Tournoi pour un baiser

Androméde ressentit une vague de haine ricocher sur ses défenses mentales, toujours aux aguets, son esprit ne pouvait faire autrement que capter les ondes de haine provenant du seigneur qui approchait. Elle se tendit, immédiatement sur la défensive. Hors de question qu'il laisse libre cours à sa violence ici chez elle. Elle n'était pas l'objet de cette profonde aversion, mais tenait à ce que ses invités reparte entier. Elle avait d'ailleurs pour ce faire donné l'ordre à plusieurs de ces gens de rester discret mais attentif. Au moindre débordement, ils avaient ordre d'intervenir. Réparti à la fois dans l'arène et dans les alentours, Androméde espérait qu'ils n'auraient pas besoin d'intervenir.
Elle riva ses yeux sur le sieur en approche, prête à intervenir quand la sensation faibli soudain, il semblait avoir renoncé à accomplir un meurtre sur le champ. Elle prit note de le faire surveiller plus spécifiquement et se détendit.

Le regard froid il se présenta :

- "Bien le bonjour à vous, Mesdames. Je me présente, Elhandil d'Asternel, Explorateur de ces Terres. Je suis heureux d'être ici parmi vous, et de me joindre à ce tournoi, qui est ma foi fort intéressant de part les seigneurs rassemblés, ainsi que des Dames sublimes qui y sont rassemblées."

"Dames sublime" comme le terme parait ironique quand on sait qu'il a des envie de meurtre quand il voit l'une d'entre elles.

Il enchaîna :
- "Vous devez être Dame Andromède, j'ai entendu parler de vous, et ce qu'en bien, je vous rassure.
Votre idée était brillante, ce tournoi est parfait pour les mœurs ainsi que pour la forme.
Quant à vous, Dames dont j'ignore le nom, sachez que je suis heureux de faire votre connaissance."

Son sourire n'atteignit pas ses yeux quand elle lui répondit aimablement :

- "C'est bien moi en effet, enchantée de faire votre connaissance.
Je vous présente dame Lirna et dame Nihintxa Etchegarya. Vous semblez déjà connaître dame Elenna...
Je porterait une attention toute particulière à vos prouesses au combat." Lui dit-elle avec un regard pénétrant.

Elle aperçut Zeas, son supérieur direct, faire son entrée dans l'arène. A son oeil exercée, il cachait mal sa précipitation à rejoindre la belle Nyx. La saluant pour la forme il tourna immédiatement son attention vers la nymphe.
Ces temps-ci, le sieur Zeas ressemblait fort à jeune écolier amoureux. Un spectacle réjouissant qui la fit sourire.
Au bout d'un instant, l'air très sérieux, il entreprit un discourt. Sans rapport avec le tournoi, mais qui traînait à en venir au fait... Tant et si bien qu'il s'était interrompu semblant méditer sur la manière d'aborder les choses. L'annonce serait sans doute importante pour qu'il choisisse avec tant de soin ses mots.

Commençant à trouver le temps long, elle l'interrompit un moment.
D'une voix forte, porté par un filament de magie pour que toute l'arène entende, elle annonça :

- " A vous tous qui êtes venus voir ou participer au tournoi j'annonce que les duels commenceront demain matin. Le Sultant Ostros et le seigneur Mstislav Kolenski seront les premiers à s'opposer en duel... Ce qui laisse à chacun d'entre vous le temps de s'installer et de se reposer."

Ensuite viendra le tour des seigneurs Ehlandil et Arakasï de s'affronter sur le sol de l'arène.

L'annonce eut pour effet de donner matière à discutions aux personnes présentes, chacunes y allant de son pronostique et exprimant sa joie que le tournoi commence enfin. Les gradins public bourdonnaient.

Androméde se désintéressa d'eux pour se tourner vers l'un de ses deux jeunes coursiers et l'envoya prévenir les seigneurs non présent dans l'arène. Se penchant vers le deuxième elle lui murmura également un ordre de mission. Les deux partirent s'acquitter de leur tache respective.

Le jeune serviteur du sultan Ostros était de retour, accompagné d'une magnifique dame dont les curieux vêtements attiraient le regard.

- "Ma Dame, je vous présente, Dame Echarisna."

Cette dernière fit une révérence.

- "Mes respects, Dame Andromède. Si vous l'acceptez, le jeune garçon ici présent et moi-même vous guideront jusqu'au campement de notre Sultan. Et ce quand l'envie vous prendra."

- "Enchantée de faire votre connaissance Dame Echarisna. Vous pourrez bientôt me guider jusqu'à votre maître. Je me pose toutefois une question : une dame de votre prestance a-t-elle un statut particulier auprès du sultan Ostros ?" Demanda Androméde avec sérieux. Je vous présente toutes mes excuses si ma question vous paraît déplacée.

Asseyez-vous donc parmi nous en m'attendant, ajouta-elle en désignant de la main un coussin, l'invitant du geste à s'asseoir.

A ce moment là elle reconnu la voix du seigneur Archangel. Il se tenait le genou ployé devant elle:

"Dame Andromède, par ma présence je confirme ma participation à ce tournoi. Sachez que je me battrais pour vous et pour vous ravir ce baiser. "

Elle avait fait sa rencontre sur un champ de bataille où il avait bien failli perdre la vie après avoir vaincu l'ennemi. Sa tentative pour le garder en vie avait provoqué un raz de marrée de souvenir tel qu'elle se sentait proche de lui sans même se connaître vraiment. Il fut sauvé par l'activation involontaire d'un puissant sortilège de soin.
Ravi de le revoir et surprise de sa motivation à décrocher un de ses baiser, elle lui sourit.

"Tiens dame Arwelle n'est pas encore là ? Je devais également me battre pour elle. Enfin je le lui dirais à son arrivée en attendant Dame Andromède, garder les yeux rivés sur ma lame car pour vous elle vaincra mes ennemis quel qu'il soit."

- "Il faudra vous dépasser pour obtenir mon baiser, je vous surveillerez de près, soyez-en sûr."
Ainsi il se battrait également pour Dame Arwelle. Il avait de la chance Androméde connaissait suffisamment la Dame pour ne pas en être jalouse et savoir sourire de leur futur concurrence. Son sourire illumina un instant son visage puis redevint neutre lorsque Archangel se retira.

Apprenti Nombre de messages : 70 Participation RP : 16 Inscription : 31/07/2009

L'arrivée de Sieur Mstislav Kolenski et de sa clique, au milieu des animations et esbroufes bruyantes qui ont rituellement lieu avant tout tournoi, passa presque inaperçue. Descendant de son cheval et intimant à tes mercenaires de faire de même, il confia la garde de ses hommes et chevaux à l'un de ses plus fidèles compagnons, qui s'empressa de cracher des ordres à ses confrères.

Mstislav observa sa tenue: couvert de sable séché et de sueur comme il l'était actuellement, il ne ferait pas bonne figure une fois dans l'arène.
Hors de question donc de rester affublé de la sorte. Il héla l'un de ses hommes et celui-ci se dépêcha de détacher du dos d'un des chevaux un coffre lourd. Il du demander de l'aide à l'un de ses subordonnés afin d'amener la malle jusqu'à Mstislav.
Le seigneur déchu se chargea alors de sélectionner dans le coffre la tenue qui ferait le plus sensation: une cape rouge surpiqué de fil d'or. Probablement pas le plus pratique en combat, mais s'il lui arrivait de tomber face à l'adversité, ce serait avec panache!
Il s’empara également de chaussures légères adaptées aux déplacements rapides et autres pas de côté parfois nécessaires pour feinter l’adversaire au combat. Quant au reste de sa tenue, ce qu’il portait sur le dos suffirait largement.
Il se défit ainsi de sa veste et de ses chaussures usées, enfilant sa tenue d’apparat, lorsqu’il lui sembla entendre son nom de la bouche d’une Dame probablement chargée de l’organisation suivit de celui du sultan Ostros.

« Parfait. se dit-il, Le matou semble s’être déjà chargé de mon inscription. Inutile donc de lire les longs et déplaisants règlements ! »

Un combat à la loyal, c’est tout ce qui lui importait, ainsi que la récompense, même s’il ne savait pas ce qu’elle était. Une médaille ? Une somme d’argent ? Peut importait, pourvu que ce soit de l’or !

Un carrosse frappé d'un chêne sable sur fond gueule arriva à vive allure et s'arrêta devant l'aire sur laquelle se déroulerait le tournoi. Un laquais en déscendit et ouvrit une porte d'où sortit le fantôme d'une elfe plutôt mignone. Tous ceux qui traînent à la taverne de la capitale purent reconnaitre Neydrinella dans son éternelle robe de deuil. Elle se dirigea vers Androméde aussitôt, arrivée à sa hauteur, elle lui fit une somptueuse révérence.

"Bien le bonjour noble demoiselle, je suis Neydrinella, régente de Bois Fleuris. Je viens m'enquérir des raison de ce tournoi. Je vous serez grès de m'entretenir sur ses tenants et aboutissants. Et si j'en juge la cause noble je participerais volontier à la remise des prix"

Echarisna adressa un doux sourire à Dame Andromède lorsqu'elle entendit sa réponse. Prenant le temps de bien choisir ses mots, elle observa la foule rassemblée et surtout les nombreux seigneurs qui étaient venus se battre pour le simple contact charnel de deux lèvres.

« Ma Dame, votre question n'est en aucun cas déplacée, plaisante par le sens que l'on peut donner à celle-ci, mais je n'y voit nulle indiscrétion de votre part. » Répondant à l'invitation par l'affirmative, elle prit place sur le coussin désigné avant de poursuivre.

« Mon statut principal auprès du Sultan Ostros n'est autre que celui que j'accomplis en ce moment envers votre personne. Je suis responsable du bien-être et de la protection de ses invités, donc de votre personne en ce jour et ce jusqu'à ce que son invitation soit levée. »
Croisant les jambes, elle poursuivit.

« Il m'arrive aussi, régulièrement, de jouer les traductrices pour lui, il existe encore certaines langues qu'il ne maitrise pas. Pour le reste, je n'ai aucune de ces fonctions que les esprits un peu étriqués et mal placés semblent vouloir me donner. Et ce pour deux raisons : je ne l'accepterai pas et surtout il le refuserai catégoriquement. »

Apercevant Joril qui se tenait, encore, debout devant toutes les Dames, elle s'adressa à lui :

« Mon cher Joril, retourne voir notre bon Sultan, tu pourras l'aider dans ses préparatifs et l'accompagner devant l'arène. »

Il s'exécuta sans un mot et disparut rapidement dans la foule.

Se tournant à nouveau vers Andromède, Echarisna conclut avec un léger haussement d'épaule:

« J'espère avoir répondu clairement à votre interrogation. »

************ *

Alors que les noms des premiers duellistes avaient été annoncé dans l'arène, Ostros se tenait devant la tente, attendant que l'une ou l'autre de ses invité(e)s arrive. Le temps s'écoulant, les événements montrèrent que ce ne devait être aucun de ses deux invités, il s'agissait d'un messager au couleur de l'hôtesse des lieux.

Ce dernier lui indiqua qu'il était attendu dès le lendemain matin pour venir affronter Mistslav Kolenski. Ostros sourit et congédia le messager en le remerciant.

*Ainsi je vais affronter mon vieil ennemi dans l'arène... *

Rentrant dans la tente, il prit une dernière tasse de thé avant d'aller se reposer. Il pénétrait déjà dans les terres oniriques lorsque Joril arriva...

************ *

Se réveillant avant l'aube, le Sultan Ostros enfila sa tenue et usant des nombreuses sangles, la réorganisa pour disposer de plus de liberté lors du duel. Reij'Ik, Urkal et Joril se tenait déjà prêt.

« Vous ne dormez jamais messieurs? » demanda-t-il avec un grand sourire.

« C'est vous qui dormez beaucoup trop mon Sultan » répliqua Joril sans attendre.
Ostros s'esclaffa, pinçant la joue d'une jeune garçon au passage, il prit la route de l'arène. Les trois Protecteurs sur ses talons, il fit durer le chemin, l'aube se levait à peine et nul n'était pressé.

Aux portes de l'enceinte qui abriterait le duel, il indiqua à ses gardiens qu'il poursuivrait seul désormais.

Il entra dans l'arène et...

Elhandil salua chacunes des dames présentes, après que dame Andromède les aie présentés. Puis elle lui lança un regard pénétrant tout en lui disant qu'elle regardait ses prouesses au combat ? Une approche, non, plutôt une fine remarque, comme pour lui dire qu'elle avit perçu, et n'aimait pas, l'attitude qu'il avait avec la denommée Elenna.
Puis Andromède annonça les duels, enfin les deux premiers. Il allait combattre Arakasï, un seigneur elfe qu'il avait déjà vu et avec qui il avait élaborer des stratégie pour le combat de l'insurréction de l'Ile. Bref, c'était lui son adversaire. Tant mieux. Leur duel commençerait dans deux jours, demain, c'était Ostros et Mstislav, ses deux collègues explorateurs... Ainis, cela commençait.
Il salua les dames, et s'en fut à sa tente, dormir, et être en forme pour observer le duel des deux explos..

Apprenti Nombre de messages : 65 Participation RP : 16 Inscription : 12/05/2009

C'était un rituel auquel il n'échapperait jamais quelque soit la circonstance.

Dans le noir se dessinait une silhouette, elle se tenait fièrement agenouillée sur les dalles lisses et froides de la pièce lugubre accueillant sa minutieuse préparation au combat, à son côté figurant une statuette d'une femme avenante, la main tendue vers l'avant. Et l'être perdu dans sa contemplation, comme hypnotisé, semblait la désirer de toute son âme, y concentrer toute son attention, lui consacrer sa vie et chacune de ses fibres. Paupières closes, une amulette entre les mains qu'il baisota par instants, il soufflait, sussurait, fredonnant sa chanson apprise par coeur dans l'atmosphère pesante et le silence écrasant.

... Ni les déchus, ni les hérétiques ne pourront briser ce bouclier de lumière que tu as imposé à mon esprit, grâce à toi salutairement vindicatif face à leur méfaits. Je suis ainsi protégé de leur vices ou de leur folies et puis m'arroger le droit d'offrir à ton bras l'épée vengeresse qu'il fallait tant munir à tes lèvres indignées devant tant de violences, à travers mes pensées sans concessions et mes actes convaincus. Lumya, donnes moi la force de vaincre.

Area indi naïahyel.

Ses mots se tarrirent enfin, un frisson électrisant ses épaules puis son cou. Les souvenirs le submergèrent un instant, tourbillonnèrent puis s'évaporèrent. Une énième fois, comme après chaque prière assimilable à de la magie pure enchanteresse, il réussissait à dissiper ses sentiments blessés, à renier ce qu'il ressentait de souffrance depuis tant d'années. Il était prêt. Imperceptible, un sourire s'esquissa sur son visage mince tandis qu'il disposait de nouveau autour de son cou, presque avec amour, son amulette que peu d'entre les hommes avaient un jour aperçus.

Il ouvrit enfin les yeux. Deux pupilles d'un percant acéré, aux cadrants plissés et d'une couleur nâcre s'y découvrirent, telle deux flocons d'argent d'une froideur et d'une fierté rare, et qui échappaient à la posture sur l'instant soumise, vision rare et contrastée de l'Elfe agenouillé devant une statuette. Son regard d'acier, insaisissable et implacable s'ouvrait de nouveau brutalement sur l'univers qui l'entourait.

C'était un elfe nu et pâle, cerné d'ombre et vêtu pour le reste de ses longs cheveux nacres enmêlés et de cette étrange lumière blanche, son aura, qui ne le quittait jamais et sans laquelle rien ne serait vraisemblable en lui. Une multitude de fines cicatrices parsemaient sa peau albe, si pâle que la lumière tant manquante alentour, y paraissait entièrement contenue dedans. Jund Arakasï, grand participant de ce tournoi. Il attendait son heure qu'il savait approcher d'une remarquable célérité, faisant qu'il se décide à prendre les dispositions qui s'imposaient. La confiance peu à peu l'engloutissait, déjà qu'il était noyé dans l'assurance d'y parvenir alors qu'aujourd'hui marquait pour lui le début d'une nouvelle manche, ouvrant à de nouvelles portes qui elles-mêmes amèneraient à d'autres horizons inexplorées.

Sans sourciller et sans mot dire, il se releva et se décida enfin à se vêtir et s'armer dans l'une des salles obscures de l'arène dans laquelle il avait fait entreposé par ses hommes tous ses effets. A leur pieds traînait son fidèle compagnon, qui l'oeil rougeoyant et malicieux, l'observait et le dévisageait sereinement depuis, silencieusement et sans un seul soupir, sans un seul mouvement, pas même furtif, comme s'il n'avait jamais été présent.

Paré pour le combat, Arakasï entama sa marche et déclara froidement sans un regard vers celui-ci, lequel il dépassait :

On y va Neige Ardente, l'orage gronde et n'attend plus que nous pour déverser sa colère.

Dame Andromède, Vercingétorix, attendez moi, j'arrive. promit-il en s'engouffrant dans le couloir lugubre qui aboutirait à son extrémité jusqu'à la lumière d'ou surgirait son adversaire.

Apprenti Nombre de messages : 22 Participation RP : 4 Inscription : 20/07/2009

L'heure du combat était enfin arrivée. Cet instant que le brave guerrier spiritas attendait depuis son arrivée dans la capitale, lui qui n'avait jamais quitté ses terres du Northland, qui avait voyagé seul, laissant son royaume et son peuple à un simple régent. Il avait l'impression d'avoir abandonner son peuple et ses terres. Le choix avait été cornélien mais après des nuits sans sommeil, il avait décidé de répondre affirmativement à la missive de dame Andromède. Cette jeune femme l'obsédait tant. Il avait fait beaucoup de sacrifices pour elle, mais il était sûr qu'elle en valait la peine.

Maintenant le seigneur Vercingétorix était seul, dans un couloir de l'arène, il était confiant, prêt à donner le maximum, il défendrait chèrement sa peau, pour son honneur tout d'abord car il était avant tout un seigneur de caractère et orgueilleux, pour sa guilde l'Infinitum Spiritas qui représentait beaucoup de chose pour lui,il pensait fort à tous ses amis Zeas, Tolk, Thora, Hawkless et tous les autres restés dasn la cité spiritas, pour Dame Andromède , la belle qui le fascinait tant et qui galvanisait ses forces et pour son advsersaire du jour, le seigneur Arakasï. Il espérait que le combat soit beau, noble, qu'il se joue sans tricherie, avec respect.

Les bruits, provenant de l'arène arrivé jusq'aux oreilles de notre fier guerrier, il plaça son heaume doré sur son visage, prenant soin de mettre ses longs cheveux blonds derrière lui pour ne pas être géné au moment du combat. Il passa sa main sur son visage. La sensation du picotement lorsqu'il la frolait le détendait, il prit son épée forgé par son ami Hildevert, un nain réputé du grand nord et traversa le couloir, le regard fier, droit, il regardait devant, les dents serrées, il était prêt, le combat était imminent, il entendait les spectateurs hurlaient, il allait être à la hauteur, pour lui, pour elle... Il entrait dans l'arêne majestueusmeent, des dizaines trompettes sonnaient l'arrivée officielle du grand guerrier spiritas, le tout dans un vacarme ahurissant

Apprenti Nombre de messages : 56 Participation RP : 2 Inscription : 14/06/2008

Rolas arrivait en vue du royaume d'Andromède sur la demi lieu qui le séparait de l'entrée de la vaste demeure, il se remémora l'étrange missive qu'il avait reçue. Signé de la main de sa charmante supérieure Andromède, il y était question de la participation de Rolas à un tournoi pour un baisé. Si de prime abord, il fut pris de panique par le mot "tournoi", la douce évocation d'un baiser le laissa songeur:
"Si le baisé baveux aux effluves de tabac et d'alcool d’une fille de joie me procure un si grand bien être (Il commença à sourire bêtement à l'évocation de ce souvenir), alors le baisé d'une Dame de bonne famille aux lèvres charnues et aussi rose que le bout d'un gland doit être... Et puis après le baisé? Peut être que?"
Enfin bref, il avait fini par venir mais redoutait de plus en plus le tournoi. Et s'il y avait vraiment du monde? Et s'il y avait autre chose que des gueux ne sachant pas manier l'épée? S'il devait vraiment combattre? Toutes ces questions le hantaient, il détestait se battre autant que de recevoir des coups: ce qui l'un dans l'autre, revenait au même...
De toute façon c’était trop tard, il arrivait.

Après avoir laissé son cheval au garçon d'écurie, Rolas avait suivit le serviteur jusqu'à la "garden party". Sur le chemin il prit soin de réajuster sa tenue, ce qui n'eut pas beaucoup d'effet sur sa présentation puisque ayant dormi habillé, sa tunique était toute plissée.
"Bah, cela a deux avantages : ça cache les tâches de mes récentes chutes... Saleté d'alcool... et cela reste assorti à mon visage fraîchement pas rasé" Pensa-t-il plein d’optimisme.

C'est alors qu'il déboucha dans ce qu'il appellerait plus tard le guêpier :
Des seigneurs! Partout ! Pleins de seigneurs surentraînés, suréquipés et sur motivés! Il jeta un regard sur sa gauche et vit quelques jeunes hommes dans la force de l'âge en train de rivaliser d'adresse à grand renfort de moulinets parfois si rapide qu'on aurait cru par moment qu'ils tenaient un écu métallique au lieu d’une épée.
Sur sa droite, il découvrit les plus belles femmes qui ne lui fut jamais donné de voir! Elles bavardaient, l’air guillerette, répondant poliment aux hommes venu les saluer et feignant parfois un ennui profond. Elles étaient comme des reines daignant sortir à la vue de leurs sujets. Il reconnu dame Andromède, Dame Arwelle et Une autre qu'il avait déjà entre aperçu dans la taverne... « Bizarre! » Se dit Rolas. "La tavernière n'est pas venue avec sa jumelle aujourd’hui ?" Mais il détourna vite les yeux : Une meute de fauves sanguinaires, mélange de seigneurs en mal d’amour et de jeunes en quête de gloire, semblaient tourner autour des donzelles et l'un de ces hommes croisa le regard de Rolas... Un regard de tueur! Le genre de regard qui vous glace jusqu'a la moelle! Mais dans quel guêpier c'était il fourré? Comment ferait-il si jamais quelqu'un le provoquait en duel? Certes Rolas connaissait le maniement des armes mais uniquement en théorie! Il n'avait jamais eu le physique suffisamment développé ni l'adresse nécessaire pour être une fine lame.
Il fallait qu'il échappe à cette situation dans laquelle il s'était piégé par convoitise charnelle. En plus cet idiot de serviteur n'aidait en rien, il l'emmenait droit dans les arènes où un homme aux aguets semblait attendre son adversaire, Rolas le reconnu : C'était un de ces infinitum cretinus, celui ayant un nom du genre héro, une sale race ces gens là! Il était temps de penser à un schéma de repli tactique. Déjà que Rolas voulait éviter de se retrouver à combattre, si en plus il devait affronter un de ces arriérés, arrogants mais néanmoins balaise de Spiritas, ce serait un moment fort déplaisant! Aucune pouliche au monde ne mérite ça!
Il s'adressa donc au serviteur:

-Merci bien mon brave, mais je dois retournera mon cheval. J'y ai oublié mon épée.

L'homme lança un regard en biais sur le fourreau qui dépassait de sa hanche. Rolas ayant surpris les yeux de l’homme, il s'empressa de répondre à ce regard accusateur sur un ton moins courtois:

-Et bien oui! Ça c'est une épée pour la bataille, les boucheries, pour tailler du gueux! Vous ne croyez tout de même pas que je risquerai de souiller l'intégrité d'un seigneur avec une telle lame? Diable non! Pour trancher du seigneur, il faut du bonne acier, finement ciselé et serti de pierres précieuses!

Puis se rendant compte du burlesque de la situation (un seigneur rendant des comptes à un serviteur) il le congédia sans ménagement:
-Maintenant laisse moi et va rejoindre la racaille de ton espèce!Le serviteur s’éloigna visiblement habitué a ce genre de paroles.

«Je vous jure, vraiment dur de trouver du personnel digne de ce nom en ce moment! Bon, maintenant je m'en tiens à mes trois mots d'or: Cheval, sortie et discrétion. La règle de trois est toujours la solution ! » Se dit il en repensant à son apparition a la cours du doux.

Rolas se dirigea nonchalamment vers les talus qui bordaient le jardins, si personne n'avait fait attention a lui il pouvait encore s'en tirer sans que rien ne se sache.

Apprenti Nombre de messages : 66 Participation RP : 13 Inscription : 26/01/2009

Un carrosse approchait au loin, lancé sur une petite route de latérite, il semblait poursuivit par la mort. Deux vifs chevaux tractaient ce dernier. Au bout de cette route, se trouvait l'arène où se passait le tournoi organisé par Andromède. Une vingtaine de minutes plus tard, la voiture earrivait à la fin de son voyage, signifiant l'arrivée à l'arène.
Des gardes s'approchèrent du convoi et l'un d'eux lança :

Qui va là ? Qu'elle est la raison de votre venue ?

L'homme qui dirigeait le carrosse déclara d'une voix forte :

Ici présent, dans ce carrosse, se trouve Dame Asura, une amie de Dame Andromède, cette dernière m'a envoyé la cherché à son château où son hôte se trouvait. Maintenant, laissez moi passer.

Monsieur, l'accès à l'arène est interdite à tout véhicules. Votre passager devra continuer la route à pieds. Pour qu'elle rejoigne Dame Andromède, il lui faut aller au carré des dames.

Bien.

Le cochet descendit du carrosse et alla vers la porte de la cabine. Il l'ouvrit et Asura en sortit. L'homme demanda :

Le voyage n'a pas été trop fatiguant, ma Dame ?

L'elfe lui répondit d'une voie douce mais quelque peu fatigué :

Non, il ne l'était pas trop. Merci de m'avoir conduit en ces lieux isolés si rapidement.

Ce fut un plaisir ma Dame, maintenant, vous devriez allez retrouver dame Andromède, je crains que le tournoi n'est déjà commencé. Passez cette porte et chercher l'accès au carré des dames. Le garde dt que vous trouverez votre amie.

D'accord, merci. Je vais de ce pas la chercher. Adieu

Asura s'écarta de la voiture et s'approcha de la porte que le garde s'empressa d'ouvrir. L'elfe entama son chemin et entra dans l'arène. Des panneaux indiquaient diverses directions dont celle qu'elle devait emprunter. Quelques minutes plus tard un escalier se présenta devant Asura qu'elle monta d'un pas vif. La jeune femme se retrouva alors dans un gradin couvert où était réuni toutes les seigneurs féminin venu assister ou participer au tournoi. La Reine d'Ascalon réussi enfin à apercevoir Andromède et s'empressa de la rejoindre. Elle lui sourit et dit :

Bonjour Andromède. Merci pour le voyage. Je vois que le tournoi devrait bientôt débuter si je ne me trompes... Qui s'affrontera ? ?

L'elfe regarda alors la salle d'un œil plus précis. Il semblait que beaucoup de seigneurs étaient venus combattre. Le tournoi serait donc plus intéressant.

Apprenti Nombre de messages : 51 Participation RP : 5 Inscription : 10/04/2008

Enfin, elle était rendue, plusieurs fois, elle avait fait tourner bride à sa monture, puis se morigénant, elle avait repris le chemin de ce tournoi dont on parlait tant ...

Durant ce long voyage, elle avait été assaillie sans cesse par ses pensées tourmentées.

Ai-je raison de venir ? Je suis folle, mais je n'en puis plus, il me faut me dévoiler enfin ! se murmurat-elle à elle même une fois de plus.

Fille d'une amazone et d'un noble guerrier, sa vie n'avait été jusqu'à prèsent que guerres et batailles depuis la mort de son père. A part bien sur ce doux passage dans les bras de cet ecuyer, avant la mort de celui-ci pour venger son père. Trop vite instruite des choses de l'Amour, ses pensées amoureuses n'étaient à présent qu'un chaos sans nom, sans but ... sans personne.

Vais-je trouver ce que je cherche ici ? Que cherche mon coeur seulement ... ?

Elle comtemplait les arènes et les gradins bondés, les combats commençaient à se dérouler, la Tribune spécialement réservées aux nobles Dames semblait regorger de belles courtisanes enjouées, toutes plus belles les unes que les autres.

Il me faut me décider maintenant, que puis je faire contre mes passions profondes ?

Résolument, elle arracha son sac du harnais et commença à s'avancer vers son destin.

Madame, madame, l'héla un serviteur, vous vous dirigez vers l'entrée de l'arène là et non vers l'accés à la Tribune.

Merci mon brave, je le sais ...

Un beau jour d'été, Seigneur Phenomen voulait rendre visite à son amie Dame Andromède, car il avait besoin de prendre l'air suite à une transformation difficile pour lui. Ne se doutant de rien du tournoi qui se déroulait là-bas, il arriva en haut d'une colline et aperçu quelques seigneurs qui avaient posé leurs campements les uns à côté des autres tout autour de la belle arène construite par Dame Andromède et ses fidèles compagnons.

Surpris de toutes cette peuplade, il avança auprès de l'arène sur sa monture mystérieuse enveloppée d'un léger brouillard sombre , on se demandait pourquoi et surtout comment il avait cela ? On ne voyait que la tête et une partie de son dos avec ses yeux brillants de milles feux, reflétaient une haine envers quelques médiocrités de certains seigneurs du monde d'Aguératon. En traversant les campements, tout le monde se demandait qui était cet homme derrière une armure assez légère mais très résistante conçu spécialement pour lui. Certains avait peur de ce chevalier et d'autres se creusaient la tête pour essayer de démasquer son identité.

Soudain l'étalon s'arrêta laissant derrière lui un silence et un froid glacial qui faisait trembler les misérables sujets des seigneurs. Seigneur Phenomen descendit de son moyen de transport et entra dans l'arène. Son entrée se fit remarquer de suite par sa grande taille et sa façon d'être vêtu qui était ténébreuse. Le seigneur continua son avancée vers le pied du gradin où étaient assises les dames, tout en marchant droitement sans regarder s'il y avait quelqu'un sur son passage, il regardait fixement les dames. Il bouscula quelques spectateurs qui parlementaient du tournoi, mais personne n'osait lui lancer une remarque à son impolitesse, à cause de sa corpulence assez grande et le froid laissé derrière lui tout comme sa monture, laisse de statue la populace. Arrivé au pied du gradin, il s'arrêta, et leva la tête et fixa Dame Andromède, tout en restant de marbre et ne décrochant aucunes paroles pour décrire son identité. Il attendait que quelqu'un lui demande qui était-il...

Ils l'avaient attendu à la sortie de l'arène, Joril, Reij'Ik et Urkal l'escortaient jusqu'à leur campement. Ostros marchait sans même percevoir son environnement, sa vue c'était réduite au strict minimum, ses mouvements n'étaient plus qu'habitude.
Tout son corps était petit à petit envahi par la fatigue, l'adrénaline du combat et de la foule était retombé, les limites de son corps et de son esprit le rappelaient désormais à l'ordre.

C'est ainsi qu'après un trajet dont il n'appréhenda aucunement la durée, il fini par atteindre le campement. Les autres Protecteurs avaient préparé une grande bassine d'eau chaude dans une partie caché des regards par une grande tenture.
Le Sultan passa derrière et se retrouva seul, quittant sa tenue, il se retrouva dans le plus simple des appareil et entra lentement dans son bain chaud.

La chaleur était presque étouffante, mais elle lui permit de soulager ses douleurs musculaires. Il resta un long moment à mariner dans son bain, celui-ci regagnant des températures plus douces. Somnolant, il fut réveiller par la voix de Daphnia qui avait décidé de sortir son luth et d'échauffer ses talents musicaux. Bercé par cette musique, il se saisit d'un savon qu'il passa sur l'intégralité de son corps.

Après s'être rincé, il sortit et se sécha intégralement. Il enfila alors une tenue plus décontracté et entra dans la partie la plus vaste de la tente, où plusieurs des Protecteurs se sont installé pour écouter ou participer à la musique lancé par Daphnia.

Ostros s'installa confortablement sur un des assemblages de coussins après avoir mis une grande quantité d'eau sur le feu. L'heure du thé était venu.

Patientant, il se plaça en contact mental avec Echarisna, utilisant un lien que le Vieil homme avait instauré entre eux, de nombreuses années en avant de cela.

« Préviens moi quand vous prendrez le chemin. »

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