, les deux mages qui l'entouraient également, mais dans le but de la protéger.

Sur la grande place du front, le sol devenait de plus en plus boueux. Le combat devait cesser au plus vite ou bien nous devrions essayer de prendre avantage du terrain mais comment ? Il fallait trouver une solution et au plus vite...

Les griffons continuaient de se battre contre les cauchemars ailés, il n'en restait plus que cinq. C'est alors que l'Académicien Andromède surgit et commença à les affronter. Shaoran décida alors de faire de nouveau intervenir ses griffons au sol. Dix griffons restèrent pour aider Andromède, les vingt-six autres recommencèrent leurs attaques, lacérant les soldats des premières ligne en face de la légion blanche. Une ouverture se dessinait en face, la légion pourrait alors aider le Sieur Aanltey contre celui qui semblait un des chefs de guerre. Quand une bonne partie des troupes du Capitaine s'avancèrent, certains fut entourés par des exterminateurs. D'autres sont venu à leurs secours et en tua une bonne partie, des pertes alliés s'en suivirent. Ainsi, la légion était près du combat titanesque. Le Sieur Aanltey allait-il laisser la légion l'aider ou préférait-il un combat singulier ?

De retour un peu plus au nord, à la lime du champ de bataille, Shaoran allait stopper sa magie, il avait trouvé une solution. Au lieu de monter la vitesse de ses troupes et du sieur Aanltey, il allait faire une plate forme d'air pour qu'ils ne soient pas engloutis par le sol. Il demanda alors aux deux autres mage de l'aider tandis que Floche surveiller tout autour, attendant un quelconque repli, qui ne se fera sûrement pas. Le peuple d'Aguératon ne pouvait pas abandonner, et il le montrait en se faisant plus nombreux sur le front...

La situation s'était stabilisé autour de Deimos. Il avait fait placé ses phalanges en un pentagone défensif au centre duquel se trouvait ses officiers et la cavalerie. Les Paladins venaient s'échouer sur ses hommes comme la mer sur un rocher au cours d'une tempête. Mais la sécurité du lieu n'était qu'illusoire, de nombreux javelots striaient les rangs des hommes de Deimos, faisant un carnage parmi les cavaliers placés en hauteur, et donc cibles privilégiés.

Deimos vit arriver les hommes d'Asrya au loin. Il sourit, lui qui avait espéré un renfort, le voilà avec un luron comme seul espoir à court terme. Pourtant Deimos savait qu'il fallait mettre de côté ses petites rancunes de cour et faire front face à l'ennemi commun.

Il demanda un rapport des pertes à un lieutenant placé à sa droite.

-Nous avons perdu 90 hoplites pour le moment monsieur, mais surtout presque 200 cavaliers.

Deimos le remercia d'un coup de tête et apprécia la situation. Il avait perdu peu de fantassins, mais sa charge s'était soldée par un échec ayant entrainé la mort de braves soldats. La situation actuelle n'était pas désespérée, la discipline de ses hommes stoppant momentanément la violence des paladins. Il fallait pourtant prendre une décision.

-Messieurs, il va falloir avancer pour essayer de rejoindre la garde, nous ne pouvons rester là indéfiniment. On reste en position défensive. La pointe du pentagone vers le fleuve pour nous frayer un chemin. Séparez les cavaliers en deux troupes que vous placerez sur les flancs afin de protéger cette pointe. On garde le contact.

L'armée de Deimos commença donc son sanglant chemin à travers les paladins vers les soldats de la garde.

L'impact ne vint jamais.
Muent par leur instinct, les horreurs évitèrent l'impact de l'attaque. Ils décrivirent un arc de cercle pour nous prendre à revers.
Les deux premiers groupes surpris par la manœuvre eurent le temps de s'éloigner et de reprendre de l'altitude pour mieux revenir à l'attaque. Les deux derniers groupes furent pris par derrière immédiatement. Malgré cela leur surnombre permit d'éviter de lourde perte. Chaque griphon défendant chèrement sa vie. Malgrés tout, quatre griphons tombèrent sous les coups de l'ennemi. Le reste des troupes résista, jusqu'à ce que les deux premiers groupes reviennent à l'assaut.
Prit entre les deux, les horreurs devraient se battre jusqu'au bout.

Les Troupes du Capitaine Odrouk poursuivait l'offensive. La bataille s'annonçait longue et sanglante. Les ennemis, de leur nom "Horreurs" étaient bien plus nombreux. C'est le nombre face à la stratégie et l'Ordre. Bien que l'organisation commençait à se fondre sous le poids de la terreur. Certains soldats se préoccupaient plus de leur simple vie que celle des Royaumes Oubliés. Mais c'est ensemble et seulement ensemble qu'Aguératon vaincra. Comme on dit, l'Union fait la Force !

Aguératon a toujours été dévastés par les Guerres et Aguératon sera toujours dévastés par les guerres. Et c'est de là que vient leur force ! A l'usure des conflits et par la transmission du savoir de générations en générations, Aguératon a grandi ! Aujourd'hui, les Royaumes Oubliés renferment bien plus de guerriers qu'on ne peut le penser. Et il est absurde de pouvoir penser que notre Monde peut trembler face à ça ! Cette Horde insignifiante !

Mais pour vaincre, il faut des Hommes. L'ennemi sera tôt ou tard anéantit, mais plus vite se sera fait, mieux se sera. Déjà plusieurs seigneurs ont rejoints les lieux, soutenant la Garde. Et c'est grâce à eux que l'on vaincra. Bien que la guerre ne se jouera pas sur une bataille, chaque bataille est importante et il hors de question de perdre celle-ci. C'est une bataille importante que nous menons là. Et rien que pour le moral des Troupes, nous sommes dans l'obligation de l'emporter !

Le seigneur Archangel Regarda ses compagnons s'élancer au combat. Le vacarme de la bataille était si assourdissant que seule la vue et l'odorat pouvait encore garder ses sens en alerte. Il avança avec son armée directement sur les ennemis, pour la survie de l'armée, pour les seigneurs Shaoran et De Tony. L'armée courrait en direction des ennemis prêt à en découdre. Les deux armées se rentrères dedans dans un fracas digne du tonnerre de Zeus, dieu des dieux de l'Olympe. LA masse armée se battait avec ferveur pour protéger les leurs et pour leur propre survie. Alors qu'un monstre allait s'en prendre à Archangel, un des ses soldats s'interposa pour prendre son attaque. Les seuls mots qu'il prononça furent:

Pour nous seigneur, abattez ces monstruosités.

Le jeune seigneur se fraya un passage jusqu'au milieu de la horde lorsqu'il vit le seigneur De tony au prise avec un immense monstre, il avait l'air d'être un chef ou autre. Il essaya de le rejoindre. IL hurlait en sa direction et se dépêcha d'y arriver. Finalement il se retrouva à sa hauteur, l'épée dégainée.

Mon ami je viens vous aider. Ensemble nous vaincrons. Je ne vous laisserais jamais mourir. Ensemble battons nous pour la liberté et pour que notre histoire perdure.

Il regarda le jeune seigneur De Tony puis fonça vers son ennemi. D'un coup d'épée il le fit reculer

Mon ami allons y

Il se préparait à nouveau à partir à la charge

Il avait esquiver. Heureusement cela m'aurait fait de la peine qu'il meurt si vite. Sa force était incroyable. Aucun être ne m'avait repousser autant. Sauf Asura au réveil peut être ... Non c'est trop horrible comme image ...
Asura au réveil, c'est l'apocalypse, c'est le jugement dernier, le purgatoire ... N'osez même pas imaginer ses cheveux, vous en feriez des cauchemars.

La lame rougissait. Le sang dévoré par le passé était en ébullition, la lame désirait celui de Jyugdall.

Mon sourire s'agrandissait alors que mes yeux dévoraient le monstre du regard.

Cette lame est Sakura ... Béni par les anges et maudit par les démons. Probablement la meilleur arme sur ce champs de bataille face à vous. Ton armure ne te servira à rien... Je te laisse une dernière chance de t'enfouir avec tes troupes... Enfin je te laisse dix minutes d'avance et après je commence ma traque.
T'en pense quoi ?

Je me moquais ouvertement de lui. Je savais qu'il allait refusé. Mais il ne devait pas être rassurer pour autant.

Archangel venait de me rejoindre. Il était prometteur mais le sang de ce démon m'appartenait. C'est à moi de le renvoyer de la ou il vient. Accueillant le nouveau seigneur d'un signe de la tête, je ne lui en dit pas plus.

Avant de mourir veux tu au moins me dire ton nom démon ? J'aime bien connaître le nom de ceux que je vais pourfendre quand ceux ci ont un sang qui sent si bon.

Ma langue se balada sur mes lèvres et mon visage signifiait un futur régal.

Je ne suis pas celui que tu crois ...

Je lança de suite une nouvelle charge, mais cette fois les illusions des chevaliers réapparurent. Guerre et Conquête se lancèrent devant moi et allèrent se fracasser sur le démon. Bien sur il ne subit aucun dégâts mais l'image l'avait surement perturber. J'étais juste derrière eux et j'abattis mon épée à terre. La même technique que contre Mortham le nécromancien...

Floche regarda le seigneur Shaoran... Mmmh un homme de magie pouvait il lui réellement faire confiance à un mage ? La question ne se posait pas si le Seigneur lui faisait confiance alors lui aussi devait le faire.

Paladins de Tonandra ! En formation !

Deux ligne de paladins se formèrent. Les paladins de la première ligne tenaient chacun un énorme bouclier, qui recouvrait la totalité de leur corps. Les paladins de derrière tenaient chacun une énorme claymore. Les pointes des claymores étaient déposées sur les boucliers.

Les lignes se mirent devant les troupes en retrait de Shaoran et attendait le pire.

Jan voyait ses compagnons tomber et ses forces commençaient à faiblir. Il jeta un regard en direction de Aanltey.

Courage mon seigneur... Nous arrivons.

Les troupes d'Archangel étaient arrivées. Un élan d'espoir était revenu.

Continuons le massacre !

Apprenti Nombre de messages : 8 Participation RP : 8 Inscription : 18/03/2009

Les cauchemars ailés ne purent éviter l'assaut concentrique des griffons, mais ils se battraient jusqu'au bout. Lorsque les quatre dernières horreurs aériennes tombèrent, six griffons avaient trépassé avec elles.

...

Au dernier moment, Jyugdall fit un grand bond sur le côté et donna latéralement un violent coup de tranchant dans le dos d'Aanltey, qui eut le réflexe de partir en roulade avant afin que la lame passe au-dessus de sa tête. Continuant sur son élan, le haut commandant pivota sur lui-même pour abattre sa seconde arme sur Achangel, qui se trouvait derrière lui et qui eut le temps de se mettre hors de portée après avoir anticipé le coup.

Ce n'est pas très malin tes illusions petit, elles permettent de savoir comment tu vas attaquer. J'ai senti la soif de sang de ton épée et je sais qui elle a déjà combattu, quelques-uns de mes soldats par exemple et de nombreux malfrats. Mais utilisés contre un adversaire de mon niveau, ces petits effets spéciaux me rendent plus service qu'autre chose.
Je t'ai laissé ta chance nabot, et tu as eu l'audace de te montrer insolent. Je vais devoir te corriger.

Jyugdall se concentra quelques instants et marmonna une courte incantation. Une fumée l'entoura progressivement puis s'agglutina en de nombreuses formes identiques qui se matérialisèrent subitement pour se transformer en une nuée de sabres flottant dans les airs. Le haut commandant prononça encore quelques mots et la plupart des sabres se mirent soudainement à danser à une cadence folle dans une ronde infernale effrénée, formant une tornade houleuse qui souleva Aanltey du sol et le projeta violemment dans les airs. Une fois le seigneur prisonnier au cœur du tourbillon de lames, la violente tornade se mit à parcourir les lignes aguératoniennes, éliminant une quantité d'hommes de plus en plus conséquente.

Hahaha ! Il aura bien du mal à s'extirper de son trou sans aide extérieure ! Dans l'œil de la tornade, on ne risque rien... Si ce n'est que son énergie va être aspirée progressivement pour alimenter le sort jusqu'à épuisement... Et que plus il se débattra, plus le piège se refermera sur lui et malmènera ses alliés. S'il parvient à l'apprendre avant de trépasser, il en sera certainement ravi...

Puis le démon éclata d'un grand rire sanglant qui fit frissonner tous les hommes présents et donna une nouvelle force aux exterminateurs. Enfin Jyugdall se retourna vers Archangel.

A ton tour maintenant...

Un geste, et la douzaine de sabres restants s'abattit sur le malheureux seigneur avec une violente inouïe.

Plus rien à faire en retrait. Tout se passait, comme on pouvait s'y attendre, sur le front. Justement, le Sieur Aanltey avait besoin d'aide. Celui-ci fut prisonnier dans un tornade. Ce chef d'armée ne savait pas ce qui l'attendait. Le vent était la spécialité du Capitaine de la légion blanche. Tout en tenant sa magie sur le sol, il en utilisa également pour aider Aanltey. Il ralentit la tornade tout en essayant de faire un passage pour que son ancien ami puisse sortir. De Tony devait vaincre ce chef de guerre.

Un troisième et dernière action du moment vint alors se présenter. Shaoran créa une main d'air, ce qui eut pour effet de bloquer Jyugdall. Archangel avait une minute à peine pour réagir car trois actions en même temps étaient très difficile à réaliser, sachant qu'il se concentrait sur le sol et la tornade.

Quand cette bataille cessera-t-elle ? Nul ne peut le savoir à ce moment précis mais... l'espoir était toujours là...

Le seigneur Archangel vit les lames de vent se dirigés droit sur lui. A cet instant tout autour de lui semblait figé. Il ne voyait plus que les lames de vent et le funeste sort qui l'attendait. Il était terroriser mais il savait qu'il devait bouger sinon c'est devant la déesse Amaranth qui se retrouverait dans l'heure. N'écoutant que son instinct, comme le lui avait appris Galdrar son maitre d'arme, il sauta sur le côté pour éviter l'assaut magique de son diabolique adversaire. Il roula pour se réceptionner sur le sol rendant grâce a sa déesse pour l'avoir permis d'en réchappé. Après cette prière silencieuse, il sentit une douleur brulante, lancinante, insupportable dans sa jambe droite. Quand il la regarda, il vit qu'elle dégoulinait de sang. Il avait esquivé à moitié cette attaque dévastatrice. Sa jambe avait 6 lacérations dont 2 profondes. Il essaya de se relever et grimaça de douleur en se laissant retomber sur le sol. Il était incapable de bouger. La douleur l'enfièvrait. Son corps était devenu moite et sa vision se brouillait par moment. Des images du passé faisait interférence avec le présent perturbant encore plus sa perception des choses. Il remarqua cependant, le seigneur Shaoran qui se trouvait non loin de lui et qui tentait de ralentir le vent pour essayer de libérer et soulager mon ami Aanltey de Tony. D'une voix blanche il dit au seigneur:

"Sauvez le messire, ce monstre de Jyugdall ne doit pas avoir raison de lui, je vous en conjure."

La douleur était aux limites du supportable. Il arriva malgré tout a se redresser tant bien que mal. Il mit son poids sur sa jambe gauche, laissant pendre celle meurtrie. Il serra son épée dans sa main. Il hurla tel un démon de l'enfer

"Vous allez crever espèce de monstre dégénéré"

Il prit son épée et la lança en direction du général ennemi. Elle se planta dans sa jambe la traversant de part en part. Il chancella puis se redressa la jambe blessé légèrement plus faible. Archangel apostropha Shaoran:

"Vite il est désiquilibré, faites vite quelque chose. Ne laissez pas mourir mon ami."

Il retomba à genoux avant de s'écrouler sur le côté. A peine conscient il ressentait tout de même l'éclat de la bataille et de la souffrance qui règnait en ce lieu trempé du sang des braves qui combattaient pour notre liberté. Il luttait pour ne pas sombrer dans le néant. Il se redressa encore pour montrer à son ennemi qu'il ne renoncerait pas. A moitié relevé, Il fixait le monstre qui souriait de sa machoire aux dents émaciées. Le seigneur Archangel avait le regard d'un homme prêt à mettre sa vie en jeu pour sauver celle des autres.

Les trente arrivèrent vers les ingénieurs d'Eldaines, ils avaient réussi à traverser le champ de bataille sans réellement combattre. Ses trente hommes n'étaient pas de simples soldats s'étaient des magiciens expérimentés. Dès leur plus jeune âges c'est futur mage étaient formés par les aînés pour utiliser la magie. Chaque individu possédaient un pouvoir magique différent, leur pouvoir étaient très impressionnant une fois combinés avec les autres mâges.

Les mages se regroupaient devant les ingénieurs qui étaient en train de bâtir des passerelles pour permettre une traversée facile d'une rive à l'autre. Cette construction pouvait être banale, pourtant elle était importante les ennemis ne devaient pas détruire ces fondations, car si l'est gagner le conflit contre cette horde du chaos le renfort allait traverser le fleuve grâce à ce pont.

Les trente formaient un cercle, les mains liées avec leurs voisins les yeux fermés. Ils commencèrent à se concentrer. Un rideau de feu encerclèrent le regroupement des magiciens. Ce rideau était en réalité une protection magique pour défendre leur corps pendant que leurs esprits naviguaient dans les pensées adverses.

Envahir un esprit était l'art complexe éduqué aux jeunes mages, une fois cette capacité acquise ceci était une arme dangereuse. Instauré la démence dans les songes d'un être était difficile. La magie envahit l'esprit de trente paladins noirs. Les yeux éclatèrent et tombèrent par terre. Les paladins étaient devenus aveugles aucune douleur ne se manifesta. Sans comprendre les cavaliers firent demi-tour et attaquèrent les autres paladins. Ils étaient devenus des pions dirigés par les trente mages ils étaient désormais sous contrôlent et le temps que les autres paladins remarquent une révolte dans leur propre rang les cavaliers aveugle auraient provoqué un grand ravage.

Les soldats de Deimos avaient changés de stratégie une fois libéré ils avaient décidé d'attaqué de front. La meilleur défense est l'attaque ? Ceci n'était pas vraiment important l'attaque frontale permettait de créer une diversion. Les soldats qui avaient aidés les cavaliers de Deimos reculèrent et partirent protéger les archers restés en retrait.

Les vagues de flèches étaient répétés de façon successive et ne laissèrent aucun répit aux adversaires. Mon armée était en marche vers ce chaos. La folie m'avait obligée d'attaquer ? Que pouvait-je bien faire mes neuf cents hommes contre toutes les créatures du mal présentes sur ce champ de bataille ?

Je n'avais plus le temps de réfléchir mon armé était désormais trop avancée. L'arme à la main je commençais à trancher les têtes de mes premiers adversaires. J'étais au milieu du chaos. J'entendis plus que les cris de douleur et d'agonie. Je me battis de toutes mes forces je ne devais pas faiblir nous devons triompher.

Les flèches s'étaient arrêter dès que la charge avait été effectuées. Les archers possèrent leurs arcs et sortit des dagues mais ne prirent pas la direction du massacre. Ils partirent en directions des trente et des ingénieurs pour défendre cette position.

Ces saletés volantes avaient emporté plusieurs griphons dans leur mort. Il restait 14 griphons en état de combattre lorsque la dernière horreur mourut. Androméde relâcha un peu la force de son bouclier, économisant ses forces.

Jetant un regard alentour en reprenant un peu d'altitude, elle repéra enfin Shaoran et ses troupes. Tout prés se tenait le seigneur Aentley face ce qui semblait être un commandant de l'ennemi. Ce fou avait foncé tête baissé, ça lui ressemblait bien... Elle reconnu tout proche également le seigneur Archangel, semblant aller lui prêter main forte. Mais bien avant qu'il n'arrive au contact il se produisit une chose, Aentley fut emporté par un sort dans une sorte de tornade qui commença tout dévaster son passage. Ce qu'elle avait craint s'était produit cet idiot c'était foutu dans le pétrin ! Et cette chose faisait énormément de dégats...

Immédiatement elle envoya d'un signe ses dresseurs harceler les troupes du secteur proche de Shaoran. Elle garda avec elle 3 griphons et fonça vers la tornade magique dans l'espoir sans doute vain de sortir cet andouille de là intact...

Elle pressa sa monture pour rattraper la tornade.
Elle ne voyait qu'un moyen pour atteindre Aentley, et il lui semblait déjà un peu fou... Toutefois aucune autre solution ne lui venait à l'esprit. Tenter d'entrer dans l'œil de la tornade par le haut était proche d'un suicide, mais elle avait peut être une chance de s'en sortir, peut être...

Ca allait lui coûter cher elle le pressentait. Maintenir un bouclier assez puissant pour en pas se faire déchiqueter par le vent allait être bien difficile. Elle devrait guider les griphons à l'aide du pipeau pour économiser ses mouvements. Mais il fallait le sortir de là et ensuite trouver une solution pour arrêter cette tornade dévastatrice. Mais chaque chose en son temps, un problème à la fois.

Apprenti Nombre de messages : 24 Participation RP : 27 Inscription : 05/03/2009

Des deux côtés du fleuve, le combat s'équilibrait. Gênés par l'arrivée de plusieurs renforts Aguératonniens, les Paladins Noirs perdaient peu à peu leur avantage et devaient lutter sur plusieurs fronts. Après avoir éliminé les trente cavaliers devenus fous, ils se lancèrent dans une ultime charge frontale contre les différentes forces de la garde et d'Asrya, Edonia, Melenas et Narius. En revanche, les exterminateurs, subjugués par le talent de leur chef, récupéraient progressivement le terrain perdu malgré les assauts aériens des griffons.

...

Quelques secondes après que l'épée d'Archangel se fut plantée dans la jambe de Jyugdall, celui-ci tomba en poussière puis réapparut subitement juste devant Shaoran en sortant du sol. Avant que celui-ci n'ait eu le temps de faire quoi que ce soit, Jyugdall le saisit par le cou, le souleva du sol et fit passer dans son bras un flux d'énergie maléfique qui paralysa totalement le capitaine.

Pathétique vermine, tu manipules bien le vent, mais seulement le vent. Tu n'as même pas remarqué que je n'étais déjà plus là au moment de lancer ton sort, et tu as attaqué une vague réplique. Tu ne mérites même pas une mort rapide.

Ce disant, le démon projeta brutalement Shaoran au sol, puis la terre se déforma autour de celui-ci pour former des mains de pierre qui immobilisèrent tous ses membres lorsqu'un grand cercle de flammes s'alluma tout autour de lui.

Ton corps va se déshydrater lentement sous l'effet de la chaleur. Tu es cuit... HAHAHAHA !!!!!

Se retournant vers ses autres adversaires, le haut commandant vit qu'Androméde était parvenue à extirper Aanltey de la tornade affaiblie par l'intervention de Shaoran, et qui ne tarda pas à s'essouffler faute de fournisseur d'énergie. Un seul geste de Jyugdall, et tous les sabres qui la composaient se mirent soudainement à virevolter autour du griffon et des deux personnes, les agressant sauvagement.

Qui pensiez-vous affronter, pauvres fous ?! Je suis le Marquis Jyugdall, membre de la Cour Démoniaque et Lieutenant de Notre Prince ! Je ne suis ici que par Sa volonté ! Je n'obéis nullement aux ordres de ce jeune parvenu qui espère devenir Duc ! Et d'ailleurs, il n'est pas question de perdre ici ! Je suis invincible ! Et je vais vous le prouver !!!

Ce disant, le terrifiant démon écarta les bras et fit apparaître un gigantesque portail flamboyant au-dessus du fleuve.

Suffisamment d'hommes sont tombés ici, le sacrifice est accompli !!! Je pourrai bientôt appeler ma garde personnelle en renfort !!! Vous allez tous périr comme les misérables chiens que vous êtes !!!!!

Jyugdall venait d'apparaître devant le Sieur Shaoran. Après que l'elfe fut soulevé et paralysé, le chef d'armée des démons le projeta avec force par terre. Le sol, étant boueux, était plus facile à manier. Jyugdall se pressa alors de prendre l'avantage en immobilisant le Capitaine au sol avec des mains de pierre ainsi qu'un cercle de flamme. Le vent était donc inutile, le chef d'armée des démons avait bien prévu. Le feu se déchaînerait si Shaoran utilisé le vent. Quel élément utiliser ? L'eau aurait été bien efficace mais malheureusement, la chaleur était trop intense et il ne pouvait utiliser ses sorts là.

C'est à ce moment que Shaoran comprit une chose, il n'était pas seul... Un être maléfique résidait en lui depuis quelques temps. Celui qui a rejoint les Explorateurs sans le consentement du Capitaine lui-même. Il remarqua sa présence car celui-ci ne pouvait rester là sans rien faire. Sa vie dans les entrailles de l'elfe serait anéanti si il venait à mourir ici. Il décida alors de sortir de l'ombre, prenant le contrôle de l'Empereur de Kodraf.

Les yeux rouges sang du démon en lui surgirent alors, Shaoran était sous l'emprise de son côté obscur. Son ennemi n'avait pas encore remarqué, l'elfe lui parla alors avec un petit sourire aux lèvres.

Vermine moi ? Tu t'adresses à la mauvaise personne. Tu devrais faire attention à toi misérable. Je vais sortir de ce tas de boue et venir te mettre une raclée. C'est chaud ici...

Tout en restant très calme, le démon contrôlant Shaoran écarta ses bras. Les mains de pierres redevinrent alors poussière. Dans cet état, Shaoran avait une force surhumaine et résisté parfaitement au feu. L'elfe se releva tranquillement sous les yeux du démon en face de lui. Il ne voulait pas perdre trop de temps, il lança donc son point à la figure de son adversaire surpris. Jyugdall fut projeté à quelques mètres de lui. Il se releva alors.

Le monde semblait être irrévocablement plongé dans un chaos titanesque. Les guerriers autrefois ordonnés, étaient à présent éparpillés un peu partout. L'anarchie avait plantée son blason sur cette terre imbibé d'hémoglobine. Les corps macabres des nouveaux défunts s'enchevêtraient les uns sur les autres, bientôt les quelques misérables encore, temporairement valide, n'auraient d'autres choix que d'écraser, sous leurs chausses, les crânes de leurs frères d'armes. Un paysage irrévocablement exécrable se présentait au devant d'Hirad. La vue des ces scènes idylliques pour tout être frappé de folie meurtrière, déplaisait indéniablement au capitaine de l'union. Néanmoins il sentait en lui, un besoin invraisemblable de poursuivre ses obligations, il ne devait fléchir, il ne devait se résoudre...Car il était né sur les terres de Kalys et un Kalysien n'abandonne pas devant l'adversité.

Ses mages eux, persévéraient dans les tâches, qui leurs avaient été incombé. Les particules magiques virevoltaient entoure de la centaine de mages. Elles impliquaient de par leur luminescence, une aura blanchâtre sur la sphère protectrice. Les cieux étaient la source de cette énergie inépuisable, les traits translucide s'incrustait idéologiquement au sein de la boule défensive. Une harmonie parfaite entre la magie divine et les instruments corporels qui s'afféraient à là modeler dans l'unique objectif de l'utiliser selon leurs propres volontés.

Les créatures rampantes s'évacuèrent énergiquement de leurs anciennes demeures, elles se hâtèrent d'accomplir leurs premiers actes de folie. Le commencement de cette manipulation magique, eut pour effet d'anéantir plusieurs rangs ennemis. Ces opposants prirent des airs de désarroi, enfin c'est ce qu'Hirad espéra lors de ses pensées névrosées. Les serpents conçus par la sorcellerie se battirent avec rage et cruauté envers leurs rivaux. Ils semblèrent être conquit d'une euphorie singulière, qui les poussèrent à persécuter d'avantage les créatures démoniaques. Quelques reptiles tombèrent sous les assauts inévitables, donner en commun par la horde ennemie. Néanmoins la domination reptilienne fut incontestable. Leur envergure impressionnantes restreignit irrévocablement la progression rival. Plusieurs être machiavélique furent ingurgités, d'autres subirent l'inévitable empoisonnement par venin, certains périrent par étouffement sous pression du long corps des monstres.Le moment paraissait être opportun afin de se partir en quête de gloire.

Hirad Cœurfroid leva la tête afin de contempler le gigantesque volatile. Ils se regardèrent un instant, ils comprirent tout deux que le temps était venu d'agir. Le roi des sombres-corbeaux s'inclina, dans le but d'encourager le Kalysien à le monter. Une fois cet acte accomplit, le maître mage effectua le même rituel que ses mages protecteurs. Une sphère blanchâtre les encerclèrent, il implora les cieux de poursuivre l'alimentation quotidienne de son système défensif, puis il murmura à l'oreille de l'oiseau, dans un langage approximatif, qu'il était désireux de prendre son premier envol.

La bête ailée courba l'échine, ses pattes se contractèrent, la puissance de sa musculature se concentra à la base de son être. La propulsion fut brève mais intense, ils s'élevèrent dans les cieux, la joie emplit le cœur d'Hirad. Ils effectuèrent un passage devant le regroupement de mage, les sorciers ne relâchèrent pas leurs attentions sur les sortilèges qu'ils étaient en train d'accomplir. Néanmoins le capitaine put observer quelques rictus se dessiner sur le visage de certains. La terre humidifiée ayant été soulevée lors de leur première envolée, retomba paisiblement sur le sol. Un dernier regard, un dernier sourire et ils prirent le chemin d'une vie incertaine.

Peu à peu ils se rapprochèrent de la zone de combat, Hirad débuta sa première incantation. Des mots incompréhensibles furent émanés de par ses cordes vocales. Une voix ténébreuse s'immisça dans une légère brise, emportant ainsi la prononciation de son sortilège aux quatre coins du terrain de guerre. A la suite de cela, un millier de corbeaux lâchèrent instantanément l'emprise qu'ils possédèrent sur la cime des arbres. Le flot noirâtre d'êtres immondes se déplaça dans un ordre parfaitement structuré. Après quelques secondes de vol au dessus du néant, le sombre-nuage recouvrit les cieux pour fondre par la suite sur les premières cibles. Une dizaine de destructeur furent dévoré aisément par la première vague de ces lugubres volatiles.
La Kalysien observa un malheureux ennemi se faire dépouiller de sa chair en putréfaction. Ses globes oculaires furent ôtés de leurs emplacements d'origines. Les nerfs et tendons cédèrent sous les assauts inlassable de ces créatures néfastes. Les entrailles de cet opposant furent à présent exposées à la vue du monde. Et dans un enchaînement diabolique, sans prendre soin d'achever leur proie, ces oiseaux maléfique se hâtèrent de fondre sur une nouvelle cible. Laissant ainsi à l'agonie, l'être en phase de retourner dans son pays d'origine.

Le capitaine de la colonne de mage Kalysienne ainsi que le roi sombre, survolèrent les champs souillés par les nombreux cadavres d'êtres horrifiques ainsi que de nobles guerriers. Ils virent la vague cauchemardesque anéantir plusieurs attroupements d'antagonistes. La victoire sembla à présent inévitable, néanmoins la méfiance fut toujours de rigueur. Le maître de l'université de Kalys prépara un nouveau maléfice. Ses paumes se rejoignirent, sans doute dans l'objectif d'implorer une âme supérieure de venir l'aider à accomplir ce sortilège. Un flux d'onde bleuâtre circula aux alentours de la sphère de protection. Cette nouvelle apparition ressembla à de l'écume planant dans les airs. Ses mains s'écartèrent précipitamment, la magie opéra, la vague de couleur océanique retomba sur les hideuses créatures. L'effet fût immédiat, ils se décomposèrent instantanément, leurs os se brisèrent, leurs épidermes s'effritèrent, leurs hurlement se turent irrévocablement. Leurs âmes lancinantes retournèrent dans les confins des enfers.

Le regards du maître de magie se porta sur une volumineuse tornade, un seigneur d'Agueraton sembla être assaillit par des vents infernaux émergeant d'un sortilège ardu à accomplir. Quand survînt un griffon chevauché par une dame, celle-ci secourut héroïquement le prisonnier temporaire. Hirad contempla l'auteur de la réalisation magique. L'être sembla posséder une impérieuse puissance, un sentiment de force émana de son aura magistralement conséquente. Un attachement soudain lia la créature maléfique au capitaine Kalysien, la cause de ceci fut l'assouvissement d'un besoin d'adversaire incroyablement redoutable.

Hirad partit en quête de gloire, il tenta de s'insérer dans l'esprit machiavélique de l'ennemi afin d'insuffler à celui-ci des images inspirant la crainte, l'effroi et la douleur. Après un longue séance d'inspiration et relaxation sur le sombre-roi. Hirad appliqua cet effort commensurable, l'adhésion fut difficile, mais pas impossible. Les tourments commencèrent à dérivés dans l'esprit de l'antagoniste, celui-ci sembla fléchir sous l'incorporation d'une centaine de scènes horrifiques. Les vagues imagées de tortures, de meurtres, d'actes de barbaries apparurent en continues. Puis vînt les représentations de bonheur, de joie et de contentement. Un flot incessant qui demeura durant quelques secondes, semant à chaque instants un peu plus de désœuvrement, son crâne devînt emplit de folie et d'aberration.

Serait-ce suffisant pour causer sa mort?

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Tandis que les exterminateurs étaient en train de perdre l'avantage à cause des redoutables pouvoirs des magiciens de Kalys, Jyugdall fut surpris par la violente attaque frontale de l'homme qu'il croyait pourtant avoir neutralisé. Puis il sentit une violente agression dans son esprit qu'il mit quelques secondes à repousser. Levant les yeux au ciel, il en vit l'auteur et s'exclama :

Dis-donc toi, l'oiseau de malheur, n'as-tu pas peur de t'aventurer dans l'esprit d'un démon ?! Ne sais-tu pas que ma force mentale est inégalable ?!

Puis regardant Shaoran...

Tu m'impressionnes, petit. J'aurais dû te tuer d'un seul coup. Mais ce n'est pas un démon inférieur qui pourra me vaincre.

Soudain, des gerbes de flammes émanèrent brutalement du portail lorsque des bruits de mécanique infernale et des rugissements graves et rauques perturbèrent la coulée des eaux et firent trembler le sol. Pris d'un cruel et radieux sourire, le haut commandant de la horde du chaos s'exclama :

Vous entendez, les petits ?! Ma terrible armée approche !!! Elle ne fera qu'une bouchée de votre bande de demi-portions !!! La partie est terminée... Je n'ai que trop joué avec vous. Je vais devoir recourir à ma technique suprême !!!!!

Alors qu'il parlait, le sol autour de Jyugdall se déforma et se souleva tout autour de lui pour lui constituer une armure de roches impénétrable. C'est alors qu'il se mit à tourner sur lui-même à une vitesse hallucinante, telle une toupie, non, une hélice, et encore, les imperceptibles mouvements de ses deux gigantesques lames tailladaient l'air dans toutes les directions, et non selon un seul et unique axe de rotation. C'est alors que la sombre masse tournoyante se divisa en trois. Chacune d'elle partit en tourbillonnant dans une direction différente à une vitesse folle. L'une se dirigeait vers Andromède et Aanltey en laissant de grandes traînées de flammes derrière elle. La seconde s'enfonça dans le sol, puis réapparut au bout de quelques secondes sous les pieds de Shaoran dans une terrible explosion de feu. La dernière remonta dans le ciel à la verticale, formant un tourbillon de vent et de flammes et se dirigeant rapidement vers le grand volatile d'Hirad. Jyugdall était entré dans un état folie meurtrière atrocement intense, il n'était plus possible d'établir un quelconque contact mental avec lui. Il ne s'arrêterait pas. Et au milieu de ce redoutable assaut qui causait la perte de nombreux soldats dans les deux camps, comme si cela ne suffisait pas, les trois avatars du seigneur démoniaque se mirent en plus à projeter une pluie de sabres dans tous les sens. La force de Jyugdall était inouïe et il semblait que rien ne pourrait repousser sa charge surpuissante.

Il devait bien y avoir quelque chose qui permettait au démon de conserver le lien d'unicité entre les trois entités distinctes, probablement caché quelque part sous terre. Si l'on regardait attentivement au sol à l'endroit où le haut commandant avait été immobilisé auparavant par la main venteuse de Shaoran, on pouvait voir l'épée d'Archangel briller d'une étrange lueur...

La mort était présente, l'odeur des corps en décomposition m'écoeuraient. La boue m'épuisait. Je n'avais pas le temps de me reposer. Je contrais les attaques et donnais des coups d'estocs. Les adversaires étaient nombreux et tous dangereux.

Les trente cavaliers causaient du ravage et désordonna l'armée adversaire. Ils s'avancèrent librement, l'armé du chaos s'était pas rendu compte de ces soldats qui c'était rebellaient ? Les trente avaient remarqué, que leur stratégie fonctionnait, une fois leur forces reprises ils décidèrent de refaire le même sort. Les mains jointes les unes contre les autres, les trente récitèrent leur rituel d'une voix unique et discrète. Trente petites sphères s'envolèrent dans les cieux et partirent en direction de trente autres cavaliers. Les yeux des paladins éclatèrent avec l'arrivé du flux de magie dans leur propre corps. C'est être étaient maintenant dirigés par les mages.

Les soixante paladins s'étaient rassemblés pour former qu'une seule et unique unité. Ils se bâtèrent à mort contre leux anciens camarades. Ce recrutement forcé était une bonne stratégie pour détruire l'armée adversaire, pourtant elle fatiguait rapidement les mages.

De l'autre côté de la rive le combat semblait être féroce. Mes yeux fixèrent une énorme tornade, ce phénomène était destructeur et bruyant une personne semblait être prise au piège dans ce cyclone. Le ciel était remplit de gryphons et d'un gros corbeau monté par Hirad coeurfroid, qu'est ce qui ne fait pas pour ce faire remarqué celui-là.

Je bloquais juste à temps une dague d'un paladin et répliqua directement en lui tranchant la gorge son sang chaud m'éclaboussa. J'avais désormais d'hémoglobine sur mon armure et sur mon beau visage. Je poussai un cri angoissant pour donner du courage à mes hommes et essayé de terrifier ces affreuses créatures.

Les ingénieurs avaient fini leur construction, ce pont provisoire. Toutes les passerelles étaient désormais liées pour former un seul passage d'une rive à l'autre. Les soixante ingénieurs ne se reposèrent pas ils décidèrent de créer des pièges pour défendre le pont de fortune. Les machines spectrales étaient remplies de différents matériaux que les ingénieurs décidèrent de sortir rapidement. Les ingénieurs ce scindèrent en différents groupes. Un groupe était occupé à couper des longs morceaux de bois dans le but de construire des pieux pour tuer les paladins noirs. Le deuxième groupe créait des machines de guerre catapultes et baliste. Le dernier groupe tracèrent une longue ligne avec plusieurs combustible à une dizaine de mètre du pont.

Les ingénieurs étaient protégé par les anciens archers et les cavaliers qui avaient repoussé l'assaut sur le sir Deimos. Je ne devais plus m'inquiéter de leur sort pour l'instant. Les trente mages commencèrent un nouveau sort.

La magie envahit les corps des morts. C'était un spectacle incroyable, une centaine d'être sans vies marchaient et combattaient avec mon armée. Ces soldats n'avaient plus peur, ils avaient déjà découvert l'enfer, ils ne possédaient plus d'émotion. Les larmes traversèrent leur corps, mais n'avaient aucun résultat ils continuaient de combattre.

Le Shaoran qui subsistait à ce moment ne prêta guère attention au parole de l'ennemi. Par contre, celui-ci mit en œuvre, par la suite, un pouvoir qui avait l'air d'être puissant. On verra bien si il l'est vraiment très prochainement. Une des sombres masse qui tournoyait disparut dans les catacombes du sol pour ensuite refaire face, peu de temps après, sous les pieds de l'elfe. Shaoran sauta en avant pour éviter et après avoir fait une roulade, il se dirigea vers le chef des armée ennemi. Tout en courant aussi vite qu'il le pouvait le sombre Shaoran sauta le plus haut qu'il pouvait pour atteindre Jyugdall. Arrivé près de lui, l'elfe sortit rapidement son épée et pointait en direction du coeur de son adversaire. Était-ce la fin pour son ennemi ?

Pendant ce temps, la légion blanche, accompagnée des troupes des Sieurs Aanltey et Archangel, continuait ses attaques. Parmi eux se trouvait Vadrok, un des chefs de patrouilles de Shaoran. Il demanda à vif voix l'aide d'Aral et Kral, les deux autres chefs de patrouilles. Ils allaitent contenir, avec l'aide d'autres soldats, une masse important des armées adverses. La masse était uniquement ceux qui combattait la légion blanche. Le plan était en place, beaucoup d'ennemis étaient encerclés et d'autres moururent avant cela. Avec tristesse, la légion regardait leurs alliés périrent, priant que leur tour n'arrive pas. Le combat devait cessé à tout prix. Les pertes étaient déjà assez importante, des deux côtés. Aguératon devait en finir avec ses démons. Comment stopper la bataille ? En tuant Jyugdall ou bien pire encore ? Personne ne savait si un autre chef d'armée était présent. Personne n'en avait vu d'autres et espérait qu'il n'y en avait pas.

Mes quelques Hommes combattaient encore et toujours sur le front. En retrait, j’observais la bataille qui continuait à n’en plus finir. Cette bataille est un réel désastre. Combien d’Hommes allaient-ils encore envoyer au suicide ? C’est la question que je me posai quand un émissaire m’interrompit alors que j’admirais la beauté du spectacle qui me faisait face.

- Maître Odrouk,
J’ai eu bruit d’un nouveau renfort de l’ennemi. Et parait-il, leur nouvelle armée serait encore plus grande et puissante ! Nous ne tiendrons plus longtemps et encore moins lorsque leurs renforts arriveront. Jusqu’ici, nous avons eut la vie tranquille mais il se pourrait bien que cela change.

- Merci de ses renseignements précieux. Va rôder comme tu sais le faire et dis moi tout. Je dois être au courant de toutes les données de cette bataille.

Puis il disparut aussitôt.
Je me devais d’agir et vite ! Après quelques secondes de méditation, j’ordonnai à mes deux cavaliers de partir appeler la 7ème Légion. Celle contenant 550 elfes. Mais pas n’importe quels elfes, l’élite ! De par leur organisation irréprochable et leur capacité de vision et de précision impressionnante, les dégâts ennemis sont surprenants. Accompagné d’une petite escorte, je reculais encore plus loin du front. De là-bas, je pourrais voir l'approche de La 7ème Légion, dirigée par Al Marduk. Espérons qu’ils n’arrivent pas trop tard…

Les assaillants n’étaient peut-être pas aussi faibles que je le prétendais. Je suis impatient de voir l’allure de leur toute nouvelle armée !

Un sort ? Je m'étais fait avoir par un stupide sort. La tornade m'emprisonnait, je tenais toujours fermement ma lame mais je ne contrôlais plus aucun de mes mouvements.
Les lames des sabres tournaient autour de moi et certaines s'amusèrent à me crée de vilaines plaies sur le corps. Plaies qui étaient aussitôt refermées grâce à Sakura.

Seulement être suspendu en l'air n'est pas la position que je préfères. Et ma lame était du même avis que moi. Seul, j'étais incapable de m'en sortir.
Le vent ? Un vent contraire ralentissait la tornade. Shaoran et sa maudite capacité à contrôler le vent... Enfin je n'allais pas m'en plaindre maintenant.

Soudain quelque chose agrippa mon bras. Une chose muni de cinq doigts et possédant une sérieuse poigne. Je tourna ma tête pour qui était cette personne qui allait ou me sauver ou m'achever.
Une dame au visage étincelant et d'une beauté irrésistible.

Et comme dans un comte de fée, elle me prit sur son gryphon et m'emmena loin des désastres de ce monde...

Enfin loin, c'était pas le cas. A peine échappé qu'on était à nouveau piéger. Moins dangereux cette fois ou peut être plus, ce maudit démon ne nous lâchait pas.

La lame avait compris, Sakura avait saisi ce qui allait ce passé. Les quatre aussi. Une victoire se fait au prix d'un grand sacrifice.
Je vola rapidement un baisé à Andromède. Dernier geste pour augmenter mon courage. Etait ce de la folie ? Alors qu'une masse énorme de Jyugdall volait vers moi, je sautais.
Je sautais en lançant ma lame. Juste avant ma lame j'entendis une dernière fois Sakura me parler.

L'autre lame... Dans la terre...

Mes seuls mots en guise d'adieu furent :

Protège Asura, Hanna et la maitresse du Gryphon ... Elle le mérite.

Le bond dans le vide était fait. Ma lame n'était plus dans mes mains et volait en direction du Démon majeur.
Une douleur me prit. Quelque chose me transperçait le ventre. Un sabre empalait mon corps et m'avait stopper net dans ma chute en avant pour me retourner. Sakura n'était plus la pour me guérir.

Etait ce la fin ?

Mon corps tomba sur le sol boueux. Dans un bruit sourd. Quelques os se craquèrent ou pire se cassèrent. Je ne savais plus. La douleur était énorme. Cette carcasse que j'étais devenue tomba néanmoins à quelques mètres d'Archangel. Lui même tout prêt de sa lame étincelante.

Ta lame... ! Dans le sol... !

J'écoutais les derniers mots de Sakura. Etait ce cela qu'elle voulait dire ? Etait cette lame qui brillait ? Etait ce ce bon sol ? J'ai crié ces mots par pur réflexe sans trop savoir si ce que je disais était cohérent.

Ses cris furent tirer dans un dernier souffle... Je sombrais désormais dans l'inconscience. C'était la fin de la bataille pour moi.

Mais etait ce la fin de la vie aussi ?

Jan continuait de se battre avec ardeur. Il transperçait encore et toujours ces mêmes monstres. Sa jambes était ouverte. La douleur n'était pourtant pas présente. L'adrénaline de son corps le maintenait debout.

Un peu plus loin devant lui, il vit le corps de son seigneur tombé. Son coeur battait de plus en plus. Aanltey était il encore vit ? Etait il tombé ?

Notre seigneur est tombé ! Allons le récupérer !

Une épée dans un crâne sa fait mal. Les chevaliers de Tonandra avait désormais rage de sauver leur seigneur et se dirigèrent ensemble vers son point de chute.

Agonisant sur le sol, le seigneur Archangel venait d'assister impuissant au sauvetage manqué de dame Andromède et au réveil d'une entité qui possédait le corps de sire Shaoran. Le général ennemi gonflait en puissance de seconde en seconde, contrant tout les assauts de Shaoran. Tout à coup, un portail apparu et des gerbes de flammes commençait à l'entourer. Jyugdall venait de se constituer une armure invincible et de séparer en trois parties distinctes. Alors que ses compagnons luttaient contre la mort et mille dangers, Archangel était toujours cloué au sol. La douleur s'était un peu atténuée mais elle était omniprésente. Il regardait avec effroi ce qui se passait autour de lui. La peur envahissait son corps et le désespoir également. Allaient-ils en réchapper tous ensemble? Il savait que lui vivant il ne laisserait pas ses compagnons d'armes mourir quitte à sacrifier la sienne. Regardant ce qui allait se passer, il remarqua quelque chose d'assez étrange que personne ne semblait avoir remarqué: son épée brillait étrangement. Elle était à terre, juste à l'endroit où celle-ci avait pénétré la jambe du monstre avant qu'il ne disparaisse pour réapparaître devant le seigneur Shaoran. Regardant attentivement le mouvement de son ennemi, il entreprit de ramper lentement jusqu'à elle.

Progressivement il se rapprochait de sa lame, en prenant garde de ne pas se belsser plus qu'il ne l'était déjà. Le temps qui s'écoulait autour de lui était d'une invariabilité éffrayante. Tantôt il semblait suspendu et tantôt il s'accélérait. Continuant sa peinible avancée il arrivée à portée de sa lame. Elle était toujours aussi belle que le jour où son père la lui avait offerte. Suite à un bruit étouffé et aux vibrations du sol, il releva la tête pour découvrir que le seingeur De Tony venait de tomber par terre. Tenant sa lame en main il venait de lui hurler quelque chose:

Ta lame.... Dans le sol.....

Je tendis la main et sais mon épée. Je remarquais alors que ce n'était pas l'épée en elle même qui brillait, mais une sorte de pierre de couleur vive. Elle resortait légèrement de la terre. C'est alors que les paroles du seigneur De Tony prirent leur sens. Il se redressa lentement avec l'aide de son épée. Une fois debout il souleva sa fidèle lame non sans penser aux souvenirs qu'elle lui évoquait, puis la plongea dans la pierre en criant:

"déesse Amaranth, père, protèger moi"

Au choc du métal su la pierre, celle-ci commença à se fendre. Il répéta son geste jusqu'à ce que la gemme se brise. Une fois brisée en mille morceaux, il sentit la terre vibrer, elle grondait tel la mer rugissante se jetant sur les récifs. Une onde de choc parcourra son corps puis se propagea par le sol. Une lumière aveuglante apparu puis disparu aussitôt. Quand il regarda à l'emplacement de la pierre, elle avait disparue. Son regard se posa ensuite autour de lui pour voir ses compagnons dans un triste état. Il retomba sur le sol dans un état de semi conscience.

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Jyugdall poursuivait toujours sa charge de mort dans une danse endiablée. Le capitaine Shaoran tenta une fois de plus de s'opposer à lui, mais il fut brutalement projeté en arrière par la puissance rotative de l'attaque. Alors que le démon allait l'achever, un autre de ses avatars fut, contre toute attente, traversé par la lame rouge d'Aanltey. L'insolent avait sans doute pensé que cela suffirait à vaincre un Marquis infernal, mais il n'en était rien, et à présent l'épée rouge sang était à lui. Mais à peine quelques secondes plus tard, le seigneur Archangel trouva dans le sol la gemme d'âme qui permettait à Jyugdall de se régénérer et la détruisit en quelques instants. En temps normal, cela aurait simplement contraint le haut commandant à retrouver une seule et unique enveloppe corporelle. Mais à présent que l'arme du sire Aanltey était profondément enfoncée dans l'armure de l'une de ses répliques, la chute de la protection magique du démon libéra en lui toute la puissance mystique de la lame, la transmettant à ses deux autres copies. Envahi par le redoutable flux annihilateur d'anges et de démons, Jyugdall retrouva subitement forme unique et s'arrêta dans sa course l'épée en travers du corps. Dévoré par un brasier rouge sang, il fut anéanti en poussant un terrible cri d'agonie qui brûla les oreilles de tous les spectateurs de la scène. Une puissante onde de choc circulaire s'échappa subitement de sa carcasse et réduisit en poussière tous les exterminateurs survivants, au moment même où la porte infernale se refermait aussi rapidement qu'elle était apparue. Plus aucun démon ne se tenait encore debout sur le front Est.

A la vue de cette tragédie, les Paladins Noirs, qui étaient déjà en grande perte de terrain face à la vaillante résistance aguératonienne, paniquèrent. Rompant les rangs, il se précipitèrent dans le fleuve inondé dans le fol espoir de retourner à Ombreska. Certains furent tués avant de l'atteindre ou bien en tentant de s'échapper ensuite, mais la plupart furent emportés par le courant. Cependant, quelques dizaines d'entre eux parvinrent à s'enfuir au grand galop par le Sud-Est en direction des Terres Inconnues.

La bataille était terminée.

Shaoran venait de se relever mais, contre toute attente, le combat avait enfin pris fin. Il ne restait que les alliés sur le front. Le Sieur Aanltey était là, par terre, agonisant. À ce moment-là, où le regarde de l'elfe se posa sur son ancien ami, il redevint lui-même. Il demanda alors d'une puissante voix à ses deux mages.

Allez-y, venait aider le Sieur De Tony ! On doit impérativement le sauver !

Il s'adressa, après cela, au reste de ses armées.

Aidez tous les soldats d'Aguératon, sans exception ! Nous devons sauver un maximum de personne !

Le Capitaine Shaoran était revenu. Il avait recouvré tous ses esprits et il essayait tant bien que mal à se maintenir debout. Quand un esprit maléfique prendre le contrôle de son corps, la fatigue surgit après cela. Certains lui proposèrent leur aide mais, il refusa, les forces militaires d'Aguératon étaient plus importants que lui. Il allait se débrouiller.

Cette fois-ci, Shaoran sut qu'il avait un être maléfique en lui, il savait qu'il devait s'en défaire au plus vite. Mais le moment était mal choisi... Il se repose un moment et aida ensuite ses hommes à secourir les blessés. Après quoi, il s'en irait, il devait rejoindre le nouveau monde au plus vite, son peuple et les autres insulaires avaient besoin de lui. L'Empereur de Kodraf se devait d'être auprès des siens. Après un long moment d'entraide, certains hommes de la légion blanche proposa à Shaoran de le suivre sur l'île. Il accepta alors et ils se rendirent aussitôt en direction du nouveau monde. Le combat n'était malheureusement pas encore fini pour lui. Une nouvelle bataille s'annonçait...

Le seigneur avait réussi à rampé jusqu'à son ami, le seigneur Aanltey de Tony. Le regardant inerte sur le sol, il senti la nausée lui venir. Etait-il mort ? Il prononça quelque parole inaudible puis regarda à nouveau le corps de son ami. Les larmes coulaient sur ses joue tant la peine de le voir dans ce triste était était grande.

"Déesse, sauvez le je vous en conjure"

A peine ces mots prononcés, il s'effondra et tomba dans l'inconscience. Ils avaient gagné la guerre, Lui et son ami étaient côte à côte, deux héros semblant dormir sous la lune scintillante

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